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  • S1E255: Berkshire Hathaway : des changements qui pourraient lui donner un second souffle
    GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 3 mai, Warren Buffett, le légendaire PDG de Berkshire Hathaway, a annoncé qu'il allait se retirer à la fin de l'année et que Greg Abel, l’actuel président du conseil d’administration et PDG de la division Berkshire Hathaway Energy, allait lui succéder. Selon Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret, on peut anticiper des changements à la haute direction qui seront relativement mineurs une fois que Warren Buffett aura quitté son poste pour se concentrer sur celui de président du conseil d’administration. « Je ne pense pas qu'il va y avoir de grands changements parce que la structure de l'entreprise, qui est la force principale de Berkshire Hathaway, est qu’il s’agit d’une compagnie d'assurance qui investit dans des actions. C'est ça qui demeure le pilier du succès de la société», croit-il. En second lieu, il souligne que Greg Abel travaille à Berkshire Hathaway depuis l’an 2000 et que Ajit Jain, le cerveau derrière les activités d’assurance de l’entreprise, reste en poste. S'inspirer d'Apple «Prévoir ce qui va se passer, ce n’est pas évident, mais on pourrait essayer de faire un parallèle avec Apple quand Steve Jobs a pris sa retraite. La succession chez Apple s'est quand même bien déroulée», estime-t-il. Il rappelle que Steve Jobs était un visionnaire qui a bâti une gamme de produits basés sur le design, alors que Tim Cook est un expert en efficience et en profitabilité. «Quand on regarde la valeur des actions d'Apple aujourd'hui, on peut juste constater que la transition a été un succès», dit-il. Selon Vincent Fournier, on peut s’attendre à un scénario similaire avec Berkshire Hathaway. «Greg Abel a été formé par Warren Buffett. C'est un opérateur. Ça pourrait amener l’entreprise sur une deuxième lancée», croit-il. La question à 348G$US Difficile de passer sous silence le fait que Berkshire possédait, à la fin du premier trimestre, des liquidités totalisant 348 milliards de dollars américains. Le gestionnaire de portefeuille soutient que l’on ne connaît pas vraiment les raisons derrière la création de cette montagne de liquidités. «Peut-être que c'est une décision tactique qui a un lien avec l'âge de Warren Buffett (94 ans). L’entreprise doit prévoir des fonds pour racheter les actions du milliardaire qui seront léguées à des œuvres de charité à la suite de son décès», explique-t-il. Si les liquidités n’ont pas offert, historiquement, des rendements aussi élevés que les marchés boursiers, Vincent Fournier ne s’en formalise pas trop dans le cas de Berkshire Hathaway, qui a la capacité d’investir avec effet de levier.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    5:59
  • S1E254: Bourse: le point sur Meta Platforms, l'erreur Microsoft et Booking avec François Rochon
    GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des résultats financiers des grandes entreprises technologiques américaines a réservé de belles surprises aux investisseurs cette semaine. Meta Platforms (META, 572,21$US), qui possède entre autres les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp, a notamment dévoilé le 30 avril des résultats largement supérieurs aux prévisions pour les trois premiers mois de 2025. Le 1er mai, le titre a bien réagi en terminant la séance en hausse de plus de 4%. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, et actionnaire de Meta Platforms, confirme que les résultats étaient très bons. «Les revenus ont augmenté de 16% sur un an. Les marges bénéficiaires ont été mieux que prévu», dit-il, soulignant que les résultats de la période correspondante l’an dernier avaient été «extraordinaires», et qu’il était difficile de penser qu’elle allait pouvoir maintenir une telle rentabilité. «Mais elle y est parvenue», résume-t-il. Les prévisions pour le second trimestre ont aussi excédé les attentes. Meta Platforms s’attend à ce que ses revenus se situent entre 42,5 et 45,5 milliards de dollars américains durant la période. «La société pense pouvoir offrir de bons résultats durant le trimestre. La partie que j'ai trouvée bien intéressante, c'est le temps passé sur Facebook, qui a augmenté de 7% au cours des six derniers mois. Alors que beaucoup de gens pensent que Facebook, c'est un peu démodé et que c’est Instagram qui est plus à la mode. Pour Instagram, l’augmentation a été de 6 %. Donc, ça a été encore mieux sur Facebook qu'Instagram», explique-t-il. L’augmentation sur Threads (lancé par Meta en 2023 pour rivaliser avec X) a même atteint 35%. «Je pense que s'il y a une entreprise qui a bénéficié de ses investissements en intelligence artificielle depuis trois ans, c'est Meta. Ça lui a permis de mieux cibler les publicités et donc de pouvoir demander des prix plus élevés aux publicitaires», affirme-t-il. L’erreur Microsoft Microsoft (MSFT, 425,40$US) a aussi dévoilé des résultats financiers trimestriels supérieurs aux prévisions après la fermeture des marchés boursiers le 30 avril. Le titre a encore mieux réagi que celui de Meta Platforms le lendemain, terminant la séance sur un gain de 7,6%. Les services Azure et d’infonuagique de Microsoft ont excédé les prévisions. François Rochon souligne la croissance de 33% sur un an des revenus de la plateforme Azure. «Et toute la partie ‘Intelligent Cloud’ a vu ses revenus progresser de 21% sur un an. C’est vraiment impressionnant pour une société de cette taille. Les revenus pour le trimestre ont été de 70 milliards de dollars américains, en hausse de 13% sur un an. C'est phénoménal», dit-il. Ces dernières années, François Rochon a déjà qualifié Microsoft de l’une de ses pires erreurs à la Bourse. Il soutient que le titre n’est pas une aubaine en ce moment, sans qu’il soit surévalué. «Je l'avais en portefeuille pendant quelques années, puis je l'ai vendu avant la belle envolée. Je dirais que ça demeure une société extraordinaire, dominante, qui a des avantages compétitifs vraiment très, très forts. Je trouve que l'évaluation de 30 fois les profits estimés pour l'année en cours n'est pas astronomique, mais est quand même assez élevée», dit-il. Booking Holdings se tire bien d’affaire Une autre entreprise qui passe un peu plus sous le radar, mais que Giverny Capital détient en portefeuille est Booking Holdings (BKNG, 5101,43$US). L'entreprise qui permet entre autres aux vacanciers de réserver des chalets ou des chambres d'hôtel, a aussi très bien fait en ce début d’année. «Au premier trimestre, les revenus ont monté de 8% sur un an, donc ça a été vraiment excellent. La société a aussi été très agressive à racheter de ses actions durant la période, ce qui fait que son bénéfice par action a progressé de 22%. C'est une des choses que j'aime beaucoup dans Booking. Je pense que c'est une belle entreprise dans une belle niche, mais aussi on a une équipe de direction pro-investisseurs qui alloue presque toutes les liquidités générées à des rachats d'actions», explique-t-il. À 24 fois les profits prévus des 12 prochains mois, le titre n’est pas une aubaine, mais François Rochon estime que c’est tout de même très raisonnable pour une entreprise avec d’aussi bonnes caractéristiques fondamentales. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    6:30
  • S1E253: Bourse : une saison des résultats financiers déterminante
    GESTIONNAIRE EN ACTION. Les marchés boursiers sont au début de la période des résultats financiers trimestriels pour les trois premiers mois de 2025, mais déjà, Julie Hurtubise, conseillère en placement principal à Gestion de patrimoine TD, recommande de porter une attention particulière aux prévisions des équipes de direction. «Si je me base sur les résultats en soi, les analyses du groupe financier américain Factset estiment qu'il y aura une augmentation d’à peu près de 7,2% des bénéfices pour les entreprises du S&P 500, ce qui marquerait le septième trimestre consécutif de croissance annuelle», dit-elle. Elle précise que les marchés s’attendent à ce que les actions de petite capitalisation n'affichent aucune croissance des bénéfices, tandis que les entreprises de moyenne et grande capitalisation devraient enregistrer une croissance de plus de 5%, malgré les récentes données économiques plus faibles et les craintes liées à une politique économique plus restrictive. «Jusqu'à présent, les résultats sont satisfaisants, mieux que ce que plusieurs analystes anticipaient. Je crois que le mot d'ordre vraiment pour cette saison des résultats, c’est les prévisions. C'est difficile pour les analystes d'avoir une conviction quelconque, car les entreprises ne savent même pas comment se positionner elles-mêmes face aux incertitudes causées par le gouvernement américain», explique-t-elle, ajoutant que ces facteurs se reflèteront sur les résultats du second trimestre. Julie Hurtubise affirme que les analystes ont toujours été plus friands des conférences téléphoniques des équipes de direction qui accompagnent la diffusion des résultats trimestriels que des résultats eux-mêmes. Ces conférences sont, à son avis, encore plus importantes en ce moment. «Les investisseurs doivent vraiment obtenir des informations supplémentaires. Donc, les conférences téléphoniques apportent des nuances et permettent aux investisseurs d'avoir un meilleur aperçu des prévisions. Présentement, lors de certains appels, les compagnies précisent les licenciements à venir comme Intel (INTC, 21,49$US) et Amazon (AMZN, 186,54$US), les réductions des dépenses et une pause des investissements futurs. Ces informations sont cruciales», affirme-t-elle. Julie Hurtubise soutient que certains dirigeants ont aussi l’occasion d’exprimer leurs craintes envers le gouvernement américain, par exemple ceux de General Motors (GM, 46,88$US), qui ne déménagera pas des usines aux États-Unis si une entente peut être encore conclue dans l’industrie. Un autre problème qu’on peut constater, selon elle, est que les dirigeants ne savent pas comment intégrer les tarifs douaniers dans leurs modèles prédictifs, ce qui apporte aussi beaucoup d’incertitude. Délaisser les États-Unis pour le Canada? «Si les gens souhaitent sortir du marché américain, soit par conviction ou par crainte de cette administration-là, je conseille les marchés internationaux et canadiens. Non seulement le marché canadien est moins cher, mais il offre aussi un taux de dividendes plus intéressant que le S&P 500. Donc le S&P/TSX est à 3,2% versus le S&P 500 à 1,4%. Quand les marchés sont en dents de scie, les dividendes nous paient pour être patients», dit-elle. La conseillère souligne aussi que 40% des revenus des entreprises qui font partie du S&P 500 proviennent de l’international, incluant 7% de la Chine. «Les ventes sont en baisse, puisque les consommateurs bannissent présentement des produits américains. Alors, tout ça, ce sont de bonnes raisons pour peut-être réduire une exposition au marché américain», croit-elle. La clé, selon elle, est de miser sur une diversification sectorielle, mais aussi géographique.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    5:30
  • S1E252: Bourse : le dollar américain échoue à jouer son rôle de valeur refuge
    GESTIONNAIRES EN ACTION. Toute l’incertitude entourant la guerre commerciale rend la tâche difficile aux investisseurs qui souhaitent mettre en place une stratégie d’investissement à long terme. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, estime malgré tout que chaque période d’instabilité crée des occasions à saisir. «En ce moment, l'instabilité vient d'une combinaison de facteurs. On a présentement la persistance des taux d'intérêt élevés, les tensions géopolitiques comme en Chine, en Ukraine et au Moyen-Orient. On a aussi l'incertitude qui est provoquée par les tarifs douaniers imposés par la Maison-Blanche. Sans oublier l'évolution rapide des technologies. Tout ça, ça vient augmenter la volatilité des marchés et ça complique les décisions des investisseurs», estime-t-il. Surtout que le dollar américain, qui sert normalement de valeur refuge lors des périodes de forte volatilité en Bourse, n’a pas joué son rôle cette année. «On voit la devise américaine qui est plombée par les investisseurs étrangers, qui transfèrent leurs avoirs hors des États-Unis, ce qui crée une pression sur la devise. Il ne suffit plus maintenant de juste regarder les bilans des entreprises. Il faut aussi anticiper le contexte mondial qui va affecter la perception du risque et le comportement des marchés», explique Luc Girard. Il existe toujours, selon lui, des occasions d’investissement aux États-Unis, mais il faut être plus sélectif. Les investisseurs devraient selon lui se demander si l’ère du S&P 500 roi et maître des marchés boursiers mondiaux tire à sa fin. «On pourrait être en train d'assister à la naissance d'une nouvelle thématique géographique», juge-t-il. Selon lui, un portefeuille résilient en 2025 en est un qui peut encaisser les coups sans tout perdre, mais qui a une souplesse pour saisir des occasions. «Ça veut dire qu'il faut penser à la gestion des risques et faire de la diversification géographique et sectorielle», dit-il. Banques centrales et inflation On a vu cette semaine la Banque du Canada rester sur les lignes de côté et garder son taux directeur à 2,75 %. On a aussi vu le président de la Réserve fédérale américaine, Jérôme Powell, qui a prévenu que la guerre commerciale allait soutenir l'inflation. Dans ce contexte, il recommande aux investisseurs d’éviter le piège de vouloir toujours tout anticiper, ce qui est complètement irréaliste. «Si vous basez vos décisions sur la peur, vous allez toujours vendre au pire moment. Si vous faites preuve d’un enthousiasme exagéré, vous allez payer trop cher pour vos achats. Le meilleur conseil, c'est d'avoir une stratégie qui est claire, qui est adaptée à vos objectifs et aussi à votre tolérance aux risques», croit-il. Surtout, il faut être capable de garder le cap quand le bruit ambiant devient trop fort.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    6:43
  • S1E251: Bourse: la Chine tient les États-Unis par les... bons du Trésor
    GESTIONNAIRES EN ACTION. Donald Trump a décidé de ramener les tarifs douaniers à l'ensemble du monde, à l'exception de la Chine, à 10 % cette semaine. Les indices boursiers, qui avaient reculé fortement, ont rebondi sur la nouvelle avant de repartir à la baisse le lendemain, donc le 10 avril. Sébastien McMahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à iA gestion mondiale d’actifs, soutient que les investisseurs ont quelques leçons à retenir des montagnes russes boursières des dernières semaines. «Le Trump 2.0, c'est beaucoup d'imprévisibilité. Ce sont des décisions qui sont basées sur une doctrine qui est très profonde. L'aspect de l'égo du président aussi est difficile à contrôler. Donc, un contexte d'incertitude aussi fort que ça, les investisseurs n'aiment pas ça», explique-t-il. Il ajoute qu’avec toutes les annonces entendues durant les dernières semaines, il y a beaucoup d'incertitudes à savoir comment on peut évaluer la juste valeur d'un investissement dans un portefeuille. «C'est ce qui rend le travail des investisseurs difficile. Si on parle d’Apple (AAPL, 190,42$US). Comment est-ce qu'on peut évaluer les perspectives de croissance des bénéfices d'Apple dans cet environnement-là? C’est très difficile», raconte-t-il. À ce jour, c'est surtout la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine qui semble inquiéter les marchés. La raison : la Chine possède beaucoup de titres de dettes américains. «C'est un dossier qui est important parce que la Chine détient environ 700 milliards de dollars américains de bons du Trésor. La Chine pourrait décider d'utiliser ça comme arme contre les États-Unis en vendant les bons du Trésor en grande quantité», dit-il. Selon Sébastien McMahon, des ventes à grande échelle feraient reculer la valeur des obligations, ce qui aurait pour effet de pousser les taux obligataires à la hausse. Au moment de refinancer la dette, le gouvernement américain devrait donc emprunter à des taux d’intérêt plus élevés, ce qui rendrait le désendettement du pays beaucoup plus difficile. «Il pourrait y avoir une spirale à la hausse des taux d’intérêt. C'est un nouveau risque qu'on n'avait pas dans les 10, 15, 20 dernières années aux États-Unis. Tout d'un coup, ça vient sur le dessus de la pile», estime-t-il. Garder le cap Dans le contexte d’incertitude actuel, Sébastien McMahon recommande simplement aux investisseurs de garder le cap sur leur stratégie de placements. Il précise que le plus important est de déterminer à quel moment chaque investisseur aura besoin de son argent. «Acheter de façon régulière dans les marchés, c'est une stratégie payante», juge-t-il. Du côté institutionnel, il ajoute que les gestionnaires scrutent les marchés des devises, notamment l’euro, le yen et même le dollar canadien. «Une histoire si évidente, on n'en voit peu. Maintenant, le prochain filon qui pourrait nous amener vers la baisse, peut-être, ça serait les entreprises défensives qui ont quand même bien fait leur travail récemment», dit-il. Certains titres sont toutefois devenus chers et pourraient à son avis être victimes de prises de profits.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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    6:30

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