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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Pourquoi les ultrasons seraient-ils efficaces contre la dépression ?
    Et si traiter la dépression ne nécessitait plus systématiquement des antidépresseurs ou des électrochocs, mais simplement... des ultrasons ? C’est ce que suggère une avancée prometteuse réalisée par une équipe française, réunissant psychiatres du GHU Paris, chercheurs de l’Inserm, du CNRS, de l’ESPCI Paris-PSL et de l’Université Paris Cité. Ces spécialistes ont franchi une étape clé en démontrant l’efficacité des ultrasons ciblés pour moduler l’activité cérébrale chez des patients atteints de dépression résistante.Concrètement, il s’agit d’utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité pour stimuler une zone précise du cerveau : le cortex cingulaire antérieur, une région profondément enfouie et impliquée dans la régulation des émotions, de l’humeur et de la douleur. Cette zone est souvent hyperactive chez les personnes souffrant de dépression sévère. Le défi était donc de la "réajuster", sans recourir à des techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde.C’est là que les ultrasons entrent en jeu. En concentrant des ondes acoustiques très précises dans cette région, les chercheurs sont parvenus à modifier temporairement son activité, en la rendant moins active chez les patients concernés. Le tout, sans douleur, sans anesthésie, et sans ouverture du crâne.Lors de la première phase expérimentale menée sur des volontaires sains, les scientifiques ont observé une modification de l'activité cérébrale à l’IRM fonctionnelle, confirmant que les ultrasons atteignaient bien leur cible. Ensuite, chez des patients souffrant de dépression résistante, les premiers résultats cliniques ont été encourageants : certains ont rapporté une amélioration de leur humeur et une diminution de leurs symptômes dès les premières séances, sans effets secondaires majeurs.Cette approche s’inscrit dans une nouvelle génération de thérapies dites de « neuromodulation non invasive », qui cherchent à agir directement sur les circuits neuronaux défaillants, sans médicament ni chirurgie. Elle présente aussi un autre avantage : la grande précision spatiale des ultrasons, qui permet de cibler des structures profondes du cerveau, ce que d’autres méthodes comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ne permettent pas aussi facilement.Cependant, cette découverte reste encore au stade de la recherche clinique. Des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, évaluer la durabilité des effets, affiner les protocoles, et identifier les profils de patients qui pourraient le mieux en bénéficier.Mais une chose est sûre : cette technologie ouvre la voie à une révolution thérapeutique potentielle. Une alternative douce, ciblée et prometteuse pour les millions de personnes qui ne répondent pas aux traitements classiques contre la dépression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • Quelle est l'espérance de vie des fumeurs ?
    Le tabac est l’une des premières causes de mortalité évitable dans le monde. Chaque année, il est responsable de plus de 75 000 décès en France, et environ 8 millions dans le monde. Mais concrètement, combien d’années de vie le tabagisme fait-il perdre à ceux qui fument régulièrement ? La réponse, confirmée par de nombreuses études, est saisissante : en moyenne, un fumeur régulier perd entre 10 et 15 ans d’espérance de vie par rapport à un non-fumeur.Cette estimation ne repose pas sur une intuition, mais sur des données solides issues d'études épidémiologiques de grande ampleur. L'une des plus citées est celle menée par le British Doctors Study, une recherche de long terme commencée en 1951 sur plus de 34 000 médecins britanniques. Elle a montré que ceux qui fumaient régulièrement mouraient en moyenne 10 ans plus tôt que leurs collègues non-fumeurs. Ces résultats ont ensuite été confirmés par d'autres recherches, notamment une étude publiée en 2013 dans le New England Journal of Medicine, qui montrait que les fumeurs chroniques (ceux qui commencent à fumer avant 20 ans et poursuivent au long de leur vie) perdaient jusqu’à 13 années de vie.Pourquoi une telle perte ? Parce que le tabac est un facteur de risque majeur dans de nombreuses pathologies chroniques. Il est impliqué dans plus de 80 % des cancers du poumon, mais aussi dans de nombreux autres cancers (bouche, œsophage, pancréas, vessie). Il favorise également les maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC), les bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO), et une multitude d’autres affections respiratoires et inflammatoires.Mais il y a aussi une bonne nouvelle : arrêter de fumer, même tardivement, peut prolonger considérablement l’espérance de vie. Toujours selon les données du New England Journal of Medicine, un fumeur qui arrête avant l’âge de 40 ans récupère en moyenne 9 des 10 années perdues, et ceux qui arrêtent à 50 ou 60 ans gagnent également plusieurs années par rapport à ceux qui continuent.Le message est donc clair : le tabac tue, mais l’arrêt peut inverser une partie des dégâts, même après plusieurs années de dépendance. En résumé, un fumeur régulier peut s’attendre à vivre 10 à 15 ans de moins qu’un non-fumeur, mais il n’est jamais trop tard pour arrêter et gagner en espérance de vie… et en qualité de vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:56
  • Pourquoi faut-il éviter de se doucher juste après le sport ?
    Après une séance de sport intense, la tentation est grande de filer directement sous la douche. Pourtant, il est recommandé de patienter quelques minutes avant de se ruer dans la salle de bain. En effet, une douche prise trop rapidement après l’effort peut perturber le processus naturel de récupération de l’organisme et, dans certains cas, entraîner des effets indésirables comme une baisse de tension, des étourdissements, ou un malaise passager.Lorsque nous faisons du sport, le rythme cardiaque s’accélère, la respiration s’intensifie, les vaisseaux sanguins se dilatent et la température corporelle augmente. Le sang est davantage mobilisé dans les muscles et la peau, pour alimenter l'effort et favoriser l’évacuation de la chaleur via la transpiration. Ce système est très efficace, mais il est aussi fragile : il a besoin de temps pour revenir à un état de repos. On parle ici de retour au calme, une phase souvent négligée mais essentielle.Prendre une douche immédiatement, en particulier froide, peut provoquer un choc thermique pour le corps encore chaud. Cela entraîne une vasoconstriction brutale (resserrement des vaisseaux sanguins), qui gêne le retour veineux et peut déséquilibrer la circulation sanguine. Le cœur, qui battait fort pendant l’effort, se retrouve alors face à une redistribution soudaine du flux sanguin. Résultat : la tension artérielle peut chuter brusquement. Cette hypotension peut se traduire par des vertiges, une sensation de flottement, voire un malaise vagal.Même une douche chaude peut poser problème. Si elle est prise alors que la fréquence cardiaque est encore élevée, elle peut prolonger l’état d’agitation physiologique, retarder le retour au calme et augmenter inutilement la fatigue. De plus, la chaleur de l’eau peut accentuer la déshydratation si l’on n’a pas pris le temps de boire auparavant.Alors, quelle est la bonne pratique ? Il est conseillé d’attendre environ 10 à 15 minutes après l’effort avant de prendre sa douche. Pendant ce laps de temps, il est utile de marcher lentement, de faire quelques étirements légers, de bien respirer et de s’hydrater. Cette transition en douceur permet au corps de revenir à un état d’équilibre, sans stress supplémentaire.En somme, se doucher trop tôt après le sport n’est pas dangereux dans l’absolu, mais cela peut entraver la récupération et exposer à des désagréments évitables. Quelques minutes de patience, bien utilisées, peuvent faire toute la différence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04
  • Peut-on vraiment faire pousser ses cheveux plus vite ?
    Pour découvrir le podcast Le Précepteur:https://open.spotify.com/show/4Lc8Fp7QAVsILrKZ41Mtbu?si=w28n3PRPSIuguRE4SQVMlQ-----------------------------C’est une question que beaucoup se posent… et à laquelle les publicités répondent souvent avec un peu trop d’enthousiasme. Alors, que dit la science ? Est-il possible d’accélérer la pousse des cheveux ? Et si oui, comment ?La vitesse naturelle de pousseCommençons par un fait de base : les cheveux poussent en moyenne de 1 à 1,5 cm par mois, soit environ 15 cm par an. Cette vitesse varie selon plusieurs facteurs : l’âge, la génétique, le sexe, les hormones, et même la saison — ils poussent un peu plus vite en été qu’en hiver.Il n’existe aucun produit miracle qui fasse doubler cette vitesse de manière durable. En revanche, certaines habitudes et solutions peuvent optimiser la pousse… ou plutôt éviter de la freiner.Ce qui fonctionne vraiment1. Une bonne santé généraleLa croissance des cheveux dépend en grande partie de votre état de santé. Si vous êtes fatigué, stressé ou carencé, vos cheveux le ressentent. Une alimentation riche en protéines, en fer, zinc, vitamines B, et oméga-3 favorise une pousse optimale. En cas de carence avérée, une supplémentation peut être bénéfique, mais seulement sous contrôle médical.2. La caféine topiqueCertaines études ont montré que des lotions ou shampooings à base de caféine stimuleraient la pousse en agissant sur la racine du cheveu. Cela reste modeste, mais les résultats sont prometteurs, notamment en prévention de la chute.3. Le massage du cuir cheveluC’est simple, gratuit… et scientifiquement soutenu. Des massages réguliers stimulent la circulation sanguine autour des follicules pileux. Une étude japonaise de 2016 a montré qu’un massage de 4 minutes par jour pouvait améliorer l’épaisseur des cheveux en 6 mois.4. Le minoxidilC’est le seul traitement topique officiellement reconnu pour stimuler la pousse des cheveux, surtout en cas de chute. Il est en vente libre dans de nombreux pays, mais peut provoquer des effets secondaires. Il ne rend pas les cheveux plus longs en soi, mais aide à prolonger la phase de croissance.Ce qui ne sert à rien (ou presque)Couper ses cheveux ne les fait pas pousser plus vite. Appliquer de l’huile de ricin n’a jamais été prouvé efficace scientifiquement. Et les gélules miracles vendues en ligne n’ont souvent d’effet… que sur votre porte-monnaie.ConclusionVous ne pouvez pas changer votre nature capillaire, mais vous pouvez favoriser des conditions idéales. Prenez soin de votre corps, massez votre cuir chevelu, et soyez patient : les cheveux, comme les plantes, poussent mieux dans un terrain sain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:41
  • Quelle est la différence entre un diabète de type 1 et de type 2 ?
    À première vue, ces deux formes de diabète ont un point commun : une glycémie trop élevée, autrement dit un excès de sucre dans le sang. Mais en réalité, leurs causes, leurs mécanismes, et leur traitement sont très différents.Commençons par le diabète de type 1. C’est une maladie auto-immune. Cela signifie que le système immunitaire, qui est censé nous défendre, se retourne contre une partie de notre propre corps. Ici, il s’attaque aux cellules du pancréas qui produisent l’insuline. L’insuline, c’est cette hormone indispensable qui permet au glucose – le sucre – de pénétrer dans nos cellules pour leur fournir de l’énergie.Dans le type 1, ces cellules sont détruites. Résultat : le corps ne produit plus du tout d’insuline. Ce diabète apparaît généralement chez les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes. Il est brutal, souvent découvert après des symptômes marqués : soif intense, urines fréquentes, perte de poids, fatigue extrême. Le traitement repose obligatoirement sur des injections d’insuline à vie, car le corps ne peut pas s’en passer.Passons maintenant au diabète de type 2, beaucoup plus répandu. Il représente environ 90 % des cas. Cette fois, le corps produit encore de l’insuline, mais il ne l’utilise plus correctement. On parle d’insulinorésistance. C’est un peu comme si la clé (l’insuline) ne rentrait plus bien dans la serrure (les cellules).Ce type de diabète se développe lentement, souvent sans symptôme au début. Il touche principalement les adultes, surtout en surpoids ou sédentaires, même si de plus en plus d’adolescents sont aussi concernés. Le traitement commence par une hygiène de vie adaptée : alimentation équilibrée, activité physique régulière. Si cela ne suffit pas, on ajoute des médicaments, voire de l’insuline à un stade avancé.En résumé ?→ Type 1 : le corps ne produit plus d’insuline du tout.→ Type 2 : le corps en produit encore, mais l’utilise mal.Dans les deux cas, le suivi médical est essentiel pour éviter les complications. Mais la bonne nouvelle, c’est que l’on peut aujourd’hui vivre longtemps et en bonne santé avec un diabète, à condition de bien le gérer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:57

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