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5 sur 1696
  • Quels comportements sexuels problématiques sont liés à la maladie de Parkinson ?
    Affection neurodégénérative chronique, la maladie de Parkinson est associée à des tremblements, à une rigidité musculaire et à des troubles de la motricité plus ou moins marqués. Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle est également responsable de certains dysfonctionnements sexuels qui entravent sérieusement la vie intime des personnes atteintes. Les changements physiques engendrent des difficultés dans l’activité sexuelle Du fait de la fatigue et de la rigidité musculaire symptomatiques de la maladie de Parkinson, les personnes souffrant de cette affection présentent d’emblée des difficultés plus importantes à avoir des rapports sexuels. Le manque de flexibilité, l’inconfort dans son propre corps, les mouvements involontaires ou mal coordonnées sont autant de freins à l’accomplissement d’un acte sexuel classique. D’autre part, une étude menée en 2011 a mis en évidence la prévalence élevée de dysfonction sexuelle chez les hommes atteints de Parkinson. Qu’il s’agisse de troubles érectiles, de dyspareunie (douleur pendant le rapport) ou de baisse de libido, la maladie semble avoir un impact majeur sur la qualité de la vie sexuelle des personnes. La médication entraine parfois des comportements sexuels compulsifs Menée en 2010 sur 3090 patients, une autre étude atteste de l’association significative entre certains traitements et le développement de troubles sexuels compulsifs. Les médicaments dits « agonistes de la dopamine » semblent notamment induire une prévalence élevée de comportements anormaux comme l’hypersexualité. 14% des patients souffrant de Parkinson présentent un TCI, trouble du contrôle des impulsions, qui peut les mener à adopter des conduites sexuelles inappropriées à cause de pulsions sexuelles intenses et incontrôlables. Dans certains pays, des personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont été jugées et condamnées pour des faits de pratiques sexuelles violentes ou inadaptées, telles que le fait de se frotter aux organes génitaux d’autres personnes dans la foule, de forcer son compagnon ou sa compagne à avoir des rapports non consentis, ou de s’adonner à la zoophilie. Comment éviter le développement de troubles sexuels en cas de traitement contre Parkinson ? Le médecin en charge de la personne atteinte de la maladie de Parkinson doit toujours informer son patient des risques secondaires liés à la prise des médicaments. Les TCI doivent être surveillés et, le cas échéant, pris en considération afin d’ajuster le traitement ou de choisir un autre type de médicament. D’autre part, un soutien psychologique sous la forme d’une thérapie cognitivo-comportementale présente des effets positifs pour aider les patients concernés à identifier et réguler leurs comportements sexuels problématiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    05/06/2023
    2:54
  • Pourquoi est-on attiré par le gras et le sucre ?
    Les industriels le savent bien : nos préférences en termes de nourriture vont souvent vers les aliments gras et sucrés, ce qui explique pourquoi la nourriture industrielle et le fast-food débordent de glucides et de lipides en tout genre. Mais d’où nous vient cette attraction irrésistible vers de tels aliments ? Nous allons voir que l’organisme humain tire son épingle du jeu en nous orientant vers des nourritures riches en sucres et en graisses. L’évolution a privilégié l’attirance vers certains aliments L’attirance pour certains types de nourriture est commune à toute l’espèce humaine, comme le dégoût envers certains aliments qui pourraient nous rendre malade, par exemple des fruits pourris. Nos ancêtres préhistoriques ont régulièrement connu des épisodes de famine. Leur attirance pour les aliments riches en calories leur a permis de privilégier une nourriture à haute valeur énergétique, garante de leur survie. Les nourrissons possèdent un goût inné pour le sucre. Ils consomment alors plus volontiers le lait de leur mère, sucré, ce qui leur garantit de meilleures chances de développement. Si l’homme développe ensuite un palais plus tolérant aux autres saveurs, il conserve souvent cette appétence naturelle pour le sucre. Dans la société moderne, dans les pays développés, nous souffrons rarement d’un véritable manque de nourriture, mais nos cerveaux sont restés conditionnés à rechercher des aliments gras et sucrés, dont les calories permettent à l’organisme de fonctionner même s’ils sont consommés en petite quantité. Le rôle des neurotransmetteurs Lorsque nous consommons des aliments gras ou sucrés, notre cerveau active la libération de dopamine. Ce neurotransmetteur induit une sensation de plaisir, et fonctionne selon un système de récompense. Ainsi, la satisfaction ressentie lors de la consommation d’aliments riches en calories incite à rechercher et consommer davantage de ces aliments. Les études montrent d’ailleurs que plus l’homme consomme d’aliments gras et sucrés, plus il cherche à en manger pour retrouver ce plaisir. Le rôle des hormones Afin de stimuler l’organisme à chercher de la nourriture, le corps produit une hormone de la faim nommée ghréline. Elle stimule l’appétit et l’appétence pour les aliments riches en lipides ou en glucides. Lorsque nous sommes affamés, nous nous jetons donc plus facilement sur cette nourriture à haute valeur énergétique plutôt que sur des légumes ou des protéines maigres. Comment lutter contre cette prédisposition à manger gras et sucré ? Voici quelques pistes pour éviter de tomber dans un cercle vicieux et de consommer des aliments toujours plus gras et sucrés : Intégrez beaucoup de fibres dans votre assiette pour assurer la satiété et réduire les envies de sucre et de gras ; Pratiquez une activité physique pour réguler les hormones de faim ; Préférez le fait-maison et les aliments bruts, de façon à éviter les additifs et excès de calories qui stimulent en excès le circuit de récompense ; Adoptez une routine alimentaire assez fixe pour éviter la sensation de faim pressante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    04/06/2023
    3:00
  • L’anéjaculation empêche-t-elle l’orgasme chez l’homme ?
    La difficulté ou l’incapacité à éjaculer concerne une petite proportion d’hommes, et résulte de causes d’origines diverses. Si elle s’accompagne d’anorgasmie dans 8 à 14% des cas, elle n’empêche pas forcément la poursuite d’une activité sexuelle satisfaisante. Définition de l’éjaculation et de l’orgasme masculin Il est important de comprendre que chez l’homme, le processus d’éjaculation n’est pas intrinsèquement lié à l’orgasme. Tandis que l’orgasme consiste en un pic de plaisir sexuel, l’éjaculation est marquée par la libération de sperme par le pénis.  Il est possible de connaitre un orgasme sans éjaculation, et une éjaculation sans orgasme, bien que ces deux cas ne représentent qu’une petite proportion des cas. En règle générale, l’homme éjacule au moment où il connait l’orgasme pendant le rapport sexuel ou la masturbation. Dans les cas où l’anéjaculation est liée à des troubles particuliers, elle peut empêcher l’homme d’atteindre le plaisir. L’anéjaculation, un trouble aux causes diverses Ce trouble sexuel masculin se caractérise par l’incapacité à éjaculer en dépit d’une stimulation sexuelle suffisante et une excitation sexuelle visible. Les médecins différencient plusieurs types d’anéjaculation : L’anéjaculation situationnelle concerne certaines situations au cours desquelles l’homme ne parvient pas à éjaculer, par exemple en public ; L’anéjaculation totale empêche l’homme d’éjaculer quel que soit le contexte ; L’anéjaculation primaire concerne les hommes qui n’ont jamais connu d’éjaculation de leur vie ; L’anéjaculation secondaire s’applique aux hommes qui se retrouvent incapables d’éjaculer alors qu’ils ont connu une période d’éjaculation normale. Parmi les causes qui expliquent l’absence d’éjaculation figurent des facteurs psychologiques comme le stress, l’anxiété ou les traumatismes, des facteurs de santé comme le diabète, les lésions nerveuses ou les troubles hormonaux, l’usage de certains médicaments en particulier des antidépresseurs, et les interventions chirurgicales qui ont pu affecter les nerfs impliqués dans le processus. Vivre un orgasme sans éjaculer, c’est possible D’après une étude menée en 1966 par Masters et Johnson, certains hommes sont capables de connaitre un véritable orgasme sans éjaculation, familièrement nommé orgasme sec. Ils ressentent bel et bien les contractions caractéristiques du plancher pelvien et profitent de la décharge d’endorphine sans émettre aucun fluide, ou très peu. Toutefois, l’anéjaculation est susceptible de perturber l’orgasme masculin dans la mesure où l’éjaculation est souvent rapportée à une certaine virilité. Ne pas pouvoir produire de sperme peut engendrer du stress et une mauvaise estime de soi, difficiles à concilier avec une vie sexuelle épanouie.  Pour continuer à éprouver du plaisir malgré l’incapacité à éjaculer, il est essentiel de pouvoir dialoguer sans tabou avec son ou sa partenaire, afin de se sentir en confiance et, si nécessaire, de découvrir d’autres façons de faire l’amour. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    01/06/2023
    3:12
  • Pourquoi la menthe donne l’haleine fraîche ?
    Bonbon à la saveur mentholée, chewing-gum à la menthe : il est de notoriété commune que ces produits contribuent à rafraîchir l’haleine. Quels mécanismes scientifiques se cachent derrière cette sensation de fraicheur qui afflue en bouche lorsque l’on consomme de la menthe ? Le menthol, un composant clé des produits à la menthe Quel est le point commun entre les feuilles de menthe, l’huile essentielle de menthe, les bonbons et les dentifrices mentholés ? Il s’agit du menthol, une substance organique naturellement présente dans la menthe poivrée, qui procure une sensation rafraichissante bénéfique à l’haleine.  Le menthol fonctionne de la façon suivante. Il active des récepteurs particuliers, les TRPM8. Ces protéines situées dans notre bouche et notre gorge réagissent aux températures froides. Or, en cas de stimulation des récepteurs TRPM8, le cerveau reçoit un signal qui lui annonce une sensation de baisse de température, même si celle-ci n’est pas réelle comme dans le cas de la consommation de menthe. C’est ce qui provoque cette impression de fraicheur en bouche. Des propriétés antimicrobiennes En plus de procurer un effet rafraichissant, le menthol offre aussi des propriétés antimicrobiennes intéressantes pour garder l’haleine fraiche. En favorisant l’élimination des bactéries responsables des caries qui logent dans la cavité buccale, le menthol contribue à prévenir la mauvaise haleine due à la prolifération microbienne. Les produits d’hygiène bucco-dentaire ont bien compris le double intérêt de la menthe pour la santé buccale, et n’hésitent pas à inclure du menthol dans leur composition afin d’une part d’assurer une sensation de fraicheur agréable, et d’autre part de lutter contre les bactéries responsables de mauvaises odeurs buccales. Les autres effets de la menthe sur l’organisme Le menthol est également réputé pour ses propriétés analgésiques, et entre dans la composition de baumes ou pommades utilisées pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Enfin, la menthe fait partie des plantes utilisées pour favoriser une bonne digestion. En améliorant le relâchement des muscles du tractus gastro-intestinal et en aidant le bol alimentaire à suivre son cours, le menthol contribue là encore à rendre l’haleine plus agréable. Il évite que des aliments ne stagnent trop longtemps dans l’estomac et occasionnent des remontées odorantes dans le fond de la bouche. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    31/05/2023
    2:33
  • Pourquoi a-t-on parfois la respiration coupée ?
    Qui n’a jamais ressenti cette sensation de souffle coupé lors d’une immersion soudaine en eau glacée ? Souvent de courte durée et sans conséquence, ce réflexe se produit des suites de mécanismes physiologiques qui permettent à notre corps de supporter des changements brusques de température. Le réflexe archaïque de plongée mammifère En cas de variations subites dans notre environnement, notre organisme met en place des mécanismes hérités de nos ancêtres et maintenus à travers les différentes évolutions subies par l’humain. Ce que l’on nomme le réflexe de plongée mammifère s’observe chez d’autres animaux tels que les dauphins et les phoques. Il s’agit d’une réponse physiologique aux conditions de plongée dans une eau froide, qui aide l’organisme à supporter les variations thermiques sans risque immédiat. Les trois composantes du réflexe de plongée mammifère sont les suivantes. La bradycardie, c’est-à-dire le ralentissement du rythme cardiaque après quelques secondes d’immersion du visage dans l’eau froide, est susceptible d’abaisser la fréquence cardiaque d’un quart environ de sa fréquence habituelle. La vasoconstriction périphérique réduit le flux sanguin dans les extrémités en réduisant le diamètre des vaisseaux périphériques, ce qui permet de rediriger tout l’oxygène vers les organes vitaux que sont le cerveau et le cœur. L’apnée consiste en une suspension involontaire de la respiration, celle-là même qui traduit le sentiment de respiration coupée. Pourquoi la respiration se coupe-t-elle lors d’une douche froide ? L’apnée est déclenchée par les récepteurs de froid, qui se situent sur le visage et dans les orifices nasaux. Lorsqu’ils sont stimulés par un choc thermique, ces récepteurs envoient un signal d’alerte au cerveau afin de déclencher l’apnée. Cette réaction de défense vise à prévenir une éventuelle noyade. En retenant notre respiration, nous évitons que l’eau pénètre dans nos poumons. Le réflexe perdure même si le danger n’est pas réel, par exemple lorsque nous entrons dans une pièce très froide. Il n’y a habituellement pas de risque à avoir la respiration coupée ponctuellement, sauf en cas de maladie cardiaque chronique ou de faiblesse du cœur. Dans ce cas, la personne concernée risque l’arrêt cardiaque à cause du stress généré pour le cœur. Et dans les montagnes russes ? La sensation de souffle coupé ressentie dans les manèges à sensation est liée à un autre mécanisme. Lors d’une accélération rapide et soudaine, le corps ressent une force G accrue. Cette force qui explicite le poids exercé par l’accélération pèse sur la cage thoracique, occasionnant des difficultés à reprendre son souffle. Là encore, il s’agit d’un phénomène transitoire et sans risque pour un adulte en bonne santé, qui s’estompe dès la fin de l’attraction. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
    30/05/2023
    3:00

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