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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Pourquoi le syndrome du hérisson pousse-t-il à l'isolement ?
    Imaginez une nuit glaciale. Deux hérissons cherchent à se rapprocher pour se réchauffer. Mais dès qu'ils s'approchent trop, leurs piquants les blessent. Ils s'éloignent, puis tentent à nouveau de se rapprocher, sans jamais trouver la distance idéale. Cette métaphore, formulée par le philosophe Arthur Schopenhauer au XIXe siècle, illustre le paradoxe des relations humaines : notre besoin de proximité se heurte à la peur de la souffrance que cette proximité peut engendrer.Sigmund Freud a repris cette image pour décrire la complexité des relations humaines. Plus nous nous rapprochons des autres, plus nous devenons vulnérables. Cette vulnérabilité peut entraîner des blessures émotionnelles, des conflits ou des rejets. Pour se protéger, certains choisissent de s'isoler, évitant ainsi le risque de souffrir, mais se privant également de la chaleur des relations humaines.Une étude menée par Jon Maner et ses collègues en 2007, publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, a exploré ce phénomène. Les chercheurs ont découvert que les personnes ayant vécu une exclusion sociale étaient plus enclines à rechercher de nouveaux liens sociaux. Cela suggère que, malgré la peur de la blessure, le besoin de connexion reste fondamental.Cependant, cette recherche de lien peut être entravée par des mécanismes de défense. Par exemple, une personne ayant été blessée dans le passé peut éviter de s'engager à nouveau, par crainte de revivre la même douleur. Ce comportement, bien que protecteur à court terme, peut conduire à une solitude prolongée et à un isolement émotionnel.Le dilemme du hérisson nous rappelle que l'intimité comporte des risques, mais que l'isolement n'est pas une solution durable. Trouver un équilibre entre proximité et protection est essentiel. Cela implique de développer une communication ouverte, de poser des limites saines et de cultiver la confiance en soi et en l'autre.En somme, le dilemme du hérisson illustre la tension entre notre désir de connexion et notre peur de la souffrance. Reconnaître cette tension et apprendre à naviguer entre ces deux pôles peut nous aider à construire des relations plus épanouissantes et authentiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:02
  • Pourquoi les fumeurs ont-ils tendance à boire plus de café ?
    C’est une association bien connue : cigarette dans une main, tasse de café dans l’autre. Mais ce duo n’est pas seulement culturel ou lié aux pauses au travail. Il s’explique aussi par des raisons biologiques très concrètes.Fumer modifie la façon dont notre corps traite certaines substances, comme la caféine. La fumée de cigarette contient des composés qui "réveillent" certaines enzymes du foie. Ces enzymes vont alors dégrader la caféine plus rapidement que chez une personne non fumeuse. Résultat : la caféine reste moins longtemps dans l’organisme, et ses effets sont plus courts. Pour compenser, les fumeurs ont souvent besoin de boire plus de café pour ressentir le même coup de boost qu’un non-fumeur.Cette explication a été confirmée par la science. Une étude menée par l’Université de Bristol, publiée dans l’International Journal of Epidemiology, a analysé les données de plus de 250 000 personnes au Royaume-Uni, en Norvège et au Danemark. Elle a montré que chaque cigarette supplémentaire fumée par jour était associée à une augmentation de la consommation de café. Plus surprenant encore, une variante génétique liée à une consommation plus élevée de tabac était également associée à une consommation plus importante de café… mais uniquement chez les fumeurs. Cela confirme que le lien est bien biologique, et pas seulement une question d’habitude.Mais les raisons ne s’arrêtent pas là. Le café et la cigarette sont souvent consommés ensemble par habitude ou rituel : le café du matin avec la première clope de la journée, ou la pause café-clope entre collègues. Cette association, souvent ancrée dans le quotidien, renforce l’envie de consommer les deux en même temps.Il y a aussi un aspect pratique : certains fumeurs utilisent le café comme substitut dans les endroits où fumer est interdit, ou lorsqu’ils essaient de réduire leur consommation de tabac. Le geste, le moment de pause, la stimulation… le café devient alors un "remplaçant" psychologique à la cigarette.En résumé, les fumeurs boivent plus de café parce que leur corps élimine la caféine plus vite, mais aussi parce que les deux substances sont souvent liées dans leurs habitudes de vie. Ce lien a des implications pour la santé, notamment lors du sevrage tabagique ou de la prescription de certains médicaments. Un point de plus à connaître pour mieux comprendre les effets du tabac sur l’organisme — au-delà des poumons. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • Quelle est la différence entre mal de tête, migraine et céphalée ?
    Aïe, encore ce fichu mal de tête ! Mais est-ce une simple céphalée ? Une migraine ? Ou autre chose ? Pas toujours facile de s’y retrouver, et pourtant, faire la différence peut vraiment changer la manière de se soigner.D’abord, mettons les choses au clair. Le terme "céphalée", c’est juste le mot médical pour "mal de tête". Donc toutes les migraines sont des céphalées, mais toutes les céphalées ne sont pas des migraines. Un peu comme tous les croissants sont des viennoiseries, mais toutes les viennoiseries ne sont pas des croissants. Tu vois l’idée ?Commençons par la céphalée dite "de tension", la plus fréquente. Elle est souvent liée au stress, à la fatigue ou à une mauvaise posture. On la reconnaît à cette sensation de pression ou de serre-tête, diffuse, des deux côtés de la tête. Ce n’est pas très douloureux, mais ça peut durer des heures, voire plusieurs jours. Bonne nouvelle : elle répond bien au paracétamol ou à l’ibuprofène, et surtout au repos.La migraine, elle, joue dans une autre catégorie. Plus intense, souvent pulsatile — comme si ta tête battait au rythme de ton cœur — elle touche généralement un seul côté. Elle peut s’accompagner de nausées, de vomissements, d’une sensibilité à la lumière et au bruit. Et chez certains, une "aura" visuelle annonce l’arrivée de la crise : flashs lumineux, taches floues, voire des fourmillements. Les migraines peuvent durer de 4 à 72 heures et ne cèdent pas toujours aux antidouleurs classiques. Il existe des traitements spécifiques, les triptans, à prendre dès le début de la crise.Et les autres ? Oui, il y a d’autres types de céphalées, plus rares mais parfois plus graves. Par exemple, les céphalées en grappe, très intenses et localisées autour d’un œil, sont courtes mais terribles. Ou les céphalées secondaires, dues à une autre cause, comme une infection, une hypertension, ou pire, une hémorragie cérébrale. Dans ce cas, attention aux signes d’alerte : mal de tête brutal, comme un coup de tonnerre, troubles de la parole, raideur de la nuque, fièvre… Là, c’est direction urgences, sans passer par la case Doliprane.Alors en résumé : si ton mal de tête est nouveau, très intense, ou s’accompagne d’autres symptômes inquiétants, consulte. Sinon, essaie d’identifier s’il s’agit d’une tension passagère ou d’une migraine bien installée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58
  • Pourquoi les genoux craquent-ils quand on se lève ?
    Vous vous levez d'une chaise, vous accroupissez ou montez un escalier… et crac, vos genoux émettent un bruit sec ou un petit claquement. C’est un phénomène fréquent, parfois inquiétant, mais dans la majorité des cas, il n’y a pas de raison de paniquer. Alors, pourquoi nos genoux craquent-ils ?Ce phénomène porte un nom médical : la crépitation articulaire. Il peut avoir plusieurs origines, toutes liées aux structures complexes du genou, une articulation particulièrement sollicitée et composée d’os, de cartilages, de ligaments, de tendons et de liquide synovial.1. Des bulles de gaz dans l’articulationL’une des causes les plus fréquentes est totalement bénigne : il s’agit de la formation et la libération de bulles de gaz (principalement d’azote, dioxyde de carbone et oxygène) dans le liquide synovial, le fluide qui lubrifie les articulations. Lorsque vous bougez votre genou, ces bulles peuvent éclater brusquement, produisant ce petit bruit caractéristique de craquement. Ce phénomène, aussi présent dans les doigts lorsqu’on les fait « craquer », n’est pas douloureux ni dangereux.2. Des frottements mécaniquesParfois, le craquement vient du frottement entre les structures du genou. Avec l’âge ou une activité physique intense, le cartilage qui recouvre les os peut s’user ou devenir irrégulier. Ce manque de douceur dans le glissement articulaire provoque des bruits, sans pour autant signaler une pathologie grave. Cela peut également survenir si les tendons ou les ligaments frottent ou "sautent" légèrement sur un relief osseux.3. Un signe de vieillissement ou de surutilisationChez les personnes plus âgées ou les sportifs intensifs, les craquements peuvent aussi indiquer une arthrose débutante, une usure du cartilage qui rend l’articulation plus bruyante. Dans ce cas, les craquements peuvent s’accompagner de raideurs, de douleurs, voire d’un gonflement.4. Quand faut-il s’inquiéter ?Si les craquements de genou ne sont pas douloureux, ne limitent pas vos mouvements et ne s’accompagnent pas de gonflement, ils sont généralement inoffensifs. En revanche, si les bruits s’accompagnent de douleurs persistantes, de blocages ou d’instabilité du genou, il est recommandé de consulter un médecin ou un spécialiste de l’appareil locomoteur (rhumatologue ou orthopédiste).En résumé :Les genoux qui craquent, c’est souvent juste le son de votre articulation en mouvement, et non un signal d’alerte. Mais écouter son corps reste essentiel : si ces craquements deviennent fréquents, douloureux ou handicapants, il vaut mieux en parler à un professionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:06
  • Pourquoi le manque de sommeil affaiblit-il notre système immunitaire ?
    Nous savons tous que mal dormir nous rend fatigués, irritables, moins concentrés. Mais les effets du manque de sommeil vont bien au-delà : il perturbe en profondeur notre système immunitaire. En clair, moins vous dormez, plus vous tombez malade.Le lien entre sommeil et immunité est aujourd’hui solidement établi par la science. Une étude emblématique menée en 2009 par le Dr Aric Prather, chercheur à l’Université de Californie à San Francisco, l’a prouvé de façon spectaculaire. L’équipe a suivi 164 volontaires en bonne santé, dont elle a surveillé la durée de sommeil pendant une semaine. Ensuite, ces personnes ont été délibérément exposées au virus du rhume. Résultat ? Ceux qui dormaient moins de 6 heures par nuit étaient quatre fois plus susceptibles d’attraper le virus que ceux qui dormaient plus de 7 heures. Et ce, indépendamment de leur âge, de leur poids, ou de leurs habitudes de vie.Mais pourquoi ce lien aussi fort ? Le sommeil joue un rôle clé dans la régulation des cytokines, ces protéines qui orchestrent les réponses immunitaires. Certaines cytokines sont pro-inflammatoires (elles déclenchent la réponse face à un pathogène), d’autres sont anti-inflammatoires (elles apaisent le système une fois le danger passé). Le manque de sommeil déséquilibre cette régulation : il réduit la production de cytokines protectrices et augmente l’inflammation chronique, ce qui affaiblit la réponse face aux infections.Autre impact majeur : le sommeil influence directement l’activité des lymphocytes T, ces cellules immunitaires chargées de repérer et de détruire les cellules infectées. Des travaux publiés en 2019 dans Journal of Experimental Medicine ont montré que pendant le sommeil, les récepteurs d’adhésion des lymphocytes T sont plus actifs, ce qui leur permet de mieux se fixer aux cellules infectées. En privant l’organisme de sommeil, on réduit donc son efficacité à combattre les virus.Enfin, la privation chronique de sommeil dérègle aussi la production de mélatonine (hormone du sommeil), qui joue un rôle indirect mais réel dans la modulation immunitaire. Résultat : un organisme fatigué devient un terrain vulnérable aux maladies, aux infections, et même à certaines inflammations chroniques.En résumé, bien dormir n’est pas un luxe, c’est une stratégie de défense naturelle. Le sommeil renforce nos défenses, répare notre corps, et garde notre système immunitaire en alerte. Veiller trop tard, accumuler les nuits courtes ou sacrifier son repos a donc un prix… parfois payé en jours de fièvre ou en rhumes à répétition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:22

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Generated: 4/30/2025 - 4:56:56 AM