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Choses à Savoir GASTRONOMIE

Podcast Choses à Savoir GASTRONOMIE
Choses à Savoir
Un podcast destiné à tous les passionnés de gastronomie ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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5 sur 1059
  • D’où vient le brunch ?
    Le brunch, ce repas hybride entre petit-déjeuner (breakfast) et déjeuner (lunch), trouve ses origines dans une combinaison de traditions sociales et culinaires. Bien qu’il soit aujourd’hui associé à un mode de vie urbain et décontracté, son histoire remonte au XIXe siècle et traverse plusieurs continents.Le mot « brunch » apparaît pour la première fois en 1895, dans un article publié par le journaliste britannique Guy Beringer dans le magazine Hunter’s Weekly. Beringer plaidait pour remplacer les lourds repas dominicaux par un repas plus léger et festif, servi tard dans la matinée. Il voyait dans le brunch une occasion de socialiser après les festivités du samedi soir, tout en évitant la rigidité du repas formel. Son idée séduisit les classes aisées britanniques, qui adoptèrent cette nouvelle habitude, mêlant plats sucrés et salés.Cependant, certains historiens situent les origines du brunch encore plus tôt, dans les traditions des repas copieux servis aux chasseurs britanniques. Avant une journée de chasse, un grand buffet était proposé, mêlant viandes froides, tartes et pains, ce qui rappelle la diversité des mets d’un brunch moderne.Aux États-Unis, le brunch gagne en popularité au début du XXe siècle, notamment grâce à la montée de la classe moyenne et des innovations sociales comme les horaires de travail plus flexibles. Dans les années 1930, les hôtels de luxe commencent à proposer des brunchs le dimanche, attirant les voyageurs et les familles souhaitant prolonger leur matinée de manière festive. Les grandes villes comme New York et Chicago deviennent des bastions de cette pratique.L’essor du brunch est également lié aux changements sociaux : dans une société de plus en plus industrialisée, le brunch devient un moment de détente et de convivialité. Les innovations culinaires américaines, comme les œufs Bénédicte ou les pancakes au sirop d’érable, contribuent à diversifier les plats proposés, tandis que l’ajout de cocktails comme le Bloody Mary ou le mimosa apporte une touche d’élégance.Aujourd’hui, le brunch est un phénomène mondial. Il symbolise non seulement la fusion des cultures, avec des mets venus de diverses cuisines, mais aussi une manière décontractée de célébrer la gastronomie et la vie sociale, loin des contraintes d’horaires traditionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:53
  • Pourquoi le piment brûle-t-il ?
    La sensation de brûlure associée aux piments provient d’un composé chimique appelé capsaïcine. Présente dans les membranes internes et les graines du piment, cette molécule joue un rôle protecteur pour la plante, en dissuadant les herbivores et certains insectes de la consommer. Cependant, son interaction avec le corps humain provoque des réactions surprenantes. La capsaïcine agit en se liant aux récepteurs TRPV1 (Transient Receptor Potential Vanilloid 1), situés sur les terminaisons nerveuses de la bouche, de la peau et des muqueuses. Ces récepteurs sont normalement activés par la chaleur ou les abrasions, ce qui explique pourquoi le cerveau interprète la présence de capsaïcine comme une sensation de chaleur intense, voire de brûlure. En réalité, la capsaïcine ne cause aucun dommage physique, mais elle « trompe » les nerfs, déclenchant des réactions comme des larmes, une sensation de chaleur dans la gorge ou même une accélération du rythme cardiaque. La sensibilité à la capsaïcine varie d’une personne à l’autre, en fonction du nombre de récepteurs TRPV1 et de l’habituation. Les amateurs de piments développent souvent une tolérance, leur système nerveux devenant moins réactif avec le temps. Pour mesurer l’intensité des piments, on utilise l’échelle de Scoville, qui détermine la concentration en capsaïcine. Par exemple, un poivron doux affiche 0 unités Scoville, tandis que certains piments comme le Carolina Reaper dépassent les 2 millions. Face à la brûlure, beaucoup pensent à boire de l’eau, mais cela ne fait qu’aggraver la sensation, car la capsaïcine est hydrophobe. Il est préférable de consommer des produits gras comme du lait ou du yaourt, car les lipides dissolvent la capsaïcine, réduisant ainsi l’irritation. Ironiquement, bien que le piment brûle, il présente des bienfaits. La capsaïcine est utilisée en médecine pour soulager des douleurs chroniques, car une exposition prolongée désensibilise les récepteurs TRPV1. Les piments stimulent également le métabolisme et peuvent améliorer la digestion. Ainsi, cette sensation de brûlure, bien que désagréable pour certains, fait partie de ce qui rend le piment si fascinant et apprécié dans les cuisines du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:40
  • Le Ketchup était-il vraiment un médicament ?
    Le ketchup, ce condiment si familier aujourd’hui, a connu des débuts surprenants dans l’histoire de la médecine. Au XIXe siècle, il n’était pas seulement un accompagnement pour les frites ou les hamburgers, mais un remède médicinal censé traiter diverses affections. L’histoire commence avec le Dr John Cook Bennett, un médecin et scientifique qui, en 1834, a commencé à promouvoir les bienfaits des tomates, l’ingrédient de base du ketchup. À cette époque, les tomates étaient relativement nouvelles dans l’alimentation américaine, et beaucoup les considéraient même comme toxiques. Bennett, cependant, croyait en leurs vertus nutritionnelles et médicinales. Il affirmait que les tomates pouvaient guérir des maux tels que la diarrhée, les indigestions, les problèmes digestifs, et même certaines maladies du foie. Pour rendre ces bienfaits plus accessibles, il transforma les tomates en une sauce épaisse et savoureuse : le ketchup. Convaincu de son efficacité, Bennett commercialisa le ketchup sous forme de pilules médicinales, le qualifiant de solution miracle. Le ketchup-médicament devint rapidement un phénomène. Des entrepreneurs opportunistes s’empressèrent de produire leurs propres versions de pilules à base de ketchup, souvent avec des allégations exagérées et sans toujours contenir de véritables extraits de tomates. Cela donna naissance à un véritable engouement, et le ketchup devint un produit phare dans les apothicaires de l’époque. Cependant, comme pour de nombreux remèdes « miraculeux » du XIXe siècle, la mode des pilules de ketchup a fini par décliner. Les consommateurs se rendirent compte que les allégations médicales manquaient de fondement scientifique. La fraude et les imitations de mauvaise qualité discréditèrent encore davantage cette idée, et le ketchup perdit son statut de médicament pour devenir un simple condiment. Ce virage est d’ailleurs représentatif des pratiques médicales de l’époque, où la frontière entre médecine et charlatanisme était souvent floue. Cela montre aussi comment des aliments simples peuvent être transformés en objets de fascination médicale avant que la science moderne ne remette les pendules à l’heure. Aujourd’hui, bien que le ketchup ne soit plus considéré comme un médicament, il conserve certaines qualités nutritionnelles grâce aux antioxydants des tomates, notamment le lycopène. Mais il reste avant tout un délicieux accompagnement, loin des prétentions curatives de ses origines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:53
  • Pourquoi le Coca Cola était-il initialement vert ?
    Cela provient d’une confusion liée à la fabrication originale de la boisson. Lorsque le Dr John S. Pemberton a inventé le Coca-Cola en 1886, la recette comprenait des ingrédients naturels, y compris des extraits de plantes et de feuilles de coca, qui pouvaient en effet avoir donné une teinte verdâtre à la mixture. Cependant, le soda que l’on buvait n’a jamais été vert dans le sens où on l’imagine ; c’est plutôt la teinte naturelle des matières premières qui a créé cette perception. Ce mythe est renforcé par l'apparence des anciennes bouteilles de Coca-Cola, qui étaient faites de verre recyclé teinté de vert, un détail qui a contribué à l’idée que le soda lui-même était verdâtre. Le Coca-Cola a connu bien d’autres transformations et anecdotes fascinantes depuis sa création. Saviez-vous que la boisson a été initialement commercialisée comme un remède médicinal ? Le Dr Pemberton, un pharmacien d’Atlanta, l’a conçu comme un élixir pour soigner les maux de tête, la fatigue et même l’impuissance. À l’époque, le Coca-Cola contenait de véritables extraits de cocaïne, issus des feuilles de coca, et de la caféine, provenant de la noix de cola. Il était alors vendu dans les pharmacies, et les consommateurs venaient le boire pour ses supposées propriétés revitalisantes. Une autre anecdote amusante concerne l’origine de la fameuse bouteille en verre contour, brevetée en 1915. L’entreprise souhaitait se démarquer de la concurrence, et la mission confiée aux concepteurs était de créer une bouteille qui soit reconnaissable, même en morceaux, et identifiable dans l’obscurité. C’est ainsi que la forme iconique du Coca-Cola est née, inspirée par les courbes d’une gousse de cacao, bien que le cacao n’ait rien à voir avec la recette. Le logo rouge de Coca-Cola, lui aussi emblématique, a contribué à sa popularité. En fait, la marque a joué un rôle important dans l’association moderne de la couleur rouge avec Noël. Dans les années 1930, Coca-Cola a lancé une campagne publicitaire avec un Père Noël jovial vêtu de rouge, popularisant cette image qui est devenue une tradition dans l’imaginaire collectif. En résumé, bien que l’idée du Coca-Cola vert soit exagérée, elle témoigne des origines étonnantes de cette boisson. Le parcours de Coca-Cola, de ses débuts médicinaux à son statut de géant de la culture pop, est rempli de faits captivants qui montrent comment une simple boisson a conquis le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:00
  • Pourquoi une erreur de virgule a changé le destin des épinards ?
    L’histoire des épinards et de leur réputation de super-aliment riche en fer est marquée par une série de malentendus scientifiques qui ont profondément influencé la culture populaire. Tout commence en 1870, lorsque le biochimiste allemand Emil von Wolff étudie la composition nutritionnelle des aliments, y compris celle des épinards. Lorsqu'il transmet ses notes à sa secrétaire pour les transcrire, une erreur fatale survient : la secrétaire, sans le vouloir, oublie une virgule en tapant la teneur en fer des épinards. Les 2,7 milligrammes de fer pour 100 grammes d’épinards deviennent alors 27 milligrammes, une valeur dix fois supérieure. Cette erreur transforme les épinards en un aliment miracle aux propriétés presque mythiques, et la fausse information se répand sans être remise en question. Le fer est essentiel pour l’organisme, en particulier pour la formation des globules rouges, et les épinards sont alors érigés en champion de la nutrition. On encourage leur consommation en pensant qu'ils sont une source exceptionnelle de fer. Mais ce n’est pas tout : 11 ans plus tard, un autre chercheur, Gustav von Bunge, ajoute à la confusion. Il mène des études sur les épinards mais commet une autre erreur : il attribue la teneur en fer des épinards déshydratés à celle des épinards frais. Or, les épinards sont constitués à 90 % d’eau, et, une fois déshydratés, leur concentration en fer paraît beaucoup plus élevée. Cette nouvelle confusion semble alors confirmer les résultats erronés de von Wolff, ancrant l’idée que les épinards sont incroyablement riches en fer. Finalement, la légende des épinards est solidifiée par la culture populaire grâce au personnage de Popeye. Le célèbre marin, créé dans les années 1930, consomme des épinards pour gagner une force surhumaine, contribuant à populariser l’idée de leur teneur élevée en fer. Bien que Popeye ait été conçu pour inciter les enfants à manger plus de légumes, le mythe du fer est renforcé. Ce n’est qu’au XXe siècle que des scientifiques découvrent l'erreur et corrigent les données. Les épinards contiennent en réalité une quantité modeste de fer, mais ils restent tout de même un légume nutritif, riche en vitamines et en antioxydants. Cette histoire illustre l'impact durable d'une simple faute de frappe sur la perception publique et la science de l’alimentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21

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Generated: 12/6/2024 - 1:04:04 AM