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  • Les entreprises à fond sur l’IA pour se verdir ?
    L’intelligence artificielle n’est pas qu’un outil de productivité ou d’innovation technologique. Elle s’impose désormais comme un levier potentiel — mais aussi un risque — pour la responsabilité sociétale des entreprises, la fameuse RSE. C’est le principal enseignement du Baromètre RSE 2025, publié le 23 octobre par le cabinet Wavestone et l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse).« L’IA ouvre des perspectives inédites », reconnaît Cédric Baecher, associé chez Wavestone, tout en rappelant la nécessité d’un “cadrage rigoureux et d’une vigilance éthique renforcée”. Car si les opportunités sont vastes, les risques ne le sont pas moins. Seuls 37 % des responsables RSE en France estiment que plus de la moitié des collaborateurs de leur entreprise comprennent les enjeux de l’IA générative. C’est deux fois moins qu’au Royaume-Uni (83 %) et bien en dessous de l’Allemagne (65 %).Pour l’heure, aucune application ne domine clairement. L’usage de l’IA reste en phase d’expérimentation. Mais les tendances se dessinent : 59 % des entreprises s’en servent pour mesurer et communiquer leur performance ESG, 38 % pour automatiser leurs rapports, 34 % pour collecter les données et 33 % pour sensibiliser leurs salariés. Certaines expérimentent déjà des outils très concrets : scan des plateaux-repas pour limiter le gaspillage, optimisation énergétique des bâtiments ou encore logiciel d’aide à la conduite écologique pour les trains à la SNCF.Le baromètre souligne aussi une réalité : lorsque les directions RSE sont impliquées, les projets IA intègrent trois fois plus souvent un critère environnemental. Là où elles sont absentes, cette dimension disparaît presque totalement. Mais un autre enjeu monte en puissance : celui des risques psychosociaux. L’étude montre que 45 % des entreprises identifient la peur du remplacement de l’humain par la machine comme une source majeure de stress, suivie de la perte de reconnaissance professionnelle et du manque de transparence des décisions prises par l’IA. En somme, la course à l’intelligence artificielle ne pourra être durable que si elle s’accompagne d’une intelligence humaine éthique et responsable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • L’EPR2 de Penly dans le viseur de l’Autorité environnementale ?
    C’est un avertissement sévère adressé à EDF. L’Autorité environnementale, organisme indépendant chargé d’évaluer les grands projets, vient de publier un avis accablant sur les deux futurs réacteurs EPR2 de Penly, en Seine-Maritime. Dans son rapport du 15 octobre, elle estime que plusieurs volets du dossier comportent encore des zones d’ombre majeures, notamment en matière de risques climatiques, sanitaires et écologiques. L’Autorité souligne d’abord une insuffisante prise en compte du dérèglement climatique. Selon ses experts, EDF n’a pas suffisamment intégré dans sa conception les menaces liées à la montée du niveau de la mer, aux tempêtes plus violentes ou encore au risque de submersion du site. Des aléas pourtant essentiels pour une installation nucléaire située sur le littoral normand.Autre point d’inquiétude : les rejets en mer de substances toxiques ou cancérigènes. Le rapport estime que leurs effets cumulés sur la faune, la flore et la santé humaine n’ont pas été correctement évalués « à l’échelle de la centrale ». En clair, impossible pour l’instant d’affirmer que le projet respecte pleinement la réglementation environnementale. L’avis épingle aussi la destruction d’habitats marins sensibles, jugée non compensée à la hauteur des impacts. L’Autorité regrette enfin le manque de transparence d’EDF : certaines pièces relatives à la sûreté nucléaire ont été exclues de l’analyse pour des raisons de sécurité, une restriction que l’instance juge « excessive ».Autre omission pointée : aucune précision claire sur les montants prévus pour le démantèlement des réacteurs, la gestion des déchets ou la remise en état du site. Des lacunes financières préoccupantes pour un chantier d’une telle ampleur. Interrogé par l’AFP, EDF se veut rassurant. Le groupe assure que « la protection de l’environnement est une priorité » et que le changement climatique est bien intégré à la conception des EPR2. L’entreprise promet de répondre point par point à ces critiques lors de l’enquête publique prévue en 2026. Mais pour l’heure, l’Autorité environnementale tire la sonnette d’alarme : impossible de garantir que le futur chantier de Penly n’aura pas d’impact significatif sur la santé et l’environnement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • La révolution des "batteries solides" maitrisée par la Chine ?
    Elles sont perçues comme le Saint Graal de la voiture électrique. Les batteries à électrolyte solide promettent d’effacer les faiblesses des modèles actuels : plus d’autonomie, une sécurité accrue, une durée de vie prolongée. En remplaçant le liquide inflammable par un matériau solide, elles stockent davantage d’énergie sans risque d’incendie et supportent des milliers de cycles de charge. Sur le papier, c’est la révolution attendue de l’électromobilité. Mais dans les faits, le chemin reste semé d’embûches. Car ces batteries, si prometteuses soient-elles, posent encore un casse-tête technologique. Leurs matériaux à base de sulfures, rigides mais fragiles, se fissurent facilement. Ces microfractures bloquent la circulation des ions lithium et font chuter les performances. Leur fabrication, elle, exige une précision quasi chirurgicale, à des coûts prohibitifs. Quant aux composants chimiques nécessaires, ils restent rares et chers. Résultat : impossible, pour l’instant, d’envisager une production de masse.Mais voilà que la Chine, déjà en position dominante sur le marché mondial des batteries, revendique trois percées majeures qui pourraient rebattre les cartes. Selon Pékin, ces innovations permettraient à un pack de 100 kilos d’atteindre 1 000 kilomètres d’autonomie. Première avancée : l’Académie chinoise des sciences a conçu une « colle ionique » à base d’iode. Ces ions, en suivant le champ électrique, attirent le lithium et comblent les fissures microscopiques, améliorant la conductivité interne. Deuxième innovation : l’Institut de recherche sur les métaux a développé un électrolyte polymère ultraflexible, capable d’être plié 20 000 fois sans rupture, tout en augmentant la capacité de stockage de 86 %. Enfin, l’université Tsinghua a mis au point un polyéther fluoré formant une véritable armure autour de l’électrolyte, le protégeant de la chaleur et des chocs.Si ces prototypes passent le cap industriel, la Chine pourrait verrouiller l’avenir des batteries solides, laissant l’Occident à la traîne. Une bataille stratégique, à la croisée de la science, de l’énergie… et de la souveraineté technologique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • De la climatisation sans électricité ? L'Arabie Saoudite l'a fait !
    Face à l’urgence climatique et à la précarité énergétique, une découverte venue d’Arabie saoudite pourrait bien marquer un tournant. Des chercheurs de l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST), dirigés par le professeur Peng Wang, ont mis au point une technologie révolutionnaire baptisée Nescod — pour No Electricity and Sustainable Cooling On Demand. Son principe : produire du froid sans la moindre électricité.Le secret réside dans une réaction chimique bien connue, la dissolution endothermique. Lorsqu’un sel, ici le nitrate d’ammonium, se dissout dans l’eau, il absorbe la chaleur ambiante, faisant chuter brutalement la température du liquide. Les chercheurs ont testé plusieurs sels avant d’arrêter leur choix sur celui-ci, dont la solubilité exceptionnelle confère un pouvoir réfrigérant quatre fois supérieur à ses concurrents. Accessible, peu coûteux et déjà utilisé dans les engrais, le nitrate d’ammonium présente aussi l’avantage d’être facile à stocker et à transporter, même dans les zones isolées.Les résultats expérimentaux sont bluffants : dans un simple récipient isolé, la température est passée de 25 à 3,6 °C en vingt minutes, avant de rester sous les 15 °C pendant plus de quinze heures. Une performance qui ouvre la voie à des usages variés : refroidir des habitations rurales, conserver des aliments, protéger des médicaments sensibles à la chaleur ou encore servir en cas de coupure d’électricité.Autre atout majeur : le système se régénère grâce au soleil. Une fois le sel dissous, l’eau s’évapore sous la chaleur solaire, reformant les cristaux de nitrate d’ammonium — prêts à être réutilisés. Le procédé crée ainsi un cycle autonome et durable, particulièrement adapté aux climats chauds et ensoleillés. Dans un monde où la climatisation consomme déjà près de 10 % de l’électricité mondiale et pourrait en mobiliser le double d’ici 2050, Nescod apparaît comme une solution d’avenir : simple, écologique et surtout accessible. Une innovation capable, peut-être, de refroidir la planète sans l’échauffer davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:08
  • Les villes flottantes, est-ce futur de l'urbanisme ?
    Face à la montée inexorable des océans, l’humanité pourrait bien devoir réapprendre à vivre… sur l’eau. Selon le think tank australien Institute for Economics and Peace, plus d’un milliard de personnes risquent de perdre leur habitation d’ici la fin du siècle, englouties par la dilatation des mers et la fonte des glaces. En tout, ce sont 2 millions de kilomètres carrés – l’équivalent de trois fois la France – qui pourraient disparaître sous les flots. Pour y faire face, une idée autrefois utopique refait surface : les villes flottantes.L’une des plus spectaculaires s’appelle Lilypad. Imaginée par l’architecte belge Vincent Callebaut, cette cité amphibie est conçue pour abriter 50 000 habitants. Totalement autosuffisante, elle combine panneaux solaires, éoliennes et turbines hydrauliques sous-marines pour produire son énergie, tout en s’alimentant grâce à l’aquaculture et à des fermes flottantes. Lilypad serait capable de naviguer lentement sur les courants marins, de l’équateur vers les pôles, au rythme des saisons.Autre projet d’envergure : Oceanix City, soutenu par l’ONU-Habitat, le programme des Nations unies pour les établissements humains. Conçue par le cabinet d’architecture danois BIG, cette cité se compose de plateformes hexagonales modulaires de deux hectares chacune, accueillant des bâtiments de sept étages. Résistante aux ouragans de catégorie 5, autonome en énergie et capable de nourrir jusqu’à 10 000 habitants, Oceanix City incarne une vision très concrète du futur urbain. Le premier prototype est déjà en construction au large de Busan, en Corée du Sud.Ces projets, inspirés à la fois de Jules Verne et des expériences sous-marines de Jacques-Yves Cousteau et Jacques Rougerie, ne relèvent plus de la science-fiction. Alors que les sécheresses, les canicules et les pénuries d’eau rendent déjà certains territoires inhabitables, ces villes océaniques pourraient devenir bien plus qu’un refuge pour les réfugiés climatiques. Elles annoncent peut-être une nouvelle ère de l’urbanisme planétaire — où les cités du futur flotteront, littéralement, entre ciel et mer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09

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