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  • L'Unesco récompense les efforts environnementaux de Madagascar ?
    Le 26 mai dernier, c’est toute une fierté nationale qui s’exprimait à Befandefa, dans le Parc national de Mikea. Ce jour-là, les forêts sèches de l’Andrefana, joyaux du sud-ouest malgache, entraient au patrimoine mondial de l’Unesco. L’organisation saluait leur « valeur universelle exceptionnelle » et rendait hommage à ceux qui les protègent au quotidien : le gouvernement, mais aussi et surtout les communautés locales, décrites comme les véritables gardiennes de ces forêts. À peine deux mois plus tard, une nouvelle reconnaissance tombait depuis Paris : le 7 juillet, l’Unesco décidait de retirer les forêts humides de l’Atsinanana de la liste du patrimoine mondial en péril. Une décision rarissime, récompensant plus de dix ans d’efforts pour restaurer et préserver ce site naturel unique.Ces forêts pluviales, inscrites depuis 2007, couvrent près de 480 000 hectares à travers six parcs nationaux de l’est de Madagascar. Elles sont le refuge de 12 000 espèces végétales endémiques, ainsi que de lémuriens, oiseaux et amphibiens que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Isolées du reste du monde depuis des millions d’années, elles constituent un véritable laboratoire de biodiversité. Pour l’Unesco, elles jouent un rôle « critique » dans le maintien des processus écologiques et seront essentielles face aux futurs bouleversements climatiques. Mais en 2010, la situation se dégradait. Déforestation liée à l’agriculture sur brûlis, exploitation illégale du bois précieux, chasse, braconnage : autant de menaces qui plaçaient les forêts de l’Atsinanana sur la liste rouge.Sous l’impulsion du président Andry Rajoelina, les autorités ont multiplié les actions : surveillance renforcée des parcs, lutte accrue contre le trafic de bois, sensibilisation des communautés à des pratiques agricoles durables, et développement d’un écotourisme responsable offrant des revenus alternatifs. Résultat : recul des exploitations illégales, habitats restaurés, retour d’espèces rares, projets pilotes d’agriculture et de tourisme durable. Pour la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, cette sortie de la liste en péril est « une grande victoire pour Madagascar, pour l’Afrique et pour le patrimoine mondial ». Un signal fort : avec une volonté politique claire et un engagement local, il est possible d’inverser la tendance. Et le ministre de l’Environnement malgache, Max Andonirina Fontaine, de conclure : « Ce retrait couronne un travail de longue haleine… mais il nous oblige aussi à aller plus loin. Le patrimoine mondial est notre héritage commun. » Souffle de fierté, mais aussi promesse d’avenir pour la Grande Île. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:36
  • Comment un réseau chinois a tenté de voler des secrets agricoles américains ?
    À première vue, Mo Hailong n’avait rien du profil d’un espion agricole. Originaire du Sichuan, en Chine, docteur en génie mécanique de l’université du Kansas, il s’installe aux États-Unis à la fin des années 90. Après avoir enseigné en Floride, il rejoint DBN, un géant chinois des semences, comme directeur des affaires internationales. Sa mission officielle : développer le marché agricole chinois en acquérant des semences de pointe.Mais en 2011, une scène inattendue change tout. Dans l’Iowa, un agent de sécurité de DuPont Pioneer surprend Mo Hailong en train de creuser près d’un champ expérimental de maïs. L’homme prétend se rendre à une conférence. Sceptique, l’agent note sa plaque d’immatriculation. Quelques semaines plus tard, Mo est repéré près d’un autre champ… celui de Monsanto. Cette fois, le FBI s’en mêle. L’opération “Purple Maze” mobilisera pendant deux ans soixante agents, avec filatures au sol et en avion, GPS, écoutes, drones et analyses de données massives. Les enquêteurs découvrent un réseau d’espionnage économique orchestré depuis la Chine. Objectif : voler des semences hybrides ultraperformantes, fruits de décennies de recherche et d’investissements colossaux.Plus de 100 kilos de maïs, codés et emballés avec soin, sont retrouvés. Leur valeur est stratégique : résistance accrue, rendements exceptionnels… Des atouts qui auraient permis à la Chine de combler rapidement son retard technologique dans l’agriculture. Les graines devaient transiter par Hong Kong avant d’être reproduites à grande échelle. En décembre 2013, Mo Hailong est arrêté. Il sera condamné à trois ans de prison avant d’être expulsé. Pour le FBI, ce vol n’est pas un simple délit commercial : il menace directement la sécurité économique des États-Unis. Cette affaire illustre un fait souvent méconnu : les secrets agricoles peuvent être aussi précieux – et convoités – que les secrets militaires. Dans un monde où l’alimentation est un enjeu stratégique, la bataille pour la graine la plus performante se joue aussi dans l’ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Un train menace les paysages (et la nature) de la Côte d’Azur ?
    C’est un chantier titanesque estimé à plus de 14 milliards d’euros… et qui enflamme déjà le débat public. La future ligne à grande vitesse Marseille–Nice divise profondément élus, associations et riverains. Dans une pétition en ligne, les opposants dénoncent des impacts “dévastateurs” sur l’environnement, l’économie locale et le patrimoine régional. Selon les tracts diffusés par Renaud Muselier, président de la Région Sud, 2 000 hectares d’espaces naturels sont menacés, dont des vignobles et le massif protégé de l’Estérel. Les associations pointent aussi des risques pour la gestion de l’eau dans la vallée de l’Argens et au lac de Saint-Cassien, avec un danger accru d’inondations lié aux tunnels et stations de pompage.Le bilan humain n’est pas moindre : plus de 1 000 propriétaires pourraient être expropriés, touchant résidences, campings, vignobles et même 56 sites archéologiques, dont l’aqueduc romain. “L’Estérel, c’est un joyau, et on veut tracer une LGV en plein cœur de ce sanctuaire”, déplore Yvanna Cravero, présidente de l’association ABI, alertant sur la destruction d’écosystèmes et la disparition d’espèces protégées.En face, les promoteurs du projet mettent en avant un bilan écologique positif. Selon le site officiel, la LGV permettrait d’augmenter de 66 % le nombre de trains, soit 23 millions de voyageurs supplémentaires par an d’ici 2035, avec 62 % venant de la route. Résultat attendu : moins de voitures, moins d’émissions, et un Marseille–Nice raccourci de 15 minutes. Le 18 juillet 2025, le tribunal administratif de Marseille a rejeté les premières requêtes déposées par les associations environnementales. Mais la bataille judiciaire et politique est loin d’être terminée… Le train n’est pas encore sur les rails, mais le conflit, lui, est déjà lancé à pleine vitesse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • La guerre du Wi-Fi satellite est déclarée dans les trains français ?
    Qui n’a jamais pesté contre la connexion Internet à bord d’un TGV ? Wi-Fi instable, 5G capricieuse… La vitesse, la structure métallique des trains et les zones blanches font de la navigation en ligne un parcours d’obstacles. Pour y remédier, la SNCF regarde désormais… vers le ciel. L’entreprise ferroviaire prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un appel d’offres pour équiper ses trains d’une connexion par satellite en orbite basse. Parmi les candidats, Eutelsat, opérateur français, est déjà sur les rails. Son directeur général, Jean-François Fallacher, confirme que ses équipes travaillent avec la SNCF sur des antennes spécifiques pour TGV et avions, capables de rester connectées en permanence à ses satellites.Face à Eutelsat, un poids lourd américain : Starlink, la filiale d’Elon Musk. Fort de milliers de satellites déjà en service et de performances reconnues, Starlink équipe déjà certains trains en Europe et les avions d’Air France. Une longueur d’avance technologique… mais aussi une image parfois ternie par les polémiques entourant son patron. Au-delà de la technique, le duel soulève une question de souveraineté numérique. La France a injecté plus de 700 millions d’euros dans Eutelsat pour renforcer sa position stratégique. Un argument qui pourrait peser lourd dans la décision finale, alors que la concurrence sur le rail européen s’intensifie.Les voyageurs, eux, devront patienter : le déploiement d’une connexion satellitaire à bord des TGV ne devrait pas voir le jour avant deux à trois ans. En attendant, la SNCF tente d’améliorer l’existant, consciente que l’Internet à bord est devenu un critère clé de confort… et un atout commercial. Dans les trains du futur, le signal viendra peut-être de l’espace. Reste à savoir s’il portera l’empreinte européenne… ou américaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:05
  • La France, nouveau leader européen des terres rares pour rivaliser avec la Chine ?
    Dans le bras de fer économique qui oppose Pékin à Washington, la Chine tient une carte maîtresse : les terres rares. Elle en extrait 70 %, assure 90 % du raffinage mondial et détient un quasi-monopole sur les terres rares lourdes : 99,9 %. Une domination qui inquiète l’Europe, à l’heure où les ressources stratégiques deviennent des leviers de pression géopolitique. Pour réduire cette dépendance, l’Union européenne s’organise. Au centre de cette stratégie, un site français : La Rochelle. Ici, le groupe chimique belge Solvay exploite l’un des deux seuls centres de traitement européens – l’autre est en Estonie. Particularité de l’usine rochelaise : c’est le seul site au monde, hors Chine, capable de traiter les 17 terres rares.Cette importance stratégique lui vaut un soutien public conséquent, avec 20 millions d’euros de crédits d’impôt. En avril, Solvay a inauguré une nouvelle ligne de recyclage, qui devrait accroître nettement ses capacités. Son PDG, Philippe Kehren, se veut optimiste : « Nous pensons pouvoir produire environ 30 % des terres rares dont l’Europe a besoin simplement en recyclant les moteurs et autres équipements en fin de vie ».Mais il reste un problème de taille : l’approvisionnement en matières premières. Aucune mine n’existe aujourd’hui sur le sol européen, même si des projets sont en cours en Norvège et en Suède. En attendant, Bruxelles regarde ailleurs. L’année dernière, l’UE a signé un accord avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay pour sécuriser ses approvisionnements. En clair, si l’Europe veut vraiment peser face au monopole chinois, elle devra non seulement recycler et raffiner, mais aussi trouver ses propres sources d’extraction. La bataille des terres rares ne fait que commencer… et La Rochelle pourrait bien en être l’un des champs décisifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58

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