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  • L’IA visé par une agence américaine à cause des soucis écologiques ?
    L'intelligence artificielle avance à toute vitesse, mais la capacité des institutions à suivre le rythme reste limitée. Le Government Accountability Office (GAO), l’organisme chargé de conseiller le Congrès américain, vient de publier un rapport alarmant : nous manquons d’informations critiques pour mesurer l'impact réel de l’IA générative.Alors que l'administration Trump pousse activement pour l'intégration de l'IA dans le secteur public, le GAO tire la sonnette d'alarme. Aujourd’hui, personne ne sait précisément combien d’énergie consomment ces IA, ni la quantité réelle de carbone qu’elles émettent. Pire encore, les grands acteurs du secteur, comme OpenAI ou Anthropic, communiquent très peu de données sur la consommation de leurs modèles. Résultat : il est presque impossible pour les chercheurs d’évaluer sérieusement l’empreinte écologique de ces technologies. Le rapport pointe également un sujet largement ignoré : la consommation d'eau. Le refroidissement des centres de données, nécessaires pour faire tourner l'IA, pourrait exacerber les pénuries dans certaines régions déjà fragilisées. Pourtant, là aussi, les informations fiables manquent cruellement.Mais l'inquiétude ne s’arrête pas à l’environnement. Sur le plan humain, le GAO souligne des risques encore mal évalués : pertes d’emplois, manipulation de l’information, atteintes à la vie privée, menaces pour la cybersécurité… Autant de dérives potentielles, amplifiées par le manque de transparence des développeurs. Le GAO avertit : si les algorithmes opaques décident demain de l'accès à l'emploi, aux soins ou aux crédits, les inégalités pourraient se creuser sur plusieurs générations. Et dans un contexte politique peu favorable – rappelons que l'administration actuelle a levé plusieurs garde-fous hérités du passé – les États-Unis n'ont pas signé les récents accords internationaux sur une IA plus éthique. Le message est clair : sans davantage de recherches indépendantes et sans obligations de transparence plus strictes, l'IA pourrait laisser derrière elle une empreinte bien plus lourde qu’on ne l’imagine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14
  • Stellantis propose une batterie qui se recharge en 18 minutes ?
    Fini les longues attentes devant la borne de recharge ? C’est la promesse que Stellantis a faite ce jeudi 24 avril. Le géant automobile, associé à la start-up américaine Factorial Energy, annonce un grand pas dans la course à l’électrification : la validation de nouvelles cellules de batteries à électrolyte solide. Résultat : des temps de recharge réduits à moins de 20 minutes pour passer de 15 % à 90 %. Tesla n’a qu’à bien se tenir ! Côté performances, les chiffres donnent le tournis. Avec une densité énergétique de 375 Wh/kg, ces batteries stockent plus d’énergie sans alourdir les véhicules, l’un des principaux défis de l’électrique. Et ce n’est pas tout : elles fonctionnent sous des températures extrêmes, de -30°C à +45°C, sans perte majeure d’efficacité. De quoi ouvrir des perspectives sur des marchés climatiquement difficiles, où les batteries classiques montrent vite leurs limites.La clé de cette avancée ? Une formulation d’électrolyte innovante, développée à l’aide d’intelligence artificielle. Et Stellantis rassure : la durabilité est au rendez-vous. Les nouvelles cellules ont franchi le cap des 600 cycles de charge-décharge, tout en offrant une puissance de décharge élevée, idéale pour maintenir des performances de conduite dynamiques, même dans les modèles premium. Cette annonce s’inscrit pleinement dans la stratégie d’électrification ambitieuse de Stellantis. Le groupe avait investi 75 millions de dollars dans Factorial dès 2021. Aujourd'hui, il récolte les premiers fruits de ce pari en collaborant étroitement sur l’ensemble de l’architecture des batteries, avec l'objectif d'améliorer l'autonomie tout en réduisant les coûts.Car au-delà de la performance, c’est bien le prix des véhicules électriques qui reste un frein pour de nombreux consommateurs. En allégeant les véhicules grâce à cette densité énergétique accrue, Stellantis pourrait proposer des modèles plus abordables, sans sacrifier l’autonomie. Alors, quand verra-t-on ces batteries sur les routes ? Dès 2026, une flotte pilote sera lancée pour valider les performances en conditions réelles. Une révolution silencieuse, mais déterminante, qui pourrait bien balayer l’angoisse de la panne et rendre l’électrique accessible à tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:20
  • Un revêtement solaire signé Mercedes pour booster l’autonomie des voitures ?
    Et si votre voiture électrique gagnait des kilomètres rien qu’en restant garée au soleil ? Mercedes travaille sur une innovation qui pourrait bien changer la donne : une peinture photovoltaïque intégrant des cellules solaires ultra-fines. Selon le constructeur, ce revêtement pourrait générer assez d'énergie pour parcourir jusqu'à 12 000 kilomètres par an sous un bon ensoleillement.Concrètement, des cellules d'à peine 5 micromètres d’épaisseur – soit dix fois plus fines qu’un cheveu humain – sont incorporées dans une pâte appliquée sur la carrosserie. Résultat : même par temps couvert, la voiture recharge sa batterie, que ce soit en roulant ou à l'arrêt. Sur un SUV Mercedes, avec environ 11 m² de surface exposée, cette peinture pourrait couvrir l'équivalent d'une année de trajets quotidiens dans une ville ensoleillée comme Los Angeles. À Stuttgart, berceau de la marque, elle couvrirait environ 62 % des besoins journaliers des conducteurs.Autre atout : contrairement aux panneaux solaires traditionnels, la technologie de Mercedes n’utilise ni silicium ni terres rares. Les matériaux sont recyclables, non toxiques et plus économiques à produire. Un point important pour une marque qui veut concilier innovation, écologie et accessibilité. Évidemment, la performance dépendra de plusieurs facteurs : l'ensoleillement, l’exposition directe au soleil et la taille du véhicule. Un modèle garé à l'ombre ou en parking souterrain n'en tirera que peu d'avantages. Mercedes reconnaît d’ailleurs que cette option sera probablement réservée dans un premier temps à ses modèles haut de gamme. Mais l'idée séduit par sa simplicité : « Il suffit de se garer au soleil pour gagner de l'autonomie sans effort », résume un ingénieur du projet. Inspiré par les exploits solaires de la start-up américaine Aptera, Mercedes pousse aussi ses recherches plus loin : un frein moins énergivore et un convertisseur de puissance innovant sont en développement pour maximiser chaque watt produit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:03
  • Les coquilles d’huîtres vont refroidir nos tête et la Terre ?
    Et si une simple couche de peinture blanche pouvait rafraîchir nos villes étouffées par les vagues de chaleur ? C’est le pari de Cool Roof France, une jeune entreprise bretonne qui a trouvé une réponse aussi ingénieuse qu’écologique : peindre les toits avec un revêtement à base… de coquilles d’huîtres recyclées.Inspirée par une pratique déjà répandue aux États-Unis et en Inde, cette technique de cool roofing consiste à recouvrir les toitures d’un blanc ultra-réflectif. Résultat : jusqu’à 8°C de moins à l’intérieur des bâtiments, sans aucune consommation électrique. Un sérieux coup de pouce contre le recours massif à la climatisation, dont les effets pervers sur le climat ne sont plus à prouver. Mais la solution ne s’arrête pas là. Cool Roof transforme un déchet – les coquilles issues de la filière conchylicole – en un matériau utile, local et durable. Une innovation à la croisée de l’écologie et de l’économie circulaire, à l’heure où les bâtiments doivent se conformer à des normes énergétiques de plus en plus strictes, comme la RE2020 ou le décret Tertiaire.Pas besoin de gros travaux : le revêtement s’applique facilement et les effets sont immédiats. Moins de clim, moins de CO₂, plus de confort thermique… et des économies à la clé. En France, plus d’un million de mètres carrés ont déjà été couverts : des entrepôts, des écoles, des logements sociaux, même des data centers. Cool Roof France, c’est aussi une démarche sociale : certaines applications sont confiées à des structures d’insertion, et une version « DIY » permet aux particuliers ou collectivités de participer eux-mêmes au changement. Alors que le climat s’emballe et que les villes cherchent des solutions concrètes, cette start-up défend une idée forte : la sobriété peut rimer avec innovation. Et en ce Jour de la Terre 2025, elle nous le rappelle : parfois, pour avancer, il suffit juste de lever les yeux… vers les toits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:52
  • Quels sont les défis de la filière hydrogène francilienne ?
    En Île-de-France, l’hydrogène bas-carbone se rêve en pilier de la transition énergétique. Dans un contexte où la décarbonation devient une urgence, la région dispose d’un terreau fertile : un concentré d’industriels, d’universitaires et d’institutions engagés pour une mobilité plus propre et une industrie plus verte. Pourtant, la filière hydrogène francilienne reste à un carrefour critique de son développement.Selon une étude de l’AREC Île-de-France, la dynamique est lancée, mais il faut désormais passer à la vitesse supérieure. L’objectif : sortir du stade expérimental pour entrer dans une véritable phase d’industrialisation pérenne. L’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable, offre des solutions prometteuses. Côté industrie, il peut remplacer l’hydrogène gris fossile, notamment dans des secteurs lourds comme le verre, l’acier ou le ciment. Des sites franciliens réfléchissent à cette mutation. Côté mobilité, les usages ne manquent pas : bus, camions, trains ou encore taxis. Pour ces véhicules intensifs, l’hydrogène offre une alternative là où la batterie atteint ses limites.Parmi les projets phares, H2 Hub Airport entend faire de l’aéroport de Roissy un modèle européen, avec production et distribution d’hydrogène sur place. En ville, HysetCo déploie des stations pour alimenter la flotte de taxis Hype, avec un objectif de 10 000 véhicules à hydrogène d’ici 2030. La SNCF teste aussi des trains à hydrogène, notamment sur la ligne Paris-Provins. Enfin, des sites de production locale d’hydrogène vert voient le jour à Gennevilliers ou Bonneuil-sur-Marne. Mais le tableau n’est pas sans ombre. Le coût reste le principal frein : produire de l’hydrogène vert est encore bien plus cher que son équivalent fossile. Les infrastructures manquent, le réseau de distribution est embryonnaire, et le cadre réglementaire manque de lisibilité. Pendant ce temps, l’Allemagne, le Japon ou la Corée avancent à grands pas. Pour ne pas décrocher, l’Île-de-France devra bâtir un écosystème solide, rassembler les forces publiques et privées, et accélérer la transition vers un marché compétitif. Car au-delà de l’environnement, l’hydrogène peut devenir un levier économique stratégique. Reste à transformer les promesses en réalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:16

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