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Choses à Savoir CERVEAU

Choses à Savoir
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  • Existe-t-il un lien entre la possession de chats et la schizophrénie ?
    Et si nos compagnons félins, si doux et ronronnants, cachaient une part d’ombre ? Une étude récente vient jeter un pavé dans la mare en suggérant un lien troublant entre la présence de chats dans un foyer et un risque accru de développer des troubles schizophréniques. Publiée en décembre 2023 dans la revue Schizophrenia Bulletin, cette analyse méticuleuse réalisée par une équipe australienne a de quoi intriguer.Les chercheurs ont passé au crible 17 études menées sur une période de 44 ans, dans 11 pays différents. Leur constat est frappant : vivre avec un chat pourrait doubler le risque de troubles liés à la schizophrénie. Une affirmation qui, à première vue, semble difficile à avaler tant le chat est perçu comme un animal apaisant et bénéfique à notre bien-être. Pourtant, les données sont là, et elles incitent à une réflexion sérieuse sur les facteurs environnementaux pouvant influencer la santé mentale.Mais d’où pourrait venir ce lien mystérieux ? Une piste évoquée depuis plusieurs années est celle du Toxoplasma gondii, un parasite que les chats peuvent héberger. Transmis par leurs excréments, ce micro-organisme a déjà été associé à des troubles neurologiques, notamment dans les cas d’infections prénatales ou chez les individus immunodéprimés. Certaines études ont avancé que ce parasite pourrait modifier le comportement humain, voire jouer un rôle dans l’apparition de certains troubles psychiatriques.Cependant, il convient de nuancer. L’étude australienne ne prouve pas de lien de cause à effet direct. D’autres facteurs pourraient entrer en jeu : le contexte familial, les conditions de vie, les prédispositions génétiques… La simple cohabitation avec un chat ne saurait être pointée du doigt comme cause unique de la schizophrénie.Les auteurs de l’étude eux-mêmes appellent à la prudence. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre les recherches, notamment en explorant les mécanismes biologiques sous-jacents, les facteurs socio-environnementaux et les éventuels biais présents dans les études précédentes.En attendant, faut-il pour autant bannir les chats de nos foyers ? Bien sûr que non. Les bénéfices émotionnels et sociaux qu’ils apportent sont largement documentés. Cette étude soulève surtout une nouvelle question dans la compréhension de la schizophrénie, maladie complexe aux multiples facettes.Ainsi, nos amis les félins ne sont pas coupables — mais ils pourraient, malgré eux, détenir une clé de compréhension supplémentaire dans l’épineux mystère de la santé mentale humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:15
  • Pourquoi votre cerveau vous trompe à propos d'une couleur spécifique ?
    Le violet semble être une couleur comme les autres : visible dans un arc-en-ciel, présente dans les fleurs, les vêtements ou les œuvres d’art. Pourtant, derrière cette apparence familière se cache une réalité étonnante : le violet n’existe pas en tant que couleur pure du spectre lumineux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Pourquoi votre cerveau aime que vous fassiez du sport ?
    L'exercice stimule la production de BDNF (brain-derived neurotrophic factor), une protéine essentielle à la survie des neurones, à la neurogenèse et à la plasticité synaptique. Une méta-analyse a montré qu'une activité physique régulière augmente significativement les niveaux de BDNF, en particulier dans l'hippocampe, une région clé pour la mémoire et l'apprentissage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:27
  • Le libre arbitre existe-t-il vraiment ?
    Et si vous n’étiez pas vraiment aux commandes de vos décisions ? Si vos choix, même les plus intimes, étaient en réalité déclenchés dans les coulisses de votre cerveau… avant même que vous en ayez conscience ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    3:45
  • Quel test olfactif permettrait de détecter la maladie d'Alzeimer ?
    Des recherches récentes ont mis en lumière l'intérêt des tests olfactifs pour la détection précoce de la maladie d'Alzheimer. Une étude publiée dans Scientific Reports par des chercheurs américains présente un test olfactif simple évaluant la capacité des individus à identifier et distinguer diverses odeurs. Ce test pourrait permettre une intervention bien avant l'apparition des symptômes cliniques de la maladie.Le test, connu sous le nom d'AROMHA Brain Health Test, est conçu pour être auto-administré à domicile. Il utilise des cartes à gratter et à sentir, accompagnées d'une application web guidant les participants à travers une série de tâches olfactives. Ces tâches incluent l'identification d'odeurs, la mémorisation, la discrimination entre différentes odeurs et l'évaluation de l'intensité des arômes. Les participants sentent chaque odeur, sélectionnent le nom correspondant parmi plusieurs options, évaluent l'intensité et indiquent leur niveau de confiance dans leurs réponses.L'étude a inclus des participants anglophones et hispanophones, certains présentant des plaintes cognitives subjectives ou un trouble cognitif léger, et d'autres étant cognitivement normaux. Les résultats ont montré que les adultes plus âgés atteints de troubles cognitifs légers obtenaient des scores inférieurs en matière de discrimination et d'identification des odeurs par rapport aux adultes cognitivement normaux. Ces résultats suggèrent que le test olfactif peut détecter des différences cognitives subtiles associées aux stades précoces du déclin cognitif.Ces découvertes renforcent l'idée que la perte de l'odorat est étroitement liée aux premiers stades de la maladie d'Alzheimer. Les circuits neuronaux olfactifs développent des changements pathologiques liés à la maladie avant l'apparition des symptômes, ce qui fait des tests olfactifs un outil potentiel pour une détection précoce.L'utilisation de tels tests olfactifs offre une méthode non invasive et peu coûteuse pour identifier les individus à risque de développer la maladie d'Alzheimer, facilitant ainsi une intervention précoce. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider ces tests à plus grande échelle et déterminer leur efficacité en tant qu'outils de dépistage standardisés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04

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À propos de Choses à Savoir CERVEAU

Pour tout comprendre, jour après jour, sur le fonctionnement du cerveau. Textes de Christophe Rodo, neuroscientifique, jusqu’en septembre 2024. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Generated: 4/30/2025 - 4:46:57 AM