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  • Pourquoi les crédits immobiliers s’allongent de plus en plus ?
    Acheter un logement en France relève souvent du parcours du combattant. Avec des prix qui ne cessent de grimper et des ménages dont le budget est sous pression, une tendance s’impose : pour accéder à la propriété, il faut aujourd’hui s’endetter beaucoup plus longtemps qu’avant.Le règne des prêts longue duréeLes chiffres de l’Observatoire Crédit Logement-CSA sont clairs : en 2025, le crédit immobilier sur 25 ans est devenu la norme. En août, plus de 67 % des prêts accordés s’étalent sur cette durée, contre moins de 47 % en 2019. À l’inverse, les prêts de 20 ans ne représentent plus que 18,7 % des dossiers, alors qu’ils comptaient encore pour près d’un tiers il y a six ans. Autrement dit, la durée des crédits atteint désormais des records historiques.Pourquoi les Français s’endettent plus longtempsCe basculement s’explique par un double effet. D’abord, la hausse continue des prix de l’immobilier oblige les ménages à emprunter des montants plus élevés. Ensuite, les taux d’intérêt, bien que revenus autour de 3 %, ne suffisent pas à alléger la facture mensuelle. Résultat : les banques allongent les durées pour rendre les mensualités supportables.En août 2025, la durée moyenne d’un crédit immobilier s’élève à environ 22 ans. Pour l’achat d’un logement neuf, elle atteint 263 mois, quasiment le même chiffre que pour l’ancien (262 mois). L’idée est d’« amortir » le choc du prix d’achat en étalant les remboursements, comme le souligne le rapport de l’Observatoire : cette stratégie permet « d’atténuer les conséquences de la remontée du coût des opérations financées » qui pèse lourdement sur la capacité d’achat.Un écart de taux qui pousse au long termeAutre raison du succès des prêts très longs : l’écart de taux entre 15, 20 ou 25 ans est minime. En septembre, un crédit sur 15 ans se négociait à 3,01 %, contre 3,08 % pour un prêt sur 25 ans. Face à une différence aussi faible, beaucoup de ménages préfèrent choisir la durée la plus longue, afin de réduire la pression mensuelle et de pouvoir viser un bien plus grand ou mieux situé.Un phénomène appelé à durer ?Les experts estiment que cette tendance pourrait s’installer durablement. Car si les prix ne redescendent pas, les banques n’ont guère d’autre solution que d’allonger encore les durées pour maintenir le marché solvable. Reste que s’endetter sur un quart de siècle n’est pas sans conséquence : cela signifie des intérêts plus élevés et une liberté financière plus réduite à long terme. Mais pour beaucoup de Français, c’est aujourd’hui le seul ticket d’entrée vers la propriété. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi le ramassage des poubelles est-il une machine à cash ?
    On la paie souvent sans vraiment y prêter attention : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Prélevée en même temps que la taxe foncière, elle finance la collecte et le traitement des déchets. En théorie, elle permet aux communes de couvrir les frais d’un service public essentiel. En pratique, elle se révèle de plus en plus coûteuse pour les contribuables, et parfois… bien plus lucrative que prévu pour certaines collectivités.Une hausse continue et des disparités criantesSelon l’UFC-Que Choisir, cette taxe a grimpé en moyenne de 20 % en cinq ans. Un rythme qui pèse lourd sur le portefeuille des propriétaires. Surtout que son montant varie fortement d’un territoire à l’autre. À Brest, par exemple, un habitant s’acquitte d’environ 68 euros par an, quand à Paris la facture s’élève à 240 euros en moyenne. Pour les associations de consommateurs, ces différences restent difficiles à justifier.Quand les collectivités font de la trésorerieUne enquête de l’Agence de la transition écologique, reprise par Le Monde, met en lumière une dérive : plus d’une collectivité sur deux prélève davantage qu’elle ne dépense réellement pour la gestion des déchets. Or, la loi est claire : cette taxe doit uniquement couvrir le service rendu, et en aucun cas devenir une source de bénéfices.Exemple frappant : la métropole de Dijon. En 2022, elle a perçu 110,32 euros par habitant, alors que le coût réel du traitement n’était que de 69,17 euros. Face aux critiques, les responsables invoquent la nécessité d’anticiper des investissements lourds, notamment pour moderniser les infrastructures de tri et de valorisation des déchets.La justice donne raison aux contribuablesLes tribunaux, eux, rappellent régulièrement les règles. À Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, les habitants ont gagné un procès contre leur agglomération. Motif : un trop-perçu en 2021. Résultat concret, des chèques de 115 euros ont été envoyés aux contribuables lésés. Une victoire qui a fait jurisprudence et incité d’autres habitants à contester leurs avis de taxe.Une taxe nécessaire, mais à encadrerL’UFC-Que Choisir nuance toutefois son propos : la taxe d’ordures ménagères a sa légitimité. Entre 2020 et 2024, le coût réel de la collecte et du traitement a bondi de 22 %, notamment à cause de l’inflation, du prix de l’énergie et des exigences croissantes en matière de recyclage. Le problème n’est donc pas son existence, mais sa gestion opaque et parfois abusive.En clair, si personne ne remet en cause l’utilité de financer le ramassage des poubelles, de plus en plus de voix s’élèvent pour que la facture soit juste, transparente et proportionnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10
  • Combien rapportent les dons par arrondi dans les supermarchés ?
    Chaque fois qu’un client arrondit son ticket de caisse à l’euro supérieur — les quelques centimes de plus allant à une association — ce geste s’ajoute à une collecte d’envergure. Selon microDON, l’entreprise sociale qui administrateur ce dispositif, 13,2 millions d’euros ont été récoltés en 2023 grâce à cette pratique, avec 35,4 millions de dons effectués.En 2024, les montants ont continué de croître : 16 millions d’euros ont ainsi été collectés, toutes initiatives confondues (arrondi en caisse et sur salaire). Plus spécifiquement, la solution d’arrondi via les terminaux de paiement déployée par Worldline, en collaboration avec microDON, a généré plus de 12 millions d’euros cette même annéeDepuis le lancement du dispositif en 2013, c’est un total impressionnant : plus de 80 millions d’euros cumulés en 2024microDON.Pourquoi un tel succès ?Plusieurs éléments expliquent l’essor rapide et durable de ce dispositif :Facile et indolore – Ces micro-dons se font automatiquement lors du paiement, sans effort notableGrand déploiement – En 2024, 40 enseignes partenaires et près de 6 800 magasins ont intégré le systèmeMobilisation massive – Plus de 35 millions de gestes de générosité en 2023 témoignent de l’adhésion des consommateursTechnologie fiable – Grâce aux terminaux Worldline, le parcours est fluide, ce qui facilite l’adoptionAspects pratiques et limitesPas de déduction fiscale possible pour les dons par arrondi en caisse : depuis 2024, aucun reçu fiscal n’est fourni, car les fonds passent désormais par un établissement de paiement, incapable d’émettre ce type de documentDistribution aux associations : microDON prend une commission de 10 % des sommes collectées pour couvrir les frais de traitement, le reste étant reversé aux organismes bénéficiairesTransparence et suivi – Le dispositif est encadré et audité. Plus de 1 900 associations déjà bénéficiaires, pour un total de 82 millions d’euros collectés à travers différents secteurs (mode, alimentation, etc.)L’arrondi solidaire en caisse représente un véritable succès économique : entre 13 et 16 millions d’euros sont collectés chaque année, grâce à des milliers de magasins équipés dans toute la France. Ce système de micro-don séduit par sa simplicité, son caractère discret et son déploiement rapide. Toutefois, ces dons ne sont ni défiscalisables ni toujours parfaitement transparents pour les consommateurs. Néanmoins, le potentiel de ce levier de générosité embarquée dans le quotidien reste majeur, et sa popularité ne cesse de croître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:43
  • Est-il légal de recruter pour remplacer les grévistes ?
    Aux États-Unis, la législation fédérale — le National Labor Relations Act — autorise les entreprises à recruter des travailleurs pour remplacer durablement les salariés en grève, tant qu’elles ne licencient pas ces derniers. Les grévistes peuvent reprendre leur poste à la fin du conflit, mais l’employeur est libre de les remplacer temporairement ou définitivement.En revanche, en France, le droit de grève est profondément protégé : il est ancré dans la Constitution et représente un acquis social fondamental. Le Code du travail y impose des interdictions claires :Il est strictement interdit de recourir à un contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié en grève.De même, l’usage de travailleurs intérimaires dans ce but est formellement prohibé.Ces interdictions s’appliquent même si l’intérimaire est déjà présent dans l’entreprise avant le début du conflit.Recourir à de telles pratiques est considéré comme une atteinte au droit de grève et peut entraîner des sanctions, voire la requalification du contrat en CDI, avec des dommages-intérêts à la clé.Toutefois, la législation française laisse certaines portes ouvertes pour maintenir l’activité dans le respect de la loi :Une entreprise peut réorganiser le travail à l’intérieur en mobilisant ses salariés non-grévistes ou en redistribuant les tâches.Il est possible de faire appel à la sous-traitance, à condition que les prestataires utilisent leur propre personnel permanent et ne recrutent pas dans le but explicite de remplacer les grévistes.Le recours à des salariés non-grévistes déjà en CDI, qui prennent en charge d’autres missions, est également envisageable, dès lors que ce n’est pas un moyen déguisé de nuire à la grève.Exemple concret : la SNCFUn cas concrêt en France est celui de la SNCF, qui a fait appel à des cadres formés — les « Volontaires d’accompagnement occasionnel (VAO) » — pour assurer certaines fonctions (comme celle d’ASCT) en période de fortes mobilisations. Ce dispositif, utilisé notamment lors du pont du 8 mai, a permis d’atténuer les effets de la grève sans contrevenir à la loi, puisqu’il s’appuie sur des ressources internes volontaires déjà formées .En résumé, si les États-Unis autorisent le recrutement de remplaçants pour briser une grève, la France, à l’inverse, interdit formellement le recours à des CDD ou intérimaires dans ce cadre. Seules les solutions internes (mobilisation de CDI ou réorganisation) ou externes encadrées (sous-traitance sans embauche pour grévistes) sont permises, souvent validées au cas par cas par la jurisprudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07
  • Pourquoi Google a-t-il été condamné à payer 3 milliards d’euros ?
    Le 5 septembre, la Commission européenne a frappé fort en annonçant une amende de 2,95 milliards d’euros contre Google. Le motif : un abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Selon Bruxelles, le géant américain aurait utilisé sa puissance économique pour limiter la concurrence et imposer ses propres solutions publicitaires, au détriment des annonceurs et des plateformes concurrentes.Cette décision s’inscrit dans une longue série de contentieux opposant l’Union européenne aux grandes entreprises de la tech américaine. Mais cette fois-ci, l’affaire prend une dimension plus politique. Car quelques heures après l’annonce, Google a dénoncé une sanction « injustifiée » et confirmé son intention de faire appel.De l’autre côté de l’Atlantique, la réaction ne s’est pas fait attendre : Donald Trump, fidèle défenseur des intérêts des géants technologiques américains, a accusé l’Europe « d’attaquer » Google. L’ancien président a menacé de représailles commerciales, évoquant le recours à la fameuse « Section 301 », qui permet aux États-Unis d’imposer des droits de douane punitifs. Bruxelles, de son côté, a réaffirmé son droit souverain à réguler le numérique, refusant de céder aux pressions politiques et économiques venues de Washington.Pas de démantèlement, mais une sanction exemplaireCertains observateurs s’attendaient à une mesure encore plus radicale : la séparation des activités publicitaires de Google. Finalement, la Commission a écarté cette option, mais insiste sur le fait que l’entreprise devra adapter ses pratiques pour se conformer au droit européen. L’amende record vise donc à dissuader les comportements anticoncurrentiels et à montrer que l’Union européenne est capable de réguler le marché numérique, même face aux mastodontes américains.Une semaine noire pour GoogleCette sanction européenne n’arrive pas seule. La même semaine, Google a été frappé par deux autres décisions judiciaires :Aux États-Unis, la Cour fédérale de San Francisco l’a condamné à verser 425,7 millions de dollars de dommages à 100 millions d’utilisateurs pour des atteintes à la vie privée.En France, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d’euros pour des pratiques jugées abusives en matière de cookies publicitaires.En l’espace de quelques jours, Google a donc accumulé plus de 3,7 milliards d’euros de sanctions à travers le monde. Seule éclaircie pour l’entreprise : elle a échappé, le mardi précédent, à une décision qui aurait pu mener au démantèlement de son navigateur Chrome.En résuméL’amende européenne de près de 3 milliards d’euros illustre à la fois la volonté de l’UE d’affirmer son pouvoir de régulation et l’hostilité croissante entre l’Europe et les États-Unis sur la question de la souveraineté numérique. Pour Google, elle s’ajoute à une série noire de condamnations qui mettent en lumière les tensions permanentes entre innovation, concurrence et protection des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:31

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