Plantés

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    [DISCOVER] Supprimer les variables des sales : les paris forts de Gilles Satgé avec Lucca

    31/12/2025 | 1 h 35 min

    Chez Lucca, Gilles Satgé a décidé de supprimer le variable de ses commerciaux.Il a décidé d’instaurer la transparence des salaires.Et il autorise ses collaborateurs à fixer leur propre rémunération.Des choix radicaux, presque suicidaires sur le papier.Mais chez Lucca, ils ont bâti l’une des cultures d’entreprise les plus fortes de la French Tech.Car pour Gilles Satgé, le sujet n’a jamais été les RH, mais la confiance.Comment créer une entreprise où l’on agit par conviction, pas par contrainte ?Comment rendre les gens responsables, sans les surveiller ?Ces trois décisions, il ne les prend pas pour provoquer.Il les prend parce qu’il veut vérifier une intuition :« Si tu traites les gens comme des adultes, ils se comportent comme tels. »Alors il teste. Il observe.Les commerciaux, privés de variable, vendent plus.La transparence salariale, d’abord inconfortable, devient un levier de dialogue.Et la liberté de fixer son salaire révèle, au-delà des chiffres, une maturité collective inattendue.Tout cela, Gilles le raconte sans posture, avec la précision d’un homme qui ne croit ni aux dogmes managériaux ni aux slogans “startup nation”.Dans cet épisode, Gilles partage aussi :la génèse de Lucca, et le moment où il a décidé de racheter le logiciel qu’il avait lui-même créer à son ancien employeurcomment il a construit une entreprise forte en autofinancement pendant 20 ansla fois où il a failli vendre, alors qu’il vivait une vague de départ chez LuccaÀ l’animation :Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlancheKarine Wilkinson, Managing Director chez PictetUn podcast conçu par FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    [BEST OF] Insulté par ses équipes et victime de fausses rumeurs : la descente aux enfers d’un CEO - Vincent Moindrot

    24/12/2025 | 45 min

    Le 22 décembre 2021, Vincent Moindrot aurait dû sabrer le champagne.Après des années de construction, de nuits blanches et de paris audacieux, il signe enfin une levée de fonds annoncée à 28 millions d’euros. De quoi faire de Carlili une référence dans la mobilité décarbonée, avec notamment une flotte entière de Tesla livrées à domicile.Mais ce jour-là, rien ne se passe comme prévu.Il découvre une clause modifiée en douce, une ligne toxique que même ses avocats ont laissée passer. Il appelle son associé, veut tout arrêter. Mais il est trop tard. L’équipe n’en peut plus. L’argent est vital. Il signe. En tremblant.Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que ce deal marque le début de la fin.Quelques mois plus tard, c’est l’hémorragie. Dépenses folles. Conflits avec les fonds. Ambiance délétère. Et puis ce séminaire au ski, trop clinquant, trop déconnecté. Et cette annonce d’un plan de licenciement, foirée, livrée comme une présentation PowerPoint.Le lendemain, il part fêter les 40 ans de sa femme. Quand il revient, l’équipe s’est retournée contre lui. On le traite de manipulateur. On l’accuse d’avoir des liaisons avec ses salariées. Il découvre, sidéré, des insultes anonymes sur Slack.Il perd pied.La suite ? Un passage au tribunal de commerce, une audience violente où il se fait traiter de “délinquant” par la procureure. Et clou du spectacle : l’offre de rachat qu’il avait monté avec RentACar est refusé car illégale.Puis, contre toute attente, un rebond. Une dérogation exceptionnelle pour reprendre sa boîte… que la loi lui interdisait de sauver.La suite s’écrit donc avec RentACar. Vincent revient à la tête d’une entreprise qu’on pensait enterrée. Carlili redémarre. Moins flamboyante. Plus résiliente. Plus alignée. L’équipe se reforme, les clients reviennent.Carlili a fêter il y a quelques semaines l’anniversaire du début de sa nouvelle vie.Un témoignage où l’échec ne vient pas d’un mauvais produit, mais d’un mauvais deal. Et où la justice, l’humain et le leadership se heurtent de plein fouet.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des entrepreneurs.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    :30 Tout s’est effondré en un coup de fil - Anaïs Helie-Beugin - Tech’ Talents

    17/12/2025 | 44 min

    Dans un train un vendredi d’octobre, son téléphone sonne. À l’autre bout du fil, une phrase qui fait basculer une vie : « Vous êtes en cessation de paiement. »Quand elle crée son ESN responsable en 2021, Anaïs est enceinte de sa fille Paola. Elle a un bon poste, un diplôme rassurant, une carrière tracée. Mais elle ne supporte plus l’idée de travailler dans un monde qui ne lui ressemble pas. Alors elle repart de zéro, avec un PC posé dans un coin de bureau prêté par un ami, à Lille, au milieu de 250 ESN déjà installées. « Il y en aura 251 », répond-elle.Les premiers clients arrivent, les premiers talents aussi. En trois mois, elle ose un coup de poker : racheter une autre société, à crédit, avec une caution personnelle. Le DAF qui l’accompagne est aussi directeur de la banque qui finance l’opération. Sur le moment, tout fonctionne. Tech’ Talents devient intégrateur Salesforce, passe de 1 à 21 personnes en un éclair, franchit le million d’euros de chiffre d’affaires. Anaïs se voit déjà à 15 ou 20 millions, avec d’autres acquisitions et une belle levée de fonds en vue.C’est justement pendant la préparation de cette levée que tout explose. Le 27 octobre 2023, dans le train, on lui annonce qu’il manque des centaines de milliers d’euros dans les comptes. Une erreur comptable d’abord estimée à 150 000 €, puis réévaluée à 180 000 €. Une seule issue est alors possible : la cessation de paiement et le tribunal de commerce. Quarante-cinq jours pour sauver ce qui peut l’être.Commence alors une autre vie : les audiences qui s’enchaînent, le mandat ad hoc, les nuits où l’on refait le calcul des dettes, les matins où l’on se rappelle qu’on a 21 familles derrière soi. Pendant qu’elle se bat avec les banquiers, l’URSSAF, les avocats, le business décroche. En 2024, elle perd près de la moitié de son chiffre d’affaires. Et le 22 juillet dernier, la liquidation est officiellement prononcée. Elle passe la soirée seule, chez elle, avec le silence et les huissiers comme seuls compagnons.Et pourtant, l’histoire ne s’arrête pas là. Sur une plage de Grèce, accrochée à une voile de kite, elle prend une décision que beaucoup jugent folle : recréer. Deux semaines après la liquidation, elle retourne au RCS, dépose les statuts d’une nouvelle société mais pour refaire la même chose. Et décide de transformer cette chute en matière première pour recommencer, mais cette fois-ci encore mieux armé.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    :29 Après le décès de son père, il se bat pour sauver l’entreprise familiale - Victor Virette - Ecourses

    03/12/2025 | 1 h 29 min

    Reprendre la boîte de son père quelques semaines après sa mort. Se battre pour la sauver. Finir par signer une liquidation en dix jours, pour ne pas y laisser sa peau.Dans cet épisode de Plantés, Victor remonte le fil : une petite société de transport frigorifique rachetée en 2008 près de Caen, des camions garés dans la cour familiale, un entrepôt de 800 m² dessiné au stylo par son père, puis la montée en puissance avec le boom du e-commerce et plus de 100 salariés sur le dernier kilomètre.Puis la fissure : la maladie, le cancer, l’ablation de l’estomac, un dirigeant qui s’use à tenir à la fois son corps et sa boîte. Pendant qu’il s’éloigne, l’entreprise se dérègle : sinistres, assurance qui explose, finances qui se tendent, notation Banque de France qui se dégrade. Quand son père meurt trois jours après ses 50 ans, on demande très vite à Victor : « Qu’est-ce que vous faites de l’entreprise ? »Il travaille alors dans l’automobile à Paris. Le jour, il est salarié. La nuit, il fouille les fichiers Excel de son père jusqu’à 3h du matin pour comprendre comment tourne la société. Le 1er janvier, il reprend officiellement la direction. Sur le terrain, ça repart : des camions se remettent à rouler, de nouveaux clients signent. Mais les banques, elles, ont déjà fermé les vannes.Sur une aire d’autoroute, en route vers Caen avec un dossier de redressement judiciaire dans le coffre, Victor craque. Il n’a plus envie, plus la force. Sa mère lui dit alors : « Cette entreprise m’a déjà pris ton père. Elle ne va pas en plus me prendre mon fils. » Ils demandent la liquidation directe. Le tribunal lui laisse dix jours pour tout arrêter, prévenir 140 personnes, organiser les licenciements, fermer l’entrepôt.Victor raconte le parking rempli de salariés qui le regardent comme l’homme qui “les met au chômage”, la vente aux enchères des camions, puis la guerre avec la banque sur le bâtiment et la maison familiale. Et il partage ses questions d’après : comment on se reconstruit ? Comment on remet sa santé devant la boîte ? Comment on ose dire : « Là, je n’ai plus envie, et c’est une raison suffisante pour arrêter » ?Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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    :28 Seconde main : concurrent de Vinted, il finit en liquidation - Paul Charon - OMAJ

    19/11/2025 | 1 h 12 min

    L’aventure OMAJ commence loin des tribunaux.Deux anciens camarades d’école veulent rendre la seconde main aussi simple que l’achat neuf. Ils bricolent un studio photo dans un local trop petit, vont chercher les sacs de vêtements au point relais avec un chariot, se forment en accéléré aux matières, aux marques, à la lumière qui donne envie d’acheter.OMAJ devient une promesse claire : tu envoies ton dressing et quelqu’un s’occupe de tout. Les premières clientes affluent, une équipe se forme, les investisseurs suivent. Une levée de fonds, puis une levée communautaire : des clientes deviennent actionnaires. L’entrepôt déborde, le chiffre d’affaires grimpe, la série A semble la suite logique.Le climax arrive presque par accident : un Reels tourné par une partenaire dépasse le million de vues. Les demandes de vendeuses s’envolent, il faut mettre en place une file d’attente. De l’extérieur, tout ressemble à une start-up de mode circulaire qui coche les cases : croissance, communauté, impact.De l’intérieur, une autre réalité se dessine : business model ultra-opérationnel, coûts logistiques qui mangent les marges, acquisition trop dépendante de la pub. Les fonds reculent, la série A se dérobe, la trésorerie fond.Paul tente de gagner du temps : bridge auprès des investisseurs historiques, puis levée participative pour rallonger la runway. Mauvais timing : dissolution de l’Assemblée nationale, tension politique, épargne gelée. La campagne plafonne, l’argent ne suffit pas. Il faut décider : renoncer tout de suite ou réinventer la boîte à marche forcée.La suite ressemble à un manuel de survie : plan social, équipe réduite à une petite dizaine de personnes, déménagement de 60 à 70 000 pièces chez un logisticien, remise à plat du modèle, drops quotidiens pour relancer les ventes sans pub. Le burn baisse, certains indicateurs passent au vert, mais l’équation reste négative.Vient alors ce moment que personne n’anticipait au démarrage : le tribunal de commerce, le redressement judiciaire, l’espoir d’un repreneur qui n’arrive pas, la liquidation.Cette histoire de seconde main ne finit pas par un rachat flamboyant, mais par une sortie par la petite porte – et un fondateur qui transforme cette chute en ressources pour les autres : un freelance qui connaît intimement les modèles opérationnels, les levées, la trésorerie qui brûle…Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧-- 📱 Newsletters - réseaux sociaux - médias - contacts : https://linktr.ee/FeuilleBlanche_medias ✍️ Vous avez un projet de podcast ? Contactez nous sur [email protected]ébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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À propos de Plantés

On n’est jamais prêt à planter sa boite.D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel.Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux.Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Generated: 12/31/2025 - 11:30:35 AM