Powered by RND

Plantés

FeuilleBlanche Studio
Plantés
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 31
  • :27 Le monde entrepreneurial peut être cruel, Luc Larry en a fait les frais
    Le 13 mai, au quai de Corse, Luc se sent vide. Pas en colère, vide. Il entend la greffière, regarde le bois sombre, sait déjà ce que le juge va dire. Quand l’assistante lâche “il ne s’est pas payé depuis sept mois”, c’est un sentiment de honte et de fierté en même temps : honte de n’avoir pas tenu, fierté d’avoir protégé l’équipe jusqu’au bout. Puis le mot tombe : liquidation. La gorge se serre, les larmes montent, il ne lutte pas.Pourtant, l’histoire ne commence pas dans un tribunal. Elle débute dans la cosmétique, quand un jeune commercial sans diplôme apprend l’exigence, la tenue, le goût du client bien servi.Puis vient une opportunité. En 2007, il lance Burobox. L’idée est simple : faire des bureaux propres, tenir les délais, voir les clients revenir. Il aime cette fatigue du soir qui dit “on a bien bossé”. Burobox grossit, les chiffres montent, le petit Luc qui a grandit dans un milieu modeste voit son train de vie changer.Le Covid ? Paradoxalement, pas la peur : l’adrénaline. Les chantiers continuent, les PGE rassurent, il se répète que “ça va passer”. Mais après la reprise, il découvre une autre fatigue, sourde : permis qui traînent, et des délais de paiement qui glissent de 45 à 90, puis 120 jours. Il signe un prêt de 350 000 € “pour respirer”. Ça marche… deux mois. Ensuite, c’est l’angoisse d’ouvrir le compte en banque chaque matin.Il recrute un directeur technique “grosse maison” pour reprendre la main. Mauvaise pioche : plus de process, moins de lien. Des clients historiques le lâchent. Mars–avril 2022, il suspend des chantiers pour rester dans le droit : il sait que c’est juste, mais il culpabilise.La descente aux enfers a commencé, sa mère, sa femme et ses équipes le mettent face à la réalité : “Tu t’es perdu Luc”. Il n’a plus le choix.Et le verdict de l’avocate est net : “il n’y a rien à sauver.”La scène du tribunal, ensuite, s’imprime : le menuisier qui confirme l’arrêt des livraisons, l’assistante qui pleure, et lui, qui craque une fois la porte close. Puis la liquidatrice - humaine, précise - qui règle les salaires. Le soulagement dure une heure. Il apprend que gérant non salarié, ça veut dire : rien. Puis les cautions. Puis des appels menaçants de prestataires. Luc apprend à rebondir, à relativiser, à se prouver qu’il n’est coupable de rien.Aujourd’hui, Luc n’a pas relancé. Il remonte doucement. Il garde trois choses : le respect de soi quand tout s’écroule, le cash avant l’ego, et demander de l’aide tôt.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧-- 📱 Newsletters - réseaux sociaux - médias - contacts : https://linktr.ee/FeuilleBlanche_medias ✍️ Vous avez un projet de podcast ? Contactez nous sur [email protected]ébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    56:54
  • :26 Du tribunal au mariage : résumé d’une aventure faite de très hauts et de très bas - Geoffrey Costhiles - Popmii
    Le 4 juillet, Geoffrey ferme sa boîte au tribunal. Le 6, il passe la bague au doigt. Deux jours qui résument les montagnes d’une aventure : celle de Popmii.Geoffrey n’a pas “eu une idée”. Il a eu une obsession : rendre la 3D accessible à tous. Au début, il bidouille des cartes postales en réalité augmentée, puis lance PostMii. Station F, des mois en Silicon Valley, le cerveau qui crépite. Et, un jour, cette phrase qui claque comme une porte : “Votre projet est génial, mais on a pas besoin d’hardware.”Il rentre avec une boussole neuve : faire simple, faire fluide, faire sans friction.Début 2020, il convainc d’abord sur l’humain. Des investisseurs misent sur sa capacité à pivoter plus que sur un PowerPoint. Fin 2020, Popmii naît. Il active son réseau comme on allume une rampe de lancement : une intro vers BETC, qui ouvre Manor en Suisse. Il vend avant d’avoir tout, montre des maquettes, assume l’imparfait. Au lieu de se cacher, il va même parler aux concurrents : “Voilà ce qu’on fait, voilà où on va.” Une franchise qu’il valorise.Puis l’air se raréfie. Décembre 2023, la runway se compte en doigts d’une main. Geoffrey serre les dents, annonce des départs, protège ce qu’il peut.Mais la fatalité finit par les rattraper. Avec ses associés, il met tout à plat : redressement judiciaire, ou liquidation ? La première option réclame du temps et du cash. Il n’a ni l’un ni l’autre. Il choisit la coupure nette.Le 4 juillet, le tribunal acte la fin. On sort sonné, avec la sensation étrange d’une épée de Damoclès qui continuera de vibrer pendant des mois. Deux jours plus tard, mariage. La fête, les regards, les promesses. Et le lundi, le silence : plus d’équipe, plus de Slack qui crépite, seulement la page blanche.Et, au milieu, la petite étincelle : il sait faire une chose mieux que tout, rebâtir. Il n’est dégouté, au contraire. La preuve : Geoffrey est revenu en septembre avec un tout nouveau projet, loin de la tech tout aussi innovant : Reify Nutrition, la première barre salée et protéinée au mondeDe cette histoire, Geoffrey retient des règles simples : miser sur le réseau quand tout va bien pour qu’il vous tienne quand ça tremble ; faire goûter un produit imparfait pour apprendre plus vite ; dire la vérité, même à ses rivaux ; et, quand c’est nécessaire, choisir la fin pour respecter l’avenir.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    52:12
  • :25 Du rêve de cinéma immersif… au clap de fin prématuré - Tristan Desplechin - Dream Factory
    Tristan Desplechin voulait réinventer le cinéma. Créer un lieu où les spectateurs ne regardent plus un film, mais le vivent. En 2019, et après avoir découvert à Londres le boom des expériences immersives, il prend la décision de se lancer.. Il quitte son job, convaincu qu’il tient là la prochaine révolution culturelle. Il lance officiellement Dream Factory en mars 2020. Le lendemain, la France se confine. Le timing est absurde, mais il s’accroche. Le concept plait, ils trouvent un premier lieu sur les Champs-Élysées, signent avec Terminator, écrivent un scénario de 300 pages, et commencent à monter l’équipe. Le tout avec des stops and go à répétition qui empêchent le lancement officiel. Jusqu’en 2022. Le site des Champs-Élysées n’est finalement plus disponible, ils trouvent un nouveau lieu à Montreuil, et le premier spectacle peut enfin démarrer. Les débuts sont prometteurs : les premières soirées affichent complet, les médias en parlent, les retours des spectateurs sont excellents. Mais derrière la magie, les chiffres ne suivent pas. Les coûts explosent, les investisseurs se font attendre, la trésorerie s’essouffle. En mars 2023, le verdict tombe : liquidation judiciaire. S’en suit alors un an où l’activité continue car ils ont été reconnus à la fois pour leur vision et leur expertise. Mais avec un autre “véhicule”, la société ayant été liquidée. Puis en mars 2024 Tristan fait le bilan, et décide de stopper l’aventure. Il ferme la porte avec ses deux associés. Pas de drame, pas de rancune, juste la lucidité de ceux qui ont tout donné. Commence alors une autre aventure. Des semaines de vide, puis des mois de reconstruction. Tristan rejoint 60 000 rebonds, multiplie les rencontres, les cafés, les échanges. Et un jour, la roue tourne: sa vision est reconnue, son travail a payé, le Time to Market est le bon. Banijay, le groupe derrière Koh-Lanta et Black Mirror, l’appelle et lui propose de lancer le Banijay Live Studio. Il pilote désormais leur filiale dédiée aux expériences immersives, belle consécration et confirmation que la vision de Dream Factory était bonne ! Dream Factory s’est éteinte. Mais le rêve, lui, continue. Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l'association GSC, l'assurance chômage des dirigeants d'entreprises. À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    38:49
  • :24 De la hype au crash : les galères en coulisses ont eu raison de Cup of Teach - Marc-Arthur Gauthey
    Alors qu’il est encore à HEC, Marc-Arthur Gauthey : et si l’on apprenait tout… entre nous ? En 2011, après un Startup Weekend où il croise une future génération d’entrepreneurs, Marc-Arthur décide de se lancer avec un camarade rencontré là-bas. L’idée est simple à dire et diablement complexe à exécuter : une marketplace où un professeur donne un cours à plusieurs élèves en présentiel — donc avec toutes les frictions du monde réel. Cup of Teach est née.Mars–avril 2012, lancement “à la dure” depuis la première boutique de Jimmy Fairly. Un coup de chance (et de réseau) déclenche une vague : My Little Paris annonce la sortie, le site explose, et la notoriété s’emballe. Une semaine plus tard TF1, puis Canal+. Tout paraît facile… jusqu’à ce que la réalité tombe : la visibilité n’est pas du business. Pas de machine d’acquisition, peu de capitaux, beaucoup d’ego et d’adrénaline.L’équipe tente d’augmenter le panier (des cours à 100–200€), se heurte aux arcanes du droit à la formation, envisage des verticales (cuisine…), puis regarde l’EdTech basculer vers la vidéo et les MOOC. Paradoxalement, la marque grossit très vite — des centaines de milliers d’inscrits acquis sans budget — mais la direction reste floue. Les idées s’accumulent, le pivot n’arrive pas, et l’on commence à vivre dans un “mensonge” que l’on voit sans oser l’avouer.Alors Marc-Arthur fabrique des étincelles pour rallumer la flamme. En septembre 2012, il “hacke les Journées du Patrimoine” : plutôt que des palais, il fait visiter des startups. Quarante boîtes ouvrent leurs portes, toute la presse s’en empare, et naît ce qui deviendra Startup Assembly, qu’il opérera jusqu’en 2016 avant de le céder à France Digitale.La fin de Cup of Teach, elle, se joue dans l’intime : discussions avec son frère et des avocats, question de marque et de relations. Il choisit de ne pas se battre pour préserver l’humain avec son associé. Et puis il craque un peu, part au Pérou “remettre de l’huile dans le moteur”, digérer la rancune et le mal-être d’un projet qui n’a pas tenu ses promesses.Ce qu’il retient ? Que “la notoriété n’est pas un modèle économique”, qu’un vrai business repose sur de la méthode, un besoin clair et des capitaux, et qu’on ne copie pas une boîte : on construit la sienne. Dans l’après, il met cette lucidité au service des autres (WeShare, conseil, événements), et redevient acteur-observateur des modèles collaboratifs qu’il a contribué à faire connaître.▬▬▬▬▬▬▬▬▬ COMMUNAUTÉ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬✍️ Vous avez vendu ou souhaitez vendre votre entreprise ? Contactez nous sur [email protected] ✍️ Vous souhaitez devenir partenaire du format ? Laissez nous un message ici https://bit.ly/3Rvri20▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LIENS PODCASTS ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 CASH OUT : https://linktr.ee/cashoutlepodcast 👉 40 NUANCES DE NEXT : https://linktr.ee/40nuancesdenext▬▬▬▬▬▬▬▬▬ FEUILLEBLANCHE ▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 AGENCE : https://www.feuilleblanche.com/ 👉 PRODUCTION DE PODCAST : https://offre.feuilleblanche.com/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ RÉSEAUX ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 TikTok : https://www.tiktok.com/@feuilleblanchemedias 👉 Instagram : https://www.instagram.com/feuilleblanche_media/▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ LINKEDIN ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 👉 Thomas : https://www.linkedin.com/in/thomasbenzazon/ 👉 Solène : https://www.linkedin.com/in/solène-etienne/ 👉 FeuilleBlanche : https://www.linkedin.com/company/feuilleblancheHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    42:37
  • :23 Son rêve d’un monde plus propre rattrapé par la réalité industrielle - Éléonore Blondeau
    Peut-on sauver la planète avec une machine à laver les gobelets ?C’était le pari d’Éléonore Blondeau avec CleanCup. Jeune diplômée quand elle lance son projet, elle rêve de mettre fin au fléau des gobelets jetables. Son invention devait tout changer : distribuer un gobelet réutilisable, le récupérer, le laver, et le remettre en circulation.Les débuts ressemblent à un conte de fées entrepreneurial : concours remportés, incubateurs séduits, médias emballés, premières machines installées dans des campus, entreprises et collectivités. Elle devient l’ambassadrice de l’économie circulaire, incarne l’avenir d’un entrepreneuriat écologique et engagé.Mais très vite, les fissures apparaissent. Les machines coûtent chères à fabriquer en petites séries et l’écosystème de l’innovation n’est pas adapté pour l’industrie. Les cycles de décisions des investisseurs durent des mois. La trésorerie s’essouffle.Une levée de fonds est censée la sauver. Les discussions avancent bien, les promesses sont là. Jusqu’au drame : le décès brutal de son investisseur principal. Du jour au lendemain, le château de cartes s’effondre. Il ne manque pourtant qu’un petit ticket pour clore le tour, mais les autres se défilent. CleanCup se retrouve sans ressources.Éléonore affronte alors le tribunal de commerce, les licenciements, le redressement. L’aventure s’achève dans la douleur.Elle croit un temps au rebond : une ETI lilloise reprend CleanCup à la barre du tribunal. Elle accepte de les rejoindre pour continuer à faire vivre le projet. Mais à peine 3 mois plus tard, elle est licenciée. Le coup est terrible, presque plus violent que le redressement en lui-même.Alors, comment se reconstruire après avoir tout perdu ? Éléonore choisit de transformer son échec en mission. Elle témoigne, prend la parole dans des conférences, accompagne d’autres entrepreneurs pour leur éviter les mêmes erreurs. Elle met aussi son énergie au service d’initiatives à impact, convaincue que l’écologie et l’économie peuvent et doivent marcher ensemble.Un podcast conçu par FeuilleBlanche, producteurs de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs 🎧Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    45:39

Plus de podcasts Business

À propos de Plantés

On n’est jamais prêt à planter sa boite.D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel.Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux.Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Site web du podcast

Écoutez Plantés, Génération Do It Yourself ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités

Plantés: Podcasts du groupe

Applications
Réseaux sociaux
v7.23.11 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 11/7/2025 - 8:50:27 AM