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Plantés

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  • :15 Il pensait tenir un an, il ne lui restait que 2 mois - Vincent Redrado - The Tops
    L’aventure entrepreneuriale de Vincent Redrado commence avec The Tops, une boîte lancée avec passion, culot, et un rêve : créer la marketplace la plus désirable de France.Un modèle importé des les États-Unis, des débuts soutenus par les fondateurs de Price Minister, des personnalités comme Thierry Marx et Etchebest embarquées au bluff, et une première version du site... splendide, mais inutilisable.Vincent apprend à toute vitesse. Il découvre le feedback client, la prise de recul, remettre en question ses certitudes, et surtout : la vérité du terrain. Quand il comprend que les clients ne veulent pas acheter un couteau à 200€ recommandé par une star de Top Chef, le mythe s’effondre.Mais il pivote. Il bosse. Il trouve un nouveau modèle. Et ça marche : les ventes explosent. Puis viennent les pop-up stores, les marques propres… jusqu’à l’hiver 2015.Le budget et la trésorerie ne sont pas bien tenus. Il pensait tenir un an, il ne lui reste que deux mois.Réunion de crise avec ses actionnaires : il faut vendre.Il rencontre des repreneurs intéressés. Mais tous lui répondent la même chose : "On la rachètera au tribunal, pas avant."Alors il prend une décision rare. Il reste. Jusqu’au bout.Pas pour sauver la boîte. Mais pour sauver ce qui peut l’être : les équipes, les dettes, la mémoire de ce projet : "Il y a deux types de capitaines : ceux qui se barrent les premiers. Et ceux qui restent. J’ai choisi de rester, quitte à y passer."Il demande une liquidation avec poursuite d’activité, espérant trouver un repreneur digne, sauver des emplois, amortir le choc.Et là, le moment le plus violent : le tribunal.Il raconte six ans de vie balayés en une minute trente.Puis l’entretien avec le liquidateur : "J’ai eu l’impression d’être en garde à vue."Chaque décision, chaque ligne budgétaire, chaque signature est passée au crible. Il découvre un monde où la mort d’une boîte est un business : “Le liquidateur est un leveur de boîtes qui meurent, sauf qu’on m’avait pas expliqué le concept."Plus tard, il comprendra qu’une partie du prix de vente a servi à rémunérer… ce même liquidateur. Lui, il ne touchera rien.Et pourtant, il ne se laisse pas aller. Il veut aller de l’avant. Quatre jours après la fin de The Tops, il prend un nouveau job. Il croit pouvoir rebondir. Erreur.Deux mois plus tard : il explose. Il se rend compte qu’il n’a jamais digéré ce qu’il considère à ce moment-là comme un échec.C’est sa femme qui l’amène à consulter une coach. Et c’est là que le vrai rebond commence.Elle l’aide d’abord à nommer ce qu’il n’osait dire : qu’il est le principal responsable. Puis à revaloriser ce qu’il a traversé.Aujourd’hui, Vincent a appris : ce n’est pas un échec mais une étape.Une étape qui l’a amené aujourd’hui à une nouvelle entrepreneuriale, cette fois-ci rentable et pleine de succès.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:03:17
  • :14 Il a tout sacrifié pour sa boîte. Jusqu’à s’oublier. - Adrien Deslous-Paoli
    Le sac de son grand-père, c’était juste un souvenir. Il en a fait une marque. Il en a fait sa vie. Puis il a tout perdu.Adrien Deslous-Paoli n’a pas simplement monté une entreprise. Il a porté De Rigueur comme on porte un enfant. Neuf mois de gestation. Une vision ambitieuse : faire dialoguer le cuir noble et la technologie de demain.Le CES de Las Vegas, les collaborations avec Jérôme Dreyfuss, Lacoste, Louboutin... Il vit son rêve d’entrepreneur. Il fabrique des sacs qui rechargent ton téléphone. Des vestes chauffantes. Des sacs solaires. Le monde du luxe s’ouvre à lui.Puis vient le Covid. Il pivote. En quelques mois, il devient le mec qui a importé 14 millions de masques chirurgicaux. Le mec qui loue un avion à 500 000 euros. Le mec qui fait 600 000 euros de bénéfice… et décide de tout réinvestir.Mauvaise idée.Il embauche, il développe, il envoie “plus fort”. Jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la crise d’anxiété qui le cloue au lit, en pleine journée, à appeler au secours dans le noir. Jusqu’à l’ulcère à 32 ans. Jusqu’à la perte de sens, et la perte d’argent.Il croit rebondir, nomme un jeune DG plein d’énergie. Trop tard. Les banques ne suivent plus. Il ne peut plus payer les salaires. Le crash est inévitable.Mais le plus dur n’est pas de planter. C’est de désactiver le syndrome du sauveur sacrificiel. D’accepter qu’on n’a plus rien à sauver. D’apprendre à exister en dehors de sa boîte.Et pour ça, Adrien a depuis changé de vie, se concentrant sur l’accompagnement de dirigeants et d’étudiants pour les aider à retrouver l’alignement intérieur.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    39:24
  • : 13 Cityscoot : De pépite de la startup nation au tribunal de commerce - Bertrand Fleurose
    Tout part d’un coup de bluff. En 2015, Bertrand Fleurose n’a ni produit, ni équipe, ni fonds. Mais il convoque un journaliste, annonce le lancement de 1 000 scooters électriques en libre-service à Paris. Le lendemain, il est contacté par le mairie de Paris pour officialiser leur collaboration. De cette audace naît Cityscoot.Quelques mois plus tard, trois ingénieurs bricolent un prototype, des scooters sont déposés dans la rue, et le service démarre. En 2016, c’est le lancement officiel. En 2017, c’est l’hypercroissance. Il déploie Cityscoot dans plusieurs ville européenne, signe - non sans mal - un partenariat avec Uber, et enchaine les levées de fonds. Le rêve. Il refuse même de cash-out. « Il y aura une autre levée encore plus importante, je ne cash-out pas », dit-il à son banquier. Erreur fatale.Le COVID arrive. Il finit l’année 2020 tant bien que mal. Mais arrive un phénomène qu’il n’avait pas prévu : le télétravail. Les nombres de “rides” diminuent drastiquement, et Cityscoot n’est toujours pas rentable.En coulisses, les tensions s’intensifient avec les investisseurs. Bertrand se bat, veut sauver son entreprise, jusqu’au bout.En 2022, il est d’abord poussé à la démission. Puis dilué par 1 000. Puis ruiné.Quand Cityscoot est placé en liquidation, il reste debout. Il tente de la racheter. Il poste sur LinkedIn, reçoit des messages de soutien, des avocats qui l’aident gratuitement. Il y croit. Mais ne parvient pas à réunir les 7 millions nécessaires. Il perd tout. DéfinitivementCe récit n’est pas seulement celui d’une startup. C’est celui d’un homme qui a tout donné, et tout perdu. D’un homme qui découvre aujourd’hui une nouvelle façon de vivre, allégé d’une certaine pression de tout perdre, et qui cherche désormais à transmettre pour éviter à d’autres de faire les erreurs qu’il a commis.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    56:13
  • :12 La France n’était pas prête pour son innovation - Yanis Anteur - Miraxess
    Yanis Anteur a passé 10 ans à se battre pour son rêve. Il a soulevé des montagnes, séduit Samsung, déployé son produit chez la police britannique… avant que tout ne s’effondre.Quand il imagine Miraxess, il est encore étudiant. Dans un amphithéâtre, il observe ses camarades : d’un côté, leur PC portable ; de l’autre, leur smartphone.Et une question lui vient en tête : Pourquoi deux appareils ? Pourquoi ne pas fusionner les deux ?Ce jour-là, il ne le sait pas encore, mais il vient de poser la première pierre d’une aventure qui va l’emmener aux quatre coins du monde, le faire lever des millions et lui apprendre à encaisser les pires échecs.2015 – Il crée Miraxess. L’idée est ambitieuse : transformer le smartphone en PC avec un dock révolutionnaire.2017 – Il se heurte aux lenteurs françaises, aux bureaux d’études qui promettent beaucoup mais livrent peu. Il comprend que s’il veut réussir, il doit partir. Direction la Chine. 2018 – Après des mois de galère, Samsung repère son produit. Il y croit.2019 – Miraxess équipe la police britannique. Le projet devient concret. Le rêve se matérialise.2020 – Le Covid frappe. Le cauchemar commence.Ce qui aurait pu être une opportunité – le boom du télétravail – se transforme en désastre absolu.Les entreprises gèlent leurs budgets, les investisseurs se rétractent, la trésorerie fond comme neige au soleil.Les dettes s’accumulent, l’équipe se réduit, la tension est à son comble.Pourtant, Yanis refuse d’abandonner.Il multiplie par 6 son chiffre d’affaires, il retarde 4 fois la liquidation en convainquant le tribunal qu’il peut encore sauver son entreprise. Il négocie, il se bat, il cherche des solutions jusqu’à la dernière minute.Mais parfois, la volonté ne suffit pas.En juin 2024, la sentence tombe. Liquidation judiciaire.Debout devant les juges, il sait que tout est fini. Mais au lieu d’un discours amer, il se redresse et prononce une seule phrase :“Le succès, c’est tomber sept fois, se relever huit.”Et c’est exactement ce qu’il compte faire.Aujourd’hui, Yanis ne baisse pas les bras. Il repart de zéro. Aux États-Unis. Là où le hardware a sa place. Là où les investisseurs croient aux visions audacieuses.Cette fois, il a 10 ans d’expérience, 10 ans d’apprentissage derrière lui. Il sait exactement ce qu’il doit faire.Et surtout, il sait qu’il ne refera pas les mêmes erreurs.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’association GSC, l’assurance chômage des dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    56:00
  • :11 Le disque, une affaire qui n’a pas tourné rond - Corinne Marion Gallois - La Manufacture de vinyles
    La musique, c’était le rêve de Corinne Marion Gallois.Après 25 ans dans l’informatique, une carrière stable, un salaire confortable, elle décide de transformer ce rêve en réalité.D’abord en créant son propre label en 2019, puis en saisissant une opportunité : racheter la Manufacture du Vinyle, un atelier de pressage de disques, spécialisé dans les petits tirages pour labels indépendants.Le marché est en pleine explosion, la demande est forte et c’est surtout une chance d’associer travail et passion. Corinne n’hésite pas longtemps : le rachat est signé en juillet 2021.Les premiers mois sont euphorisants : les commandes affluent, et chaque devis envoyé se transforme en vente.Mais très vite, les premiers grains de sable s’infiltrent dans l’engrenage.Les coûts des matières premières explosent, les délais de production passent de 6 semaines à 6 mois, et la production ne repose que sur une seule machine.Si elle casse, tout s’arrête.Et un jour… elle casse.Lors d’un déménagement planifié pour mieux grandir, l’irréparable se produit.Le déménageur fait tomber la presse.Un mois et demi d’arrêt, sans chiffre d’affaires, avec un impact énorme sur la trésorerie.Mais Corinne s’accroche et un nouvel espoir arrive.Un investisseur cherche à racheter une usine de pressage. Il adore son travail et veulent injecter de l’argent.Et là… Corinne se projette à fond.Elle s’imagine dans une nouvelle dimension, à la tête d’une grande manufacture, équipée de nouvelles machines, portée par un marché toujours en croissance.Elle change même d’état d’esprit : plus prudente, plus méthodique, elle se met à rêver en grand.Jusqu’à la douche froide.Octobre 2023, l’investisseur fait marche arrière.D’un coup, tout s’effondre.Dans le même temps, le marché se retourne, les commandes ralentissent, et les factures restent aussi élevées.Corinne lutte, jusqu’à la goutte d’eau.Décembre 2023, un froid glacial s’abat sur l’atelier.Une coupure de courant détruit son groupe froid.Encore une panne. Encore des milliers d’euros envolés.Un matin, son mari lui dit : « Corinne, ouvre les yeux. Il faut arrêter. »C’est dur à entendre, mais elle sait qu’il a raison.Elle doit déposer le bilan.Le 31 mai 2024, après avoir demandé à honorer ses dernières commandes, elle emballe le dernier vinyle.Dans cet épisode, vous allez découvrir l’histoire d’une femme qui a rêvé, et qui ne regrette rien. Corinne raconte avec honnêteté ses émotions, les sentiments de solitude, de colère, ou de culpabilité qui l’ont traversée, mais c’est surtout la fierté d’avoir pu montrer à ses enfants qu’il est important de croire en ses rêves qui domine.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, en partenariat avec l’Association GSC, l’assurance chômage pour les dirigeants d’entreprise.À vos écouteurs 🎧 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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À propos de Plantés

On n’est jamais prêt à planter sa boite.D’un point de vue pratico pratique, et encore moins d’un point de vue émotionnel.Il faut donc montrer la pluralité des crashs d’entreprises à travers celles et ceux qui l’ont vécu pour préparer la nouvelle génération d’entrepreneurs à ne pas reproduire les mêmes erreurs, ou au moins de s’y préparer au mieux.Même les plus grandes réussites entrepreneuriales sont parfois passées de peu au bord du plantage. L’échec n’est pas un passage obligé avant la réussite, mais échouer n’est pas une honte, ni le point final d’une aventure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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