📆 L’HEBDO 13/12 – Les architectes de l’IA accélèrent, l’Europe résiste, la Chine avance
Cette semaine : les architectes de l'IA, GPT 5.2, les meilleurs smartphones, futures lunettes google, data centers dans l’espace, rapprochements Chine et Europe, souveraineté numérique et protection des données de santé.💡Découvrez Frogans, l’innovation française qui réinvente le Web [PARTENARIAT] Les maîtres de l’IALe magazine Time consacre ses personnalités de l’année aux "architectes de l’intelligence artificielle" : Sam Altman (OpenAI), Elon Musk (xAI), Mark Zuckerberg (Meta), Jensen Huang (NVIDIA), Demis Hassabis (DeepMind), Lisa Su (AMD), Dario Amodei (Anthropic) et Fei-Fei Li (Stanford). Tous incarnent une année 2025 marquée par l’essor fulgurant – et parfois inquiétant – de l’IA générative (lire sur Monde Numérique).ChatGPT 5.2 : la réponse d'OpenAI à GoogleOpenAI publie dans la précipitation une nouvelle version de son modèle, quelques semaines à peine après GPT 5.1. Objectif : reprendre la main face à Gemini 3, le modèle de Google qui domine les benchmarks. GPT 5.2 mise sur de meilleures compétences en analyse d’images, rédaction de code et manipulation de tableaux.Meta change de cap, IBM alerteMeta abandonne l’open source avec son futur modèle « Avocado », successeur de LLaMA, et confie la direction de l’IA à Alexander Wang. Une rupture de philosophie. Dans un autre registre, Arvind Krishna (PDG d’IBM) tire la sonnette d’alarme : l’IA va droit dans le mur, avec ses coûts économiques, techniques et énergétiques devenus insoutenables.Musk contre l’EuropeElon Musk s’en prend publiquement à l’Union Européenne après une amende de 120 millions d’euros contre X pour non-respect du DSA. Les smartphones les plus résistants 60 Millions de Consommateurs publie un classement surprenant : les smartphones les plus fiables sont… chinois. Xiaomi, Oppo ou OnePlus devancent Apple et Google.Google mise sur les lunettes, la tech sur l’orbiteGoogle revient dans la course aux lunettes connectées avec trois modèles annoncés pour 2026. Data centers dans l'espaceInstaller des data centers dans l’espace ! C'est la nouvelle lubie des géants de l'IA. Julien Villeret (EDF) explique pourquoi cette vision, autrefois farfelue, s’impose face aux limites terrestres d’approvisionnement énergétique.Chine et Europe : convergence ou défiance ?Depuis Pékin, la journaliste Shanhui Zhang (CGTN) décrypte les ambitions sino-françaises autour de l’intelligence artificielle après la visite d’Emmanuel Macron. Coopération éducative, dialogue sur les données : les deux blocs veulent avancer, malgré une méfiance persistante en Europe.Souveraineté numérique et protection des donnéesEnfin, dans un dossier spécial réalisé avec NetApp, à l'occasion de l'événement Insight Xtra, Guillaume de Landesherr (NetApp France) évoque les défis du cloud de confiance. Paul Cayot (Télédiag) revient sur une cyberattaque évitée de justesse grâce à des snapshots réguliers. L’enjeu de la protection des données, notamment de santé, n’a jamais été aussi critique.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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📰 Actu – MCP, un protocole pour les connecter tous… à l’IA
Les géants de l'intelligence artificielle préparent un protocole universel pour permettre aux IA d'interagir avec tous les services numériques sans intégration spécifique.Un langage commun pour les agents intelligentsLes intelligences artificielles peinent aujourd’hui à agir efficacement dans un monde numérique fragmenté. Chaque outil ou service utilise sa propre API, ses propres règles d’interaction. Pour qu’un agent IA exécute une tâche concrète, il doit apprendre à dialoguer avec une multitude de systèmes hétérogènes. C’est à ce problème que répond MCP, le Model Context Protocol, conçu comme un langage universel entre IA et outils numériques.Une initiative d’Anthropic, soutenue par la Linux FoundationCréé en 2024 par deux ingénieurs d’Anthropic, David Soriapara et Justin Sparsomers, MCP vient de franchir une étape décisive : son passage sous l’égide de la Linux Foundation, via une nouvelle entité baptisée Agentic AI Foundation. L’objectif est clair : faire de MCP un standard ouvert, neutre et interopérable, comme l’a été Linux pour les systèmes d’exploitation. Cette fondation assurera la gouvernance, la documentation et la diffusion du protocole.Une architecture en trois couches pour un fonctionnement transparentLe fonctionnement de MCP repose sur une structure en trois éléments : l’agent IA qui formule une demande, le serveur MCP qui traduit cette demande en actions possibles, et l’outil compatible qui exécute l’action. Chaque service numérique déclare ses fonctions, permissions et formats, tandis que l’utilisateur garde la main sur les autorisations. Le protocole agit comme une API universelle, une « grammaire » commune pour permettre aux IA de manipuler n’importe quel outil numérique.Vers une nouvelle ère d’interopérabilité pour l’IALe développement de MCP s’accélère. OpenAI l’intègre dans ChatGPT, Google déploie ses propres serveurs compatibles, et une communauté de développeurs se constitue autour du standard. MCP n’est plus un simple prototype : il amorce son industrialisation. À terme, chaque service numérique pourrait devenir plug and play pour les IA. Une révolution silencieuse, mais potentiellement majeure, dans l’architecture du web intelligent.Site officiel MCP-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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🎤 Interview – Agents, LLM et biomédecine : les futures armes contre le cancer (Jean-Frédéric Petit-Nivard, Owkin)
L’intelligence artificielle transforme l’analyse médicale en révélant des motifs cellulaires invisibles à l’œil humain et en améliorant diagnostic, recherche scientifique et développement de nouveaux traitements contre le cancer.Interview : Jean-Frédéric Petit-Nivard, Chief Business Development Officer d’OwkinComment l’IA peut-elle concrètement améliorer les soins en oncologie ?Chez Owkin, notre objectif est d’utiliser l’intelligence artificielle pour mieux comprendre les maladies et améliorer la prise en charge des patients. Un exemple marquant remonte à 2019, avec notre publication dans Nature Medicine autour du projet Maisonnette. Nous avons montré qu’à partir d’images de biopsies – où l’on observe cellules cancéreuses et immunitaires – l’IA pouvait prédire la survie des patients. Là où cela devient passionnant, c’est que le modèle a redécouvert des critères connus des anatomopathologistes, mais aussi identifié de nouveaux motifs invisibles à l’œil humain, car nécessitant d’analyser des millions d’images. L’IA devient ainsi un véritable outil de recherche, capable de révéler des mécanismes biologiques que l’on n’avait jamais explorés.Aujourd’hui, vos technologies sont-elles réellement utilisées dans les hôpitaux ?Oui, et c’est une grande fierté. Certains de nos outils diagnostiques ont obtenu un marquage CE et sont désormais utilisés en pratique clinique. Ils aident les médecins à mieux diagnostiquer certaines pathologies et à orienter les patients vers les traitements les plus adaptés. Ce travail a été possible grâce à nos collaborations étroites avec de nombreux centres hospitaliers et de recherche, comme Gustave Roussy, l’Institut Bergonié, l’AP-HP ou encore des hôpitaux en Angleterre et en Allemagne. L’impact sur la vie des patients est réel, même si le développement de nouveaux traitements nécessite encore plus de temps et de validations.Quelles technologies d’IA utilisez-vous et comment les appliquez-vous à la santé ?Nous nous appuyons sur des architectures variées : CNN, LLM, modèles fondation… Beaucoup ont été initialement développées par les grands acteurs technologiques tels que Google DeepMind ou Meta AI, mais nous les adaptons à nos données biomédicales. L’un des enjeux majeurs consiste à transformer des images ou des données biologiques brutes en représentations mathématiques de qualité. C’est ce travail de representation learning qui rend possible des prédictions fiables et interprétables. Nous avons aussi beaucoup contribué au federated learning, permettant d’entraîner des modèles sur des données distribuées, un sujet décrit dans plusieurs de nos publications disponibles sur le site d’Owkin.Et demain : quelles sont les prochaines étapes pour Owkin ?Nous venons de lancer K-Pro, une nouvelle plateforme qui facilite la recherche biomédicale grâce aux agents et aux LLM. L’autre étape déterminante sera la publication des résultats de notre premier essai clinique, aujourd’hui en phase 1, mené en Australie, en Europe et aux États-Unis. Nous avons beaucoup d’espoir : confirmer notre hypothèse thérapeutique donnerait un sens immense à notre travail. Par ailleurs, de nouveaux outils diagnostiques arrivent, renforçant encore notre ambition d’accélérer la recherche et d’améliorer la vie des patients.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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🎤 Interview – L’Europe peut-elle vraiment rattraper son retard dans le cloud ? (Damien Lucas, Scaleway)
Damien Lucas explore les enjeux de souveraineté, de puissance de calcul et d’indépendance technologique à l’heure où l’IA redéfinit le marché du cloud pour les entreprises.Interview : Damien Lucas, CEO de ScalewayEn quoi l’adoption massive de l’IA change-t-elle les besoins des entreprises dans le cloud ?L’IA transforme avant tout la manière dont nos clients utilisent leurs données. Pour entraîner ou exploiter des modèles, il faut rapprocher l’IA de la data. Comme le rappelle souvent l’industrie, envoyer toutes ses données chez des acteurs extérieurs comme OpenAI n’est pas viable à long terme : cette data est stratégique. Notre rôle, chez Scaleway, est donc de fournir un cloud souverain, immunisé aux lois extraterritoriales et indépendant des technologies américaines, afin que les entreprises développent leurs infrastructures IA sans compromis.Comment Scaleway renforce-t-il sa capacité technologique face à la demande croissante en puissance de calcul ?Nous investissons massivement dans les GPU, désormais indispensables aux grands modèles de langage et à des usages émergents comme l’agentique ou la robotique. Nous avons été les premiers en Europe à proposer les nouveaux GPU NVIDIA Blackwell B300. En parallèle, nous soutenons l’écosystème européen : les modèles d’agentique développés par la startup française H sont par exemple disponibles dans notre cloud. Notre réseau de data centers — de Paris à Stockholm, en passant bientôt par Berlin — garantit une haute disponibilité tout en maintenant une souveraineté forte.Quelles sont les raisons concrètes qui poussent une entreprise à choisir Scaleway plutôt qu’un hyperscaler américain ?Trois raisons principales reviennent. D’abord, la souveraineté : nos clients veulent éviter la dépendance aux technologies américaines comme AWS ou Google Cloud, et protéger leurs données des lois extra-européennes. Ensuite, le prix : nous sommes significativement moins chers, notamment parce que nous ne facturons pas les egress fees, ces frais de sortie que les hyperscalers imposent systématiquement. Enfin, nous couvrons 90 % des besoins cloud du marché grâce à une offre d’environ 200 produits, bien plus simple à maîtriser que les 600 services proposés par AWS.La migration depuis AWS ou Google Cloud est-elle réellement accessible pour une startup ou une grande organisation ?Oui, très clairement. Si l’entreprise a adopté des standards modernes comme Kubernetes, Terraform ou une architecture microservices, la migration est fluide : on traduit l’infrastructure existante et on la redéploie chez Scaleway. Le frein principal est financier : comme lors d’un déménagement physique, le double loyer pèse lourd. C’est pourquoi nous proposons une “franchise de loyer”, avec plusieurs mois gratuits pour absorber la période de transition et éviter les coûts doublés.L’Europe a-t-elle encore une chance de devenir un acteur majeur du cloud ?Absolument. La transformation induite par l’IA représente une rupture technologique qui pousse toutes les entreprises à reconsidérer leur fournisseur cloud pour les années à venir. Les acteurs européens existent, la technologie est là, et les signaux politiques — comme ceux du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique — montrent une prise de conscience forte. Avec trois ou quatre champions solides, l’Europe peut tout à fait rivaliser avec les États-Unis. Il ne manque plus que la commande publique et privée pour accélérer cette dynamique.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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🎤 Interview – Cybersécurité, support, IT... Bienvenue dans l'ère de l'hyper-automatisation (Evan Bourgouin, Mindflow)
Les agents IA permettent aujourd'hui une "hyper-automatisation" des tâches en entreprise. C'est la mission que s'est fixée la startup française MindflowInterview : Evan Bourgouin, Directeur des opérations de MindflowL’hyper-automatisation agentique, concrètement, qu’est-ce que cela change pour les entreprises ?Nous automatisons les tâches répétitives dès qu’un humain, un ordinateur et un processus entrent en jeu. Beaucoup d’organisations utilisent déjà des services comme AWS, Microsoft Azure ou encore Salesforce et SAP, mais ces systèmes restent souvent isolés.Chez Mindflow, notre obsession, c’est l’intégration : connecter chaque service, chaque opération, au niveau le plus granulaire.Sur cette base, nous automatisons des processus dans la cybersécurité, l’IT ou les ressources humaines — par exemple l’onboarding d’un collaborateur, la création d’accès, de rôles, de comptes sur des outils comme Jira ou un CRM. Ce sont des tâches indispensables, mais pas celles où la valeur humaine est la plus forte.Quel est l’impact sur la cybersécurité et la charge des équipes ?Dans la cybersécurité, recevoir 100 alertes par jour sur un SIEM comme Splunk ou Microsoft Sentinel est devenu courant. Avec une équipe restreinte, une partie finit forcément par ne pas être traitée.Nous automatisons donc une part de ces réponses, tout en gardant l’humain dans la boucle.Cela change radicalement le quotidien : c’est un secteur où l’épuisement professionnel est très élevé. Les jeunes analystes arrivent et se font submerger par les tâches répétitives. En retirant cette charge, on leur permet de se concentrer sur l’analyse et la résolution de nouvelles menaces.Les utilisateurs vont du C-level jusqu’à l’alternant : chacun retrouve une capacité à créer, à améliorer son travail, en s’appuyant sur la plateforme.Automatisation ou agentique : comment expliquer la différence ?L’automatisation est déterministe : même input → même output.L’agentique, elle, adapte son comportement en fonction du contexte — par exemple une alerte différente sur ServiceNow ou une anomalie détectée dans un ERP. Mais on n’a pas besoin d’IA partout : certaines entreprises ne souhaitent pas envoyer leurs données dans des modèles d’IA pour des raisons de confidentialité.La vraie différence, c’est que nous avons résolu le problème de l’intégration, ce qui fait de Mindflow « l’IA du dernier kilomètre ». Une fois qu’on sait se connecter à AWS, Azure, Salesforce, Jira, un ERP ou un data lake, l’agent peut vraiment agir. Sans intégration, rien n’est possible.Comment une entreprise démarre-t-elle un projet d’automatisation ?Tout commence par une volonté interne et une culture favorable. Avec nos clients — souvent de grands groupes comme LVMH, Hermès, Thales ou Auchan — nous réalisons un état des lieux : où sont les goulots d’étranglement, quelles équipes sont surchargées, quels profils veulent devenir "builders".Une fois l’intégration réalisée, tout s’accélère. Les quick wins sont fréquemment dans la cyber, l’IT ou le support opérationnel, mais chaque entreprise a ses propres cas d’usage, même si elles utilisent parfois les mêmes outils.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don 🗞️ Newsletter : https://mondenumerique.substack.comHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le podcast Monde Numérique décrypte l’actualité du numérique et les enjeux des technologies. Qui suis-je ? Jérôme Colombain, journaliste spécialiste des technologies et de l’innovation depuis plus de 25 ans (France Info, La Chaîne Techno, Tech & Co), 3ème influenceur tech français au classement Tyto 2025.Que propose ce podcast ?Monde Numérique explore les grands sujets du secteur de l'innovation à travers des news, des interviews d’experts et des échanges éclairants dans un langage clair et accessible à tous les publics. Le podcast aborde les technologies et les questions éthiques, économiques et sociétales qui y sont liées.Des rendez-vous réguliers : L'HEBDO, un magazine complet chaque samedi, et des interviews versions longues, des actus, des éditos ainsi que des reportages les autres jours de la semaine.Indépendant et neutre, Monde Numérique propose une lecture critique mais constructive du progrès technologique et des transformations profondes que cela provoque dans nos vies, nos métiers et notre société. Loin des discours marketing, place est faite à la pédagogie, la curiosité et la réflexion. Le ton est journalistique, rigoureux et ouvert. Au menu : intelligence artificielle, cybersécurité, data, cloud, robotique, réseaux sociaux, souveraineté numérique, environnement, innovation… À qui s’adresse ce podcast ? Que vous soyez professionnel du numérique, étudiant, journaliste, décideur, ou simplement curieux de comprendre les innovations qui changent le monde, ce podcast est votre rendez-vous pour prendre du recul et nourrir votre culture numérique.Comprendre la tech pour mieux décider, mieux agir, mieux vivre avec elle !Mots-clés : innovation, technologie, intelligence artificielle, IA générative, numérique, cybersécurité, data, cloud, robotique, réseaux sociaux, régulation, souveraineté numérique, transformation digitale, environnement, emploi, société, économie numérique, actualité tech.⭐️ L'Hebdo version longue & sans pub :https://audmns.com/nwdktWU🌍 Site Web :https://mondenumerique.info🗞️ Newsletter :https://mondenumerique.substack.com/📹 YouTube :https://www.youtube.com/@mondenumerique♥️ Soutenir le podcast :https://mondenumerique.info/donHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.