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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Faut-il vraiment boire son urine pour survivre ?
    C’est une question souvent posée dans les récits de survie — et la réponse est non, ou seulement dans des conditions extrêmement limitées. Boire son urine peut sembler une solution de dernier recours pour éviter la déshydratation, mais en réalité, c’est une mauvaise idée dans la plupart des situations.1. Ce qu’est vraiment l’urineL’urine est un déchet biologique, produite par les reins pour éliminer les substances que le corps ne peut plus utiliser : sels minéraux en excès, urée, acide urique, ammoniac, toxines, etc. En temps normal, elle contient environ 95 % d’eau, mais aussi 5 % de déchets. Si l’on est déjà déshydraté, ces déchets deviennent plus concentrés, et l’urine devient plus jaune, plus salée, et plus toxique.2. Pourquoi ce n’est pas une bonne idéeBoire son urine revient à réintroduire dans le corps des substances que celui-ci a voulu expulser. Cela force les reins à retravailler ces déchets, ce qui accélère la déshydratation plutôt que de la ralentir. En quelques heures, cela peut provoquer des nausées, des diarrhées et des troubles rénaux, aggravant encore la perte d’eau.En clair : c’est comme tenter d’étancher sa soif avec de l’eau de mer.3. Les rares cas où cela peut s’envisagerCertains manuels de survie ou témoignages d’explorateurs évoquent la possibilité de boire une petite quantité d’urine claire et fraîche, uniquement une fois, et dans les premières heures suivant la perte d’eau, avant que l’organisme ne soit trop déshydraté. Dans ce cas précis, elle est encore relativement diluée. Mais cela reste une solution de dernier recours absolu, uniquement si aucune autre source d’eau — même douteuse — n’est disponible.4. Ce qu’il vaut mieux faireDans une situation de survie, il est bien plus sûr de :Conserver l’urine pour la distiller (en la chauffant pour condenser la vapeur d’eau pure) ;Réduire la transpiration (en restant à l’ombre, en bougeant peu) ;Collecter la rosée ou l’eau de pluie ;Filtrer l’eau sale avec un tissu, du charbon ou des comprimés de purification.En résuméBoire son urine n’hydrate pas, mais empoisonne progressivement l’organisme. L’idée vient surtout de mythes de survie popularisés par la télévision, comme ceux de Bear Grylls. Dans la réalité, le meilleur réflexe reste toujours de préserver l’eau existante, et d’éviter que le corps n’en perde davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Comment James Riley a-t-il survécu à l’enfer du Sahara ?
    Pour découvrir tous les épisodes de Survivre:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/survivre-histoires-vraies/id1849332822Spotify:https://open.spotify.com/show/6m4YqFSEFm6ZWSkqTiOWQRDeezer:https://deezer.com/show/1002349312 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    4:35
  • Pourquoi One Piece est-il le symbole de nombreux manifestants dans le monde ?
    Depuis quelques années, un phénomène surprend les observateurs : dans des manifestations aux quatre coins du monde, des pancartes, drapeaux et costumes inspirés de One Piece apparaissent. Le manga culte d’Eiichirō Oda, publié depuis 1997, est devenu bien plus qu’une œuvre de divertissement : il incarne aujourd’hui un symbole universel de résistance et de liberté.Au cœur de One Piece, on trouve l’histoire de Monkey D. Luffy, un jeune pirate au chapeau de paille qui rêve de trouver le trésor légendaire, le “One Piece”, pour devenir le roi des pirates. Mais ce rêve n’est pas motivé par la cupidité : Luffy cherche avant tout la liberté absolue, dans un monde dominé par un gouvernement mondial autoritaire et corrompu. Cette quête de liberté, associée à un profond rejet de l’injustice, a trouvé un écho dans les mouvements sociaux contemporains.Dans de nombreuses manifestations – à Hong Kong en 2019, en France lors des grèves contre la réforme des retraites, ou encore au Chili et en Iran – le drapeau à tête de mort du chapeau de paille est apparu comme un emblème de résistance populaire. Les manifestants y voient une métaphore claire : comme Luffy et son équipage, ils défient un pouvoir jugé oppressif, au nom de valeurs d’amitié, de solidarité et de courage.Le message de One Piece est d’autant plus puissant qu’il dépasse les frontières culturelles. Eiichirō Oda a toujours ancré son récit dans une critique subtile du pouvoir et de la censure. Dans l’univers du manga, le “Gouvernement mondial” contrôle l’information, efface les pages gênantes de l’Histoire et pourchasse ceux qui osent révéler la vérité — des thèmes qui résonnent fortement dans les sociétés où la liberté d’expression est menacée.De plus, les personnages de One Piece incarnent la diversité et l’inclusion : l’équipage de Luffy réunit des êtres aux origines, races et histoires radicalement différentes, unis par le seul idéal de vivre libres. Cette dimension universelle explique pourquoi le manga touche aussi bien les jeunes manifestants que les militants plus aguerris.En somme, One Piece est devenu un langage commun de la rébellion moderne. Derrière ses pirates colorés, il porte un message profondément humaniste : la liberté ne se quémande pas, elle se conquiert. En brandissant le drapeau de Luffy, les manifestants ne citent pas seulement un héros de fiction — ils rappellent que, face à l’oppression, chacun peut devenir le capitaine de sa propre révolution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33
  • Pourquoi Apple a déjà recommandé de faire tomber ses ordinateurs ?
    Cela peut sembler absurde, mais c’est vrai : Apple a un jour recommandé de laisser tomber son ordinateur pour résoudre un problème technique. L’histoire remonte au début des années 1980, à l’époque de l’Apple III, l’un des plus grands échecs commerciaux de la marque — et un épisode fascinant de l’histoire de l’informatique.En 1980, Apple vient de connaître un immense succès avec l’Apple II. L’entreprise veut donc frapper encore plus fort avec une machine professionnelle, plus puissante et plus élégante. Le résultat : l’Apple III, présenté comme un ordinateur haut de gamme, conçu sans ventilateur (jugé trop bruyant) et sans ouvertures visibles, pour un design sobre et silencieux. Sauf que ce choix esthétique allait causer la perte de la machine.Rapidement après son lancement, les utilisateurs se plaignent de pannes étranges : l’ordinateur se fige, le texte à l’écran devient illisible, ou la machine refuse tout simplement de démarrer. Après enquête, les ingénieurs découvrent la cause : sans ventilation, la chaleur interne fait se dilater les composants. Or, les puces électroniques de la carte mère n’étaient pas soudées, mais simplement enfichées dans leurs supports. En chauffant, elles se soulevaient légèrement et perdaient le contact électrique.La solution officielle, consignée dans certains documents techniques d’Apple, a de quoi surprendre : pour rétablir la connexion, il suffisait de soulever l’ordinateur d’une dizaine de centimètres et de le laisser retomber sur une surface plane. Ce choc léger permettait de replacer les puces dans leur logement… jusqu’à la prochaine surchauffe.Cette “réparation par gravité” est devenue légendaire dans l’histoire de la marque. Elle symbolise à la fois l’audace et les excès d’Apple à ses débuts : vouloir un produit parfait sur le plan esthétique, quitte à en négliger la fiabilité technique.Malgré plusieurs révisions matérielles, l’Apple III resta un fiasco. Apple le retira discrètement du marché en 1984, après avoir vendu à peine 120 000 unités — bien loin du succès de son prédécesseur.Aujourd’hui encore, l’épisode de l’Apple III est cité dans les écoles d’ingénierie comme un cas d’école du compromis entre design et fonctionnalité. Et il rappelle qu’avant de devenir le géant du design technologique, Apple a aussi connu des débuts où la solution la plus “innovante” pouvait littéralement… tomber du ciel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25
  • Pourquoi le mot “antisémite” est-il lui-même antisémite ?
    C’est un paradoxe rarement évoqué : le mot « antisémite » est, en lui-même, porteur d’une erreur historique et linguistique qui reflète… une certaine forme d’antisémitisme. Autrement dit, le terme qu’on utilise pour désigner la haine des Juifs naît, à l’origine, d’un raisonnement biaisé et idéologiquement chargé.Tout commence à la fin du XIXᵉ siècle, en Allemagne, avec un journaliste nommé Wilhelm Marr. En 1879, il publie un pamphlet intitulé La victoire du judaïsme sur la germanité, où il popularise pour la première fois le mot Antisemitismus. À cette époque, Marr cherche à donner une apparence scientifique à la haine des Juifs. Il remplace donc les expressions religieuses comme « haine des Juifs » par un terme pseudo-ethnique, plus « moderne », inspiré des classifications linguistiques de son temps.Le mot « sémite » désigne alors non pas un peuple, mais un groupe de langues : l’hébreu, l’arabe, l’araméen, l’amharique… En théorie, les « Sémites » engloberaient donc aussi bien les Arabes que les Juifs. Parler d’« antisémitisme » pour désigner la haine des Juifs revient donc à faire une confusion grossière : il n’existe pas, biologiquement ou culturellement, de « race sémite ». Le terme est donc faux sur le plan scientifique.Mais ce glissement n’est pas innocent. Marr et les penseurs racistes de son époque utilisent ce mot précisément pour détacher leur haine du domaine religieux et la faire passer pour une opposition « rationnelle », « ethnique » ou « sociale ». Le mot « antisémite » naît donc d’une volonté de dissimuler l’idéologie antisémite sous un vernis de science. C’est pourquoi certains historiens et linguistes estiment qu’il est, dans son essence même, « antisémite » : il perpétue une idée forgée pour légitimer la haine.Ce paradoxe persiste encore aujourd’hui. Par habitude, on continue d’utiliser le mot « antisémitisme », car il est entré dans le langage courant et dans les textes juridiques. Mais beaucoup de chercheurs rappellent que, d’un point de vue sémantique, il serait plus juste de parler de “judéophobie” — un terme plus précis, qui désigne clairement l’hostilité envers les Juifs sans reprendre la terminologie raciale du XIXᵉ siècle.Ainsi, le mot « antisémite » est doublement révélateur : il désigne la haine des Juifs, mais il en porte aussi l’empreinte idéologique originelle, forgée pour rendre cette haine socialement acceptable. Un mot piégé, né d’une falsification linguistique, et devenu malgré lui un symbole de la dérive qu’il décrit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:41

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