SylVie, la culture forestière

Dans cet épisode, Stéphane Ollagnon, gestionnaire forestier chez CFBL, nous présente une méthode originale de plantation forestière : l’écoreboisement. Contrairement à la plantation classique où les branches coupées sont regroupées en andains, cette technique répartit les rémanents sur toute la parcelle. Résultat : les engins circulent sur les branches plutôt que sur un sol nu, limitant ainsi le tassement. En se décomposant, ces rémanents enrichissent le sol en matière organique et minéraux, tout en préservant son humidité — un véritable paillage naturel à l’échelle de la forêt.Stéphane Ollagnon nous explique les différents réflexions et décisions à prendre avant de replanter après une coupe : préparation du sol, choix des essences, densité de plantation… L’épisode met en lumière le rôle du propriétaire forestier dans ces décisions clés, à fort impact écologique, économique et visuel.Pour me soutenir, vous pouvez partager cet épisode à toutes les personnes qui pourraient être intéressées. Si vous aussi vous vous posez des questions, n’hésitez pas à me les partager à [email protected] je m’en inspirerai pour compléter mes interviews dans de prochains épisodes ! A très bientôt et bonne balade dans votre forêt.Réalisation de Pauline Chauché-de GesnaisMusique composée par Manuel PersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans cet épisode, Xavier Finous nous fait découvrir le fonctionnement d’une coopérative forestière, une entreprise créée par et pour les propriétaires forestiers. Contrairement aux gestionnaires indépendants déjà rencontrés dans les épisodes 1 et 4, la coopérative rassemble au sein d’une même structure gestionnaires, ouvriers forestiers et équipes d’exploitation, offrant ainsi une gestion intégrée dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre spécialisée.Nous plongeons au cœur des modes de vente des bois, parfois différents de ceux des autres gestionnaires : contrats à long terme avec les scieries, ventes groupées aux enchères ou ventes sur pied selon la nature des coupes. Pour me soutenir, vous pouvez partager cet épisode à toutes les personnes qui pourraient être intéressées. Si vous aussi vous vous posez des questions, n’hésitez pas à me les partager à [email protected] je m’en inspirerai pour compléter mes interviews dans de prochains épisodes ! A très bientôt et bonne balade dans votre forêt.Réalisation de Pauline Chauché-de GesnaisMusique composée par Manuel PersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Betty Doucet nous emmène il y a 15000 ans au moment de la dernière déglaciation. À cette époque, la France n’était qu’une vaste steppe froide et les chênes s'étaient réfugiés en Espagne, en Italie et dans les Balkans. De ces trois poches de vie, ils ont recolonisé l'Europe en quelques millénaires à une vitesse moyenne de 400 m par an. À travers cette fresque temporelle, on découvre les différentes espèces de chênes autochtones d'Europe — pédonculé, sessile, pubescent, tauzin, vert, et bien d’autres — et comment ils ont reconquis l'Europe selon leurs spécificités et leur capacité d'hybridation.Mais ce voyage dans le passé est aussi un miroir de notre présent. Le changement climatique actuel est bien plus rapide que celui de la dernière déglaciation. Les chênes pourront-ils suivre ? Adaptation, migration, ou disparition : trois destins possibles que l'ingénieur forestière Betty Doucet éclaire avec rigueur et prudence. Elle évoque les stratégies de gestion pour les forestiers : favoriser les jeunes générations locales, tester prudemment de nouvelles provenances voire essences, s’appuyer sur les retours d’expérience du CNPF.Un épisode dense et vivant, où science, histoire naturelle et enjeux contemporains s’entrelacent. À écouter pour comprendre nos forêts d’hier, et mieux agir pour celles de demain.Si vous aussi vous vous posez des questions, n’hésitez pas à me les partager à [email protected] je m’en inspirerai pour compléter mes interviews dans de prochains épisodes ! A très bientôt et bonne balade dans votre forêt.Envoyez moi vos questions à [email protected]. Elles m'inspireront pour mes prochaines interviews.Réalisation de Pauline Chauché-de GesnaisMusique composée par Manuel PersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Julien Tomasini, expert forestier et président de l'Association Futaie Irrégulière nous explique ce qu'est la gestion en futaie irrégulière.L’Association Futaie Irrégulière est née dans les années 90 en constatant que certains gestionnaires et propriétaires choisissaient des modes de gestion leur permettant de renouveler de manière diffuse leurs forêts sans passer par des renouvellements en plein. Sans chercher à modifier leurs pratiques, elle s’est attachée à décrire les choix qui étaient faits dans ces forêts. Des placettes sont mesurées tous les 5 ans pour décrire le mode de gestion c’est à dire ce qui a été coupé et comment les arbres ont évolués. D’observation en observation, cela permet de voir l’impact de ce mode de gestion sur le peuplement : sa structure, sa composition, sa valeur économique et sa valeur environnementale. En disant cela, j’observe que cette association ne propose pas un mode de gestion pour des peuplements forestiers déjà irréguliers dans leur structure. Elle propose un mode de gestion pouvant s’appliquer dans des forêts avec différentes compositions et structures. L’objectif de cette gestion est la valorisation du peuplement existant sans sacrifice d’exploitabilité tout en permettant un renouvellement diffus dans l’espace et dans le temps lorsqu’il sera nécessaire. La conséquence de ce mode de gestion est qu’à très long terme la structure du peuplement devient irrégulière sans que cela ait été un objectif à atteindre à très court terme.Je vous laisse découvrir la façon d'observer la forêt de ces gestionnaires, d'agir dedans et les observations et conséquences qu'ils ont pu voir.Si vous êtes intéressés par des passages en particulier, vous pouvez y aller directement via les chapitres01:36 Qu’est ce qu’un expert forestier ? 02:59 Qu’est ce que l’AFI (Association Futaie Irrégulière) ? Prosylva ? et la SMCC (sylviculture mélangée à couvert continu) ? 05:28 Qu'est ce que la futaie régulière ? 06:35 Qu’est ce que la gestion en futaie irrégulière ? 13:03 Comment s’est créé l’AFI et à quoi sert-elle ? 15:56 Qu’est ce que le réseau de placettes AFI et le protocole de suivi de ces placettes ? 17:00 Quels sont les résultats observés en termes de production de bois (quantité, qualité) ? 26:46 Quels sont les résultats observés sur le fonctionnement des sols ? 28:55 La gestion en futaie irrégulière est elle possible partout et notamment le renouvellement diffus ? 42:50 Comment gérer le taillis ? Comment choisir ses volumes de prélèvement en futaie et dans le taillis ainsi que la rotation ? 48:01 Comment favoriser une régénération naturelle viable, l’évaluer, et combien de temps consacrer aux soins culturaux ? 01:02:01 Quelle est la performance économique de ce mode de gestion ? 01:24:17 Quels sont les impacts de cette gestion sur le stock de carbone ? 01:26:07 En quoi cette sylviculture présente-t-elle des atouts ou des limites face au changement climatique ? 01:29:20 En quoi cette sylviculture présente-t-elle des atouts ou des limites face aux problèmes sanitaires ?01:30:49 Où se tourner pour en savoir plus ?01:32:26 Synthèse de l'épisodeEnvoyez moi vos questions à [email protected]. Elles m'inspireront pour mes prochaines interviews.Réalisation de Pauline Chauché-de GesnaisMusique composée par Manuel PersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui, nous rencontrons Jean-Christophoe Reuter du CNPF Bourgogne Franche Comté, responsable de l'antenne du Jura. Il est spécialisé dans les projets de dessertes forestières. Les dessertes sont les infrastructures pensées pour circuler dans les forêts. Nous apprenons la différence entre une route, une piste, un cloisonnement mais aussi comment monter notre projet de desserte forestière. Cet épisode tente d'évoquer différentes situations pour que nous retrouvions des éléments au plus proche de nos questionnements, même si comme toujours chaque contexte est unique.  Nous évoquons d'abord le cas général qui concerne tout le monde puis les spécificités de chaque cas. Les cas étant nombreux, n'hésitez pas à vous reporter aux chapitres pour aller directement à la partie qui vous concerne le plus. Le cas des projets impliquant plusieurs propriétaires est largement abordées notamment les options que représentent les ASL (association syndicale libre) et les ASA (association syndicale autorisée), grande spécialité de Jean-Christophe Reuter, pour sécuriser et structurer certaines interactions. Cet épisode fait écho à l'importance des dessertes dans la protection contre les incendies évoqué dans l'épisode 5 avec Thomas de Baglion.Pour en savoir plus sur les ASL qu'elles soient de desserte et/ou de gestion forestière, Jean-Christophe Reuter vous recommande cette page très intéressante du CNPF de Nouvelle-Aquitaine : https://nouvelle-aquitaine.cnpf.fr/gestion-durable-des-forets/coupes-et-travaux/les-regroupements-de-proprietaires-forestiersChapitres :1’35 : quelles sont les infrastructures de dessertes forestières ?  14’10 : quels sont les impacts et bénéfices des dessertes forestières (facilité d’accès à la parcelle pour y agir – temps, petits outillages, lutte contre les incendies –, réduction de l’impact de la sylviculture et de l’exploitation forestière sur le sol, diminution des dommages aux arbres restants sur pied, réduction des coûts de débardage)26’46 : quelles sont les étapes à suivre pour réaliser une desserte ? Cas général (valable aussi si on fait une desserte seul.e)59’11 : spécificité du cas à 2 propriétaires ou plus sans structures particulières1h01’03s : spécificité du cas à 2 propriétaires ou plus avec une association qui organise les accords entre les parties dans le cas d’accords communs : les Associations Syndicales Libres1h06’08s : spécificité du cas à 2 propriétaires ou plus avec une association qui organise les accords entre les parties dans le cas où un nombre limité de propriétaires s’opposent : les Associations Syndicales Autorisées1h26’04 : possibilité d’impliquer la commune1h27’05 : question bonus : une plante indicatrice, la lèche blanche, carex alba1h32’08 : conclusionJ’espère que cet épisode aura apporté quelques éléments de réflexion dans vos projets. Pour me soutenir, vous pouvez partager cet épisode à toutes les personnes qui pourraient être intéressées. Si vous aussi vous vous posez des questions, n’hésitez pas à me les partager à [email protected] . Elles m'inspireront pour mes prochaines interviews.Réalisation de Pauline Chauché-de GesnaisMusique composée par Manuel PersonneHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.