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Choses à Savoir HISTOIRE

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  • Comment l’amour de Cléopâtre et Marc Antoine a provoqué leur chute ?
    C’est l’une des plus célèbres histoires d’amour tragiques de l’Antiquité : celle de Cléopâtre VII, reine d’Égypte, et de Marc Antoine, général et homme fort de Rome.Mais derrière la légende romantique, leur alliance fut aussi un choix politique, qui finit par précipiter leur perte. Voici pourquoi.Tout commence après l’assassinat de Jules César, en 44 av. J.-C.Marc Antoine, son fidèle lieutenant, hérite d’une partie du pouvoir à Rome. Il forme avec Octave (le futur Auguste) et Lépide le Second Triumvirat pour gouverner la République en crise.Envoyé en mission en Orient, Marc Antoine rencontre Cléopâtre en 41 av. J.-C. à Tarse. La reine d’Égypte, fine stratège, comprend qu’elle peut faire de cette liaison un atout politique. Antoine, fasciné par son charisme et sa richesse, tombe amoureux. Très vite, leur relation devient autant personnelle que politique.Cléopâtre lui offre un soutien financier et militaire. En échange, Antoine lui cède des territoires en Orient. Ils ont ensemble des enfants, et Antoine passe de plus en plus de temps à Alexandrie, ce qui irrite profondément les Romains.Pourquoi cela conduit-il à leur chute ?Le problème, c’est que cette alliance apparaît à Rome comme une trahison des intérêts romains.Octave, rival d’Antoine, s’en sert habilement dans sa propagande : il accuse Marc Antoine d’être sous l’emprise de Cléopâtre, de vouloir déplacer le centre de pouvoir à Alexandrie, et même de préparer une guerre contre Rome.Le coup de théâtre a lieu en 32 av. J.-C. : Antoine divorce de sa femme romaine, Octavie (sœur d’Octave), pour vivre pleinement avec Cléopâtre. C’est le prétexte qu’attendait Octave pour déclarer la guerre... non pas à Antoine, mais à Cléopâtre elle-même. C’est donc une guerre entre Rome et l’Égypte qui se prépare.Le conflit culmine en 31 av. J.-C. avec la célèbre bataille navale d’Actium. La flotte romano-égyptienne, commandée par Antoine et Cléopâtre, est battue par celle d’Octave.Fuyant vers l’Égypte, les deux amants tentent de se ressaisir, mais la cause est perdue.En 30 av. J.-C., Octave envahit Alexandrie. Antoine se suicide, croyant Cléopâtre morte. Peu après, Cléopâtre, refusant d’être exhibée en triomphe à Rome, met fin à ses jours, selon la tradition, en se faisant mordre par un aspic.Leur chute signe la fin de l’indépendance de l’Égypte, qui devient province romaine. Et Octave, vainqueur, pose les fondations de l’Empire romain.Ainsi, ce qui était au départ une alliance stratégique et une passion sincère est devenu le levier qu’Octave utilisa pour abattre ses rivaux et refonder Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:46
  • Comment Jules César vivait-il sa calvitie ?
    Les grands hommes de l’Histoire n’échappent pas aux petits tracas du quotidien… et c’est le cas de Jules César, célèbre conquérant et stratège romain, qui souffrait d’une calvitie bien visible. Mais comment la vivait-il ? Que nous disent les sources antiques ?Le biographe Suétone, dans La Vie des douze Césars, nous en donne un témoignage précieux. Il écrit :“Il supportait très péniblement la laideur que lui causait la raréfaction de ses cheveux, et c'est pour cela qu'il portait souvent la couronne de laurier, qui lui avait été décernée en permanence par le Sénat.”(Suétone, César, 45)Autrement dit, César vivait mal sa perte de cheveux — qu’il percevait comme une atteinte à son image publique. Dans une Rome où la chevelure abondante était signe de vigueur et de beauté virile, la calvitie faisait tache, surtout pour un homme d’ambition. D’où sa fameuse astuce : porter presque en permanence la couronne de laurier, officiellement honorifique, mais bien pratique pour masquer son crâne dégarni.Que pensaient les médecins antiques de la calvitie ?Les médecins de l’Antiquité, comme Hippocrate ou Galen, identifiaient deux grandes causes principales à la chute des cheveux :Un excès de chaleur sèche dans le corpsSelon la théorie des humeurs, un déséquilibre de chaleur (souvent lié à l’âge ou au tempérament) desséchait le cuir chevelu, entraînant la chute des cheveux.Un déséquilibre des fluides corporelsUn excès de bile noire (la fameuse mélancolie) ou des “humeurs impures” pouvait aussi, pensait-on, affaiblir la racine des cheveux.Quels traitements ?Les médecins antiques recommandaient divers traitements, souvent... folkloriques :Frictions du cuir chevelu avec des onguents à base de graisse animale, de cendres, de vin, ou d’herbes aromatiques.Compresses de miel, d’huile d’olive, ou même de crottes de rats broyées (si, si !) pour "réchauffer" et "stimuler" les follicules.Saignées ou purges pour rééquilibrer les humeurs internes.Rien de tout cela n’aurait vraiment sauvé la chevelure de César… mais la stratégie politique, elle, était efficace : derrière sa couronne de laurier, César resta l’image du général triomphant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Comment l’arsenic a sauvé des vies ?
    L’élixir à l’arsenic, parfois appelé "solution arsenicale", est l’héritier d’une très longue histoire de la médecine… et du poison.Pendant des siècles, l’arsenic a eu une réputation double : poison redoutable — surnommé "poudre des héritiers" dans l’Europe de la Renaissance — mais aussi remède puissant.Son usage médicinal s’est structuré au XIXe siècle. L’un des pharmaciens les plus célèbres à avoir formalisé un élixir à base d’arsenic est Thomas Fowler, un médecin anglais. En 1786, il met au point ce qu’on appellera bientôt la solution de Fowler : un élixir à base d’arsénite de potassium dilué dans de l’eau et de l’alcool.Thomas Fowler ne l’invente pas totalement, car on savait déjà depuis l’Antiquité que l’arsenic (notamment l’orpiment ou le réalgar) pouvait avoir des effets médicinaux à très faibles doses. Mais Fowler, lui, en standardise la préparation et en fait un remède prescrit officiellement.À quoi servait cet élixir ?De façon surprenante, à beaucoup de choses ! À l’époque, la solution de Fowler devient un médicament courant, prescrit :contre le paludisme (en remplacement ou en complément du quinquina),contre les fièvres récurrentes,comme tonique général pour les personnes affaiblies,contre les affections cutanées, notamment l’eczéma ou le psoriasis,et même, plus tard, contre la syphilis avant l’arrivée de traitements plus modernes.Au XIXe siècle, l’arsenic est aussi utilisé en micro-doses pour stabiliser l’humeur ou comme "booster" de la vitalité : en Autriche ou en Suisse, certains montagnards prenaient de minuscules doses d’arsenic pour améliorer leur endurance !Jusqu’à quand ?La solution de Fowler a été utilisée jusque dans les années 1930–1940.Mais à mesure que la médecine progresse, on découvre ses effets secondaires graves : cancers, lésions de la peau, neuropathies.Elle est progressivement abandonnée, sauf pour certains usages très spécifiques.Fait fascinant : même aujourd’hui, des dérivés arsenicaux modernes (non toxiques à dose contrôlée) sont utilisés en oncologie. Par exemple, le trioxyde d’arsenic est un traitement de certaines leucémies aiguës.En résuméC’est donc Thomas Fowler qui, au XVIIIe siècle, a "popularisé" l’élixir à l’arsenic sous une forme médicale fiable. Ce remède, à la fois sauveur et dangereux, rappelle que beaucoup de substances toxiques peuvent, bien dosées, devenir des médicaments. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Pourquoi Marat a-t-il été assassiné (dans sa baignoire) ?
    Le 13 juillet 1793, l’un des visages les plus radicaux de la Révolution française est assassiné... dans sa baignoire. Jean-Paul Marat, journaliste et homme politique, est poignardé par une jeune femme de 25 ans, Charlotte Corday.Mais pourquoi cet assassinat spectaculaire ? Revenons sur le contexte.À cette date, la Révolution est entrée dans une phase violente. Depuis la chute de la monarchie en août 1792, le pouvoir est disputé entre deux camps révolutionnaires :les Girondins, modérés, attachés à une république plus libérale,les Montagnards, radicaux, proches des sans-culottes, prônant la Terreur contre les "ennemis de la Révolution".Marat, médecin devenu journaliste, est l’une des voix les plus virulentes des Montagnards. Dans son journal L’Ami du peuple, il dénonce sans relâche les Girondins, les accusant de trahison. Il réclame des têtes, appelle aux purges, et soutient les émeutiers parisiens.En juin 1793, la lutte atteint son paroxysme : les Montagnards, soutenus par les sans-culottes, font arrêter plusieurs députés girondins. Les Girondins sont désormais traqués.Parmi leurs partisans figure Charlotte Corday, jeune femme venue de Caen. Issue d’une famille normande modeste, nourrie des idéaux de la Révolution, elle est révoltée par la dérive sanglante qu’a prise le mouvement. Pour elle, Marat, par ses appels incessants à la violence, est l’homme qui précipite la France dans le chaos.Convaincue qu’éliminer Marat pourrait "sauver la République" et stopper les massacres, elle décide d’agir seule. Le 13 juillet, elle se rend au domicile parisien de Marat, rue des Cordeliers.Affaibli par une maladie de peau (probablement une dermatite), Marat travaille la plupart du temps dans sa baignoire en bois, un linge trempé sur le corps. Charlotte, se présentant comme une informatrice venue dénoncer des complots girondins en Normandie, parvient à être reçue.Pendant qu’il prend note, elle sort un couteau caché et lui plante dans la poitrine. Marat meurt en quelques minutes.Loin de stopper la Terreur, son assassinat produit l’effet inverse : Marat devient un martyr révolutionnaire, célébré par les sans-culottes.Charlotte Corday est arrêtée sur place, jugée et guillotinée quatre jours plus tard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Le Titanic s'est-il vraiment brisé en deux avant de couler ?
    Pendant près de 75 ans, une énigme a plané sur l’un des naufrages les plus célèbres de l’Histoire. Le 15 avril 1912, le Titanic sombre dans l’Atlantique Nord après avoir heurté un iceberg. Mais s’est-il brisé en deux avant de disparaître sous les flots ?Étonnamment, cette question a suscité un vif débat durant des décennies.Dès les premières heures suivant la catastrophe, plusieurs rescapés — parmi eux des passagers de première et troisième classes — témoignent que le navire se serait littéralement cassé en deux avant de sombrer. On évoque un vacarme effroyable, une fracture du navire vers le centre. Pourtant, ces récits sont vite relégués au second plan.Pourquoi ? En grande partie à cause du témoignage d’un homme clé : Charles Lightoller, le second officier du Titanic et le plus haut gradé ayant survécu au naufrage. Devant les commissions d’enquête britannique et américaine, Lightoller affirme catégoriquement que le Titanic est resté intact jusqu’à son engloutissement.Ce témoignage pèse lourd. Lightoller, officier expérimenté et figure respectée, est perçu comme une source crédible.Mais pourquoi aurait-il soutenu cette version erronée ? Plusieurs historiens avancent des hypothèses. D’abord, Lightoller se trouvait à la mer lorsqu’il a vu disparaître le navire : sa vision était donc limitée. Ensuite, en pleine tourmente médiatique, la White Star Line — la compagnie du Titanic — avait tout intérêt à minimiser l’ampleur de la défaillance structurelle du navire, conçu pour être "pratiquement insubmersible". Affirmer qu’il s’était brisé en deux aurait été un aveu d’échec dans sa conception.Ainsi, durant les enquêtes officielles de 1912, la thèse du naufrage "en un seul morceau" s’impose. Les témoignages contradictoires des passagers sont jugés peu fiables, attribués au chaos et à la confusion. Pendant des décennies, les représentations du naufrage — livres, films, manuels — perpétuent cette version.Tout change en 1985, lorsque l’océanographe Robert Ballard et son équipe découvrent l’épave du Titanic, à plus de 3 800 mètres de profondeur. Les images sont sans appel : la coque repose bel et bien en deux sections distinctes, l’avant et l’arrière séparés de plusieurs centaines de mètres.Cette découverte réhabilite les témoignages des passagers longtemps ignorés. Elle rappelle aussi combien la mémoire des survivants, même face aux récits officiels, peut contenir une part essentielle de vérité. Aujourd’hui, on sait avec certitude : oui, le Titanic s’est brisé en deux avant de couler. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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