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Playlist Culture G : les podcasts pour apprendre chaque jour

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  • Choses à Savoir - Culture générale - Qui sont les deux seules personnes à avoir refusé un prix Nobel ?
    Dans toute l’histoire du prix Nobel, deux hommes seulement ont pris la décision — libre, assumée, publique — de refuser l’une des distinctions les plus prestigieuses au monde : Jean-Paul Sartre en 1964 et Lê Duc Tho en 1973. Deux refus très différents, mais qui disent chacun quelque chose d’essentiel sur leur époque et sur leurs convictions.Le premier à franchir ce pas radical est Jean-Paul Sartre, philosophe et écrivain français, figure majeure de l’existentialisme. En 1964, l’Académie suédoise lui décerne le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre. La réaction de Sartre est immédiate : il refuse le prix. Non par modestie, mais par principe. Sartre a toujours refusé les distinctions officielles, estimant que l’écrivain doit rester libre, non récupéré par le pouvoir, les institutions ou la notoriété. Pour lui, accepter un prix comme le Nobel reviendrait à « devenir une institution », ce qui contredisait son engagement politique et intellectuel.Il avait d’ailleurs prévenu l’Académie, avant même l’annonce, qu’il ne souhaitait pas être nommé. Cela ne change rien : il est proclamé lauréat malgré lui. Sartre refuse alors publiquement, dans un geste retentissant. Ce refus est souvent perçu comme l’expression ultime d’une cohérence : l’écrivain engagé qui refuse d’être couronné. Ce geste, unique dans l’histoire de la littérature, marque durablement la réputation du philosophe, admiré ou critiqué pour son intransigeance.Neuf ans plus tard, c’est au tour de Lê Duc Tho, dirigeant vietnamien et négociateur lors des Accords de Paris, de refuser le prix Nobel de la paix. Le prix lui est attribué conjointement avec l’Américain Henry Kissinger pour les négociations qui auraient dû mettre fin à la guerre du Vietnam. Mais pour Lê Duc Tho, il n’y a pas de paix à célébrer. Les hostilités se poursuivent, les bombardements aussi. Refuser le Nobel devient alors un acte politique : il déclare ne pouvoir accepter un prix de la paix tant que la paix n’est pas réellement obtenue.Contrairement à Sartre, son refus n’est pas motivé par un principe personnel, mais par une analyse de la situation géopolitique. Son geste est moins philosophique que stratégique, mais tout aussi historique. Il reste le seul lauréat de la paix à avoir décliné le prix.Ces deux refus, rares et spectaculaires, rappellent que le prix Nobel, pourtant considéré comme l’une des plus hautes distinctions humaines, peut devenir un terrain d’expression politique ou morale. Sartre par conviction, Lê Duc Tho par cohérence historique : deux gestes, deux époques, deux refus qui ont marqué l’histoire du prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:21
  • Nota Bene - EN BREF - D'où vient le numéro de sécu ?
    Mes chers camarades, bien le bonjour !Tout est Histoire au final, même votre carte Vitale ! Enfin, plus précisément votre numéro de sécu. Mais du coup, qu’est-ce qui se cache derrière ces chiffres sur notre bien aimée carte verte et jaune ?Je vous raconte ça, alors bonne écoute !🎧 Mixage : Pierre Champion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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  • Choses à Savoir - Culture générale - Faut-il vraiment mettre un bonnet car “la chaleur s'échappe par la tête” ?
    Depuis des décennies, on répète qu’en hiver, « la chaleur s’échappe par la tête ». L’idée paraît intuitive : quand on sort sans bonnet, le froid semble immédiatement plus mordant. Pourtant, cette croyance repose sur une interprétation erronée d’expériences menées au milieu du XXᵉ siècle. Des volontaires avaient été exposés à des conditions très froides en portant des combinaisons isolantes… mais laissant la tête totalement découverte. Les pertes thermiques relevées semblaient donc importantes au niveau du crâne, ce qui a conduit à une conclusion trompeuse : la tête serait une zone critique par laquelle s’échapperait l’essentiel de la chaleur du corps.Le problème est que ces expériences ne respectaient pas un principe fondamental de la physiologie thermique : la chaleur s’échappe proportionnellement à la surface exposée. Si l’on isole parfaitement 90 % du corps, la seule partie restée à l’air libre paraît mécaniquement responsable de la majorité de la déperdition, même si elle ne possède aucune propriété spéciale. En réalité, une tête humaine représente une surface assez faible : environ 7 à 9 % de la surface corporelle totale. Si elle est découverte tandis que le reste est bien couvert, elle dissipera donc une proportion similaire de chaleur, pas davantage.La sensation de froid, elle, est amplifiée par d’autres facteurs physiologiques précis. Le visage et le cuir chevelu contiennent un réseau dense de thermorécepteurs et de vaisseaux sanguins superficiels. Le refroidissement y est donc perçu plus rapidement et plus intensément. De plus, le cerveau doit être maintenu à une température extrêmement stable ; lorsqu’il détecte un refroidissement local, la vasoconstriction périphérique s’accentue, accentuant encore l’impression de froid général.Alors, le bonnet est-il inutile ? Pas du tout. Couvrir la tête réduit bel et bien les pertes thermiques, mais uniquement parce qu’on protège une zone qui, sinon, resterait exposée. Dans un environnement très froid, protéger cette région améliore le confort thermique global et limite la chute de température cutanée. Cependant, si on sort sans bonnet mais avec une veste mal fermée ou des gants trop fins, les pertes seront bien plus importantes par ces zones que par la tête.En résumé, la tête n’est pas une cheminée naturelle. Elle perd de la chaleur exactement comme le reste du corps : ni plus, ni moins. Le bonnet reste utile, non parce que la tête serait une porte de sortie privilégiée pour la chaleur, mais simplement parce qu’en hiver, c’est souvent elle qu’on oublie de couvrir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:09
  • Choses à Savoir SANTE - L'ASMR est-elle vraiment efficace contre l'anxiété ?
    L’ASMR, ces chuchotements, frottements doux ou tapotements qui déclenchent des sensations de picotements chez certaines personnes, est souvent présenté comme un antidote naturel contre l’anxiété. Mais que dit réellement la science ?D’abord, plusieurs études ont montré que l’ASMR provoque une véritable réponse physiologique de relaxation, du moins chez les personnes qui y sont sensibles. Dans une étude menée par Giulia Poerio et ses collègues, les participants « réceptifs » à l’ASMR présentaient une baisse mesurable de leur fréquence cardiaque pendant l’écoute, accompagnée d’une augmentation de la conductance cutanée. Cette combinaison paradoxale – détente avec une légère activation – correspond à un état calme, similaire à celui obtenu lors de certaines techniques de relaxation.D’autres travaux utilisant l’électroencéphalogramme ont observé une modification de l’activité cérébrale lors de l’ASMR. L’exposition aux stimuli semble augmenter les émotions positives, réduire l’humeur négative et induire un état de détente similaire à la méditation légère. Plusieurs participants rapportent également une sensation de chaleur, de bien-être et une diminution quasi immédiate du stress.Concernant spécifiquement l’anxiété, les études disponibles montrent une tendance cohérente : chez les personnes sensibles, l’ASMR réduit l’anxiété à court terme. Dans des expériences pré/post écoute, les participants déclarent une baisse de l’anxiété d’état, une amélioration de l’humeur et une meilleure capacité de concentration. Certaines recherches menées auprès d’étudiants ou de personnes souffrant d’insomnie indiquent que l’ASMR peut aussi aider à apaiser l’hyperactivation émotionnelle, notamment en fin de journée.Ces effets ont donné lieu à l’idée que l’ASMR peut servir de “coping tool”, un outil d’adaptation utile pour diminuer ponctuellement les tensions internes. Le mécanisme est probablement lié à l’activation du système nerveux parasympathique, responsable du ralentissement cardiaque et de la sensation de calme.Cependant, important : tout le monde n’est pas sensible à l’ASMR. Seule une partie de la population ressent ces picotements et les effets relaxants qui les accompagnent. Par ailleurs, la plupart des études étudient des effets immédiats, sur quelques minutes ou quelques jours. On manque encore de données solides sur son efficacité dans les troubles anxieux sévères ou sur le long terme.En résumé, l’ASMR semble réellement efficace pour diminuer l’anxiété ponctuelle chez les personnes réceptives, en déclenchant un état de relaxation physiologique et émotionnelle. C’est un complément utile, mais ce n’est pas un traitement de fond : il apaise, mais ne remplace pas les approches thérapeutiques validées comme la TCC ou certains traitements médicaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:18
  • Choses à Savoir CERVEAU - Quelles sont les conséquences cognitives des réseaux sociauxs sur les 9-13 ans ?
    Une nouvelle étude du JAMA s’est penchée sur une question de plus en plus pressante : que se passe-t-il dans le cerveau des enfants de 9 à 13 ans lorsque leur usage des réseaux sociaux augmente fortement entre l’enfance et le début de l’adolescence ? Pour y répondre, les chercheurs ont suivi 6 500 enfants américains pendant deux ans et ont mesuré l’évolution de leurs performances cognitives : lecture à voix haute, vocabulaire, mémoire. Le résultat est clair : l’augmentation du temps passé sur les réseaux sociaux est associée à une baisse mesurable de ces compétences.Premier enseignement : la lecture et le vocabulaire sont les premiers domaines touchés. Les enfants dont l’usage des réseaux sociaux a augmenté modérément ou fortement sur deux ans obtiennent des scores plus faibles aux tests de lecture orale et de vocabulaire, comparés à ceux qui en font un usage faible ou stable. La différence n’est pas spectaculaire, mais réelle : moins de fluidité, des difficultés à lire rapidement ou à mobiliser certains mots. Ce sont des écarts subtils qui peuvent, au fil du temps, se traduire par un apprentissage plus lent ou un léger décrochage en classe.Deuxième conséquence cognitive : la mémoire. L’étude montre une baisse des performances aux tests de mémoire chez les utilisateurs dont le temps d’écran social augmente régulièrement. Les chercheurs suggèrent plusieurs explications possibles : le multitâche permanent, la succession rapide de stimuli, ou encore la fragmentation de l’attention due aux notifications constantes. Ces mécanismes peuvent réduire la capacité à encoder et à retenir l’information.Troisième point : ce n’est pas seulement le niveau d’usage qui compte, mais la trajectoire. Les enfants qui restent « faibles utilisateurs » conservent de meilleurs scores cognitifs, tandis que ceux dont l’usage augmente d’année en année voient leurs performances décliner. En d’autres termes, un enfant qui commence à scroller chaque jour à 10 ans n’a pas le même profil cognitif deux ans plus tard qu’un enfant qui utilise les réseaux uniquement de manière ponctuelle.L’étude souligne toutefois des nuances importantes. Les effets observés sont modestes : tous les scores restent dans la moyenne normale. Rien n’indique que les réseaux sociaux « abîment » le cerveau, mais ils semblent exercer une influence cumulative sur certaines compétences scolaires. Les données ne permettent pas non plus d’affirmer un lien de causalité directe : d’autres facteurs entrent en jeu, comme la qualité du sommeil, l’environnement familial, le temps passé à lire ou les conditions scolaires.En résumé, l’étude du JAMA révèle que l’usage croissant des réseaux sociaux entre 9 et 13 ans est associé à des baisses subtiles mais constantes en lecture, vocabulaire et mémoire. De quoi rappeler qu’un usage encadré, équilibré et sans dérive progressive reste essentiel à cet âge clé du développement cognitif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:23

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Écoutez votre curiosité avec la Playlist podcast parfaite de Culture Générale Plongez dans un océan de nouvelles connaissances avec notre sélection des meilleurs épisodes de podcasts de culture générale. Chaque jour, découvrez quelque chose de nouveau et d'enrichissant, que ce soit sur l’histoire, les sciences, les arts ou les mystères de notre monde. Que vous soyez en quête de la connaissance suprême ou que vous aimiez simplement apprendre de nouvelles anecdotes pour briller en société, cette playlist est faite pour vous. Tous les épisodes sont animés par des podcasteur·ices passionné·es et talentueu·ses qui rendent chaque sujet accessible et captivant. Suivez donc les chemins de votre curiosité et embarquez pour un voyage quotidien à travers les merveilles du monde et du savoir humain. Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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