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Comment s’habiller, échanger, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel ex... Voir plus
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5 sur 20
  • Les bons contes font-ils les bons enfants ?
    Faut-il canceler Blanche-Neige et bannir T'choupi ? Quand on devient parent, lire une histoire chaque soir à ses enfants fait partie des missions de base. Certains pédiatres disent même que c’est aussi important que de leur donner du lait. Pour les calmer, développer le langage, l’imaginaire, les faire rêver et réfléchir. Mais que faire des histoires glauques ou violentes qu'on nous a racontées mille fois quand on était petits ? La chèvre de Monsieur Seguin qui finit déchiquetée par le loup parce qu’elle n’a pas voulu rester sagement attachée à son piquet. Le Petit Chaperon rouge qui se fait dévorer toute crue parce qu’elle n’a pas écouté sa maman. Ou encore La Petite Fille aux allumettes qui meurt carrément de froid sur le trottoir un soir de Noël. Doit-on transmettre ces récits sous prétexte qu’ils font partie de notre tradition culturelle ? Quels messages subliminaux envoient-ils à nos enfants ?  Ces questions se posent d’autant plus quand on a des filles : a-t-on vraiment envie de perpétuer les injonctions larvées des contes où c’est systématiquement la plus jolie et la plus gentille du royaume qui s’en sort en chopant le prince charmant ? Faut-il réveiller la Belle au bois dormant ? Canceler le petit Chaperon Rouge ? Réécrire une version où Cendrillon chausserait du 42 ? Toutes ces questions de mère angoissée, Delphine Saltel les soumet à la professeure de littérature Jennifer Tamas. Elle est spécialiste des 17ᵉ et 18ᵉ siècle, l’époque des frères Grimm et de Charles Perrault d’où provient une bonne partie des contes et des histoires que l’on raconte encore aujourd’hui aux petits. Elle s’intéresse aux questions de "cancel culture" parce qu’elle enseigne aux États-Unis, dans une université du New Jersey, face à des étudiants qui souvent se méfient des valeurs que véhicule notre passé littéraire. Elle milite pour une relecture attentive de cet héritage, et nous incite à décaper le sens des textes encroûtés sous le vernis des interprétations successives. Exemples à l’appui, elle démontre magistralement que, derrière l’histoire littéraire officielle et les blockbusters de Walt Disney, se cache une foule d'héroïnes et d’autrices oubliées, une sorte de “matrimoine” qu’il est urgent de redécouvrir. Avec Jennifer Tamas, agrégée de Lettres modernes et professeure de Littérature française à Rutgers university (New Jersey).Autrice de « Au NON des femmes, Libérer nos classiques du regard masculin », Seuil, 2022 Lecture : extraits de « La Belle et la bête » de Madame de Villeneuve (1740) lus par Emma Bouvier.  Bibliographie :- « La Belle et la bête », Madame de Villeneuve, 1740- « Finette Cendron », Madame d’Aulnoy, 1698 Vivons heureux avant la fin du mondeComment s’habiller, échanger, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Une production ARTE Radio. Enregistrements : mars 23 - Texte, voix, prises de son & montage : Delphine Saltel - Réalisation, mixage & musique originale : Arnaud Forest - Lectures : Emma Bouvier - Illustration : Raphaëlle Macaron - Production : ARTE Radio - Arnaud Forest
    26/04/2023
    38:29
  • Le punk est dans le jardin
    La nature n'est pas un joli décor Comment faire du jardin un espace politique ? Soit une manière de mieux comprendre la catastrophe écologique en cours - et d'y résister. Après l’épisode « Vite, un jardin ! » qui sondait la notion de rupture métabolique pour expliquer comment les citadins d’aujourd’hui se retrouvent complètement hors-sol, coupés de la nature et de son fonctionnement, Delphine Saltel part à la recherche de solutions pratiques. Elle part en excursion dans l’Yonne pour découvrir le jardin du pépiniériste-activiste Eric Lenoir. Auteur du « Grand traité du jardin punk », une sorte d’anti-manuel de jardinage, il défend une autre manière de cultiver la terre et de faire pousser des plantes. Dans son jardin, pas de pelouse, de haies de thuya ni de jolies plates-bandes décoratives. Eric Lenoir prend le temps de ne rien faire. Tel le punk à chien posté sur le bitume, il observe et essaie de comprendre ce qui se passe autour de lui. À rebours de l’agitation et des automatismes culturels, il se met à l’écoute du sol, des espèces végétales et animales qui y vivent. Comment les chardons aident le saule marsault à résister au manque d’eau ? Pourquoi tel coléoptère favorise la présence d’un champignon essentiel à la connexion souterraine des racines des feuillus ? Une démonstration de patience punk et d’humilité face à la complexité fabuleuse des écosystèmes. Avec Eric Lenoir pépiniériste et jardinier, auteur du « Grand traité du jardin punk »Et Hervé Brunon, Historien des jardins et du paysage, directeur de recherche au CNRS (Centre André Chastel, Paris). Bibliographie :- Eric Lenoir, « Grand traité du jardin Punk », Éditions Terre Vivante, 2021- Karel Capek, « L’année du jardinier », Éditions de l’Aube, 2021- Hervé Brunon, « L'intime de l'humus », dans Jardins [Catalogue de l’exposition de Paris, Galeries nationales du Grand palais, 2017]- Revue Les carnets du paysage Vivons heureux avant la fin du mondeComment s’habiller, échanger, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Une production ARTE Radio. Enregistrements : juillet 22-février 23 - Texte, voix, prises de son & montage : Delphine Saltel - Réalisation & mixage : Solène Moulin - Musiques originales : Solène Moulin, Arnaud Forest - Illustration : Raphaelle Macaron - Production : ARTE Radio - Solène Moulin, Arnaud Forest
    28/02/2023
    27:49
  • Comment parler d’amour
    Pourquoi le langage trahit nos sentiments amoureux “On était faits pour se rencontrer”, “Tu es la femme de ma vie”, “Je t’aimerai toujours”, “Il faut qu’on parle”…  Dans une histoire de couple, à chaque étape, de la rencontre à la rupture, on a besoin de mots. Pour comprendre ce qui nous arrive, déclarer nos sentiments, se raconter une histoire. Mais si chaque relation amoureuse est unique, le langage, lui, nous est commun. Et il est rempli de figures de styles, de métaphores romantiques, d’expressions figées dont on hérite sans toujours savoir d’où elles viennent ou ce qu’elles signifient exactement. Un peu comme si notre langue maternelle était une maison, dans laquelle on a grandi et qu’on connaît par cœur. Pas besoin de se demander quel placard ouvrir pour trouver le café ou les chaussettes. C’est confortable, familier, mais c’est ce qui fait que la plupart du temps, on ne pense pas entièrement à ce qu’on est en train de dire. Les phrases nous sortent de la bouche de manière automatique. Or, ce qu’on dit influence directement nos histoires d’amour, notre manière de les vivre et ce qui se passe au sein du couple. Il est donc essentiel de réfléchir à ce que les mots d’amour charrient comme signification, leurs sous-entendus, et les malentendus qu’ils produisent. C’est le travail des linguistes. Vivons heureux avant la fin du monde (17) : Comment parler d'amourUn podcast de Delphine Saltel Avec Julie Neveux, maîtresse de conférences en linguistique à Sorbonne université, qui a écrit un essai formidable, « Le Langage de l’amour - De la rencontre à la rupture, comment les mots révèlent nos sentiments » (Grasset, 2022). Elle nous aide à prendre conscience de ce que nous disons vraiment quand nous parlons. À débusquer les pièges cachés dans les plus jolies déclarations, les résidus d’éternité, de monogamie et de romantisme échevelé qui ne correspondent pas forcément à nos besoins, à nos envies et à nos façons d’aimer. Ressources- La Clinique de l’amour de Delphine Saltel dans "Les pieds sur Terre" sur France Culture. - La théorie de la fiction-panier, Ursula K. Le Guin (texte intégral). - « Je suis une fille sans histoire », Alice Zeniter, Éditions L'Arche, 2021.  Enregistrements : novembre 22 - Texte, voix, prises de son & montage : Delphine Saltel - Réalisation & mixage : Arnaud Forest - Illustration : Raphaelle Macaron - Production : ARTE Radio
    12/01/2023
    26:58
  • Vite, un jardin !
    Tout le monde en rêve, mais que signifie notre désir de jardin ? En ville, le contact avec la nature se cantonne souvent à l’arrosage de ficus en open space ou la contemplation des ronds-points fleuris. On peut s’en accommoder mais à l’heure où les forêts partent en fumée et la biodiversité en capilotade, il est temps de réfléchir à la pauvreté des rapports que nous entretenons avec les arbres, les plantes, les fleurs, et tout ce qui pousse autour de nous. Peut-on espérer être un tant soit peu à la hauteur de l’urgence écologique si on ne sait même pas faire la différence entre un saule et un frêne ? Planter des semis ? Soigner le mildiou ? Bichonner un kiwi ? Après un été passé à regarder la planète en feu, Delphine Saltel entame une série consacrée à nos désirs de jardin et au besoin vital de changer notre relation au monde vivant. Ce seizième épisode de "Vivons heureux avant la fin du monde" débute par un rembobinage historique en compagnie de la géographe Flaminia Paddeu, qui apporte un éclairage historique sur la disparition progressive des jardins en ville, et le fossé qui s’est ainsi creusé entre les citadins et la nature. Qu’est-ce que cela change d’avoir une parcelle de terre près de chez soi et de s’en occuper ? De profiter d'un espace, privé ou collectif, potager ou botanique, pour développer une relation pratique, physique, profonde avec les écosystèmes ? La biologiste Anne-Caroline Prévot débroussaille les allées vers un jardin politique... Avec :Flaminia Paddeu, géographe, maitresse de conférences à l'université Sorbonne Paris Nord et chercheuse au laboratoire PleïadeAnne-Caroline Prévot, biologiste de la conservation, écologue, directrice de recherches au CNRS Bibliographie : Sous les paves la terre, Flaminia Paddeu, Editions Seuil, Collection anthropocène, 2021 La Nature à l’oeil nu, Anne-Caroline Prévot, CNRS Editions, 2022 Merci à Xavier de la Porte  Vivons heureux avant la fin du mondeComment s’habiller, échanger, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Une production ARTE Radio. Enregistrements : juillet-septembre 22 - Texte, voix, prises de son & montage : Delphine Saltel - Réalisation & mixage : Charlie Marcelet - Musiques originales : Arnaud Forest, Samuel Hirsch - Illustration : Raphaelle Macaron - Production : ARTE Radio - Arnaud Forest, Samuel Hirsch
    29/09/2022
    28:42
  • Mince, une injonction !
    La tyrannie de la minceur et comment s'en débarrasser C’est comme un murmure au fond du cerveau. Des pensées parasites permanentes. Au sujet du ventre (est-ce qu’on va voir mon bourrelet avec ce t-shirt ?), des fesses (pourquoi j’ai repris du gratin dauphinois ?) ou des cuisses (ce petit paréo sera parfait pour cacher ma culotte de cheval). En effet, ça ne vole pas très haut, et on est au courant qu’il y a mieux à faire que de surveiller ses kilos. Mais le fait est que ça nous pourrit la vie, surtout si on est une femme. Les psychologues appellent ça l’anxiété corporelle : une forme de haine de soi chevillée à la cellulite et qui condamne à manger des endives. D’où vient cette tyrannie de la minceur ?  Pourquoi intériorise-t-on si docilement la règle sociale qui fait de la minceur une condition sine qua non de la beauté ? Alors qu’elle rend tout le monde malheureux, et provoque de graves troubles du comportement alimentaire chez 5% des adolescentes ? Et surtout, comment s’en libérer ?  Pour ce dernier épisode avant la plage , Delphine Saltel sonde les méandres de notre rapport au corps et l’obsession contemporaine pour la taille 38. Désespérée de voir sa fille stresser sur son poids à même pas 12 ans et demi, elle part à Poitiers consulter deux chercheurs en psychologie sociale qui étudient les mécanismes de la comparaison sociale, l’exposition passive aux normes de minceur et leur impact sur la psyché féminine.  Elle croise le récit d’Eloïse, une jeune femme fascinée par l’élection de Miss France et touchée par l’anorexie, avec celui de la réalisatrice féministe Ovidie. Une plongée dans le bain culturel qui abreuve nos posts Instagram et nos imaginaires conditionnés. Car il est urgent de dégraisser nos méconnaissances, et de faire fondre les injonctions au summer body Merci à Xavier de La Porte Avec : - Ovidie, autrice et réalisatrice- Armand Chatard, professeur de Psychologie sociale à l’université de Poitiers- Leila Selimbegovic, Maître de conférences à l’Université de Poitiers- Eloïse Références :- Tu n’es pas obligée, Ovidie et Diglee, Editions la ville brûle, 2022- Beauté fatale, Mona Chollet, Editions de la découverte, 2012- L’impact de l’exposition à des images de minceur idéalisée sur l’insatisfaction corporelle chez des jeunes femmes françaises et italiennes, Rachel Rodgers et Henri Chabrol, Elsevier, 2009- The impact of exposure to unrealistically high beauty standards on inhibitory control, Leïla Selimbegovic, Catherine Juneau, Ludovic Ferrand et al., Presses Universitaires de France, 2019- The effect of experimental presentation of thin media images on body satisfaction: a meta-analytic review, Lisa Groesz et al., International journal of eating disorders, 2001 Vivons heureux avant la fin du mondeComment s’habiller, échanger, voyager, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale, écologique et sanitaire, Delphine Saltel (Que sont-ils devenus ?, Y'a deux écoles) explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce nouveau podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Enregistrements : mai-juin 22 - Texte, voix, prises de son : Delphine Saltel - Réalisation et mix : Charlie Marcelet - Illustration : Mathilde Rives - Production : ARTE Radio
    06/07/2022
    38:15

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À propos de Vivons heureux avant la fin du monde

Comment s’habiller, échanger, s’aimer dans les années 20 ? Pour se bricoler une morale minimale en des temps de crises sociale et écologique, Delphine Saltel explore chaque mois nos incohérences et les solutions possibles. Mêlant questionnement personnel, tribulations domestiques, reportages et entretiens avec des chercheurs et des activistes, ce podcast veut alerter, éveiller et rassurer sur un autre monde possible. Une production ARTE Radio.
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