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  • Conférence - Neil Shubin : Nos ancêtres les poissons : Finding The History We Share With Fish
    Denis DubouleChaire Évolution du développement et des génomesCollège de FranceAnnée 2025-2026Conférence - Neil Shubin : Nos ancêtres les poissons : Finding The History We Share With FishNeil Shubin est invité par l'assemblée du Collège de France sur proposition du Pr Denis Duboule.PrésentationIl y a 380 millions d'années, nos ancêtres les poissons développaient des structures permettant la colonisation du milieu terrestre. Comment pouvons-nous, aujourd'hui, tenter de reconstituer cette transition évolutive extraordinaire afin d'essayer de comprendre comment cela a pu se passer ?This lecture will explore the deep history of our bodies, one that extends billions of years. As we uncover new fossils, understand the patterns and mechanisms that form diverse animal bodies, and compare the anatomy of organ systems of creatures alive today, we find that every structure in our bodies contains artifacts of our branch of the tree of life. Our limbs are based on the pattern of bones first seen in ancient fish as is the patterns of nerves, muscles, and organs in our circulatory, excretory, and nervous systems. The profound connections we share with the rest of life of our planet also inform biomedical studies. Analyses of fish play important roles in understanding and treating diverse human diseases.Neil ShubinUniversité de Chicago, Président élu de l'Académie nationale des sciences (NAS), États-Unis.Le Pr Neil Shubin est une figure dans le domaine de la paléontologie moderne, en particulier en ce qui concerne l'acquisition des caractères des animaux vertébrés au moment de leur transition d'un milieu aquatique vers un milieu terrestre. Une de ses découvertes majeures est celle de Tiktaalik, un fossile de la période du dévonien (un poisson sarcoptérygien) trouvé lors de fouilles qu'il effectue au Groenland et publié en 2006. Ce fossile, en effet, est une sorte de chaînon manquant entre les tétrapodes et nos ancêtres les poissons, un fossile qui eut un retentissement planétaire lors de sa publication.En plus de ses qualités de chercheur de terrain, Neil Shubin est un communicateur de science hors pair et reconnu. Ses livres (entre autres, The Inner Fish traduit en français chez Laffont : Au commencement était le poisson) lui ont valu une reconnaissance publique et médiatique rare dans ce domaine, pour laquelle il a reçu de nombreuses distinctions, couronnée par son élection récente à la présidence de la prestigieuse Académie nationale des sciences des États-Unis. Son nouveau livre Ends of the Earth vient de paraître (février 2025).
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  • Grand événement - Le futur en héritage : Biotechnologies pour la dépollution et la restauration des écosystèmes
    Grand événement - À la recherche d'un Avenir Commun DurableLe futur en héritageBiotechnologies pour la dépollution et la restauration des écosystèmesCollège de FranceAnnée 2025-2026Intervenants :Claude GrisonDirectrice de recherche, CNRS, directrice du Laboratoire de chimie bioinspirée et innovations écologiques, professeure invitée du Collège de FranceRésuméDepuis le début de l'ère industrielle, les activités humaines ont particulièrement dégradé les écosystèmes : pollution des sols par les métaux lourds et par des plastiques, contamination des eaux par les substances chimiques, destruction des habitats naturels… Compte tenu de l'étendue de ces dommages, les méthodes de décontamination courantes – excavation et élimination, incinération, traitements chimiques – se révèlent insuffisantes. Souvent coûteuses, énergivores et parfois elles-mêmes polluantes, ces techniques détruisent en plus la structure vivante des sols qu'elles prétendent assainir. Dans ce contexte, les biotechnologies apparaissent comme un meilleur outil pour restaurer les milieux dégradés.Comment le vivant peut-il devenir un vecteur de réparation des milieux naturels ? De quelle manière les microorganismes, les plantes ou les champignons peuvent-ils extraire les polluants des sols et des eaux ? Les biotechnologies représentent-elles une solution miracle ou comportent-elles également des risques et des limites qu'il convient d'anticiper ?La phytoremédiation, qui utilise des plantes pour absorber et dégrader les polluants, connaît un développement important. Certaines espèces hyperaccumulatrices peuvent extraire des métaux lourds tandis que d'autres dégradent les hydrocarbures. Les champignons mycorhiziens, par leurs réseaux symbiotiques avec les plantes, participent à la restauration des sols. Les bactéries et microalgues offrent des capacités de biodégradation pour dépolluer les eaux contaminées. La chimie verte propose désormais de valoriser la biomasse issue de ces processus de dépollution en transformant les déchets en ressources.La table ronde accueillera notamment Claude Grison, titulaire de la chaire Avenir Commun Durable pour l'année 2025-2026.L'initiative Avenir Commun Durable bénéficie du soutien de la Fondation du Collège de France, de ses grands mécènes la Fondation Covéa et TotalEnergies et de ses mécènes FORVIA et Saint-Gobain.
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  • Conférence - Daniel Lieberman : Comment nous avons évolué pour manger presque tout, mais certains régimes sont meilleurs que d'autres
    Jean-Jacques HublinPaléantropologieCollège de FranceAnnée 2023-2024Comment nous avons évolué pour mourir en bonne santéConférence - Daniel Lieberman : Comment nous avons évolué pour manger presque tout, mais certains régimes sont meilleurs que d'autresDaniel LiebermanUniversité Harvard, département de biologie évolutive humaineDaniel Lieberman est invité par l'assemblée du Collège de France sur proposition du Pr Jean-Jacques Hublin.PrésentationAujourd'hui, en France et dans d'autres pays à revenu élevé, les gens vivent plus longtemps que jamais, mais nous souffrons également d'un fardeau croissant de maladies chroniques comme le diabète de type 2, les cancers, et les maladies cardiaques, qui étaient autrefois beaucoup moins courantes. La science médicale se concentre principalement sur le développement de nouveaux et meilleurs moyens de traiter ces maladies. Mais nous devrions également faire davantage pour les prévenir en premier lieu, en prolongeant ainsi non seulement la durée de vie, mais aussi le nombre d'années pendant lesquelles on vit en bonne santé. Cette série de conférences explorera le nouveau domaine de la médecine évolutionniste pour examiner comment la théorie et les données évolutionnistes peuvent être utilisées en conjonction avec la science médicale pour prévenir les maladies et, dans certains cas, les traiter également. Il y aura quatre conférences.RésuméLa deuxième conférence abordera les problèmes de l'obésité et de l'excès d'énergie, sans doute les défis les plus importants et les plus croissants en matière de santé aujourd'hui en France et dans d'autres pays à revenu élevé. Quelles sont les causes de l'obésité et pourquoi les humains sont-ils si enclins à devenir obèses et en surpoids ? Comment l'obésité affecte-t-elle la santé ? Comment pouvons-nous mieux réfléchir à l'obésité ?
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    38:21
  • Grand événement - Le futur en héritage : Adaptation des écosystèmes face aux nouvelles conditions climatiques
    Grand événement - À la recherche d'un Avenir Commun DurableLe futur en héritageAdaptation des écosystèmes face aux nouvelles conditions climatiquesCollège de FranceAnnée 2025-2026Intervenants :Jean-Marie TarasconProfesseur du Collège de FranceNathalie MachonCentre d'écologie et des sciences de la conservation (CESCO)Robin GoffauxFondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB)Les écosystèmes sont soumis à de multiples pressions anthropiques : le changement d'usage des sols, le changement climatique, la pollution, la surexploitation des ressources et l'envahissement des espèces exotiques. Dans ce contexte, l'adaptation constitue un enjeu central pour les milieux et les espèces qui y vivent.Comment la résilience des espèces leur permet-elle de s'adapter aux changements globaux ? Est-ce suffisant face à la rapidité à laquelle les milieux évoluent ? De quelle manière les êtres humains peuvent-ils contribuer à cette résilience ? Peuvent-ils agir d'une façon juste et éthique ?Devant l'urgence climatique, la surprenante capacité d'adaptation des écosystèmes peut susciter une forme d'espoir. Toutefois, elle ne saurait être suffisante à elle seule, et doit au contraire encourager les sociétés à agir. La nature ne détient pas seule toutes les solutions.Les personnalités invitées sont Nathalie Machon, spécialiste de biodiversité urbaine au Centre d'écologie et des sciences de la conservation (CESCO), et Robin Goffaux, expert biodiversité et agriculture à la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).Jean-Marie Tarascon, professeur du Collège de France, ouvrira les échanges de cette troisième session.----- Dans le cadre de son engagement en faveur d'un avenir commun durable, le Collège de France propose un cycle de tables rondes réunissant des personnalités issues du monde académique, économique, associatif ou institutionnel, et des étudiants issus de l'enseignement supérieur.Conçu comme un espace de dialogue structuré, ce cycle vise à permettre aux jeunes générations de questionner, comprendre et débattre des grands enjeux liés au changement climatique. Il s'inscrit dans une démarche de transmission des savoirs, mais aussi d'écoute active et de co-construction. Le Collège de France y joue un rôle de garant et de facilitateur, veillant à la qualité scientifique des échanges sans en orienter le contenu.Chaque rencontre repose sur un principe fort : offrir aux étudiants d'Alma Mater, journal interuniversitaire, pluridisciplinaire et apartisan, une large autonomie dans la préparation et l'animation des échanges. Cette approche reconnaît leur légitimité à s'emparer des sujets qui concernent directement leur avenir, et valorise leur capacité à porter un regard exigeant, critique et engagé sur les transitions en cours.Parce que les bouleversements climatiques appellent une réponse collective, intergénérationnelle et éclairée, Avenir Commun Durable ambitionne de créer les conditions d'un dialogue sincère, rigoureux et porteur de sens.Sous le patronage des Prs Marc Fontecave, Dario Mantovani et Jean-Marie Tarascon.L'initiative Avenir Commun Durable bénéficie du soutien de la Fondation du Collège de France, de ses grands mécènes la Fondation Covéa et TotalEnergies et de ses mécènes FORVIA et Saint-Gobain.
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    1:10:39
  • Conférence - Takeo Hoshi : Demographic Challenges
    Philippe AghionCollège de FranceÉconomie des institutions, de l'innovation et de la croissanceAnnée 2025-2026Japanese Economy : Demographic ChallengesTakeo Hoshi est invité par l'assemblée du Collège de France sur proposition du Pr Philippe Aghion.Takeo Hoshi : Professeur d'économie et directeur du Tokyo College, université de TokyoRésuméOne of the most pressing issues facing the Japanese economy in recent decades is the set of profound demographic changes. Japan has been experiencing simultaneous shifts: an overall decline in population, a rapid acceleration of population aging, low fertility rates, and a marked decline in the scale of internal migration. Each of these factors interacts with the economy in complex ways. In this lecture, I argue that although demographic change is often cited as the main culprit behind Japan's long stagnation, its direct impact on economic growth has been smaller than that of the slowdown in productivity growth. The exception, however, lies in the decline of internal migration, which has had a more immediate effect on labor market fluidity and regional dynamism.Japan's population peaked around 2008 at approximately 128 million people. Since then, the number has steadily declined, falling below 125 million by the early 2020s, and projections suggest that by the middle of this century it may shrink to near 100 million or even lower. Population decline naturally raises concerns about the shrinking of domestic markets, reduced tax revenues, and the sustainability of public services. However, from a macroeconomic perspective, population size alone does not necessarily reduce per capita income growth. Countries with smaller populations than Japan—such as Switzerland or the Scandinavian nations—have achieved high levels of prosperity. What matters more is the ability of an economy to generate productivity growth and adapt its institutions to demographic realities.Closely tied to the overall decline is the remarkable speed of population aging. Japan is already the world's oldest society, with more than 28 percent of its population aged 65 and older. This share is projected to reach one-third within the next decade. Aging raises fiscal and social challenges: increased expenditures on pensions, health care, and long-term care, coupled with a shrinking working population that supports these systems. Economists debate whether aging itself is a drag on productivity growth. Some argue that an older workforce may be less innovative or less mobile; others note that older workers often bring experience and stability. What is more certain is that aging imposes heavy redistributional pressures. Given the current social security systems in advanced countries, it requires governments to tax, borrow, or cut spending elsewhere in order to finance the growing needs to support the elderly.A key driver of both population decline and aging is Japan's low fertility rate. For more than four decades, Japan's total fertility rate has hovered well below the replacement level of a little bit above 2. In recent years, it has dropped to around 1.3 or even lower. Policymakers often frame low fertility as the cause of economic stagnation, but the causality may run in the opposite direction. Economic uncertainty, sluggish wage growth, long working hours, and high costs of childrearing have made family formation more difficult for younger generations. In particular, the severe constraints on women—who face strong pressures to choose between family and career—contribute to delayed marriage and fewer births. The underdevelopment of childcare infrastructure, persistent gender wage gaps, and rigid corporate practices all reinforce this trend. Thus, low fertility should be understood not just as a demographic phenomenon, but as a reflection of deep structural and social issues within Japanese society.Among the demographic shifts, the decline in internal migration deserves special emphasis. Historically, Japan's postwar growth was supported by the large-scale movement of workers not only from rural areas to urban centers but also in the other direction. This internal migration allowed human capitals to flow toward their best uses, thereby sustaining economic growth dynamics. However, in recent decades, this movement has slowed markedly. Fewer people are relocating, and regional labor mobility has declined. The reduced reallocation of labor across regions and sectors has diminished Japan's overall economic dynamism. In this sense, the decline in internal migration has had a more direct impact on productivity growth than population decline or aging alone.It is worth stressing that demographic change, while dramatic, does not fully explain Japan's prolonged stagnation. What was more important for Japan was the sharp decline in productivity growth beginning in the 1990s. In fact, if productivity growth were stronger, Japan could offset many of the burdens of aging and population decline. Conversely, even if fertility rates were to recover somewhat, without productivity growth the economy would still struggle to generate prosperity. Aging may have discouraged innovation and led to slower productivity growth, but a more important cause for the productivity growth decline was the lack of creative destruction.Nonetheless, the demographic challenges cannot be dismissed. They exert continuous pressure on the social fabric, highlight the limitations of current gender and labor policies, and constrain fiscal choices. The low fertility rate, in particular, reflects the frustrations of a generation that finds it difficult to reconcile work and family life. Addressing demographic challenges therefore requires more than pronatalist policies; it demands comprehensive reforms in labor practices, childcare support, gender equality, and regional revitalization.In sum, Japan's demographic changes are real and significant, but their economic meaning is often misunderstood. Population decline and aging are frequently portrayed as insurmountable obstacles to growth, when in fact the more fundamental challenge lies in productivity growth. The one demographic factor that does have a direct bearing on productivity—declining internal migration—deserves much more attention. Understanding this distinction allows us to focus policy debates where they matter most: on fostering innovation, mobility, and inclusivity, rather than simply lamenting demographic destiny.
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    45:42

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