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  • Bill Gates est-il devenu climatosceptique ?
    Bill Gates n’a pas tenu de propos climatosceptiques au sens strict, c’est-à-dire qu’il ne nie ni la réalité ni l’origine humaine du changement climatique. En revanche, certaines de ses déclarations ont été interprétées comme une forme de minimisation du problème, ce qui a alimenté des confusions.Depuis plusieurs années, Gates est même l’un des investisseurs les plus actifs dans les technologies vertes. À travers sa fondation et son initiative Breakthrough Energy, il finance des projets d’énergies propres, de capture du carbone et de réduction du méthane. Dans son livre « How to Avoid a Climate Disaster » publié en 2021, il plaide pour atteindre zéro émission nette à l’échelle mondiale afin d’éviter une catastrophe climatique.Ce qui a suscité la polémique, ce sont des propos récents, tenus en 2025, où il a affirmé que le changement climatique « ne mènerait pas à la disparition de l’humanité ». Il a également critiqué ce qu’il appelle la « vision catastrophiste » du climat, en expliquant que se concentrer exclusivement sur la réduction rapide des émissions pouvait détourner les ressources d’autres urgences mondiales, comme la lutte contre la pauvreté ou les maladies infectieuses.Dans le même esprit, il a déclaré qu’il « laisserait monter la température de 0,1 °C » si cela permettait d’éradiquer la malaria, estimant qu’il faut parfois arbitrer entre priorités humaines. Cette phrase, sortie de son contexte, a été largement reprise par des médias climatosceptiques pour prétendre qu’il doutait du réchauffement, alors qu’il s’agissait d’une réflexion sur la gestion des priorités mondiales.Les scientifiques et observateurs s’accordent à dire que Gates reste convaincu de la gravité du changement climatique, mais qu’il adopte une approche pragmatique et technologique plutôt qu’alarmiste. Son message central est que l’humanité doit investir massivement dans l’innovation — énergies propres, agriculture durable, nouveaux matériaux — pour réduire durablement les émissions sans freiner le développement.En résumé, Bill Gates n’est pas climatosceptique. Il ne nie pas la science du climat, mais il invite à dépasser le discours de peur pour construire des solutions concrètes et équilibrées. S’il est parfois perçu comme « moins alarmiste », c’est parce qu’il privilégie la logique d’action et la recherche technologique à la rhétorique de l’urgence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:19
  • Pourquoi le triangle de l’Alaska inquiète-t-il ?
    Au nord-ouest des États-Unis s’étend une région sauvage, glaciale et presque vide d’hommes : le triangle de l’Alaska. Ce territoire imaginaire, délimité par les villes d’Anchorage, Juneau et Barrow, couvre plus de 300 000 km² — une superficie plus grande que la France. Mais s’il intrigue autant, ce n’est pas seulement pour ses paysages spectaculaires : depuis des décennies, il est associé à un mystère persistant.Chaque année, des dizaines de personnes — randonneurs, chasseurs, pilotes — disparaissent sans laisser de trace. Depuis les années 1970, on estime à plus de 20 000 le nombre de disparitions inexpliquées dans la région. Le cas le plus célèbre est celui du membre du Congrès Hale Boggs, dont l’avion s’est volatilisé en 1972 au-dessus du triangle, sans qu’aucune épave ne soit jamais retrouvée, malgré des recherches massives.Alors, que se passe-t-il dans ce coin reculé du monde ? Plusieurs théories coexistent. La plus rationnelle évoque les conditions géographiques extrêmes : des montagnes abruptes, un climat brutal, des tempêtes soudaines et des champs magnétiques perturbant les instruments de navigation. Dans ces immensités gelées, un simple incident technique peut devenir fatal, et les corps comme les débris se dissimulent aisément sous des mètres de neige ou dans des crevasses profondes.D’autres explications, plus mystérieuses, alimentent la légende. Certains avancent que la région serait traversée par des anomalies électromagnétiques, semblables à celles du triangle des Bermudes, capables de désorienter les pilotes. D’autres encore évoquent l’existence de vortex énergétiques — des zones où l’espace-temps serait déformé — ou même des bases extraterrestres cachées sous les montagnes du mont Hayes, un lieu souvent cité dans les récits d’ovnis.Sur le plan culturel, les peuples autochtones d’Alaska racontent depuis des siècles des légendes évoquant des esprits de la forêt et des créatures capables d’emporter les voyageurs imprudents. Ces mythes, transmis de génération en génération, se mêlent aujourd’hui aux récits modernes pour renforcer l’aura mystique du triangle.Pour les scientifiques, le mystère du triangle de l’Alaska s’explique avant tout par la dangerosité naturelle du territoire : conditions météorologiques extrêmes, isolement, et topographie redoutable. Mais pour beaucoup, la fascination demeure. Car dans un monde de plus en plus cartographié et rationnel, cette région incarne encore un espace de mystère absolu, où la nature semble garder ses secrets. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:25
  • Pourquoi les champignons sont les grands architectes invisibles de la nature ?
    Ni plantes, ni animaux, les champignons occupent un royaume à part. Longtemps relégués au second plan, ils sont aujourd’hui reconnus par les biologistes comme des acteurs essentiels du vivant, jouant un rôle à la fois écologique, chimique et même climatique. Sans eux, la vie sur Terre telle que nous la connaissons s’effondrerait en quelques décennies.Leur première fonction, et sans doute la plus vitale, est celle de décomposeurs. Les champignons se nourrissent de matière organique morte : feuilles, bois, cadavres d’animaux, excréments… Grâce à leurs enzymes, ils dégradent la lignine et la cellulose, deux composants très résistants du bois. Ce travail de décomposition libère dans le sol les éléments nutritifs — azote, carbone, phosphore — dont les plantes ont besoin pour pousser. Sans eux, les forêts seraient rapidement ensevelies sous des couches de débris et la fertilité des sols s’épuiserait.Mais les champignons ne se contentent pas de recycler : ils collaborent étroitement avec les plantes. La plupart des végétaux vivent en symbiose avec des champignons microscopiques, formant un réseau appelé mycorhize. Les filaments du champignon, ou hyphes, s’étendent dans le sol bien au-delà des racines et captent l’eau ainsi que les minéraux. En échange, la plante fournit au champignon des sucres produits par la photosynthèse. Cette alliance, vieille de plus de 400 millions d’années, est l’un des piliers de la vie terrestre. On estime que près de 90 % des plantes en bénéficient.Ce réseau souterrain, parfois surnommé le “Wood Wide Web”, relie entre elles les racines de différentes espèces d’arbres. Des études, notamment celles de la biologiste canadienne Suzanne Simard, ont montré que les champignons permettent aux arbres de communiquer : un grand arbre peut transférer des nutriments à un plus jeune via ces filaments, ou envoyer des signaux chimiques d’alerte en cas d’attaque de parasites.Enfin, les champignons jouent un rôle discret mais majeur dans la régulation du climat. En favorisant la formation de l’humus et le stockage du carbone dans les sols, ils contribuent à limiter la concentration de CO₂ dans l’atmosphère.Des truffes aux levures, des moisissures aux champignons des forêts, tous participent à cet immense cycle du vivant. En somme, les champignons ne sont pas de simples organismes étranges : ce sont les ingénieurs silencieux de la planète, ceux qui transforment la mort en vie et relient entre eux tous les êtres vivants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:51
  • Quelle est l’origine du mot "Eldorado" ?
    Le mot « Eldorado » vient de l’espagnol El Dorado, qui signifie littéralement « l’homme doré ». À l’origine, ce n’était pas le nom d’un lieu, mais celui d’un personnage légendaire.Au début du XVIᵉ siècle, les conquistadors espagnols, fraîchement installés en Amérique du Sud, entendent parler d’un chef amérindien qui, lors de cérémonies rituelles, se couvrait le corps de poudre d’or avant de se plonger dans un lac sacré pour s’en purifier. Ce roi étincelant aurait vécu dans les Andes, dans une région mythique où l’or abondait. Les chroniqueurs espagnols l’ont appelé El hombre dorado — « l’homme doré » — rapidement abrégé en El Dorado.Peu à peu, la légende change de nature. L’homme devient un royaume fabuleux, un lieu où les rues seraient pavées d’or et les rivières pleines de pierres précieuses. Les explorateurs européens, obsédés par la richesse, se lancent dans une quête insensée pour le trouver. Le mythe d’Eldorado attire tour à tour les expéditions les plus célèbres : celle de Gonzalo Pizarro dans les Andes, de Francisco de Orellana sur l’Amazone, ou encore de Sir Walter Raleigh, qui croyait le royaume caché dans les forêts de Guyane.Mais Eldorado n’a jamais été découvert. Il a fini par devenir un symbole universel : celui d’un lieu imaginaire de prospérité absolue, d’une quête impossible ou d’une illusion dorée. Au fil des siècles, le mot a quitté les cartes pour entrer dans la langue : aujourd’hui, on parle d’un “Eldorado” pour désigner un endroit de rêve ou une situation prometteuse — un paradis économique, technologique ou personnel.Ainsi, l’origine d’Eldorado est à la fois linguistique, historique et mythique : né d’un rituel indigène observé par les conquistadors, nourri par leur soif d’or, puis transformé en métaphore par les siècles. Ce mot porte en lui tout un imaginaire : celui d’une humanité qui poursuit sans relâche la richesse absolue… quitte à se perdre en chemin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:58
  • Pourquoi certaines fourmis cultivent-elles des champignons ?
    Dans la moiteur des forêts tropicales, sous un tapis de feuilles et de terre humide, se cache l’un des secrets les plus fascinants du règne animal : des fourmis… jardinières. Depuis des millions d’années, certaines espèces ont choisi une voie que l’on croyait réservée à l’humanité : l’agriculture. Ces fourmis ne chassent pas, ne butinent pas. Elles cultivent des champignons — littéralement.Tout commence il y a environ 50 millions d’années, bien avant l’apparition de l’homme. Face à la compétition alimentaire, certaines fourmis ont découvert qu’en déposant des fragments de végétaux dans leurs nids, des filaments fongiques se mettaient à pousser. Or, ces champignons étaient riches en nutriments et faciles à digérer. L’idée d’en “faire pousser” plus n’est pas née d’un raisonnement conscient, bien sûr, mais d’un long processus d’évolution : les colonies qui entretenaient mieux leurs champignons survivaient davantage. Peu à peu, la sélection naturelle a façonné de véritables sociétés agricoles miniatures.Les fourmis coupeuses de feuilles, du genre Atta ou Acromyrmex, sont les plus célèbres de ces fermières. Chaque jour, elles découpent de minuscules morceaux de feuilles, qu’elles transportent en longues files vers leur nid. Mais elles ne mangent pas ces feuilles : elles s’en servent comme compost pour nourrir leur culture. Dans des chambres souterraines soigneusement ventilées, des millions d’ouvrières déposent, mâchent, humidifient et nettoient ce substrat pour maintenir les conditions idéales de croissance du champignon, du genre Leucoagaricus.Ce champignon est devenu totalement dépendant des fourmis. Il ne peut plus survivre seul dans la nature, tout comme les fourmis ne peuvent plus vivre sans lui. Une symbiose parfaite : les insectes le nourrissent et le protègent, et en retour, il produit des structures nutritives, appelées “gongylidia”, que les fourmis consomment. Certaines castes sont même spécialisées dans le “désherbage” du jardin fongique, éliminant les moisissures ou bactéries concurrentes.Les scientifiques comparent cette relation à une version miniature de notre propre agriculture. Ces fourmis utilisent des antibiotiques naturels, sécrétés par des bactéries qu’elles hébergent sur leur corps, pour protéger leurs récoltes. Une découverte qui inspire aujourd’hui la recherche médicale et l’agronomie.Ainsi, bien avant que l’homme ne laboure la terre, ces insectes avaient déjà inventé la culture, la gestion des ressources et la lutte biologique. Dans l’obscurité de leurs galeries, elles rappellent que la civilisation n’est pas qu’une affaire d’espèce : c’est une stratégie de survie, née de la coopération entre la vie et la matière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26

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