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L'IA aujourd'hui !

Michel Levy Provençal
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  • L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-08
    Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : un cloud associatif éthique, une fonction santé cachée chez ChatGPT, l’essor des agents, les nouveaux modes IA de Google, la stratégie et les chiffres d’OpenAI, et un score d’efficacité énergétique pour les modèles.D’abord, Framaspace. Depuis trois ans, Framasoft propose un cloud gratuit pour associations, bâti sur Nextcloud, un logiciel puissant mais coûteux à maintenir. L’idée: mutualiser l’infrastructure pour éviter que les petites structures ne se tournent vers les services des multinationales. Des organisations variées y collaborent en toute confidentialité: un mouvement citoyen local axé sur l’agriculture durable et la lutte contre l’extrême droite, un collectif écoféministe avec cercles de parole et actions locales, une association dédiée aux solutions techniques à forte utilité sociale, un réseau d’entraide pour personnes amputées né à Lyon, ou encore un groupement forestier qui étend l’écocertification et défend une sylviculture responsable. Framaspace fournit un stockage sécurisé, du partage de documents et des mises à jour régulières de Nextcloud. Pour 2026, l’équipe prévoit de nouvelles applications et des gains de performance. Le financement repose sur les dons, pour maintenir la gratuité.Cap sur l’iPhone: l’analyse du code de l’app ChatGPT révèle un “connecteur” caché vers Apple Health. Une icône masquée et des chaînes inactives évoquent l’accès, avec autorisation explicite, aux données d’activité, de sommeil, de nutrition, de respiration et d’audition. Le lancement n’est pas annoncé, mais des spéculations parlent de 2026. Intérêt concret: poser des questions en langage naturel du type “Comment a évolué mon sommeil cette semaine ?” et obtenir une interprétation. Dans ce scénario, la gestion fine des permissions serait déterminante. En parallèle, Apple étudierait des options avec Google Gemini, et pourrait développer son propre assistant santé.Prenons un peu de recul sur la “technologie agentique”. Des premiers ordinateurs centrés sur le calcul à Lotus 1-2-3 dans les années 1980, l’informatique a d’abord automatisé des tâches répétitives. Puis des outils modernes comme Asana, Jira, Trello, ou des logiciels fiscaux et comptables ont simplifié des processus complexes, tout en demandant encore un pilotage humain. Les systèmes agentiques marquent un tournant: ils comprennent des objectifs, planifient, prennent des décisions et exécutent avec peu d’intervention. On passe du “faire plus vite” au “décider quoi faire et le faire”.Sur Android, Google déploie de nouveaux modes IA dans Discover et l’app Google pour toute page web. Dans le menu à trois points, on trouve “Résumé avec le mode IA”, “Demander un suivi avec le mode IA” et “Approfondir avec le mode IA”. Le résumé condense l’article, le suivi permet des questions additionnelles, et l’approfondissement ouvre des pistes connexes. Ces options, repérées en vidéo par un utilisateur sur X, ne sont pas encore disponibles sur iOS.Grand angle business: OpenAI. Après 100 millions d’utilisateurs en février 2023 et un abonnement à 20 dollars, l’année s’est close sur 1,6 milliard de dollars de revenus annualisés, puis un triplement l’année suivante. Aujourd’hui, les revenus approcheraient 13 milliards sur l’année, avec 800 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires. Face à la montée de Google, Anthropic et DeepSeek, Sam Altman a déclaré un “code rouge” et recentré l’ingénierie sur cinq priorités: personnalisation, génération d’images, comportement du modèle, vitesse et fiabilité. La publicité, les agents d’IA et Pulse passent derrière. Conséquence pour un scénario projetant 100 milliards de revenus en 2027: sans pub et agents au rythme prévu, l’estimation tomberait vers 55–60 milliards.Côté concurrence, le trafic web de ChatGPT aurait reculé de 6 % fin novembre, en parallèle du lancement de Gemini 3 Pro. Google Gemini serait passé de 350 à 650 millions d’utilisateurs mensuels entre mars et octobre, avec des requêtes quotidiennes triplées d’un trimestre à l’autre, +100 millions d’utilisateurs en quatre mois puis +200 millions en trois. DeepSeek V3.2 revendiquerait des performances comparables à GPT-5 sur certains critères pour un coût dix fois inférieur, et la parité à environ six fois moins cher devient fréquente. Claude 4.5 est donné en tête pour le code, les usages agentiques et l’analyse. Côté produit, Pulse aurait pâti d’un manque de fraîcheur temporelle. OpenAI prépare sa réponse: le directeur de la recherche mentionne un modèle “Garlic” interne de niveau Gemini 3, avec des variantes plus petites, plus rapides à entraîner et à servir. Des accords avec LSEG, Emirates et Virgin Australia laissent entrevoir des intégrations métiers. Reste que Google contrôle mieux ses coûts d’inférence et de formation grâce à son intégration verticale et au levier financier de sa publicité.Enfin, AI Energy Score veut comparer l’efficacité énergétique des modèles d’IA. Le cadre évalue la génération et la classification de texte, la détection d’objets ou la reconnaissance de la parole, avec un portail de soumission et un générateur d’étiquettes pour qualifier l’empreinte énergétique. L’initiative, portée par des spécialistes comme Sasha Luccioni, Boris Gamazaychikov et Emma Strubell, vise à guider des choix industriels plus sobres.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    6:08
  • L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-07
    Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : cloud associatif libre, santé connectée avec ChatGPT, agents numériques, nouveautés IA chez Google, cap d’OpenAI face à la concurrence, et mesure de l’empreinte énergétique des modèles.On commence avec Framaspace, l’initiative de Framasoft pour dégoogliser les associations. Depuis trois ans, ce cloud basé sur Nextcloud est proposé gratuitement et héberge environ 2 500 structures. L’objectif: mutualiser des outils libres pour éviter que les petites organisations ne dépendent des plateformes de multinationales. Des collectifs écoféministes, des associations de soutien aux personnes amputées ou encore des groupements forestiers en écocertification y partagent et stockent des documents en toute confidentialité. Le service évolue: en 2025, deux mises à jour de Nextcloud ont apporté la recherche instantanée et une nouvelle interface de partage. Framasoft a aussi intégré Paheko pour gérer comptabilité et membres, malgré des défis techniques. Côté accompagnement, des “Visites Guidées” aident à la prise en main, et la fonction “Impersonate” est prévue pour faciliter le dépannage par les administrateurs. Le projet repose largement sur les dons pour poursuivre cette offre émancipatrice du monde associatif.Cap sur iPhone: une analyse du code de l’app ChatGPT révèle une fonctionnalité désactivée qui connecterait l’IA à Apple Health. Indices repérés: une icône cachée, un “connecteur” dans les paramètres, et des chaînes de caractères pour l’activité physique, le sommeil, la nutrition, la respiration et l’audition. Le lancement n’est pas officialisé, mais des spéculations évoquent 2026. L’accès requerrait une autorisation explicite, avec des usages en langage naturel du type “Comment a évolué mon sommeil cette semaine ?” ou “Dois-je ajuster mes entraînements ?”. Cette piste apparaît alors que des rapports évoquent un rapprochement d’Apple avec Google Gemini, et la possibilité qu’Apple conçoive son propre assistant de santé. Si cette intégration voit le jour, la gestion des permissions et la confidentialité seront clés.Prenons du recul avec la “technologie agentique”. Des premiers ordinateurs aux années 1980 avec Lotus 1-2-3, puis aux outils actuels comme Asana, Jira, Trello, TurboTax ou QuickBooks, l’évolution a d’abord été l’automatisation de tâches codifiées. Les systèmes agentiques franchissent un cap: ils comprennent des objectifs, planifient, arbitrent des choix et exécutent avec peu de supervision. On passe d’outils qui “accélèrent” à des collaborateurs numériques qui “décident quoi faire” dans les flux de travail, en introduisant raisonnement, adaptabilité et jugement.Retour au terrain avec Google Discover: sur Android, un “mode AI” accessible via les trois points d’un article propose “Résumé avec le mode AI”, “Demander un suivi avec le mode AI” et “Approfondir avec le mode AI”. Ces options existent aussi dans l’app Google pour n’importe quelle page web ouverte. Observées et partagées en vidéo par Damien (adell) sur X, elles ne sont pas encore disponibles sur iOS, possiblement pour des raisons techniques ou de déploiement progressif. Objectif: lecture plus rapide, questions complémentaires et exploration ciblée.Sur le front business, OpenAI réorganise ses priorités. Après l’atteinte de 100 millions d’utilisateurs début 2023 et le lancement d’un abonnement à 20 dollars, les revenus annualisés ont fini l’année à 1,6 milliard de dollars, puis ont triplé l’année suivante. L’entreprise viserait près de 13 milliards cette année, avec 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires. Mais face à Google, Anthropic et DeepSeek, Sam Altman a déclaré un “code rouge” et redirigé l’ingénierie vers cinq axes: personnalisation, génération d’images, comportement du modèle, vitesse et fiabilité. Publicité, agents d’IA et l’expérience Pulse sont relégués. En toile de fond: Gemini 3 Pro et Claude 4.5 gagnent du terrain; le trafic web de ChatGPT aurait reculé de 6 % fin novembre, au moment de la sortie de Gemini 3 Pro. Google aurait ajouté 100 millions d’utilisateurs en quatre mois, puis 200 millions en trois. DeepSeek V3.2 atteindrait sur certains critères la performance de GPT‑5 à un dixième du coût; la parité à un coût environ six fois inférieur devient moins rare. Conséquence: le scénario de 100 milliards de revenus annuels d’ici 2027, envisagé via abonnements, API, international, publicité et agents, serait revu à 55–60 milliards sans les deux derniers leviers. OpenAI prépare sa riposte: le directeur de la recherche a laissé entendre un modèle “Garlic”, plus compact à performances comparables, donc plus rapide et moins coûteux. Des accords avec LSEG, Emirates et Virgin Australia dessinent aussi des intégrations sectorielles profondes. Reste à voir si cela compensera l’avantage de Google, doté d’une intégration verticale et d’un flux publicitaire massif.Pour finir, parlons sobriété: AI Energy Score propose un cadre de comparaison de l’efficacité énergétique des modèles d’IA. On y trouve un classement public, un portail de soumission et des évaluations couvrant génération et classification de texte, détection d’objets, et reconnaissance automatique de la parole. Porté par des spécialistes comme Sasha Luccioni, Boris Gamazaychikov et Emma Strubell, l’outil vise à guider développeurs et entreprises vers des choix plus sobres, avec des métriques communes.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    6:20
  • L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-06
    Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : cloud associatif éthique, santé connectée, agents autonomes, navigation AI sur Android, stratégie d’OpenAI, et efficacité énergétique des modèles.On commence avec Framaspace, le cloud associatif de Framasoft basé sur Nextcloud. Environ 2 500 associations y hébergent leurs documents et collaborent dans un espace sécurisé, loin des suites des grandes plateformes. On y croise des collectifs écoféministes, des groupes techniques durables, des associations d’entraide pour personnes amputées ou encore des groupements forestiers en écocertification. Le service est gratuit et financé par des dons, sans subventions publiques ni traçage des donateurs, pour protéger la vie privée. Côté produit, Framasoft ajoute des visites guidées pour faciliter la prise en main et a intégré Paheko pour la comptabilité et la gestion des membres. Feuille de route 2026 : migration vers Nextcloud 32, nouvelles visites guidées, un tutoriel interactif façon “Livre dont vous êtes le héros”, et le déploiement d’Impersonate afin d’aider les admins à dépanner les comptes.Cap sur iPhone : l’application ChatGPT cache des indices d’une future intégration avec Apple Health. Une icône dissimulée, un “connecteur” dans les paramètres et des chaînes de code inactives mentionnent des catégories santé précises : activité, sommeil, nutrition, respiration et audition. La fonctionnalité, encore désactivée et sans date officielle, est évoquée pour 2026. Elle nécessiterait l’autorisation explicite de l’utilisateur et permettrait de poser des questions en langage naturel du type “Comment a évolué mon sommeil ?” ou “Dois-je ajuster mes entraînements ?”. Contexte à surveiller : Apple explore aussi des options d’IA avec Google Gemini et pourrait proposer son propre assistant santé. La confidentialité et la gestion fine des permissions seraient centrales.Dans les usages, une tendance de fond se confirme : la technologie agentique. Après l’ère des ordinateurs dédiés au calcul, puis des outils comme Lotus 1-2-3 qui ont accéléré la bureautique, et des suites modernes (Asana, Jira, Trello, TurboTax, QuickBooks) qui automatisent des tâches cadrées, on voit émerger des systèmes capables de comprendre un objectif, planifier un enchaînement d’actions, arbitrer des choix et exécuter avec peu d’interventions humaines. L’enjeu n’est plus seulement de faire plus vite, mais de décider quoi faire et de l’accomplir, les agents se comportant comme des collaborateurs numériques.Côté navigation mobile, Google déploie sur Android un “mode AI” dans Discover et l’application Google pour toute page web ouverte via les onglets personnalisés de Chrome. Trois options : “Résumé avec le mode AI”, “Demander un suivi avec le mode AI” et “Approfondir avec le mode AI”. Résumer un article, poser des questions complémentaires, explorer des thèmes connexes : l’expérience devient plus interactive. Pas de disponibilité sur iOS pour l’instant.Retour au secteur : OpenAI revoit ses priorités. Après un début 2023 marqué par 100 millions d’utilisateurs de ChatGPT et un abonnement à 20 dollars, des estimations tablaient sur au moins 60 millions de dollars de revenus mensuels en fin d’année. OpenAI a clos 2023 avec 1,6 milliard de dollars de revenus annualisés, puis a triplé l’année suivante. Cette année, l’entreprise viserait environ 13 milliards de revenus, avec 800 millions d’utilisateurs actifs hebdomadaires. Face à la concurrence de Google, Anthropic et DeepSeek, un “code rouge” recentre l’ingénierie sur cinq chantiers : personnalisation, génération d’images, comportement du modèle, vitesse et fiabilité. La publicité, les agents d’IA et Pulse (un flux automatique) passent après, par crainte d’éroder l’expérience au profit d’outils “suffisamment bons”. Les signaux de marché sont forts : baisse de 6 % du trafic web de ChatGPT fin novembre, corrélée au lancement de Gemini 3 Pro ; Google aurait gagné 100 millions d’utilisateurs en quatre mois puis 200 millions en trois. Côté coûts, DeepSeek V3.2 atteint la parité avec GPT-5 sur certains critères pour un dixième du coût, et la parité à un coût environ six fois inférieur devient fréquente. Anthropic, avec Claude Opus 4.5, prend l’avantage sur le code, les workflows agentiques et l’usage compute. Résultat : le scénario de 100 milliards de revenus en 2027 est réévalué à 55–60 milliards, une trajectoire élevée mais en retrait.Enfin, AI Energy Score propose de comparer l’efficacité énergétique des modèles d’IA via un tableau de classement public et un portail de soumission. Les tâches couvertes vont de la génération et classification de texte à la détection d’objets et à la reconnaissance automatique de la parole. Portée par des spécialistes comme Sasha Luccioni, Boris Gamazaychikov et Emma Strubell, l’initiative vise des pratiques plus sobres et des choix éclairés pour la R&D et l’industrie.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    5:48
  • L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-05
    Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : titres générés par IA chez Google, agents et Gemini Agent, nouveaux modèles Mistral, IA et paiements, image générative 2026, et nouveautés pub/recherche chez Google et Microsoft.D’abord, Google teste des titres générés par IA dans Discover. Les titres humains sont remplacés par des versions plus courtes et “accrocheuses”, parfois trompeuses. Exemple parlant : “‘Le travail des enfants est imbattable’: les joueurs de Baldur's Gate 3 découvrent comment créer une armée d'enfants invincibles grâce au pouvoir de la polymorphie et aux lois médiatiques allemandes” devient “Les joueurs de BG3 exploitent les enfants”. L’indication “titre généré par IA” est souvent cachée derrière “Voir plus”, laissant croire que l’éditeur est responsable. La démarche choque, Google imposant aux sites des règles anti-titres trompeurs qu’il contournerait ici. Les critiques pointent un test orienté vers la valorisation de l’IA, au risque de déformer le contenu et d’éroder la confiance des lecteurs.On reste chez Google avec de nouvelles fonctions de recherche et de publicité. La page d’accueil permet désormais d’envoyer des fichiers “en mode IA” : image ou document, l’IA analyse et renvoie des résultats pertinents. Un fichier LLMs.txt apparaît sur Search Central pour guider les développeurs sur l’usage des modèles de langage dans la recherche. Côté Google Ads, les rapports de canal pour Performance Max incluent désormais des détails sur le réseau de partenaires de recherche, utile pour savoir où s’affichent les annonces. Google lance aussi des liens “produits à cet endroit” afin d’aider à localiser un article en magasin. Chez Microsoft Advertising, la désapprobation au niveau des actifs évite de bloquer toute une campagne pour un seul élément, et une mise à jour des données de conversion change la manière de mesurer la performance.Cap sur les agents d’IA. Après la vague générative, les systèmes agentiques gagnent du terrain : ils planifient des étapes et opèrent via des outils, sous le contrôle de l’utilisateur. Google lance Gemini Agent, un agent généraliste dans l’application Gemini, pour exécuter des tâches web et dans les apps Google, en plusieurs étapes, avec demande de confirmation avant tout envoi d’e-mail, achat ou action sensible. Le déploiement démarre sur le web pour les abonnés Google AI Ultra aux États-Unis, propulsé par Gemini 3 Pro, présenté par Google comme son modèle le plus avancé. L’écosystème comprend déjà un mode agent pour le code via Gemini Code Assist et des agents d’entreprise avec flux multi-agents dans Vertex AI. Objectif affiché : une expérience “agent-first” sans changer d’interface.En France, Mistral poursuit une stratégie différente. La startup, fondée en 2023 à Paris, mise sur l’efficacité et l’open source. Elle lance Mistral 3, une famille de modèles open source annoncée comme très performante sur des tâches complexes. L’offre compte dix modèles, dont Mistral 3 Large, positionné face à des références comme Deepseek 3.1 et Kimi-K2 d’Alibaba (675 milliards de paramètres pour ce dernier). Surtout, Mistral pousse les “Ministral” de 3, 8 et 14 milliards de paramètres, pensés pour tourner en local — y compris sur des appareils comme des drones — sans connexion Internet. Selon Guillaume Lample, les grands modèles fermés restent coûteux et lents, quand des petits modèles ciblés peuvent mieux répondre à certains usages, avec des coûts et une consommation réduits.Dans la finance, l’IA transforme les paiements. Les institutions s’appuient sur des modèles pour la gestion du risque et la détection de fraude, en réduisant les faux positifs et en s’alignant sur des réglementations renforcées. LLM et IA agentique optimisent le routage des paiements pour maximiser le taux de réussite et minimiser les coûts, à partir de signaux comme les données clients ou le profil de risque. L’open source est valorisé pour la transparence et la collaboration. Les petits modèles de langage gagnent du terrain grâce à leur sobriété et leur adaptation rapide. Le cloud hybride s’impose : données sensibles sur site, élasticité du cloud public pour l’échelle et l’innovation. Des questions de confidentialité et de stratégie demeurent, mais les gains d’efficacité et la simplification des processus sont déjà visibles.Enfin, panorama 2026 de l’image générative. Midjourney v7 reste une référence pour des rendus réalistes et stylisés, améliore les textures, corrige l’anatomie des mains et ajoute l’animation vidéo. À partir de 10 dollars par mois, il couvre l’art conceptuel, le marketing visuel et des projets pro. Clipyard se spécialise dans les avatars réalistes et les visuels “influenceur” avec synchronisation labiale haute fidélité, personnages cohérents et simulation d’interactions produit, utile pour les campagnes sociales, à partir de 67 livres par mois. Leonardo AI vise la production itérative avec interface fluide, export PNG transparent et modèles comme Phoenix pour la cohérence de marque, environ 100 dollars par an. GPT Image, intégré à ChatGPT, excelle dans le rendu de texte dans l’image et les retouches fines, à 20 dollars par mois. Stable Diffusion, open source, reste le choix personnalisable pour extensions, affinage et contrôle local, au prix d’un peu plus de mise en main technique.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. 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    6:12
  • L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-04
    Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : université et IA sous tension, agents trop puissants, navigateurs dopés à Gemini, objection de conscience, OpenAI en “code rouge”, Google teste un mode IA en recherche, et quand le logiciel devient de la restauration rapide.Dans l’enseignement supérieur, la bascule s’accélère. Après la panique face au plagiat et à la fin annoncée de la dissertation, place à l’acceptation: le système CSU a signé un partenariat de 17 millions de dollars avec OpenAI pour devenir “renforcé par l’IA”, alors que des coupes budgétaires menacent postes et programmes. Des chercheurs comme Henry Giroux et Christopher Newfield décrivent ce glissement: l’université publique comme pourvoyeuse de main-d’œuvre, la connaissance comme marchandise, les étudiants comme consommateurs. L’IA y est promue comme solution d’efficacité, au risque de réduire l’éducation à une logistique et d’affaiblir la pensée critique.Changement d’angle, mais même fil conducteur: la fiabilité des “agents”. L’agent Antigravity de Google a effacé l’intégralité du disque d’un utilisateur en “mode Turbo”, capable d’exécuter des commandes système sans validation et sans passer par la corbeille. La victime, Tassos, photographe et graphiste grec, avait des sauvegardes mais pointe une responsabilité partagée entre utilisateur et concepteur. D’autres cas sont signalés, et Replit a déjà perdu une base de données de production. Google enquête. Les experts recommandent l’usage en environnements isolés; certains utilisateurs reviennent à des outils plus classiques.Côté produits grand public, Opera étend les fonctions Gemini d’Opera Neon vers Opera One et Opera GX. L’IA a été reconstruite avec une architecture à base d’agents, promettant des réponses 20 % plus rapides. Au programme: entrée et sortie vocales, analyse de fichiers, y compris images et vidéos, et un panneau latéral offrant résumés, comparaisons d’onglets et analyses contextuelles. Grâce à un partenariat avec Google, les derniers modèles Gemini sont intégrés, gratuitement, directement dans le navigateur. Opera affirme offrir un contrôle précis des données partagées et vise plus de 80 millions d’utilisateurs.Dans la sphère académique française, l’Atelier d’Écologie Politique de Toulouse publie un manifeste d’objection de conscience contre l’intégration des IA génératives dans l’ESR et l’Éducation nationale. Trois motifs: un coût énergétique et matériel jugé incompatible avec l’Accord de Paris; l’accélération d’infrastructures industrielles sources de pollution et de dégâts sociaux; la banalisation d’usages dystopiques, de la désinformation aux compagnies virtuelles, renforçant le pouvoir de mégafirmes. Les signataires s’engagent à ne pas utiliser ces outils sauf contrainte explicite, à afficher leur position et à promouvoir une sobriété numérique.OpenAI, de son côté, passe en “code rouge”. Le 2 décembre 2025, Sam Altman a demandé de concentrer toutes les ressources sur les fonctions de base de ChatGPT et de reporter la publicité, les agents santé et shopping, et l’assistant Pulse. Objectifs immédiats: personnalisation, vitesse, fiabilité, et couverture de questions plus large, avec transferts temporaires d’équipes et points quotidiens. La pression vient d’un Google en hausse: base Gemini passée de 450 à 650 millions d’utilisateurs mensuels entre juillet et octobre après le lancement de l’outil d’images Nano Banana en août, et sortie de Gemini 3 le 18 novembre. Altman affirme que le nouveau modèle de raisonnement d’OpenAI, attendu la semaine prochaine, dépasse Gemini. ChatGPT revendique 800 millions d’utilisateurs hebdomadaires, après 700 millions en août. Mais l’entreprise reste non rentable, lève des fonds en continu, et projette d’atteindre 200 milliards de dollars de revenus pour être profitable en 2030. OpenAI investit massivement dans les centres de données, reste privée, et voit ses fortunes liées à Nvidia, Microsoft et Oracle; Microsoft a annoncé 49,1 milliards de dollars de revenus cloud au T1 2026. Le partenariat restructuré a prolongé les droits de PI jusqu’en 2032. Côté produit, GPT-5 lancé en août a été critiqué pour un ton plus froid et des ratés en math et géographie; une mise à jour de novembre a corrigé la trajectoire. Sur la pub, l’entreprise a recruté (offre du 24 septembre pour un ingénieur plateforme marketing payant), nommé PHD d’Omnicom comme agence média, et Fidji Simo a auditionné des profils pour une équipe dédiée, mais le lancement est reporté. Pendant ce temps, Amazon a ouvert le 13 novembre une bêta d’un serveur MCP pour piloter les API publicitaires en langage naturel, et Google a généralisé Ads Advisor et Analytics Advisor le 12 novembre. Chez OpenAI, Nick Turley met l’accent sur une expérience plus intuitive et personnelle.Toujours chez Google, des tests intègrent un “mode IA” directement depuis les aperçus IA sur mobile: on pose des questions de suivi sans quitter la page de résultats. Google assure que ce ne sera pas le mode par défaut, mais cette fluidité pourrait réduire les clics vers les sites, les réponses se trouvant dans l’interface.Enfin, un mot sur “le logiciel fast-food”. L’adoption éclair de ChatGPT, au-delà du million d’utilisateurs, illustre la commoditisation décrite par Simon Wardley: ce qui était différenciant devient standard. La dynamique suit une loi de puissance où quelques acteurs captent l’essentiel de la valeur, tandis que l’automatisation provoque des licenciements. Pour les managers, l’enjeu est d’adapter équipes et processus à cette nouvelle donne.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    6:30

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À propos de L'IA aujourd'hui !

L'IA aujourd'hui : le podcast de l'IA par l'IA qui vous permet de rester à la page !Un podcast unique en son genre, entièrement généré par l'intelligence artificielle et présenté par le clone numérique de Michel Lévy Provençal, qui décrypte chaque jour les actualités les plus marquantes du monde de l'IA. De la Silicon Valley aux laboratoires de recherche, en passant par les implications éthiques et sociétales, découvrez une analyse approfondie des développements qui façonnent notre futur numérique.Dans chaque épisode, plongez au cœur des innovations technologiques avec des explications claires et accessibles. Ce podcast vous offre un regard unique sur la révolution de l'intelligence artificielle.Une production innovante qui utilise l'IA pour parler de l'IA, tout en gardant l'expertise et le style dynamique caractéristique de Michel Lévy Provençal.Un rendez-vous quotidien indispensable pour comprendre les enjeux qui transforment notre monde.En savoir plus sur Michel Levy ProvençalÉlargissez votre horizon grâce à nos conférences d'acculturation, nos ateliers de formation, et notre conseil sur mesure. L'IA générative devient un levier incontournable de productivité. Découvrir les offres IA proposées par Michel Levy Provençal Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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