Le Podcast Des Établissements Médico-sociaux

• # 153 - Marion COLCY - Rendre la démarche qualité visuelle et "sexy" donc accessible !

  Dans cet épisode, Marion COLCY nous partage une autre voie : celle d’une qualité vivante, claire et partagée, qui reconnecte les professionnels au sens de leur action quotidienne.La démarche qualité est souvent perçue comme une “usine à gaz” (épisode #103) : des procédures complexes, un vocabulaire trop technique et des documents si lourds qu’ils ne sont jamais consultés. Marion propose de repenser la qualité à travers des outils visuels, ludiques et inclusifs : fiches de poste illustrées, passeports RBPP simplifiés, tableaux de bord colorés, jeux ou encore bingo des droits et libertés...Ces supports permettent d’impliquer les équipes et les résidents dans une dynamique positive, où chacun comprend, agit et contribue.Au-delà des outils, Marion insiste sur l’importance de l’inclusion et de la représentativité : des visuels diversifiés, des photos réelles des équipes et des résidents, et une communication qui reflète la richesse humaine du médico-social.L’épisode aborde aussi la question du partage et de la mutualisation : plutôt que de travailler chacun dans son coin, pourquoi ne pas co-construire et diffuser librement des trames et outils communs entre établissements ? Marion défend une vision collective et collaborative de la qualité, appuyée sur des outils accessibles à tous comme Canva ou ChatGPT.Marion partage presque tous son travail sur LinkedIn, 💡 Projets à venir : création d’un site de partage...Vous pouvez contacter Marion sur LinkedinHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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• # 152 - Alain NGUYEN - Admentia repérer et évaluer les troubles cognitifs grace à l'IA

  Je discute avec Alain Nguyen, chercheur et fondateur de la start-up Admentia, qui développe Marco, une intelligence artificielle dédiée à l’évaluation et au suivi de l’état cognitif des patients.Contrairement à la santé physique, qui s’appuie sur des biomarqueurs objectifs (prise de sang, imagerie), la santé cognitive repose encore largement sur des entretiens papier-crayon et l’observation humaine, souvent subjective et limitée. Ce manque d’outils modernes freine la recherche et la prise en charge de maladies comme Alzheimer.Avec Marco, Admentia propose une approche novatrice : utiliser l’IA multimodale (voix, visuel, gestes) pour générer des biomarqueurs cognitifs fiables et standardisés. Concrètement, l’IA analyse des vidéos de consultations (présentielles ou en téléconsultation) et produit en quelques minutes un compte rendu enrichi de marqueurs cognitifs, là où les praticiens passent aujourd’hui plus d’une demi-heure.Les premiers résultats sont prometteurs :En gériatrie et neurologie, Marco aide à suivre l’évolution de pathologies comme Alzheimer ou Parkinson.Pour les orthophonistes, l’IA accélère l’analyse de la parole et de la prononciation, notamment en téléconsultation.En santé mentale, elle ouvre la voie à une détection plus fine de signaux précoces de dépression, d’apathie ou de repli sur soi.La valeur ajoutée de Marco réside dans son entraînement spécifique sur un corpus médical et psychologique, à la différence des IA généralistes (GPT, Gemini). Hébergée sur des infrastructures de santé françaises, elle respecte les normes européennes (AI Act) et s’inscrit dans une démarche éthique : soulager les soignants des tâches chronophages pour leur permettre de se concentrer sur la relation humaine avec leurs patients.Enfin, l’épisode évoque les perspectives : essais cliniques à grande échelle, partenariats avec hôpitaux et EHPAD, développement de tests dynamiques, et réflexion constante sur les enjeux réglementaires et éthiques liés à l’usage de l’IA en santé.Pour en savoir plus vous pouvez contacter Alain NGUYEN via LinkedIn et visiter le site internet d'AdmentiaBonne écoute,Épisode soutenu par MANA-CARE FormationHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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• # 151 - Elisabeth FONTAINE - Remettre du sens au quotidien pour mobiliser les équipes

  Je discute avec Élisabeth Fontaine, consultante et évaluatrice HAS, de LA question : Comment redonner du sens au travail dans nos établissements et services ?Nous partons de l'évaluation HAS et passons par le cas des résidences autonomies.👉 L’évaluation HAS : une contrainte ou une opportunité ?Trop souvent vécue comme un exercice administratif de « traçabilité », l’évaluation peut au contraire devenir un outil de sens et de fierté. Elle ne se limite pas à « prouver » mais permet de montrer l’impact concret des actions : une observation transmise, une décision médicale, une amélioration de la qualité de vie d’un résident. Utilisée ainsi, elle valorise les pratiques déjà en place et mobilise les équipes autour d’une finalité partagée : l’accompagnement des personnes.👉 Quand le sens se perd…Dans certains établissements, les métiers se réduisent à des tâches techniques : l’ASH cantonné au ménage, l’infirmière absorbée par la distribution des médicaments. Résultat : perte de reconnaissance et d’humanité. Pour Élisabeth Fontaine, retrouver le sens, c’est revenir à l’essentiel : la relation avec la personne, unique chaque jour.👉 Résidences autonomie : un défi particulierAvec peu de moyens, une culture de l’oral et parfois seulement un cahier de transmissions papier, ces structures peinent à instaurer une traçabilité utile. Pourtant, des solutions simples existent : instaurer des temps de dialogue réguliers, impliquer tous les métiers (y compris le secrétariat), numériser progressivement les pratiques. Certaines petites résidences, malgré leurs moyens limités, ont su innover et s’ouvrir sur l’extérieur, redonnant du souffle et de la fierté aux équipes.📌 À retenir :L’évaluation HAS peut être un levier de sens et de mobilisation, pas une sanction.Le sens se nourrit de la reconnaissance de chaque rôle et d’une vision claire de la mission : accompagner et préserver l’autonomie.Même avec peu de moyens, les résidences autonomie montrent que des initiatives simples peuvent transformer le quotidien.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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• # 150 - Agathe VITOUR - Services Autonomie à Domicile : Enjeux, risques et stratégies

  Dans cet épisode, j'échange avec Agathe VITOUR, avocate spécialisée en droit public des ESSMS chez ACCENS AVOCATS CONSEILS, sur la réforme majeure qui transforme le secteur du domicile.🏠 Une réforme radicale :Les anciennes catégories de services (SAAD, SSIAD, SPASAD) fusionnent en une seule entité : le Service Autonomie à Domicile (SAD). Les SSIAD doivent obligatoirement se transformer en SAD mixte avant le 31 décembre 2025, faute de quoi leur autorisation deviendra caduque et leur activité interdite.⚖️ Des fusions complexes et parfois douloureuses :La réforme impose un rapprochement entre acteurs aux cultures très différentes : public, privé associatif ou lucratif. Les négociations portent autant sur la gouvernance que sur le pouvoir : qui sera président ? Qui sera directeur ?Les territoires d’intervention ne coïncident pas toujours, les logiques de développement divergent, et la transparence financière devient une condition indispensable pour éviter les blocages. Au-delà des textes, ce sont les relations humaines et la capacité à trouver un terrain d’entente qui font toute la différence.⚖️ Le GCSMS comme outil privilégié :Le Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale est une option pour les mariages un peu forcés. Il permet une gouvernance partagée, une autorisation unique et la mise à disposition automatique du personnel. Mais il entraîne une perte des autorisations individuelles et une gestion complexe.💡 Des défis humains et financiers :Risques de licenciements massifs en cas de caducité.Incertitudes juridiques et délais trop courts.Tensions entre acteurs publics, privés et associatifs dans les négociations.Pénurie chronique de personnel (jusqu’à 30 % d’effectifs manquants).🤝 Clé du succès :La réussite repose avant tout sur le facteur humain : choisir le bon partenaire, clarifier la gouvernance, dépasser les rivalités de territoires et construire un projet partagé. Les conventions de partenariat ou dépôts de dossier stratégiques permettent de gagner du temps, mais seule une anticipation sérieuse et une coopération réelle permettront de sécuriser l’avenir.📌 En résumé :La réforme des SAD est ambitieuse dans son intention (mieux coordonner aide et soins), mais son application soulève d’immenses défis juridiques, financiers et humains. Pour les gestionnaires, l’urgence est de s’organiser, de dialoguer et d’anticiper dès maintenant.Il est peut-être encore temps d'appeler Agathe VITOUR ?Encore plus d'infos sur la chaîne YOUTUBE du cabinet ACCENSArnaudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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• # 149 - Olivier LEFEBVRE - Rejoignez La fédération des CRT

  Je retrouve Olivier Lefebvre, président de la toute récente Fédération des Centres de Ressources Territoriales (CRT). Deux ans après un premier échange autour de la notion d’“EHPAD plateforme”, nous constatons que ce modèle est en cours de généralisation avec les CRT.Olivier Lefebvre revient d’abord sur la création de la Fédération en juin 2025. Cette fédération répond à un double besoin : mieux représenter les CRT auprès des pouvoirs publics et rompre l’isolement de certaines structures en proposant un espace de partage d’outils et de bonnes pratiques. Aujourd’hui, une quarantaine de CRT en sont déjà membres, avant même le lancement d’une campagne nationale d’adhésion. Dès septembre, un chargé de mission viendra renforcer l’organisation pour animer un “Tour de France des CRT” et structurer des rencontres régionales.Vous trouverez dans cet épisode, des conseils pour déployer le CRT de votre territoire avec le maximum d'efficacité : Co-construire avant l’autorisation (tours de table : DAC/CLIC/HAD/hôpital/EHPAD/SAD/SIAD).Installer une permanence CRT à l’hôpital (staffs, liaison, protocoles sorties).Mutualiser la prévention (agenda & communication communs, diagnostics existants).Gouvernance claire : Copil large + leader identifié, reporting partagé.Objectiver les effets dans les rapports d’activité (maintien au domicile, réhospitalisations évitées, satisfaction des aidants).Enfin, la Fédération prépare déjà l’avenir, avec la réévaluation du cahier des charges des CRT prévue en 2026. L’objectif sera de sanctuariser les financements existants, de défendre l’augmentation des capacités (au-delà des 30 à 40 places actuelles) et de renforcer l’intégration des CRT dans les politiques publiques du grand âge.Plus d'infos sur le site Internet de la FéDéCRT : https://www.fedecrt.fr/Bonne écoute,ArnaudHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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