L'histoire secrète du second sacre de David Douillet en 2000
C'est une vieille blessure qui ressurgit au plus mauvais moment. David Douillet est déjà en Australie lorsque son coude droit se bloque et gonfle. Plusieurs ponctions pour tenter de le soulager n'y font rien. Le judoka décide alors de solliciter un ostéopathe-acuponcteur basé dans l'Est de la France. Un billet Pars-Sydney lui est envoyé.
Ce monsieur est un personnage, avec une chevelure bouclée et grisonnante, et une longue barbe blanche qui lui donnent des allures de Panoramix. Sa potion magique, ou plutôt ses pratiques magiques, il va les mettre au service du Français le jour de la compétition dans des circonstances insoupçonnées. C'est l'histoire secrète de David Douillet, que le futur double champion olympique raconte.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Comment l'URSS a truqué les épreuves du javelot ou de la perche en 1980
En 1980, l'URSS entend faire des Jeux de Moscou une démonstration de force, quitte à bafouer l'équité sportive. Dans le stade Loujniki, les Soviétiques avaient par exemple imaginé un stratagème pour fausser l'épreuve du javelot. Le perchiste français Philippe Houvion, qui était présent, se souvient.
"Ce stade monumental avait quatre très grandes portes qui font varier les flux de vent (...) En fonction de qui lançait le javelot, ils ouvraient ou ils fermaient les portes du côté". Deux Soviétiques prirent les deux premières places. Un certain Dainis Kūla, inconnu jusque-là, fut même le seul à lancer à plus de 90 m. "J'ai vu des trucs aussi au lancer du disque", complète Houvion.
Sur le sautoir de la perche, un dispositif était censé avantager là aussi les athlètes de la mère patrie. À Moscou, les Soviétiques gagneront 195 médailles dont 80 en or. Le boycott des États-Unis et d'une soixantaine de pays n'est donc pas la seule explication à cette hégémonie...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pourquoi la légende de Jesse Owens doit beaucoup à un athlète nazi
La légende de Jesse Owens n'aurait pas eu le même éclat en 1936 sans la complicité d'un athlète nazi. Lors du concours de qualification du saut en longueur, l'Américain est perdu, tout proche de l'élimination. L'ancien champion Alain Blondel feuillette l'une des plus belles pages de l'album olympique.
"Il ne s'en sortait pas, il avait deux essais mordus. À ce moment-là, Luz Long, son plus grand adversaire qui était le favori de l'Allemagne nazie, est allé le voir et lui a recommandé gentiment de reculer ses marques". L'Américain s'exécute, se qualifie pour la finale, où il retrouve 48 heures plus tard son nouvel ami, cet Allemand porté par 100.000 spectateurs et Adolf Hitler...
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Comment un coiffeur a privé Dacoury d'un match face à Jordan en 1984
Un coiffeur anglais, adepte de la coupe aux ciseaux, a pesé sur les performances de l'équipe de France de basket dans le tournoi olympique de Los Angeles en 1984. Un récit que livre Richard Dacoury, le meilleur joueur français de l'époque.
"Je déambulais dans les rues, on venait d'arriver. Je vois un coiffeur ouvert. À l'époque, j'avais une coupe afro et on rêvait tous d'un formidable athlète, Carl Lewis, qui avait une coupe un peu à la Grace Jones avec les tempes très plates et le dessus de la tête assez haut (...) Je m'assied, me faisant rattraper par le sommeil et puis d'un coup je me réveille en sursaut : je vais être à la bourre".
En retard pour disputer un match d'entraînement, Richard et les frères Beugnot sont privés du match de rêve France - États-Unis avec Michael Jordan les futures stars du basket mondial. "J'ai mis 30 ans à la digérer cette sanction-là, confie Dacoury (...) Cette période, qui aurait dû être une fête, est devenue un cauchemar".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pierre Quinon, une envie d'aventure juste après le sacre à la perche en 1984
Avec un saut à 5,75 m au premier essai, Pierre Quinon, le perchiste aux boucles noires, souffle le titre en 1984 aux Américains. Un bonheur intense dans le Coliseum de Los Angeles, mais une envie de grand air, presque d'aventure. Il s'est fait une promesse avant le concours : en cas de médaille, il veut s'échapper et filer sur les routes en décapotable, en compagnie de son entraîneur, Jean-Claude Perrin.
Ainsi, après le contrôle antidopage, le champion va s'éclipser, direction l'océan. Jean-Claude Perrin, 85 ans aujourd'hui, se souvient d'un "sorte de magie entre nous deux. Il était émerveillé. C'était son rêve qui était arrivé. Tout d'un coup, il me prend le bras en regardant le ciel et me dit : 'Ralentissez, parce que j'aimerais que ce moment ne s'arrête jamais'. J'étais pétrifié, j'avais les larmes aux yeux. C'était d'une pureté, j'en frémis encore maintenant (...) Les Jeux Olympiques c'est ça : un moment exceptionnel dans un cadre exceptionnel".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À propos de Les histoires secrètes des Jeux Olympiques
Jean-Michel Rascol vous fait découvrir les histoires les plus incroyables, drôles et surprenantes qui se cachent derrière les Jeux Olympiques. Des anecdotes improbables aux moments de gloire inattendus, en passant par les coulisses les plus secrètes, chaque épisode vous révèle une facette inédite de cette compétition hors normes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.