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Décodeur de la Communication

Laurent FRANCOIS | Agence Maverick
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  • Tout savoir sur le Recrutement dans la Com | Claire Romanet, cabinet Elaee, partie 1 | Ep 186
    Pour cette toute fin d'année, Jean-François Granat et moi redonnons la parole à Claire Romanet, la dirigeante du cabinet Elaee, spécialiste du recrutement des profils communication et marketing. Claire partage un regard lucide sur la profession. Et elle vous livre des secrets de recruteur sur ce marché difficile.Elaee, le cabinetElaee revendique de ne plus faire de prospection commerciale, de vivre de sa réputation, de sa communauté de 70 000 personnes et du bouche-à-oreille. Claire assume un modèle resserré, à 3 personnes, focalisé sur la qualité d'accompagnement.Où sont vraiment les jobs en com ?Contrairement aux fantasmes, l’Eldorado ne se trouve pas chez L’Oréal ou LVMH pour les juniors, mais dans les PME et le B2B. Ces entreprises proposent des postes 360, plus responsabilisants, où l’on apprend davantage que dans les grandes maisons ultra structurées.Derrière une bonne fiche de posteLes entreprises viennent souvent avec des fiches de poste datées ou copiées-collées des fiches métiers détaillées publiées par Elaee sur son site. Le travail du cabinet consiste à clarifier les attentes et transformer un inventaire à la Prévert en besoin opérationnel réaliste.Selon qu’elle parle à un RH de grand groupe ou à un dirigeant de TPE, Claire doit faire un travail d’éducation sur ce qu’est vraiment un communicant aujourd’hui. Elle insiste sur l’imbrication croissante entre communication, marketing, digital et désormais IA, qui rend les profils « moutons à cinq pattes »… devenus des moutons à quinze pattes.IA, ATS et illusion de la facilitéPour Claire, l’IA ne va pas balayer tous les jobs, mais accélérer l’automatisation de certains métiers très administratifs ou calculatoires. En communication et recrutement, elle doit rester un outil au service de l’humain, pas une solution miracle ni un prétexte pour se passer de réflexion.Les jeunes : illusion du diplôme et réalité du marchéLe marché de l’emploi en com est sous tension : on forme trop de jeunes pour trop peu de postes. Les écoles de communication et de commerce vendent parfois un mirage qui débouche davantage sur l’auto-entrepreneuriat que sur un statut sécurisé.Pour s’en sortir, Claire insiste sur la curiosité, le travail et la capacité à sortir du lot.Postes à moustache et recrutement défensifLe « poste à moustache », concept évoqué par Jean-François, désigne cette tendance à chercher le clone parfait du prédécesseur, jusqu’à la même école et le même style. Claire voit là une forme de frilosité managériale, loin de l’idéal qui consisterait à recruter « plus intelligent que soi » pour faire grandir l’entreprise.Cette première partie d’épisode montre un recrutement en communication à la croisée des chemins : entre IA et intuition, volume et sur-mesure, fantasme des grandes marques et richesse cachée des PME. A très vite pour la seconde et dernière partie d'entretien avec Claire !🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    40:38
  • La Communication en période pré-électorale | Fiona Kouassi et Magali Rondreux, dircom des villes de Villepinte et Sevran | Ep 185
    En mars 2026, nous (ré)élirons les maires de notre beau pays. Depuis septembre 2025, nous sommes donc entrés en période pré-électorale ; un défi pour les communicants publics. Fiona Kouassi, dircom de la ville de Villepinte et Magali Rondreux, dircom de la ville de Sevran racontent la réalité du métier durant cette drôle de période. Six mois sous haute surveillance, où chaque mot, chaque post, chaque inauguration peut devenir un terrain miné. Les règles qui serrent la visLa période pré-électorale ce sont des articles de loi très concrets qui encadrent les communicants et synonymes de devoir de neutralité, respect de l’antériorité, interdiction de créer de nouveaux supports… Tout est cadré pour éviter que le maire sortant ne profite des moyens de la collectivité. Les sanctions ? Jusqu’à l’annulation de l’élection, voire des peines pénales. Ca calme !Informer, mais sans faire de promotionL’objectif n’est pas d’arrêter la com, mais de la lisser : informer oui, promouvoir non. Pas de superlatifs, pas de tournures trop enthousiastes, pas de nouveau projet lancé entre septembre et mars. Le dircom devient funambule : actif, mais neutre ; dynamique, mais sans emphase ; vivant, mais prudent. Une ligne de crête qui demande créativité et sang-froid.Les élus : pédagogie obligatoireLes élus aussi doivent être coachés. Certains ignorent les règles, d’autres sont tentés d’aller un peu trop loin dans l’euphorie de la campagne. Aux dircoms de recadrer sans braquer, de rassurer les agents qui craignent les « demandes borderline » et de rappeler que oui, un faux pas peut coûter cher, voire très cher.L’interne : le chantier le plus sensibleAutre challenge : la com interne. Dans des villes où beaucoup d’agents sont aussi habitants, les tensions politiques rejaillissent vite : peut-on être pris en photo ? Comment s’exprimer en privé ? Jusqu’où aller sur les réseaux perso ? Les dircoms deviennent pédagogues, médiateurs, parfois psys. Un boulot d’équilibriste.Les réseaux sociaux : le champ de batailleFacebook qui s’enflamme, X qui mitraille, Instagram qui respire un peu mieux… Les commentaires injurieux, les intox polies, les faux comptes : tout y passe. Certaines villes coupent les commentaires, d’autres – comme Villepinte – gardent l’échange mais posent une charte stricte. Le tout en astreinte permanente, du lundi au dimanche. Fatigant mais crucial.Une période stressante… mais grisanteMalgré la fatigue, Magali et Fiona l’assument : cette période est aussi super excitante. On prépare la suite, on anticipe la prochaine mandature, on affine ses outils, on renforce la cohésion interne. Et on démontre, encore une fois, que la com publique est un vrai métier, exigeant et stratégique.La pré-électorale, c’est le mélange parfait de stress, de stratégie et de civisme. Un marathon où les dircoms deviennent gardiens du jeu démocratique. Et franchement, respect.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    53:09
  • Rencontrer l'Employeur de sa Vie | Bertrand Ribière, dircom de Bouygues Construction | Ep 184, Part 1, Kings & Queens
    Rien ne destinait Bertrand Ribière à devenir dircom de Bouygues Construction. Et pour cause : Bertrand souhaitait travailler pour la DGSE, la direction générale de la sécurité extérieure. Pourtant, au gré d'une mission de conduite du changement, mon invité rencontre l'employeur de sa vie. Dans cette première partie d'épisode, Bertrand vous raconte son parcours, évoque la passion qui anime les équipes de Bouygues Construction et aussi de l'audace du dircom. Un grand merci à Candice Pondevie, attachée de presse dans cette belle maison qu'est BC, et qui nous a permis de nous rencontrer !Un dircom sur le terrainChez Bouygues Construction, la communication ne se vit pas derrière un bureau. Elle se vit sur les chantiers, au contact des équipes, des matériaux, du bruit et des vies en mouvement. C’est là que se fabrique le sens, l’adhésion et la fierté. Pour Bertrand, impossible de piloter un discours sans sentir la réalité du terrain, sans parler avec celles et ceux qui construisent le monde qui nous entoure. La communication n’est pas un vernis, c’est une fonction d’écoute, de transmission et d’impact.Bâtir pour la vie : une signature qui guide l’actionLa marque Bouygues Construction repose sur une signature : Building for Life. Derrière ces mots, un engagement humaniste et durable. Construire des écoles, des hôpitaux, des ponts, mais aussi rénover, réparer, prolonger la vie des bâtiments plutôt que systématiquement rebâtir. La com se met au service de cet enjeu : expliquer, incarner, relier toutes les parties prenantes autour d’un récit commun. Ce n’est plus seulement parler d’ouvrages, mais parler d’utilité, de société, de futur.Diriger une communication qui pèseÊtre dircom, ce n’est pas seulement servir les demandes internes. C’est aussi initier, pousser des projets qui font bouger les lignes. Bertrand le rappelle : la communication doit avoir de l’impact. On ne communique pas pour informer mais pour transformer, inspirer, éclairer. Cela demande du courage, notamment quand il faut défendre une ligne éditoriale, tenir les valeurs, refuser la cosmétique. Le communicant est gardien du sens : son rôle est stratégique.Responsabilité et courageAvec le climat, la démographie, la pression sur le logement, la construction se trouve face à un tournant historique. Faut-il encore construire ? Oui, mais mieux. Rénover plus, émettre moins, faire différemment. Le communicant porte ce récit collectif, complexe mais vital. La communication n'est pas un appendice : elle est un levier pour faire évoluer un secteur entier. Et cela demande, plus que jamais, du courage.Bertrand revient pour la seconde et dernière partie de son épisode de la série Kings & Queens.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    30:20
  • Le Marché de l'Emploi dans la Communication & le Marketing | Claire Romanet, cabinet Elaee | Ext
    Le marché de l’emploi en communication et marketing se durcit. Mais il offre encore des opportunités à ceux qui se préparent, cultivent leur réseau et acceptent de se remettre en question, et ce, du premier job au statut de senior. Jean-François Granat et moi avons interviewé Claire Romanet, dirigeante du cabinet Elaee, spécialisé dans le recrutement des profils marketing, communication, digital et création.Salariat, freelance et consulting : une carrière en zigzagDans la communication, les trajectoires linéaires deviennent l’exception : on alterne désormais salariat, freelance, portage salarial, consulting et parfois reconversion totale. Les jeunes diplômés qui ne trouvent pas de poste se lancent souvent en auto-entrepreneur, tandis que les profils d’agence autour de 45 ans bifurquent vers le conseil, le management de transition, ou quittent parfois le secteur pour des métiers d’accueil ou de restauration.45 ans et plus : un marché rallongé et exigeantPour les dircoms expérimentés, le retour à l’emploi s’est nettement rallongé : là où 3 à 6 mois suffisaient il y a quelques années, il faut aujourd’hui compter au minimum 12 mois pour retrouver un poste.Le réseau, un chantier à vieLe réseau ne se réveille pas quand on est « tricard » : il se construit dès l’école et se nourrit quand tout va bien. Sur LinkedIn, les recruteurs regardent la différenciation entre profil et CV, la qualité des prises de parole, les commentaires structurés, les tribunes, ainsi que les recommandations, qui font gagner un temps précieux dans la prise de référence.Devenir indépendant : talent, vente et gestionPour réussir en auto-entreprise ou en conseil, trois piliers sont indispensables : un vrai talent différenciant, une capacité commerciale assumée et une rigueur de gestion. Savoir vendre, négocier, signer, suivre sa trésorerie et absorber la lourdeur administrative française fait la différence entre un statut « affiché » et une activité réellement rentable.Les talents venus d’ailleurs, une concurrence très affûtéeDe plus en plus de candidats étrangers, souvent entre 28 et 35 ans, arrivent avec 5 à 10 ans d’expérience dans leur pays, complètent par un master en France, puis se positionnent sur les mêmes postes que les talents locaux. Ces profils, qui jouent parfois leur carte de séjour sur leur réussite, se montrent extrêmement fiables, réactifs, préparés et convaincants en entretien, séduisant les entreprises françaises.Marketing et communication : frontières de plus en plus flouesLa distinction entre marketing et communication devient difficile à tracer, notamment avec l’intégration massive du digital. Dans de nombreux secteurs, notamment la grande consommation, les carrières mêlent terrain, chef de rayon, chef de secteur, événementiel et fonctions plus stratégiques, rendant les parcours hybrides la norme.Claire reviendra très bientôt pour parler de l'emploi dans le secteur de la com.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    20:22
  • Parcours d'une Jeune Badass | Candice Pondevie, attachée de presse, Bouygues Construction | Ep 183
    Candice Pondevie ne s’imaginait pas forcément dans la communication. Elle voulait être journaliste, avant de bifurquer vers une école de commerce. C’est au fil des expériences et des rencontres qu’elle découvre la com, puis qu’elle s’y épanouit. Son parcours est celui d'une jeune Badass : elle avance par curiosité, par goût du terrain et par volonté d’apprendre. Passer de la com aux médias : un changement de perspectiveAprès huit ans en communication, Candice plonge dans un univers nouveau : la relation aux médias. Elle découvre la réalité de ce métier souvent fantasmé. Rien n’est improvisé : il faut comprendre les attentes des journalistes, construire des messages précis, anticiper les angles possibles et savoir répondre avec justesse. C’est exigeant, parfois intense, mais profondément stimulant. Ce rôle lui permet de prendre la parole différemment et de devenir un maillon essentiel dans la visibilité du groupe.La veille : capter ce qui compte vraimentDans son quotidien, tout commence par une veille méthodique. Candice analyse l’actualité, identifie les signaux faibles, repère ce qui peut devenir un sujet médiatique. Un chantier innovant, une tendance sociétale, une étude technique : chaque élément peut devenir une opportunité. Cette capacité à lire le monde, à sentir ce qui émerge, est l’une de ses forces. Une badass, c’est aussi quelqu’un qui voit ce que les autres ne voient pas.Construire la relation avec les journalistesLoin du cliché du “petit mail rapide”, le travail avec les journalistes demande du tact, de l’écoute et de la constance. Candice connaît leurs rythmes, leurs rubriques, leurs besoins. Elle prépare les interviews, briefe les porte-parole, recadre les messages. Ce travail invisible est celui qui garantit des prises de parole claires et efficaces. Une opération chirurgicale, loin du hasard.Raconter des histoires qui comptentCandice cherche les histoires humaines derrière les projets. Le chantier 100 % féminin à Boulogne en est l’exemple parfait : un sujet puissant, qui parle de société, de mixité, d’évolution culturelle. Cette histoire deviendra un reportage du Parisien, repris par France Inter. Donner de la voix à ces récits, c’est aussi ça, son métier.Un job d’adaptabilité totaleAu fil de l’épisode, une évidence s’impose : ce métier demande de l’agilité. Chaque jour, Candice jongle entre préparation d’interviews, gestion des demandes, coordination interne, imprévus et sujets sensibles. Une badass, c’est justement ça : quelqu’un qui tient la barre, même quand la mer bouge.🤙Pour découvrir l'agence Maverick : https://agence-maverick.com/clients/digital-publicite-printPour vous abonner à la newsletter du Décodeur : https://podcast.ausha.co/decodeur-de-la-communication?s=1 Très bonne écoute et abonnez-vous au Décodeur de la com !Laurent FRANCOIS, papa de l'agence Maverick & du Décodeur de la comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    52:08

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À propos de Décodeur de la Communication

Le Décodeur de la Communication est le podcast des pro de la com. Chaque semaine, un.e dircom présente son parcours, son job et donne des conseils de carrière. Le podcast est présenté par Laurent FRANCOIS, fondateur et dirigeant de l'agence Maverick Communication. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Site web du podcast

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Generated: 12/17/2025 - 1:42:50 PM