Témoignant de son parcours, Corinne Vezzoni présente dans ce podcast plusieurs des projets qu’elle a menés au service d’institutions culturelles et patrimoniales. Par le biais de l’évocation de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, elle insiste sur l’équilibre à trouver, en tant qu’architecte, entre laisser la trace de son intervention et préserver le monument, sa nature et son histoire.Corinne Vezzoni est architecte. Son agence, Corinne Vezzoni & associés, installée au sein de la Cité radieuse du Corbusier, à Marseille, développe des projets d’architecture, d’urbanisme, de design urbain et d’infrastructures. Parmi ses réalisations importantes figurent le palais des festivals de Cannes, le tramway de Marseille, le centre d’interprétation de la grotte Cosquer dans la Villa Méditerranée. Elle participe régulièrement à des conférences, débats, colloques nationaux et internationaux, et enseigne en qualité d’invitée lors de divers événements. L’agence Corinne Vezzoni & associés fait partie des sept agences nominées par le ministère de la Culture pour le Grand Prix national de l’architecture 2024.Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 16 avril 2019.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
--------
56:18
--------
56:18
Carte blanche à Anne Lehoërff
L’archéologie fascine par sa capacité à annihiler le temps, à placer soudainement en contact direct un découvreur avec un passé enfoui, souvent oublié, parfois totalement inconnu. C’est cette fascination qui a décidé de la vocation et du parcours d’archéologue d’Anne Lehoërff, et qu’elle s’est attachée à transmettre en rédigeant un Dictionnaire amoureux de l’archéologie (Plon, 2022) qu’elle présente dans ce podcast. En guise de sondages en profondeur dans cet ouvrage, elle éclaire son choix de quelques entrées lexicales telles que « Notre-Dame de Paris », « Chantier » et « Conseil national de la recherche archéologique », mais encore « Rahan, fils des âges farouches » et « Indiana Jones »…Attachée à transmettre comment l’archéologie s’est constituée en tant que science, elle s’intéresse au cheminement intellectuel des pionniers de la discipline, en particulier par le biais du vocabulaire qui lui est attaché. Elle évoque son intérêt pour la méthodologie et l’épistémologie.Anne Lehoërff est archéologue, archéométallurgiste et historienne, spécialiste de l’âge du Bronze. Agrégée d’histoire (1994) et docteur en archéologie (université Paris 1-Sorbonne), Anne Lehoërff a été membre de l’École française de Rome (1997-2000) et maître de conférences. Désormais professeure des universités, elle occupe la chaire Inex « Archéologie et patrimoine » (CY Cergy Paris Université) depuis 2020. Anne Lehoërff préside le Conseil national de la recherche archéologique (CNRA, ministère de la Culture).Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 31 janvier 2022.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
--------
57:29
--------
57:29
Carte blanche à Pierre Lemarquis
Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous rencontrons une œuvre d’art ? Pierre Lemarquis, neurologue mais aussi musicien et chanteur, explore dans ce podcast l’impact sur le cerveau des émotions esthétiques visuelles et sonores. L’auteur de l’ouvrage L’Empathie esthétique. Entre Mozart et Michel-Ange (Odile Jacob, 2015) fait notamment part des expériences cliniques qu’il a menées auprès de patients atteints de la maladie d’Alzheimer, dont il conclut que si l’art ne guérit pas, il a cependant le pouvoir de modeler notre cerveau. Revenant, du point de vue des neurosciences, sur la vieille opposition entre les sensibilités dyonisiaque et appolinienne, Lemarquis explique, exemples à l’appui, comment nos émotions, notre humeur, notre capacité de concentration et notre mémoire sont stimulés d’un côté par ce que nous assimilons au Beau, et de l’autre par ce que nous identifions comme des écarts aux canons esthétiques en vigueur.Pierre Lemarquis est neurologue, neurophysiologiste et neuropharmacologue. Diplômé de médecine chinoise, il est membre de la Société française de neurologie, de la Société de neurophysiologie clinique de langue française, et de l’Académie des sciences de New York. Pierre Lemarquis participe à l’enseignement du diplôme d’éthologie de l’université de Toulon-La Garde, et fait partie du groupe de recherche « Résilience et personne âgée » animé par Boris Cyrulnik. Il est notamment l’auteur de L’art qui guérit (Hazan, 2020), Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob, 2014), et Sérénade pour un cerveau musicien (Odile Jacob, 2013).Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 6 août 2020.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
--------
1:05:47
--------
1:05:47
Carte blanche à Zahia Ziouani
La cheffe d’orchestre Zahia Ziouani est la fondatrice de l’ensemble Divertimento implanté à Stains, en Seine-Saint-Denis. Engagée auprès de la jeunesse, elle travaille depuis plus de vingt ans à démocratiser l’écoute, le goût et la pratique de la musique classique. Dans ce podcast, elle souligne l’importance de remettre en cause les pratiques, d’ouvrir les disciplines les unes sur les autres, et de développer son esprit critique afin de repenser les missions des professionnels du patrimoine, notamment celles des conservateurs du patrimoine.Zahia Ziouani, guitariste et altiste de formation, est devenue cheffe d’orchestre après avoir étudié l’analyse musicale, l’orchestration et la musicologie à l’université Paris-Sorbonne, puis avoir étudié la direction d’orchestre auprès de Sergiu Celibidache à la Schola Cantorum (Paris). En 1998, elle a fondé l’orchestre symphonique Divertimento, dont elle est cheffe et directrice musicale. Depuis 2010, elle est membre du conseil d’orientation du musée de l’Histoire de l’immigration. Son parcours a fait l’objet d’une adaptation cinématographique par Marie-Castille Mention-Schaar, sous le titre Divertimento.Cet épisode, animé par Christian Hottin (directeur des Études du département des Conservateurs de l’INP), a été enregistré le 6 août 2019.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
--------
1:15:05
--------
1:15:05
Carte blanche à Paul Salmona
Dans ce podcast, Paul Salmona retrace la création à Paris en 1998 du musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (mahJ), dont il détaille la spécificité, les collections, les missions, la programmation et le public. Évoquant la place de la culture, de l’art et du patrimoine du judaïsme au sein de l’histoire et du territoire français, Paul Salmona l’ouvre sur des perspectives européennes, et émet quelques hypothèses pour expliquer la sous-représentation de ce patrimoine confessionnel et culturel dans les collections nationales. Enfin, il répond aux questions du public réuni à l’auditorium Jacqueline-Lichtenstein (galerie Colbert, Paris).Paul Salmona est directeur du musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (mahJ) à Paris depuis 2013. Auparavant, il a dirigé l’auditorium du Louvre (1992-2005) et créé en 2005 la direction du Développement culturel de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), qu’il a dirigée jusqu’en 2013. Paul Salmona a été commissaire des expositions « Juifs et protestants, destins croisés. 1517-2017 » (Lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, 2017) et « Patrick Zachmann. Voyages de mémoire » (Paris, mahJ, 2021 ; Munich, Kunstfoyer, 2023). Paul Salmona est notamment auteur ou coauteur des ouvrages : Archéologie du judaïsme en France et en Europe (La Découverte, 2010), Art et histoire du judaïsme. Un abécédaire (Flammarion, 2018), Les Juifs, une tache aveugle dans le récit national (Albin Michel, 2021), Archéologie du judaïsme en France (La Découverte, 2021), Archéologie du judaïsme en Europe (CNRS éditions, 2023).Cet épisode, présenté par Charles Personnaz (directeur de l’Inp) et animé par Émilie Maume (responsable des manifestations et des publications scientifiques de l’Inp), a été enregistré le 9 avril 2024.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parce que le patrimoine concerne tout le monde, et pas seulement les spécialistes, l’Institut national du patrimoine (https://www.inp.fr) (Inp) a souhaité recueillir la vision du patrimoine portée par des personnalités d’horizons divers (recherche, littérature, art, design, spectacle vivant, politique…). Ces « Cartes blanches », pour la plupart enregistrées en public, permettent de questionner, à travers des parcours biographiques et professionnels singuliers, les conceptions et les catégories patrimoniales, de s’interroger sur les pratiques, de se confronter à l’actualité, de s’ouvrir à d’autres disciplines… en un mot de maintenir l’esprit en alerte.
Établissement d’enseignement supérieur du ministère de la Culture, l’Inp a pour mission de recruter par concours et de former les conservateurs du patrimoine de l’État, de la fonction publique territoriale et de la Ville de Paris, ainsi que des restaurateurs du patrimoine habilités à travailler sur les collections publiques. L’Inp propose également un très large éventail de formations permanentes pour les professionnels du patrimoine, français et étrangers. Il est aussi un lieu de diffusion culturelle à travers conférences, colloques et publications qui sont autant d’occasions de travailler avec d’autres institutions patrimoniales et universitaires, françaises et étrangères.
Dans chaque épisode de ce podcast, l’Inp invite un « grand témoin » à évoquer son rapport au patrimoine par le biais de son parcours professionnel ou biographique, à l’occasion de la parution d’un ouvrage ou d’un film, au spectre d’une initiative particulière, d’un engagement ou d’un événement.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.