
Comment l'UE va s'effondrer comme l'URSS : De Gorbatchev à von der Leyen | Idriss Aberkane
29/12/2025 | 2 h 20 min
DÉNIS DE DÉMOCRATIE DANS L'UEL'Union européenne accumule les dénis de démocratie, ignorant souvent la voix populaire pour imposer ses agendas. En France, le référendum de 2005 rejette le traité constitutionnel à 55 %, mais il est contourné en 2008 via le traité de Lisbonne, ratifié par le Parlement sans consultation citoyenne. Aux Pays-Bas, le non massif de 61 % en 2005 est pareillement balayé. Au Danemark, le non à Maastricht en 1992 mène à un revote en 1993 après concessions, inversant le résultat. En Irlande, le non au traité de Nice en 2001 est suivi d'un revote victorieux en 2002 ; même scénario pour Lisbonne, non en 2008, oui en 2009 sous pression. En Grèce, le référendum de 2015 rejette l'austérité à 61 %, mais le gouvernement cède aux exigences des créanciers, piétinant le vote. D'autres cas : en Roumanie, l'annulation récente d'élections présidentielles quand un candidat souverainiste mène ; silence complice sur la suspension d'élections en Ukraine. Ces pratiques récurrentes érodent la confiance, transformant l'UE en machine bureaucratique sourde aux peuples.EFFONDREMENT DE L'URSSL'effondrement de l'Union des républiques socialistes soviétiques s'est déroulé en plusieurs phases marquantes. Dès 1985, Mikhaïl Gorbatchev accède au pouvoir et lance la perestroïka, réforme économique visant à restructurer un système en stagnation, et la glasnost, pour plus de transparence. Ces initiatives visent à revitaliser une économie essoufflée par la bureaucratie centrale, les dépenses militaires exorbitantes et l'inefficacité productive. Mais elles ouvrent la boîte de Pandore : les nationalismes refoulés émergent, les républiques périphériques réclament plus d'autonomie. En 1989, la chute du mur de Berlin symbolise l'implosion du bloc de l'Est, avec des révolutions en Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie et Roumanie. L'URSS perd ses satellites, accentuant sa fragilité interne.En 1990, les républiques baltes – Lituanie, Lettonie, Estonie – déclarent leur indépendance, suivies par d'autres mouvements sécessionnistes. Gorbatchev tente un référendum en mars 1991 pour préserver l'Union, mais les boycotts et tensions persistent. Août 1991 marque le tournant : un putsch conservateur échoue contre Gorbatchev, affaiblissant davantage le centre. Boris Eltsine, président de la Russie, émerge comme figure clé en résistant au coup d'État. Décembre 1991 scelle la fin : le 8, les accords de Belaveja entre Russie, Ukraine et Biélorussie créent la Communauté des États indépendants, dissolvant l'URSS. Le 21, le protocole d'Alma-Ata étend cela à onze républiques. Gorbatchev démissionne le 25, et le 26, le Soviet suprême officialise la dissolution. Cet effondrement, survenu fin décembre, résulte d'une perte de légitimité, d'une économie en faillite et d'aspirations nationales réprimées trop longtemps.DÉROULÉ SIMILAIRE POUR L'UEL'UE semble emprunter un chemin parallèle à l'URSS, avec une bureaucratie centralisée étouffant les souverainetés nationales. Comme l'URSS en 1985, l'UE affronte une stagnation économique : dettes souveraines explosives, inflation persistante, dépendance énergétique et industrielle accrue. Les réformes, comme les plans de relance post-pandémie, masquent des fractures sans résoudre les inégalités croissantes entre États membres. Les nationalismes montent, avec des mouvements populistes en Italie, Hongrie, Pologne et France réclamant plus d'autonomie, écho aux républiques soviétiques.#Géopolitique #IdrissAberkane #UE #RIC #Democratie #Politique

URGENT! Si vous êtes franco-algérien, vous DEVEZ voir cette vidéo ! | Idriss Aberkane
23/12/2025 | 19 min
…et même si vous CONNAISSEZ juste un franco-algérien vous DEVEZ voir et lui envoyer cette vidéoLa Commission Européenne vient de violer gravement les libertés de Jacques Baud et Xavier Moreau, figures très suivies par les franco-algériens. Ce qu’elle leur a fait, elle peut désormais le faire LÉGALEMENT à N’IMPORTE QUEL FRANCO-ALGÉRIEN et ce SANS AUCUN PROCÈS. -Gel des avoirs -Interdiction de circulation dans l'UE-Destruction socialeun VIOL MAJEUR des droits fondamentaux et du droit à l'information et à l’opinion. PIRE : en sanctionnant Moreau, qui est franco-russe, l'UE ouvre la voie à une répression généralisée contre quiconque relaie les vues de son pays de double-nationalité, comme celles de l'Algérie sur la Fédération de Russie. Cela équivaut à piétiner les libertés sans assumer ouvertement un régime autoritaire, tout en produisant exactement les mêmes effets destructeurs que les pire dictatures fascistes. D'ores et Déjà, les lettres de cachet de l'Ancien Régime ont donc été ressuscitées...DES DROITS VIOLÉSLes sanctions bafouent plusieurs droits protégés par la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH) et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.Liberté d'opinion et d'expression : Violée selon l'article 10 de la CEDH, qui protège le droit de recevoir et de communiquer des informations sans ingérence des autorités publiques, et l'article 11 de la Charte, qui garantit la liberté d'expression et d'information. Droit à un procès équitable : Infringé par l'article 6 de la CEDH et l'article 47 de la Charte, qui exigent un jugement impartial et contradictoire. Les mesures ont été prises administrativement, sans accusation formelle, débat ou recours effectif immédiat, constituant un arbitraire pur.Liberté de circulation : Attaquée via l'article 2 du Protocole n°4 à la CEDH et l'article 45 de la Charte (pour les citoyens de l'UE comme Moreau), interdisant l'entrée et le transit sur le territoire européen, limitant ainsi leurs déplacements personnels et professionnels sans justification proportionnée.Liberté d'entreprise : Bafouée par l'article 16 de la Charte, car le gel des avoirs empêche Moreau, en tant que dirigeant d'entreprise, et Baud, en tant qu'auteur, d'exercer leurs activités économiques librement, sans lien prouvé avec une menace réelle.Droit au respect de la vie privée et familiale : Touché par l'article 8 de la CEDH, puisque ces sanctions affectent leurs biens et relations, isolant Moreau de sa double nationalité et Baud de ses engagements internationaux.Droit à l'information des tiers : Indirectement violé pour les franco-algériens et autres, en restreignant l'accès à des perspectives alternatives, contredisant l'article 10 de la CEDH qui inclut le droit du public à recevoir des idées pluralistes.L'Algérie est le premier client étranger pour les SU-57, appareils furtifs de cinquième génération, avec des livraisons confirmées et des pilotes EN FORMATION EN RUSSIE. Dire que ces SU-57 surpassent les F-16 reçus par l'Ukraine bien que purement factuel, est sanctionnable comme propagande russe.Environ 73% des armes algériennes proviennent de Russie, incluant des contrats massifs pour des SU-34, des sous-marins et des systèmes anti-aériens S-300 et Pantsir. Se réjouir de cela en tant que franco-algérien? Propagande russe!Les rencontres régulières entre le président Abdelmadjid Tebboune et des dirigeants russes, comme lors de visites à Moscou en 2023, aboutissent à des accords sur l'énergie et la défense. Se réjouir de cela en tant que franco-algérien? Propagande russe!L'Algérie s'abstient lors de votes à l'ONU condamnant la Russie, et refuse de rejoindre les sanctions, optant pour un équilibre qui irrite l'UE en favorisant le dialogue avec Moscou: propagande russe donc! #IdrissAberkane #Algérie #Russie #Géopolitique

La Révolte Paysanne Française est bien plus grave que vous ne le pensez | Idriss Aberkane avec P-G. Mercadal
19/12/2025 | 2 h 12 min
#AgriculteursEnColere ce mot-dièse est désormais plus commenté sur X qu'un match du PSG...La crise paysanne Française et la dernière confrontation en Ariège met en lumière une répression étatique féroce contre des éleveurs défendant leurs troupeaux face à des abattages massifs injustifiés. Pierre-Guillaume Mercadal, à travers ses témoignages directs, dénonce un scandale où un seul cas de dermatose nodulaire entraîne la destruction totale d'un cheptel vacciné, traitant les paysans comme des criminels. Tocsin, via ses courageux reportages en direct, compare cette gestion à une psychose sanitaire rappelant d'autres excès, avec des vétérinaires sous pression et des agriculteurs unis contre une décision absurde. Alexis Poulin évoque la mobilisation paysanne comme un front contre des politiques destructrices. Béatrice Rosen critique vertement le traitement médiatique biaisé et les manipulations algorithmiques favorisant les vues officielles, voyant une bascule vers un régime autoritaire. Putsch relate un état de siège paysan, où la révolte risque de tout faire basculer contre un État liquidant l'agriculture française.CONTEXTE DE LA CRISEEn Ariège, au Gaec de Mouriscou aux Bordes-sur-Arize, 208 vaches blondes d'Aquitaine, en pleine santé sauf UNE touchée par la dermatose nodulaire, ont été menacées d'abattage immédiat. Annoncé à 17 heures, l'opération devait démarrer le lendemain avec forces de l'ordre sur place, sans attendre le moindre jugement. Les éleveurs, soutenus par des citoyens venus de partout, ont bloqué l'accès, jetant de la boue sur les gendarmes et camionnettes sanitaires. La dermatose, maladie bénigne avec mortalité inférieure à 5 pour cent, non transmissible à l'humain, est gérée par abattage total malgré vaccination et biosécurité. Des vétérinaires refusent d'exécuter, perdant leur mandat, tandis que des gendarmes mobiles désobéissent, risquant sanctions, et que l'état affolé va jusqu'à renier l'existence même de leur geste courageux. Cette approche, inefficace puisque la moitié du pays reste en zone réglementée, détruit des vies : éleveurs ruinés moralement et financièrement, carcasses abandonnées, déchets laissés sur place.Pierre-Guillaume Mercadal appelle à la résistance ferme, galvanisant une armée paysanne unie, y compris avec des syndicats traditionnels comme la FNSEA locale désobéissant. Il relate sa propre perte de porcs pour une maladie mystérieuse, voyant un schéma de destruction étatique via abattages pour diverses pathologies. Tocsin dénonce des mensonges ministériels, comme omettre le faible danger de la maladie ou l'éradication passée sans massacre total, filmant la brutalité sur place et alertant sur une guerre civile larvée. Béatrice Rosen pointe la disqualification des agriculteurs comme ignorants, les ingérences étrangères invoquées pour discréditer la contestation, et un climat de fracture profonde. Putsch voit une révolte basculant contre un pouvoir complice de l'Europe, liquidant cheptels pour des motifs opaques. Ces voix convergent sur une dérive autoritaire, où l'État privilégie des principes de précaution extrêmes au détriment de la ruralité vivante.ENJEUX PLUS LARGESCette crise révèle une attaque méthodique contre l'agriculture indépendante, favorisant une réinvention du système alimentaire sous contrôle technocratique. Les abattages, inutiles face à une maladie vectorisée par insectes, s'inscrivent dans une série : grippe aviaire, peste porcine. Les paysans, horrifiés, unissent forces contre une ministre inflexible et un préfet sourd. Des cagnottes soutiennent les familles, comme les Lhomme, tandis que des refus d'obéir chez forces de l'ordre montrent un malaise profond. La mobilisation, unique par son ampleur intersyndicale et citoyenne, pourrait être le point de bascule vers une contestation nationale, défendant la dignité rurale contre une gouvernance perçue comme destructrice.#Dermatose #Revolte #Paysans #Agriculture #PierreGuillaumeMercadal #IdrissAberkane

Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien !Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien! | Idriss Aberkane
14/12/2025 | 10 min
INTRODUCTIONLes motivations de Donald Trump au Venezuela dépassent largement l'accès au pétrole, même si les réserves du pays sont les plus importantes au monde. Derrière les déclarations officielles sur la lutte contre les narcotrafiquants se cache une stratégie plus large visant à contrer l'expansion chinoise en Amérique latine. Le Venezuela, sous le régime de Nicolás Maduro, est devenu un allié clé de Pékin, qui absorbe une grande partie de sa production pétrolière. Cette dépendance économique renforce l'influence chinoise dans la région, ce que Trump perçoit comme une menace directe pour les intérêts américains.ANALYSE GÉOPOLITIQUETrump utilise des outils comme les tarifs douaniers et des déploiements militaires pour isoler le Venezuela. Par exemple, il a annoncé des taxes de 25 % sur les importations de tout pays achetant du pétrole vénézuélien, ciblant principalement la Chine et l'Inde, principaux acheteurs. Cela n'est pas seulement une mesure économique : c'est une façon de perturber les approvisionnements chinois en pétrole lourd, qui représente 5 à 8 % de leurs besoins totaux. Sans alternatives viables, comme la Russie limitée par ses propres contraintes, Pékin pourrait se tourner vers l'Arabie saoudite, un partenaire proche de Trump. Cette manœuvre s'inscrit dans une vision plus large de containment, rappelant la doctrine Monroe modernisée, pour limiter l'emprise chinoise près des frontières américaines. Des observateurs soulignent que Maduro a offert des accès aux réserves en échange de soutien, mais Trump préfère un changement de régime pour sécuriser un contrôle plus favorable, réduisant ainsi les liens avec la Russie, l'Iran et Cuba.IMPLICATIONS ÉCONOMIQUESEn coupant les flux pétroliers vers la Chine, Trump vise à affaiblir l'économie chinoise, déjà sous pression avec les manipulations monétaires et les délocalisations. Le Venezuela exporte plus d'un million de barils par jour, dont 80 à 90 % vont à Pékin, souvent en remboursement de prêts. Rediriger ces flux vers les États-Unis ou leurs alliés boosterait les raffineries américaines, adaptées au pétrole lourd vénézuélien, et ferait baisser les prix intérieurs. Cela créerait aussi des opportunités pour les entreprises américaines comme Chevron ou Exxon, qui pourraient relancer l'extraction. Cependant, cette approche risque des instabilités : une invasion ou un blocus pourrait entraîner une résistance locale, transformant le Venezuela en un nouveau bourbier. De plus, à long terme, un nouveau gouvernement pourrait renationaliser les actifs, comme vu par le passé, menant à des pertes pour les investisseurs américains.PERSPECTIVES STRATÉGIQUESCette politique s'aligne sur une volonté de rééquilibrer les rapports de force mondiaux. Trump perçoit le Venezuela comme un pivot pour contrecarrer les ambitions chinoises en Amérique du Sud, où Pékin développe des infrastructures et des champs pétroliers. En menaçant d'intervenir militairement, sous couvert d'opérations anti-drogue, il envoie un message clair : les États-Unis ne toléreront pas une sphère d'influence adverse dans leur arrière-cour. Cela pourrait escalader en une confrontation plus large, surtout si la Chine réplique par des actions en Asie, comme autour de Taïwan. Des analystes estiment que c'est une partie d'échecs en quatre dimensions, où le pétrole est un pion, mais l'objectif est de forcer Pékin à négocier sur des termes favorables à Washington.CONCLUSIONAu-delà du pétrole, l'intérêt de Trump pour le Venezuela est une barrière contre la Chine, visant à diminuer son influence économique et géopolitique. Cette stratégie, risquée mais audacieuse, pourrait redessiner les alliances en Amérique latine et affaiblir un rival majeur. Reste à voir si elle mènera à une victoire durable ou à de nouvelles tensions internationales.#Géopolitique #IdrissAberkane #Trump #Venezuela #Economie

Pravda d'Etat : comme en URSS, Macron veut contrôler l'opinion ! | Idriss Aberkane avec Florian Philippot
10/12/2025 | 2 h 7 min
Lors d'un déplacement à Arras fin novembre 2025, Macron a exprimé son intention de promouvoir un système de labelisation des médias. L'objectif affiché : séparer les sources d'information jugées fiables de celles soupçonnées de propager de la désinformation. Ce projet s'inscrit dans une série d'initiatives étatiques visant à réguler le paysage médiatique numérique, incluant le renforcement de Viginum, le service public dédié à la lutte contre les ingérences en ligne. Derrière cette façade technique se dessine une ambition plus large : imposer une hiérarchie officielle entre les organes de presse, sous couvert de protection contre les manipulations étrangères ou algorithmiques.Macron a déclaré vouloir "tout faire" pour instaurer ce label, présenté comme une initiative professionnelle. Pourtant, les critères d'attribution seraient définis conjointement par l'État et les industriels du secteur. Les médias labellisés bénéficieraient d'une reconnaissance officielle, potentiellement couplée à des aides financières ou une visibilité accrue sur les plateformes numériques. À l'inverse, les non-labellisés risqueraient l'exclusion des subventions étatiques et une stigmatisation implicite comme sources peu fiables. Ce mécanisme, adossé à l'Arcom et à des ONG fortement dépendantes comme Reporters sans frontières, cible les médias indépendants ou alternatifs souvent financés par des dons ou des abonnements directs.RÉACTIONS IMMÉDIATESLa déclaration a rapidement suscité une vague d'indignation. Des voix soulignent que ce label n'est qu'un euphémisme pour un contrôle centralisé de l'information, rappelant les chambres de presse du passé autoritaire. Les vidéos du discours présidentiel, diffusées publiquement, montrent Macron évoquant un "dispositif national de certification", lié directement à Viginum. Les accusations fusent : ce serait une censure sélective, où les contenus critiques envers le pouvoir seraient étiquetés "désinformation". Les médias milliardaires, très alignés sur les positions gouvernementales, se mobilisent pour minimiser l'affaire, mais les enregistrements persistent, contredisant les tentatives de relativisation. L'opposition voit là une dérive qui menace la pluralité, en conditionnant la survie économique des rédactions à leur conformité idéologique.RÉTRACTION ET DÉMENTISFace à la polémique Macron a rétropédalé en conseil des ministres le 2 décembre 2025 mentant n'avoir "jamais" évoqué un "label d'État" et parlant de déformations. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a enchaîné en traitant l'affaire de "fake news", insistant sur le caractère purement professionnel du projet. Pourtant, les termes employés initialement – "on va tout faire pour que soit mis en place" – impliquent une mobilisation étatique claire. Cette volte-face ressemble à une stratégie classique : nier les intentions manifestes pour désamorcer la crise, tout en maintenant le cap sous un vocabulaire édulcoré. Les enregistrements audio et vidéo, archivés en ligne, rendent ces dénégations fragiles, alimentant le soupçon d'une hypocrisie institutionnalisée.IMPLICATIONS POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSIONAu-delà du buzz, l'épisode révèle une tension profonde dans la gestion de l'information publique. En confiant à l'État ce rôle d'arbitre, on risque de créer un cercle vicieux : les médias labellisés, dépendants des fonds publics, s'auto-censureraient pour éviter les sanctions. Les voix dissidentes, déjà marginalisées par les algorithmes des grandes plateformes, verraient leur audience s'effondrer, renforçant un monopole narratif au profit des chaînes et journaux subventionnés. Viginum, monté en charge comme annoncé, pourrait alors servir de bras armé numérique, détectant et neutralisant les contenus non conformes. Cette labellisation, même "volontaire" en apparence, impose de facto une orthodoxie, où la critique du pouvoir devient synonyme de risque. #IdrissAberkane #FlorianPhilippot #Macron #politique #censure #Presse



Idriss Aberkane