
La Révolte Paysanne Française est bien plus grave que vous ne le pensez | Idriss Aberkane avec P-G. Mercadal
19/12/2025 | 2 h 12 min
#AgriculteursEnColere ce mot-dièse est désormais plus commenté sur X qu'un match du PSG...La crise paysanne Française et la dernière confrontation en Ariège met en lumière une répression étatique féroce contre des éleveurs défendant leurs troupeaux face à des abattages massifs injustifiés. Pierre-Guillaume Mercadal, à travers ses témoignages directs, dénonce un scandale où un seul cas de dermatose nodulaire entraîne la destruction totale d'un cheptel vacciné, traitant les paysans comme des criminels. Tocsin, via ses courageux reportages en direct, compare cette gestion à une psychose sanitaire rappelant d'autres excès, avec des vétérinaires sous pression et des agriculteurs unis contre une décision absurde. Alexis Poulin évoque la mobilisation paysanne comme un front contre des politiques destructrices. Béatrice Rosen critique vertement le traitement médiatique biaisé et les manipulations algorithmiques favorisant les vues officielles, voyant une bascule vers un régime autoritaire. Putsch relate un état de siège paysan, où la révolte risque de tout faire basculer contre un État liquidant l'agriculture française.CONTEXTE DE LA CRISEEn Ariège, au Gaec de Mouriscou aux Bordes-sur-Arize, 208 vaches blondes d'Aquitaine, en pleine santé sauf UNE touchée par la dermatose nodulaire, ont été menacées d'abattage immédiat. Annoncé à 17 heures, l'opération devait démarrer le lendemain avec forces de l'ordre sur place, sans attendre le moindre jugement. Les éleveurs, soutenus par des citoyens venus de partout, ont bloqué l'accès, jetant de la boue sur les gendarmes et camionnettes sanitaires. La dermatose, maladie bénigne avec mortalité inférieure à 5 pour cent, non transmissible à l'humain, est gérée par abattage total malgré vaccination et biosécurité. Des vétérinaires refusent d'exécuter, perdant leur mandat, tandis que des gendarmes mobiles désobéissent, risquant sanctions, et que l'état affolé va jusqu'à renier l'existence même de leur geste courageux. Cette approche, inefficace puisque la moitié du pays reste en zone réglementée, détruit des vies : éleveurs ruinés moralement et financièrement, carcasses abandonnées, déchets laissés sur place.Pierre-Guillaume Mercadal appelle à la résistance ferme, galvanisant une armée paysanne unie, y compris avec des syndicats traditionnels comme la FNSEA locale désobéissant. Il relate sa propre perte de porcs pour une maladie mystérieuse, voyant un schéma de destruction étatique via abattages pour diverses pathologies. Tocsin dénonce des mensonges ministériels, comme omettre le faible danger de la maladie ou l'éradication passée sans massacre total, filmant la brutalité sur place et alertant sur une guerre civile larvée. Béatrice Rosen pointe la disqualification des agriculteurs comme ignorants, les ingérences étrangères invoquées pour discréditer la contestation, et un climat de fracture profonde. Putsch voit une révolte basculant contre un pouvoir complice de l'Europe, liquidant cheptels pour des motifs opaques. Ces voix convergent sur une dérive autoritaire, où l'État privilégie des principes de précaution extrêmes au détriment de la ruralité vivante.ENJEUX PLUS LARGESCette crise révèle une attaque méthodique contre l'agriculture indépendante, favorisant une réinvention du système alimentaire sous contrôle technocratique. Les abattages, inutiles face à une maladie vectorisée par insectes, s'inscrivent dans une série : grippe aviaire, peste porcine. Les paysans, horrifiés, unissent forces contre une ministre inflexible et un préfet sourd. Des cagnottes soutiennent les familles, comme les Lhomme, tandis que des refus d'obéir chez forces de l'ordre montrent un malaise profond. La mobilisation, unique par son ampleur intersyndicale et citoyenne, pourrait être le point de bascule vers une contestation nationale, défendant la dignité rurale contre une gouvernance perçue comme destructrice.#Dermatose #Revolte #Paysans #Agriculture #PierreGuillaumeMercadal #IdrissAberkane

Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien !Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien! | Idriss Aberkane
14/12/2025 | 10 min
INTRODUCTIONLes motivations de Donald Trump au Venezuela dépassent largement l'accès au pétrole, même si les réserves du pays sont les plus importantes au monde. Derrière les déclarations officielles sur la lutte contre les narcotrafiquants se cache une stratégie plus large visant à contrer l'expansion chinoise en Amérique latine. Le Venezuela, sous le régime de Nicolás Maduro, est devenu un allié clé de Pékin, qui absorbe une grande partie de sa production pétrolière. Cette dépendance économique renforce l'influence chinoise dans la région, ce que Trump perçoit comme une menace directe pour les intérêts américains.ANALYSE GÉOPOLITIQUETrump utilise des outils comme les tarifs douaniers et des déploiements militaires pour isoler le Venezuela. Par exemple, il a annoncé des taxes de 25 % sur les importations de tout pays achetant du pétrole vénézuélien, ciblant principalement la Chine et l'Inde, principaux acheteurs. Cela n'est pas seulement une mesure économique : c'est une façon de perturber les approvisionnements chinois en pétrole lourd, qui représente 5 à 8 % de leurs besoins totaux. Sans alternatives viables, comme la Russie limitée par ses propres contraintes, Pékin pourrait se tourner vers l'Arabie saoudite, un partenaire proche de Trump. Cette manœuvre s'inscrit dans une vision plus large de containment, rappelant la doctrine Monroe modernisée, pour limiter l'emprise chinoise près des frontières américaines. Des observateurs soulignent que Maduro a offert des accès aux réserves en échange de soutien, mais Trump préfère un changement de régime pour sécuriser un contrôle plus favorable, réduisant ainsi les liens avec la Russie, l'Iran et Cuba.IMPLICATIONS ÉCONOMIQUESEn coupant les flux pétroliers vers la Chine, Trump vise à affaiblir l'économie chinoise, déjà sous pression avec les manipulations monétaires et les délocalisations. Le Venezuela exporte plus d'un million de barils par jour, dont 80 à 90 % vont à Pékin, souvent en remboursement de prêts. Rediriger ces flux vers les États-Unis ou leurs alliés boosterait les raffineries américaines, adaptées au pétrole lourd vénézuélien, et ferait baisser les prix intérieurs. Cela créerait aussi des opportunités pour les entreprises américaines comme Chevron ou Exxon, qui pourraient relancer l'extraction. Cependant, cette approche risque des instabilités : une invasion ou un blocus pourrait entraîner une résistance locale, transformant le Venezuela en un nouveau bourbier. De plus, à long terme, un nouveau gouvernement pourrait renationaliser les actifs, comme vu par le passé, menant à des pertes pour les investisseurs américains.PERSPECTIVES STRATÉGIQUESCette politique s'aligne sur une volonté de rééquilibrer les rapports de force mondiaux. Trump perçoit le Venezuela comme un pivot pour contrecarrer les ambitions chinoises en Amérique du Sud, où Pékin développe des infrastructures et des champs pétroliers. En menaçant d'intervenir militairement, sous couvert d'opérations anti-drogue, il envoie un message clair : les États-Unis ne toléreront pas une sphère d'influence adverse dans leur arrière-cour. Cela pourrait escalader en une confrontation plus large, surtout si la Chine réplique par des actions en Asie, comme autour de Taïwan. Des analystes estiment que c'est une partie d'échecs en quatre dimensions, où le pétrole est un pion, mais l'objectif est de forcer Pékin à négocier sur des termes favorables à Washington.CONCLUSIONAu-delà du pétrole, l'intérêt de Trump pour le Venezuela est une barrière contre la Chine, visant à diminuer son influence économique et géopolitique. Cette stratégie, risquée mais audacieuse, pourrait redessiner les alliances en Amérique latine et affaiblir un rival majeur. Reste à voir si elle mènera à une victoire durable ou à de nouvelles tensions internationales.#Géopolitique #IdrissAberkane #Trump #Venezuela #Economie

Pravda d'Etat : comme en URSS, Macron veut contrôler l'opinion ! | Idriss Aberkane avec Florian Philippot
10/12/2025 | 2 h 7 min
Lors d'un déplacement à Arras fin novembre 2025, Macron a exprimé son intention de promouvoir un système de labelisation des médias. L'objectif affiché : séparer les sources d'information jugées fiables de celles soupçonnées de propager de la désinformation. Ce projet s'inscrit dans une série d'initiatives étatiques visant à réguler le paysage médiatique numérique, incluant le renforcement de Viginum, le service public dédié à la lutte contre les ingérences en ligne. Derrière cette façade technique se dessine une ambition plus large : imposer une hiérarchie officielle entre les organes de presse, sous couvert de protection contre les manipulations étrangères ou algorithmiques.Macron a déclaré vouloir "tout faire" pour instaurer ce label, présenté comme une initiative professionnelle. Pourtant, les critères d'attribution seraient définis conjointement par l'État et les industriels du secteur. Les médias labellisés bénéficieraient d'une reconnaissance officielle, potentiellement couplée à des aides financières ou une visibilité accrue sur les plateformes numériques. À l'inverse, les non-labellisés risqueraient l'exclusion des subventions étatiques et une stigmatisation implicite comme sources peu fiables. Ce mécanisme, adossé à l'Arcom et à des ONG fortement dépendantes comme Reporters sans frontières, cible les médias indépendants ou alternatifs souvent financés par des dons ou des abonnements directs.RÉACTIONS IMMÉDIATESLa déclaration a rapidement suscité une vague d'indignation. Des voix soulignent que ce label n'est qu'un euphémisme pour un contrôle centralisé de l'information, rappelant les chambres de presse du passé autoritaire. Les vidéos du discours présidentiel, diffusées publiquement, montrent Macron évoquant un "dispositif national de certification", lié directement à Viginum. Les accusations fusent : ce serait une censure sélective, où les contenus critiques envers le pouvoir seraient étiquetés "désinformation". Les médias milliardaires, très alignés sur les positions gouvernementales, se mobilisent pour minimiser l'affaire, mais les enregistrements persistent, contredisant les tentatives de relativisation. L'opposition voit là une dérive qui menace la pluralité, en conditionnant la survie économique des rédactions à leur conformité idéologique.RÉTRACTION ET DÉMENTISFace à la polémique Macron a rétropédalé en conseil des ministres le 2 décembre 2025 mentant n'avoir "jamais" évoqué un "label d'État" et parlant de déformations. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a enchaîné en traitant l'affaire de "fake news", insistant sur le caractère purement professionnel du projet. Pourtant, les termes employés initialement – "on va tout faire pour que soit mis en place" – impliquent une mobilisation étatique claire. Cette volte-face ressemble à une stratégie classique : nier les intentions manifestes pour désamorcer la crise, tout en maintenant le cap sous un vocabulaire édulcoré. Les enregistrements audio et vidéo, archivés en ligne, rendent ces dénégations fragiles, alimentant le soupçon d'une hypocrisie institutionnalisée.IMPLICATIONS POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSIONAu-delà du buzz, l'épisode révèle une tension profonde dans la gestion de l'information publique. En confiant à l'État ce rôle d'arbitre, on risque de créer un cercle vicieux : les médias labellisés, dépendants des fonds publics, s'auto-censureraient pour éviter les sanctions. Les voix dissidentes, déjà marginalisées par les algorithmes des grandes plateformes, verraient leur audience s'effondrer, renforçant un monopole narratif au profit des chaînes et journaux subventionnés. Viginum, monté en charge comme annoncé, pourrait alors servir de bras armé numérique, détectant et neutralisant les contenus non conformes. Cette labellisation, même "volontaire" en apparence, impose de facto une orthodoxie, où la critique du pouvoir devient synonyme de risque. #IdrissAberkane #FlorianPhilippot #Macron #politique #censure #Presse

L'argent explose: Pierre Jovanovic avait encore raison sur toute la ligne! | Idriss Aberkane & Pierre Jovanovic
07/12/2025 | 2 h 4 min
INTRODUCTIONLes cours de l'argent métal explosent en cette fin 2025, atteignant des sommets inédits autour de 58 dollars l'once, avec une hausse de plus de 84% sur l'année. Cette flambée s'inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques, de demandes industrielles records et de pénuries physiques. Contrairement aux narratifs lisses des médias dominants, des voix alternatives soulignent une rupture profonde dans les marchés, avec des manipulations historiques et une illliquidité croissante. Le ratio or/argent, actuellement autour de 73:1, reste élevé par rapport à la moyenne historique, signalant un potentiel de rattrapage explosif pour l'argent.PRIX ACTUELS ET TENDANCESL'argent cote à environ 57-58 dollars l'once au 2 décembre 2025, après avoir franchi les 58 dollars hier. L'or, à 4220-4240 dollars, progresse aussi mais moins vite. Sur X, les discussions foisonnent : des traders rapportent une illiquidité extrême à Londres, avec des écarts bid-ask dépassant 1 dollar et des taux de lease à 200%. Des pannes suspectes au CME Group, comme celle récente, alimentent les soupçons de freinage artificiel. Les stocks diminuent : 149 millions d'onces de déficit prévu pour 2025, aggravé par les importations massives vers l'Inde et les ETF. JPMorgan, accusé de vider ses coffres de 13 millions d'onces en un jour, semble repositionné long après des années de shorts.RATIO OR/ARGENT HISTORIQUELe ratio or/argent mesure la sous-évaluation relative de l'argent. Historiquement, il variait de 8:1 à Rome antique à 15:1 au Moyen Âge. Au XXe siècle, il oscillait entre 50:1 et 80:1, avec un pic à 125:1 en 2020. Aujourd'hui à 73:1, il est élevé face à la moyenne de 55:1 sur 25 ans, indiquant que l'argent reste bon marché par rapport à l'or. Sur X, des analystes comme des ex-traders JPMorgan prédisent un effondrement vers 40:1, voire moins, propulsant l'argent à 100 dollars si l'or monte à 5000. Cette "folie" historique, amplifiée par la manipulation, pourrait déclencher un squeeze massif, loin des analyses tièdes des mainstreams qui ignorent les asymétries réelles.HISTOIRE DE LA MANIPULATION PAR JPMORGANDepuis 2008, JPMorgan a manipulé les cours via le spoofing : placement puis annulation massive d'ordres pour fausser les prix. En 2020, la banque a payé 920 millions de dollars d'amende, la plus élevée pour ce délit, admettant des pertes de 300 millions pour d'autres acteurs. Deux traders ont été condamnés à la prison pour fraude et RICO violations. Sur X, des posts récents évoquent JPMorgan déplaçant son desk métaux à Singapour, fuyant peut-être un squeeze imminent. Cette manipulation a supprimé les prix pendant des années, favorisant les banques au détriment des investisseurs retail. Les régulateurs, complices passifs, ont laissé faire, contrastant avec les alertes d'analystes indépendants sur les shorts massifs (jusqu'à 357:1 papier/physique).PERSPECTIVESÀ court terme, l'argent pourrait tester 60-70 dollars d'ici fin 2025, propulsé par la demande industrielle (solaire, EV, électronique) et les hedges contre l'inflation. Des tarifs douaniers sous Trump pourraient fermer les flux CME-Londres, exacerbant la pénurie. Des experts comme Robert Gottlieb signalent un marché "cassé" avec backwardation extrême. À long terme:100+ dollars en 1-2 ans, si l'or atteint 10 000 dollars. Les banques centrales accumulent, mais l'argent, critique pour la transition verte, attire les investisseurs fuyant les fiat. #IdrissAberkane #Argent #PierreJovanovic #Economie #BRICS #Géopolitique

Centrales à Thorium : comment la Chine a pris 30 ans d'avance sur l'Europe... | Idriss Aberkane
06/12/2025 | 19 min
IMPLICATIONS GÉOPOLITIQUES GLOBALESLa Chine, en dominant la filière thorium avec des avancées comme la conversion thorium-uranium en novembre 2025, renforce son indépendance énergétique face à 80 % d'importations d'uranium, réduisant les vulnérabilités aux sanctions occidentales et aux fluctuations géopolitiques. Ce leadership permet à Pékin de remodeler les marchés énergétiques mondiaux, potentiellement en exportant sa technologie vers les pays de la "Route de la soie", couvrant plus de 60 nations et 4,4 milliards de personnes. En visant 500 GW de capacité nucléaire d'ici 2050, la Chine pourrait éviter 1,5 milliard de tonnes d'émissions de CO2 annuelles, influençant les négociations climatiques internationales et affaiblissant la position des États-Unis dans la transition verte.AVANTAGES STRATÉGIQUES ET MILITAIRESLe réacteur thorium de 200 MW pour navires porte-conteneurs, annoncé en 2025, offre une autonomie de 10 ans sans ravitaillement, boostant la marine chinoise et les routes arctiques, où Pékin investit dans des brise-glaces nucléaires pour contester la domination russe et américaine. Cette technologie, issue de réserves domestiques abondantes en Mongolie intérieure, diminue la dépendance aux fournisseurs comme le Kazakhstan (40 % des importations mondiales d'uranium), altérant les équilibres en Asie centrale. Géopolitiquement, elle positionne la Chine comme précurseur, forçant les États-Unis à relancer leurs programmes thorium abandonnés depuis la Guerre froide, avec un retard estimé à 10-15 ans.IMPACTS SUR LES RIVAUX ET ALLIÉSL'Inde, avec 11 % des réserves mondiales de thorium, accélère ses propres tests pour contrer l'hégémonie chinoise, mais reste en retrait face aux 2 MWt opérationnels du TMSR-LF1 chinois. Les États-Unis, dépendants à 90 % d'importations d'uranium, voient leur influence énergétique érodée, avec des appels à des tarifs douaniers inefficaces contre la "révolution thorium" chinoise qui pourrait dominer 30 % du marché nucléaire mondial d'ici 2035. Pour l'Europe, cette avancée chinoise accélère la diversification énergétique post-Ukraine, potentiellement via des partenariats, mais risque d'accroître la dépendance technologique à Pékin.PERSPECTIVES À LONG TERMED'ici 2050, la maîtrise chinoise du thorium pourrait redessiner les alliances, en favorisant des pays riches en thorium comme l'Australie ou le Brésil via des accords bilatéraux, et en marginalisant les producteurs d'uranium traditionnels. Cela renforce la soft power chinoise, avec un premier avantage qui pourrait générer 1 000 milliards de dollars en exportations énergétiques, tout en posant des défis à la non-prolifération nucléaire globale.#Nucléaire #Energie #Electricité #BRICS #Chine #Thorium #IdrissAberkane



Idriss Aberkane