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Idriss Aberkane

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  • Pravda d'Etat : comme en URSS, Macron veut contrôler l'opinion ! | Idriss Aberkane avec Florian Philippot
    Lors d'un déplacement à Arras fin novembre 2025, Macron a exprimé son intention de promouvoir un système de labelisation des médias. L'objectif affiché : séparer les sources d'information jugées fiables de celles soupçonnées de propager de la désinformation. Ce projet s'inscrit dans une série d'initiatives étatiques visant à réguler le paysage médiatique numérique, incluant le renforcement de Viginum, le service public dédié à la lutte contre les ingérences en ligne. Derrière cette façade technique se dessine une ambition plus large : imposer une hiérarchie officielle entre les organes de presse, sous couvert de protection contre les manipulations étrangères ou algorithmiques.Macron a déclaré vouloir "tout faire" pour instaurer ce label, présenté comme une initiative professionnelle. Pourtant, les critères d'attribution seraient définis conjointement par l'État et les industriels du secteur. Les médias labellisés bénéficieraient d'une reconnaissance officielle, potentiellement couplée à des aides financières ou une visibilité accrue sur les plateformes numériques. À l'inverse, les non-labellisés risqueraient l'exclusion des subventions étatiques et une stigmatisation implicite comme sources peu fiables. Ce mécanisme, adossé à l'Arcom et à des ONG fortement dépendantes comme Reporters sans frontières, cible les médias indépendants ou alternatifs souvent financés par des dons ou des abonnements directs.RÉACTIONS IMMÉDIATESLa déclaration a rapidement suscité une vague d'indignation. Des voix soulignent que ce label n'est qu'un euphémisme pour un contrôle centralisé de l'information, rappelant les chambres de presse du passé autoritaire. Les vidéos du discours présidentiel, diffusées publiquement, montrent Macron évoquant un "dispositif national de certification", lié directement à Viginum. Les accusations fusent : ce serait une censure sélective, où les contenus critiques envers le pouvoir seraient étiquetés "désinformation". Les médias milliardaires, très alignés sur les positions gouvernementales, se mobilisent pour minimiser l'affaire, mais les enregistrements persistent, contredisant les tentatives de relativisation. L'opposition voit là une dérive qui menace la pluralité, en conditionnant la survie économique des rédactions à leur conformité idéologique.RÉTRACTION ET DÉMENTISFace à la polémique Macron a rétropédalé en conseil des ministres le 2 décembre 2025 mentant n'avoir "jamais" évoqué un "label d'État" et parlant de déformations. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a enchaîné en traitant l'affaire de "fake news", insistant sur le caractère purement professionnel du projet. Pourtant, les termes employés initialement – "on va tout faire pour que soit mis en place" – impliquent une mobilisation étatique claire. Cette volte-face ressemble à une stratégie classique : nier les intentions manifestes pour désamorcer la crise, tout en maintenant le cap sous un vocabulaire édulcoré. Les enregistrements audio et vidéo, archivés en ligne, rendent ces dénégations fragiles, alimentant le soupçon d'une hypocrisie institutionnalisée.IMPLICATIONS POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSIONAu-delà du buzz, l'épisode révèle une tension profonde dans la gestion de l'information publique. En confiant à l'État ce rôle d'arbitre, on risque de créer un cercle vicieux : les médias labellisés, dépendants des fonds publics, s'auto-censureraient pour éviter les sanctions. Les voix dissidentes, déjà marginalisées par les algorithmes des grandes plateformes, verraient leur audience s'effondrer, renforçant un monopole narratif au profit des chaînes et journaux subventionnés. Viginum, monté en charge comme annoncé, pourrait alors servir de bras armé numérique, détectant et neutralisant les contenus non conformes. Cette labellisation, même "volontaire" en apparence, impose de facto une orthodoxie, où la critique du pouvoir devient synonyme de risque. #IdrissAberkane #FlorianPhilippot #Macron #politique #censure #Presse
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    2:07:01
  • L'argent explose: Pierre Jovanovic avait encore raison sur toute la ligne! | Idriss Aberkane & Pierre Jovanovic
    INTRODUCTIONLes cours de l'argent métal explosent en cette fin 2025, atteignant des sommets inédits autour de 58 dollars l'once, avec une hausse de plus de 84% sur l'année. Cette flambée s'inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques, de demandes industrielles records et de pénuries physiques. Contrairement aux narratifs lisses des médias dominants, des voix alternatives soulignent une rupture profonde dans les marchés, avec des manipulations historiques et une illliquidité croissante. Le ratio or/argent, actuellement autour de 73:1, reste élevé par rapport à la moyenne historique, signalant un potentiel de rattrapage explosif pour l'argent.PRIX ACTUELS ET TENDANCESL'argent cote à environ 57-58 dollars l'once au 2 décembre 2025, après avoir franchi les 58 dollars hier. L'or, à 4220-4240 dollars, progresse aussi mais moins vite. Sur X, les discussions foisonnent : des traders rapportent une illiquidité extrême à Londres, avec des écarts bid-ask dépassant 1 dollar et des taux de lease à 200%. Des pannes suspectes au CME Group, comme celle récente, alimentent les soupçons de freinage artificiel. Les stocks diminuent : 149 millions d'onces de déficit prévu pour 2025, aggravé par les importations massives vers l'Inde et les ETF. JPMorgan, accusé de vider ses coffres de 13 millions d'onces en un jour, semble repositionné long après des années de shorts.RATIO OR/ARGENT HISTORIQUELe ratio or/argent mesure la sous-évaluation relative de l'argent. Historiquement, il variait de 8:1 à Rome antique à 15:1 au Moyen Âge. Au XXe siècle, il oscillait entre 50:1 et 80:1, avec un pic à 125:1 en 2020. Aujourd'hui à 73:1, il est élevé face à la moyenne de 55:1 sur 25 ans, indiquant que l'argent reste bon marché par rapport à l'or. Sur X, des analystes comme des ex-traders JPMorgan prédisent un effondrement vers 40:1, voire moins, propulsant l'argent à 100 dollars si l'or monte à 5000. Cette "folie" historique, amplifiée par la manipulation, pourrait déclencher un squeeze massif, loin des analyses tièdes des mainstreams qui ignorent les asymétries réelles.HISTOIRE DE LA MANIPULATION PAR JPMORGANDepuis 2008, JPMorgan a manipulé les cours via le spoofing : placement puis annulation massive d'ordres pour fausser les prix. En 2020, la banque a payé 920 millions de dollars d'amende, la plus élevée pour ce délit, admettant des pertes de 300 millions pour d'autres acteurs. Deux traders ont été condamnés à la prison pour fraude et RICO violations. Sur X, des posts récents évoquent JPMorgan déplaçant son desk métaux à Singapour, fuyant peut-être un squeeze imminent. Cette manipulation a supprimé les prix pendant des années, favorisant les banques au détriment des investisseurs retail. Les régulateurs, complices passifs, ont laissé faire, contrastant avec les alertes d'analystes indépendants sur les shorts massifs (jusqu'à 357:1 papier/physique).PERSPECTIVESÀ court terme, l'argent pourrait tester 60-70 dollars d'ici fin 2025, propulsé par la demande industrielle (solaire, EV, électronique) et les hedges contre l'inflation. Des tarifs douaniers sous Trump pourraient fermer les flux CME-Londres, exacerbant la pénurie. Des experts comme Robert Gottlieb signalent un marché "cassé" avec backwardation extrême. À long terme:100+ dollars en 1-2 ans, si l'or atteint 10 000 dollars. Les banques centrales accumulent, mais l'argent, critique pour la transition verte, attire les investisseurs fuyant les fiat. #IdrissAberkane #Argent #PierreJovanovic #Economie #BRICS #Géopolitique
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    2:04:08
  • Centrales à Thorium : comment la Chine a pris 30 ans d'avance sur l'Europe... | Idriss Aberkane
    IMPLICATIONS GÉOPOLITIQUES GLOBALESLa Chine, en dominant la filière thorium avec des avancées comme la conversion thorium-uranium en novembre 2025, renforce son indépendance énergétique face à 80 % d'importations d'uranium, réduisant les vulnérabilités aux sanctions occidentales et aux fluctuations géopolitiques. Ce leadership permet à Pékin de remodeler les marchés énergétiques mondiaux, potentiellement en exportant sa technologie vers les pays de la "Route de la soie", couvrant plus de 60 nations et 4,4 milliards de personnes. En visant 500 GW de capacité nucléaire d'ici 2050, la Chine pourrait éviter 1,5 milliard de tonnes d'émissions de CO2 annuelles, influençant les négociations climatiques internationales et affaiblissant la position des États-Unis dans la transition verte.AVANTAGES STRATÉGIQUES ET MILITAIRESLe réacteur thorium de 200 MW pour navires porte-conteneurs, annoncé en 2025, offre une autonomie de 10 ans sans ravitaillement, boostant la marine chinoise et les routes arctiques, où Pékin investit dans des brise-glaces nucléaires pour contester la domination russe et américaine. Cette technologie, issue de réserves domestiques abondantes en Mongolie intérieure, diminue la dépendance aux fournisseurs comme le Kazakhstan (40 % des importations mondiales d'uranium), altérant les équilibres en Asie centrale. Géopolitiquement, elle positionne la Chine comme précurseur, forçant les États-Unis à relancer leurs programmes thorium abandonnés depuis la Guerre froide, avec un retard estimé à 10-15 ans.IMPACTS SUR LES RIVAUX ET ALLIÉSL'Inde, avec 11 % des réserves mondiales de thorium, accélère ses propres tests pour contrer l'hégémonie chinoise, mais reste en retrait face aux 2 MWt opérationnels du TMSR-LF1 chinois. Les États-Unis, dépendants à 90 % d'importations d'uranium, voient leur influence énergétique érodée, avec des appels à des tarifs douaniers inefficaces contre la "révolution thorium" chinoise qui pourrait dominer 30 % du marché nucléaire mondial d'ici 2035. Pour l'Europe, cette avancée chinoise accélère la diversification énergétique post-Ukraine, potentiellement via des partenariats, mais risque d'accroître la dépendance technologique à Pékin.PERSPECTIVES À LONG TERMED'ici 2050, la maîtrise chinoise du thorium pourrait redessiner les alliances, en favorisant des pays riches en thorium comme l'Australie ou le Brésil via des accords bilatéraux, et en marginalisant les producteurs d'uranium traditionnels. Cela renforce la soft power chinoise, avec un premier avantage qui pourrait générer 1 000 milliards de dollars en exportations énergétiques, tout en posant des défis à la non-prolifération nucléaire globale.#Nucléaire #Energie #Electricité #BRICS #Chine #Thorium #IdrissAberkane
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    19:07
  • Zelensky signe ou Zelensky tombe? Le piège politique de Trump pour l'Ukraine | Idriss Aberkane
    Le plan de paix proposé par Trump pour résoudre le conflit en Ukraine est perçu comme une capitulation forcée favorisant largement la Russie. Il impose des concessions territoriales et militaires à l'Ukraine sans garanties sécuritaires solides, tout en levant les sanctions contre Moscou. Cette approche, élaborée sans consultation ukrainienne, est vue comme une trahison des alliés et une répétition des erreurs passées comme Budapest 1994 ou Minsk 2014. Elle vise à mettre fin rapidement à la guerre pour des gains politiques internes aux États-Unis, mais risque d'aggraver l'instabilité régionale en légitimant l'agression russe.PLAN DE PAIX PROPOSÉLe plan, détaillé en 28 points, exige la reconnaissance de facto de l'annexion de la Crimée et des territoires occupés dans le Donbass, y compris des zones encore sous contrôle ukrainien comme Kramatorsk. L'Ukraine doit renoncer à l'adhésion à l'OTAN via un amendement constitutionnel et réduire son armée de 1 million à 600 000 soldats, imposant une démilitarisation sévère. Un gel des lignes de front est prévu, avec un cessez-le-feu potentiel dès avril 2026, sans reconnaissance officielle des gains russes. Les sanctions contre la Russie seraient levées progressivement, et les États-Unis profiteraient de 50% des 100 milliards d'actifs russes gelés pour la reconstruction. Aucune garantie de sécurité crédible n'est offerte à Kiev, laissant l'Ukraine vulnérable à de futures attaques. Ce cadre est présenté comme un accord équitable, mais il est critiqué pour récompenser l'invasion et affaiblir la souveraineté ukrainienne, avec des éléments comme la neutralité forcée et l'absence de retrait russe des territoires occupés.MOYENS DE PRESSIONTrump déploie plusieurs leviers pour imposer ce plan. Il menace de suspendre immédiatement l'aide militaire et les renseignements américains si l'Ukraine n'accepte pas d'ici le 27 novembre 2025, créant un ultimatum qui force Kiev à négocier sous la contrainte. Sans input ukrainien initial, le plan est imposé comme un fait accompli, exploitant la dépendance de l'Ukraine aux armes US. Des scandales de corruption et la fatigue de guerre en Ukraine sont utilisés pour discréditer Zelensky et justifier des concessions. Vis-à-vis de la Russie, Trump promet d'intensifier les sanctions économiques et militaires pour la "faire souffrir", mais propose en réalité des assouplissements pour inciter Moscou. Il menace aussi de retirer les garanties de défense US aux alliés européens s'ils continuent d'armer l'Ukraine, décourageant la dissidence. Des tactiques comme des accords économiques secrets ou la vente d'armes sans livraison effective servent à équilibrer les intérêts domestiques américains, tout en utilisant la position de force russe sur le terrain pour presser l'Ukraine à céder des territoires. Ces méthodes sont vues comme de l'extorsion géopolitique, priorisant les gains US sur la justice.CHANCES D'ACCEPTATIONLes perspectives d'acceptation sont minces. L'Ukraine rejette fermement ce plan comme une capitulation qui légitime l'agression et expose à de nouvelles invasions, sans engagements sécuritaires fiables. Zelensky risque une perte de légitimité interne s'il cède, avec des sondages montrant un rejet massif. En Europe, le plan est opposé pour son caractère pro-russe, risquant d'éroder l'influence US et d'encourager l'escalade, potentiellement menant à une intervention directe européenne. Même aux États-Unis, des Républicains et indépendants le voient comme une erreur qui pourrait coûter cher électoralement. La Russie, en avantage militaire, le juge insuffisant, préférant poursuivre ses avancées pour obtenir plus. Sans concessions mutuelles réelles, le plan pourrait intensifier le conflit, générer plus de réfugiés et détruire la dissuasion américaine, favorisant d'autres conflits comme contre Taïwan. Globalement, il demeure perçu comme non viable.#RegisLeSommier #IdrissAberkane #Trump #Zelensky #Ukraine
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    2:04:54
  • Peut-on croire LCI sur la Guerre en Ukraine? Débat contradictoire avec A. Duchêne et X. Tytelman | Idriss Aberkane
    Quand les points de vue et les perspectives s'opposent sur la guerre en Ukraine, peut-on croire les médias milliardaires comme LCI étant donné leur passif compliqué dans la couverture d'autres conflits comme les guerres d'Irak et d'Afghanistan ou les révélations de Julian Assange, Edward Snowden ou Chelsea Manning? Nous en parlons en direct avec deux intervenants réguliers de la chaîne, M.M Aurélien Duchêne et Xavier Tytelman #Débat #Tytelman #Duchêne #LCI #Ukraine #Aberkane
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    2:41:42

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À propos de Idriss Aberkane

Idriss Aberkane, né le 23 mai 1986, est un conférencier et essayiste français. Médiatisé pour ses conférences de développement personnel, il publie en 2016 un essai à succès : Libérez votre cerveau!
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Generated: 12/13/2025 - 7:27:39 AM