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  • Sylvain Tesson et François Schuiten, Sur les chemins noirs, deuxième partie
    Sylvain Tesson, fracassé par un accident, tombé d’un toit, se met en route. Blessé, meurtri, il ne croit pas à la résilience mais bien à la faculté d’oubli. Et pour oublier, il faut marcher. Il va traverser la France. Des années plus tard, François Schuiten, à sa belle manière organique, s’empare du texte pour en donner une version visuelle où le vivant s’incarne. Faisant allégeance à la nature, Sylvain Tesson souhaite son absorption par elle, dans les forêts et les montagnes pour reconquérir ses forces. Il cite Victor Hugo : « Qui peut prétendre que le parfum des aubépines est indifférent aux constellations ? » Schuiten dessine Sylvain Tesson, l’asymétrie de son visage qui fait écho à sa propre asymétrie, à ses boiteries personnelles. Les jambes deviennent des arbres, Sylvain Tesson se végétalise, il y a un enfouissement dans la nature que Schuiten traduit dans ses planches. La seule planche de couleur représente le personnage au terme de sa longue marche de restitution à lui-même. Il jette son sac de la falaise et se débarrasse ainsi de son mal et de son effroi. C’est l’éloge d’une fuite, devenue une fuite à deux. Copyright images : François Schuiten Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    49:07
  • Sylvain Tesson et François Schuiten, Sur les chemins noirs, première partie
    Sylvain Tesson, fracassé par un accident, tombé d’un toit, se met en route. Blessé, meurtri, il ne croit pas à la résilience mais bien à la faculté d’oubli. Et pour oublier, il faut marcher. Il va traverser la France. Des années plus tard, François Schuiten, à sa belle manière organique, s’empare du texte pour en donner une version visuelle où le vivant s’incarne. Faisant allégeance à la nature, Sylvain Tesson souhaite son absorption par elle, dans les forêts et les montagnes pour reconquérir ses forces. Il cite Victor Hugo : « Qui peut prétendre que le parfum des aubépines est indifférent aux constellations ? » Schuiten utilise ici une technique de cartes à gratter qui est pour lui une technique qu’il expérimente pour la première fois et qui lui semblait adaptée au récit des chemins noirs. Il dessine Sylvain Tesson, l’asymétrie de son visage qui fait écho à sa propre asymétrie, à ses boiteries personnelles. Les jambes deviennent des arbres, Sylvain tesson se végétalise, il y a un enfouissement dans la nature que Schuiten traduit dans ses planches. La seule planche de couleur représente le personnage au terme de sa longue marche de restitution à lui-même. Il jette son sac de la falaise et se débarrasse ainsi de son mal et de son effroi. C’est l’éloge d’une fuite, devenue une fuite à deux. Copyright images : François Schuiten Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    52:14
  • Façons de Voir - Clémence van Lunen / Kurth Résidence
    La céramiste Clémence van Lunen investit le Centre Keramis à La Louvière. Sculptrice qui travaille la terre, elle est une plasticienne qui pratique la taille directe. Elle prend la matière à bras le corps et elle crée une œuvre joyeuse et intranquille. Des fleurs en pots et des martins-pêcheurs, bien en chair ; des rideaux, en céramique ! qui donnent l’impression de tissus suspendus, et des paysages chinois … les pièces créent un sentiment d’étrangeté ! La Kurth Résidence est une architecture de transition réalisée par l’architecte liégeois Olivier Fourneau. L’immeuble est situé en front de Meuse à Liège. Il s’élève entre un hôtel de maître néo-classique et une église art déco de 1930. Son enveloppe est toute en brique. Elle concourt pour le Brick Award, un prix international qui sera remis à Vienne en juin prochain. IMAGES copyright Kurth Résidence, Olivier Fourneau, copyright Stijn Bollaert Paysage chinois, Clémence van Lunen, copyright Pascal Goffaux Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    53:28
  • 'La mer, le rocher, les médailles et le maillot' de Paola Stévenne
    Le documentaire de Paola Stévenne « La mer, le rocher, les médailles et le maillot » est le premier volet de « Et toi, comment tu nages ? », une série documentaire imaginée avec Chloé Deligne, sur l'histoire des piscines publiques, en Belgique. Les piscines comme reflet de leur temps, désirs er préoccupations, ont été investies différemment selon les époques. L’histoire commence au 19ème siècle pendant lequel la quête de l’hygiène pour tous donne naissance aux premiers bains douches ; des bassins y sont accolés pour la nage. C’est la commune d’Ixelles qui ouvre le bal des nageurs en 1904, suivie de près par Saint-Gilles en 1905 et Schaerbeek en 1907. Les deux premières sont encore celles que nous connaissons aujourd’hui ou situées là où elles étaient ; la dernière, à Schaerbeek, a disparu même s’il en reste des traces à la rue Kessels. Au départ, il s’agit d’offrir aux classes laborieuses un endroit où se laver et entretenir leur santé. C’est donc un enjeu d’hygiène publique, tant les conditions de travail ont détérioré la santé des ouvriers en ville. Les hommes bénéficient de cet espace, les femmes n’ayant qu’un accès en horaire réduit à ces lieux, se contenant le plus souvent de la bassine avec broc à la maison pour se laver. Mais dans la première moitié du vingtième siècle, le sport émerge en tant que pratique compétitive. Venue d’Angleterre la natation et son complément le waterpolo y sont réservés aux élites bourgeoises dans les collèges avant de s’expatrier en Europe ; la natation va devenir dès 1896 une discipline olympique. Après la seconde guerre mondiale, la natation à l’école se heurte au manque crucial de piscines. L’état encourage les constructions et la piscine devient un élément de l’équipement territorial des communes et des villes. Chacune veut sa piscine et l’aura ! Aujourd’hui nous sommes dans une phase de déclin et de carence. Les piscines ferment ou sont en réfection pour des périodes très longues. A Bruxelles, il y a, aujourd’hui, 17 piscines publiques pour 1,2 millions d’habitants, soit une piscine pour 70 588 habitants ! C’est bien peu ! Un manque d'accès au plaisir de la nage et aux bienfaits de l'eau, qui touche d'autant plus certains quartiers et certaines régions. Paola Stévenne plonge dans une famille pour qui la nage fait partie du quotidien. Elle noue un dialogue plein de douceur sur la manière de nager de chacun et chacune et écoute les deux filles lui parler de leur passion pour la natation de compétition. Une production d'Ouria asbl avec le soutien du FNRS Visuel ©Antonio Ponte Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    53:05
  • La partage de l'effort de Virgile Loiseau
    Sur les pentes abruptes de l’une des montagnes les plus dures à grimper, un cycliste s’interroge : mais qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi je m’inflige ça ? Le documentaire de Virgile Loiseau explore la façon dont le cyclisme, entre extase et épuisement, façonne nos corps mais aussi nos relations aux autres. Deux trames narratives dialoguent et interrogent le rapport à l’effort dans un sport pratiqué en tant qu'amateur, avec toutes les répercussions que cela peut avoir tant physiques, psychologiques, sociales, amoureuses ou sexuelles. D’un côté, il y a Virgile : il s’est enregistré en pleine ascension du Galibier, dans les Alpes. Micro fixé sur son vélo, il parle tout en pédalant, en laissant surgir ses confidences dans l’effort. L’intime et l’intense se rejoignent dans un même souffle. De l’autre côté, les voix alternées d’Adelin et de Lionel, deux cyclistes qui ne se connaissent pas, donnent du grain à moudre et à mouliner sur leur passion commune qui en vient à éclipser des relations personnelles. Virgile Loiseau fréquente depuis quelques années différents clubs de cyclisme, sans pourtant réussir à y tisser de véritables amitiés. Le sport lui apporte beaucoup mais la fatigue qu’il génère rend son rapport au cyclisme parfois difficile. Il se demande alors pourquoi chercher autant l’effort si c’est pour avoir l’impression de passer à côté des relations qu’il pourrait construire. Ce paradoxe le pousse à poser à certains cyclistes les questions qui l’animent. Le micro va alors jouer le rôle d’un médiateur social et servir de prétexte pour franchir la barrière de la timidité et initier, enfin, la vraie rencontre. Visuel © gettyimages Merci pour votre écoute Par Ouïe-Dire c'est également en direct tous les jours de la semaine de 22h à 23h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Par Ouïe-Dire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/272 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    49:38

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À propos de Par Ouï-dire

Un espace qu’ouvre le son, une parole qui s’y loge, retrouvez le temps suspendu dans Par Ouï-dire. De la fiction ou du documentaire, des archives, du temps présent, d’ici et d’ailleurs : vous emmener là où l’on ne va pas, entendre ceux que l’on n’entend pas. Un voyage au cœur du son et de la vie.  Une émission de Pascale Tison. Et découvrez ou redécouvrez le meilleur de Par Ouï-dire dans notre espace web dédié à la création sonore : Par‐delà les ondes. Une invitation à la découverte de trésors acoustiques : des documentaires, des fictions, des séries, des grands entretiens et des reportages. Promenez-vous, montez le son, fermez les yeux et ouvrez grand vos oreilles... vous allez être conquis !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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