🔊 “Paul Poiret” La mode est une fête au MAD, musée des Arts Décoratifs, Paris du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
“Paul Poiret” La mode est une fêteau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 25 juin 2025 au 11 janvier 2026Entretien avec Marie-Pierre Ribère, attachée de conservation, collections mode et textile et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 24 juin 2025, durée 38’26,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/07/03/3632_paul-poiret_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire :Marie-Sophie Carron de la Carrière, conservatrice en chef du patrimoine en charge des collections mode et textile 1800-1946Assistée de Marie-Pierre Ribère, attachée de conservation, collections mode et textile#Expo_PoiretLe musée des Arts décoratifs présente sa première grande monographie dédiée à Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du début du XXe siècle. Considéré comme le libérateur du corps féminin pour l’avoir décorseté, Paul Poiret a rénové la mode. L’exposition « Paul Poiret. La mode est une fête » est une immersion dans l’univers foisonnant du créateur, de la Belle Époque aux Années folles. Elle explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et de la gastronomie. À travers 550 oeuvres (vêtements, accessoires, beaux-arts et arts décoratifs) l’exposition met en lumière l’influence durable de Paul Poiret et révèle l’étendue de son génie créatif. Un voyage fascinant à la rencontre d’un homme dont l’héritage continue d’inspirer les créateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 à Alphonse Maitrepierre en 2024. Le commissariat a été confié à Marie-Sophie Carron de la Carrière, conservatrice en chef du patrimoine, la direction artistique à Anette Lenz et la scénographie au Paf atelier.Né à Paris en 1879, Paul Poiret débute sa carrière comme apprenti dans plusieurs maisons de couture. Il se forme aux côtés de Jacques Doucet dès 1898, puis rejoint en 1901 la maison Worth, alors dirigée par les deux fils du fondateur de la haute couture. Dans ces maisons, Poiret observe et assimile les rudiments du métier de couturier : le contact avec les clientes et le travail en équipe. Ces expériences lui confèrent l’impulsion nécessaire pour établir sa propre maison de couture en 1903. Il y définit une nouvelle esthétique du corps féminin, en mouvement et sans carcan, rompant avec la silhouette en S du début du siècle. Sa ligne, simplifiée, est d’une grande modernité. En témoigne la robe du soir Joséphine, chef-d’œuvre de la collection « manifeste » de 1907, d’inspiration Directoire. La taille est remontée sous la poitrine et maintenue à l’intérieur de la robe par un ruban en gros-grain légèrement baleiné. Poiret utilise des tissus légers et emploie des couleurs vives et acides. Sa palette chromatique fait écho à celle du fauvisme, mouvement pictural du début du XXe siècle qu’il apprécie particulièrement.Il a une clientèle aisée et cultivée, avide de nouveautés et s’entoure d’artistes novateurs avec lesquels il collabore et qu’il collectionne (Paul Iribe, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck ou encore Georges Lepape). Après la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est mobilisé, Poiret retrouve l’inspiration grâce à ses voyages et aux fêtes qu’il organise. Les années 1920 sont marquées par de nombreuses dépenses liées à son train de vie excessif et au développement de ses sociétés (la maison de couture, la maison Martine et les Parfums de Rosine). Il est forcé de vendre sa maison de couture en novembre 1924 et de la quitter définitivement en décembre 1929. [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.