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Le goût de M

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Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au ... Voir plus
Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au ... Voir plus

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5 sur 100
  • #98 Ovidie
    L'autrice et documentariste âgée de 42 ans nous conduit chez elle dans la campagne charentaise, à l'occasion de la sortie de son essai La Chair est triste hélas. Un espace calme et pas trop grand, un peu coupé du monde, dans lequel elle se sent bien.Ovidie évoque son enfance dans le Sud-Ouest dans une petite maison typique de la classe moyenne auprès d'un père salarié de la fédération des œuvres laïques puis proviseur, supporter du RC Lens, et d'une mère qui dirigeait une maison d'enfant, ses soirées devant des films de série B comme ceux de John Carpenter, l'importance de manger de bonnes choses, le choc adolescente de la découverte de Courtney Love, son look punk new-wave, sa fascination pour Annie Sprinkle et les féministes américaines pro-sexe, sa courte carrière d'actrice porno puis son travail documentaire et de fiction, son désenchantement par rapport aux rapports hétérosexuels, son admiration pour les autofictions de Nelly Arcan, Cyril Collard ou Eva Ionesco, son goût de la routine et son amitié avec Sophie-Marie Larrouy.Elle revient aussi longuement sur son profond attachement pour les chiens : « Plus jeune, je regardais énormément de films avec des chiens. À tel point que plus tard, j’ai organisé un festival de films de chiens. Et puis je passais plus de temps avec mes chiens qu’avec mes copains d’école. Je rentrais, j’étais contente. Le week-end, je partais, je prenais mon vélo, je partais avec mon gros chien. Ça m’a aussi beaucoup protégée. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    01/06/2023
    52:59
  • #97 Irène Drésel
    Irène Drésel, qui fait la tournée des festivals ce printemps et cet été, nous reçoit chez elle, en Eure-et-Loir. Une longère authentique dans laquelle vivait sa grand-mère et où chaque pièce a sa propre identité. La musicienne et artiste évoque son enfance en banlieue parisienne entre un père ingénieur obsédé par le travail et une mère au foyer grande amatrice de musique classique, son rêve enfant de devenir animatrice radio, son goût pour le rire, le chant et la danse, sa passion pour la photo et son admiration pour le travail de Bettina Rheims, Vanessa Beecroft, Lise Sarfati, Alessandra Sanguinetti ou Thomas Ruff, son passage par les Beaux-Arts, ses années à l'accueil d'Aqua Saint-Paul, un lieu naturiste à Paris, son rapport aux milieux de l'art contemporain et de la techno, son césar pour la meilleure musique de film, une première pour une femme, son enthousiasme pour la voix d'Angèle ou la musique de Mac DeMarco et son amour du rose fluo.Elle revient aussi longuement sur son coup de cœur pour le film Midsommar d'Ari Aster qui a inspiré certains morceaux et la pochette de son deuxième album Kinky Dogma sorti en 2021 : « Un ami m'a dit qu'il fallait que je voie ce film, qu'il me correspondait trop. Quand je l’ai vu, je me suis dit : “C’est extraordinaire.” C’est un thriller en plein jour et j’adore ça, il y en a très peu. L’esthétique est très éthérée. On retrouve un peu ­l’univers visuel que j’ai sur scène. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    25/05/2023
    38:20
  • #96 Pierre Marie
    Le dessinateur et décorateur nous reçoit chez lui, quartier de la Nouvelle Athènes, dans le neuvième arrondissement à Paris. Rue Victor-Massé, on passe devant la galerie à son nom, où il expose ses créations et accueille ces jours-ci l'exposition « L'Amateur de parfums », avant de rejoindre son appartement qui lui a permis de « s'essayer au décor ». « C'est un espace où l'ornement a une place de choix. »Pierre Marie évoque son enfance au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) auprès d'un père guitariste et d'une mère institutrice, sa fascination très jeune pour les Quatre saisons de Vivaldi, son amour du clavecin, son obsession pour les dessins animés de Walt Disney, le choc visuel de la découverte en 1997 de la boutique parisienne de Comme des garçons, sa collaboration à 19 ans avec Agnès B., son goût pour l'univers du conte pour toucher l'inconscient des gens, sa filiation avec les artistes décorateurs de la fin du XIXe siècle-début XXe siècle, sa conception du style, son rapport aux couleurs ou aux objets et son dégoût de l'ail et de l'oignon. Il revient aussi longuement sur l'émergence d'une esthétique minimaliste après guerre en Occident : « C'est fou à quel point cette déconstruction du style a été radicale puis adoptée en masse. J'ai envie de taper sur cette vision de la modernité dans laquelle on s'est tous engouffrés qui prône la fabrication d'objets en très grande série en cherchant à maximiser les marges et à réduire le coût de fabrication. Elle nous emmène tous dans une uniformisation du style. Et une éradication de la fantaisie et du goût personnel. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    11/05/2023
    47:34
  • #95 Emilie Dequenne
    La comédienne belge âgée de 41 ans nous reçoit, à l'occasion de la sortie en salle le 10 mai du film La Fille d'Albino Rodrigue de Christine Dory, chez elle. Un appartement en forme de grand L avec une baie vitrée qui lui permet de voir l'eau. « J'ai l'impression de vivre sur un bateau ». Emilie Dequenne évoque son enfance dans un hameau non loin de la frontière française auprès d'un père menuisier et d'une mère dont la passion est le jardin, Au nom du père de Jim Sheridan et le génie de Daniel Day-Lewis, les séries télé AB Productions ou Sauvés par le gong qui ont marqué son adolescence, ses sorties en discothèque dans les Flandres, l'aventure Rosetta des frères Dardenne qui lance sa carrière, ses tournages avec André Téchiné, Joachim Lafosse, Emmanuel Mouret ou Lukas Dhont, le livre La Plage d'Ostende de Jacqueline Harpman, sa tendance à l'autosabotage, sa fascination pour David Bowie ou Stromae et son rapport compliqué à l'addiction.Elle revient aussi sur son goût précoce pour les films d'horreur : « C’était ma grande passion. J’allais chez ma tante ou chez mon oncle me faire des marathons avec ma cousine. Ils passaient au vidéoclub, ils nous faisaient le plein de friandises, de sucreries, de chips… Je crois que j’ai vu Les Griffes de la nuit, de Wes Craven, à 8 ans, L’Exorciste vers 10-12 ans. Plus j’en voyais, plus c’était amusant pour moi. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    04/05/2023
    40:19
  • #94 Thierry Marx
    Thierry Marx nous reçoit un midi chez Onor, son tout nouveau restaurant gastronomique. Un espace qui lui ressemble, « simple, épuré », où tous les objets choisis par la décoratrice Mathilde de l'Ecotais ont été recyclés.Le chef âgé de 63 ans évoque son enfance dans le quartier de Ménilmontant, à Paris, auprès de parents et de grands-parents qui défendent le goût de l'effort, la culture gastronomique populaire qui s'est ouverte au cosmopolitisme au gré des vagues d'immigration, ses souvenirs du pain Ganachaud, son déménagement à Champigny-sur-Marne dans la cité des Bois-l'Abbé où le seul divertissement est l'hypermarché, son initiation au judo et à la boxe, son arrivée à l'école hôtelière et sa découverte de la France rurale, son travail du gâteau, sa définition d'un bon produit, son regard sur l'art culinaire dans une société de plus en plus fracturée, son admiration pour Raymond Depardon, Ernest Pignon-Ernest ou Enki Bilal et la nécessité d'allier tradition et innovation afin de penser une cuisine adaptée aux défis de demain.Il revient aussi sur ses goûts musicaux : « J'étais plus Trust ou Renaud, qui dépeignaient l’univers dans lequel j’ai grandi. Plus tard, je me suis ­intéressé à NTM ou à Kery James, ils faisaient la même chose. Puis, un jour, je me suis surpris à aimer Schubert ou Liszt. Quand j’ai découvert l’art lyrique, je me suis dit ­finalement que ce n’était pas si mal. »Depuis quatre saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    27/04/2023
    42:32

Plus de podcasts Culture et société

À propos de Le goût de M

Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au contraire, le fruit d'une construction personnelle, une mise en scène de soi ? Comment devient-il, au final, inséparable de ce que nous sommes ?

Chaque vendredi, "Le goût de M" part à la rencontre d'une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine, et lui demande de raconter son histoire personnelle du goût. Comment elle l'a constitué, en continuité ou en rupture avec son milieu d'origine, comment il a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, du goût de l'époque aussi.


"Le goût de M" est le podcast de M, le magazine du Monde, produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)

Préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène Benlachtar

Réalisation : Guillaume Girault et Emmanuel Baux

Musique : Gotan Project"


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