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ENFANT DE LA SHOAH

catherine benmaor
ENFANT DE LA SHOAH
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5 sur 32
  • FRANIA - 18 ans - 4ème partie - "ON PIÉTINAIT SUR DES CADAVRES"
    Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens. Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère. En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations. Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus. Déportée avec son grand frère au camp de Płaszów, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant. À l'été 1944, alors que les troupes soviétiques approchent, les nazis évacuent le camp. Frania, alors âgée de 18 ans, est transférée à Auschwitz, sans savoir réellement ce qui l’attend. Elle entend dire : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais ne comprend pas la signification. À son arrivée à Birkenau, elle découvre l’horreur : la fumée âcre, les crématoires, et les hommes en tenue rayée. Sélectionnée pour travailler dans un atelier de raccommodage, elle répare les vêtements des victimes pour les envoyer à la population allemande. En novembre 1944, face à l’avancée des troupes soviétiques, les SS évacuent Auschwitz et effacent les preuves de leurs crimes. 65000 détenus sont transférés vers des camps situés à l’intérieur du reich allemand. Frania,  toujours animée par une volonté de survie malgré l’horreur est transférée au camp de FlossenbürgVoici le dernier épisode de frania, 18 ans, enfant de la shoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    16:46
  • FRANIA - 18 ans - 3ème partie - "AVEC LE DOCTEUR MENGELE, LE PIRE ASSASSIN QUI AIT EXISTÉ"
    Frania naît en 1926 à Tarnów, en Pologne, dans une famille de musiciens. Son enfance insouciante bascule en 1939 avec l'invasion allemande. Les persécutions antisémites se multiplient : son père fuit, ses frères sont arrêtés, et elle se cache avec sa mère. En 1941, la création du ghetto de Tarnów transforme la ville en un lieu de terreur où règnent la faim, les violences et les déportations. Lors de la liquidation du ghetto en 1943, Frania perd sa mère et ne la reverra plus. Déportée avec son grand frère au camp de Plaszow, elle endure pendant huit mois des conditions de vie inhumaines : promiscuité, maladies, travail harassant. À l'été 1944, face à l'avancée de l'Armée rouge, les nazis évacuent Plaszow. Frania et d'autres prisonniers, entassés dans un wagon à bestiaux, sont déportés vers une destination inconnue. Elle entend parler d'Auschwitz, mais ne sait pas réellement de quoi il s'agit. Certains chuchotent : « On entre par la porte et on ressort par la cheminée », mais personne ne comprend vraiment ce que cela signifie. Le voyage semble interminable, malgré la courte distance à parcourir.À l'arrivée, les prisonniers sont extirpés du train à coups de matraque, sous les cris de « Schnell, schnell » et les aboiements des chiens. Pour la première fois, Frania aperçoit des hommes vêtus de costumes rayés. FRANIA comprend alors qu'elle est à Auschwitz.On les met en rang, et elle est sélectionnée pour aller à Birkenau, Auschwitz n°2, là où se trouvent les chambres à gaz et les crématoires. Envahie par la fumée âcre et l'odeur de chair brûlée, frania réalise l'horreur du lieu.VOICI la 3ÈME des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la Shoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    12:43
  • FRANIA - 17 ans - 2ème partie - "AMON GOETH, LE BOUCHER DE PLASZOW"
    Frania naît en 1926 à Tarnów, une ville polonaise où la communauté juive représente près de la moitié de la population. Issue d'une famille de musiciens, elle grandit dans une atmosphère joyeuse et insouciante. Mais en 1939, tout bascule : la guerre éclate, et Tarnów est frappée de plein fouet par les bombardements allemands.Les persécutions antisémites s'intensifient rapidement. Son père fuit, ses frères sont arrêtés pour des travaux forcés, et Frania se retrouve seule avec sa mère. Pour échapper aux rafles, elles vivent dans la clandestinité, se cachant de cave en grenier. En 1941, le ghetto de Tarnów est créé, et la ville devient un lieu de terreur permanente : exécutions publiques, déportations, vie dans la faim et la peur.En septembre 1943, alors que le ghetto est liquidé, après un trajet éprouvant dans des wagons plombés, Frania est déportée avec son frère ainé au camp de Płaszów, au sud de la Pologne, à coté de Cracovie. Un camp ou l’espérance de vie ne dépasse pas quelques semaines, un camp dirigé par le terrifiant Amon Goeth, qui chaque matin, de son balcon, tire au hasard avec sa carabine.Frania y restera 8 mois dans des conditions de vie inhumaines : pas d’hygiène, pas de lumière, des maladies contagieuses et des poux corporels gigantesques. Frania tombera malade à plusieurs reprises, mais travaillera malgré tout sans faillir, tout d’abord dans une carrière à entasser des pierres dans des wagonnets, puis dans un atelier de confection d’uniformes pour officiers allemands. VOICI la 2ème partie du témoignage de Frania 17 ans, Enfant de la Shoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… Suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoahFrania was born in 1926 in Tarnów, a Polish city where the Jewish community made up nearly half of the population.Born into a family of musicians, she grew up in a joyful, carefree atmosphere.But in 1939, everything changed: war broke out, and Tarnów was hit hard by German bombings.Antisemitic persecutions escalated rapidly. Her father fled, her brothers were arrested for forced labor, and Frania was left alone with her mother.To escape the roundups, they lived in hiding, moving from attic to basement.In 1941, the Tarnów ghetto was created, turning the city into a place of constant terror: public executions, deportations, life marked by hunger and fear.In September 1943, as the ghetto was liquidated, after a grueling journey crammed into sealed wagons, Frania was deported with her older brother to the Płaszów camp, in southern Poland, near Kraków.A camp where life expectancy barely exceeded a few weeks, a camp ruled by the terrifying Amon Goeth, who every morning, from his balcony, would shoot randomly with his rifle.Frania would stay there for 8 months under inhumane conditions: no hygiene, no light, contagious diseases, and giant body lice.She fell ill several times but kept working relentlessly — first in a quarry, loading stones into carts, then in a workshop sewing uniforms for German officers.HERE is the 2nd part of Frania’s testimony, age 17, Child of the Shoah.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    11:29
  • FRANIA - 13 ans - 1ère partie - "Le ZYKLON B SE DÉCLENCHAIT ET LES EXTERMINAIT DANS LE CAMION"
    FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d’environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C’est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d’une famille juive laïque, dans un univers d’insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d’un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d’origine polonaise, chassés d’Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l’horloge de la chambre marquait minuit pile. S’ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l’armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d’un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d’exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici 👉 https://linktr.ee/EnfantDeLaShoah🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    13:54
  • MIREILLE - 11 ans - 2ème partie - "J'AI VU LA MAIGREUR DES DÉPORTÉS, C'ÉTAIT HORRIBLE"
    Mireille est née le 19 mai 1931, à Paris, dans une famille aux origines mêlées. Son père, Maurice, est juif, militant communiste devenu socialiste. Sa mère, Geneviève, est catholique.Lorsque la guerre éclate, Maurice est mobilisé dès les premiers jours. Geneviève doit alors subvenir seule aux besoins de la famille. Elle travaille sans relâche, de jour comme de nuit, et envoie Mireille se réfugier chez une famille en province. Ensemble, ils prendront la route de l’exode pendant trente jours dans des conditions terribles — terribles pour tous, mais particulièrement pour une petite fille de neuf ans. Mireille en gardera un traumatisme profond, elle se souvient avec douleur avoir dû enjamber des corps sans vie le long de la route.Après l’exode, sa mère vient la chercher. Elles rentrent en région parisienne et ne se quitteront plus. Mais c’est à présent le début des persécutions pour les Juifs : déchéance de nationalité, arrestations, rafles…Voici la deuxième et dernière partie du témoignage de Mireille, 11 ans, enfant de la Shoah.------🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ----❤️ Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoahChaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraieHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    16:57

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À propos de ENFANT DE LA SHOAH

Ils ont 6 ans, 10 ans, 13 ans… ils s’appellent Ginette, Simon, Marcel, Rosa, Jeannette, Albert… ils sont juifs, car leurs parents sont juifs… ni un choix, ni une décision… juste un fait, qui aurait pu n’avoir de conséquence que celle de respecter (ou pas) les rites d’une tradition millénaire, si seulement… si seulement Hitler n’avait pas accédé au pouvoir et dirigé une armée Nazie meurtrière contre eux.   Ne pas dire qu’ils sont juifs. Jamais. Se taire, affronter la peur, la solitude, le danger…   -----  Ces enfants ont grandi, ils ont 80, 90 ans et plus…ils font partie des « chanceux » enfants juifs survivants - en France, 11000 enfants ne sont pas revenus des centres de mise à mort -     Ces enfants sont la mémoire de la guerre. Ils sont les « Enfants de la Shoah » et ils replongent pour nous dans leurs souvenirs d’enfant, pour nous raconter avec courage, dignité et une émotion intacte, leur quotidien de "petit enfant juif en temps de guerre" ✨ Alors que les derniers témoins de cette période tragique de notre histoire s’éteignent, il devient plus crucial que jamais de préserver et de transmettre leurs récits. Ces témoignages sont des trésors inestimables, des fragments de mémoire qui éclairent le présent et construisent l’avenir. Je vous invite à partager ces histoires avec vos proches : envoyez-leur les liens du podcast, encouragez-les à s’abonner pour ne manquer aucun épisode. Chaque écoute, chaque partage est une pierre supplémentaire à l’édifice de la mémoire collective. ✨ 🙏 Un immense merci à la CLAIMS CONFERENCE et à la DILCRAH pour leur précieux soutien. Grâce à eux, ce travail de mémoire peut continuer d’exister et de toucher de nouveaux publics. Ensemble, gardons vivantes ces voix, ces visages, ces vies, pour que jamais on n’oublie. ✨ Merci de votre écoute… NE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA… ---- ❤️ ❤️❤️Vous AUSSI, pouvez m’aider à préserver la mémoire des enfants cachés en faisant un don sur https://www.allodons.fr/enfantdelashoah (https://www.allodons.fr/enfantdelashoah) Chaque contribution permet de continuer ce travail essentiel. #Mémoire #Shoah #HistoireVraie Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Generated: 6/20/2025 - 8:11:22 PM