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Claude Schryer
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  • é167 table ronde – abondance
    C'est comme le narratif est juste autour des choses qu'on va devoir enlever de nos vies. On ne parle jamais des choses qu'on va gagner, qu'on va reprendre le contrôle, ce qu'on va avoir de plus. (Antonia Leney-Granger) Pour moi, l'abondance, c'est la connexion, la relation avec la source. Quand on est en relation avec la source, la source de la vie, on est en abondance. (Jimmy Ung)Le plaisir de se lever le matin en se demandant pas ce qu'on va faire, mais en se demandant qu'est-ce qu'on a envie de faire. Changer la question, changer comment on se parle à nous-mêmes, comment on aborde cette ouverture. Puis je pense que c'est le temps de parler de l'abondance comme on l'entend. (Monique Savoie)L’abondance existe si j’ai de la gratitude. Si je suis capable de dire j’ai au lieu de je veux, est-elle là l’abondance. (Louise Poulin)La première table ronde du balado conscient, 13 avril 2025 avec Monique Savoie (Nini), Jimmy Ung, Rasha Masalkhi, Antonia Leney-Granger, Alexis Curodeau-Codère, Louise Poulin et moi-même. Cette conversation a eu lieu à Tiohtià:ke, située sur le territoire autochtone non cédé, ancestralement habitée et gardienne par la nation Kanien'kehá:ka (Mohawk), autrement connu sous le nom de Montréal. Les tables rondes du balado conscient sont des discussions informelles de longue durée avec des amis et des collègues sur leurs passions, leurs craintes et leurs rêves. Voici l'enregistrement de notre conversation « tel quel ». Durant l’enregistrement je mentionne le site web https://createcanada.ca:  'un espace pour générer des idées audacieuses et réalisables qui exploitent le pouvoir de la culture pour dynamiser le Canada dans un monde qui évolue rapidement'. Ça se passe en anglais et ca vaut la peine. Bonne écoute et un grand merci aux participant-e-s de cette table ronde. Notes d'épisode générées par Whisper Transcribe AIPoints d’actionFavoriser le dialogue au-delà des clivages culturels afin d'instaurer la confiance et la compréhensionIntégrer l'art dans la vie quotidienne pour renforcer l'engagement communautaire et la richesse culturelleRéclamer la création artistique comme un droit universel, en donnant aux individus les moyens de s'exprimerRedéfinir l'abondance au-delà du consumérisme, en se concentrant sur la plénitude écologique et la distribution équitableS'attaquer aux privilèges et promouvoir l'accessibilité pour assurer une participation équitable aux artsAperçuDans un monde en proie à la division et à l'incertitude, un groupe de 6 artistes et travailleurs culturels montréalais se réunit pour explorer le pouvoir de l'art, les complexités de l'identité et l'espoir d'un avenir plus connecté. Des histoires personnelles d'immigration aux réflexions profondes sur la responsabilité écologique, leur conversation tisse une riche tapisserie d'idées et d'inspiration.Chapîtres00:00 Introduction à la Table Ronde02:45 Réflexion, Méditation et Confiance06:54 Identité, Héritage et Patrimoine22:03 Responsabilité Environnementale et Dialogue Communautaire32:12 L’Art comme Langage Universel36:27 Inconfort, Conflit et Réconciliation par l’Art48:12 Économie des Arts et Durabilité57:13 Abondance, Précarité et Valeur de l’Art01:06:42 L’Art comme Pratique Universelle et Nouveaux Paradigmes01:20:58 Créativité, Engagement Communautaire et Joie01:36:29 Réflexion sur le Lâcher-Prise et ÉcouteCitationsAlexis Curodeau-Codère : L’outil le plus puissant contre le fascisme, c’est de se faire confiance.Antonia Leney-Granger : Comment on peut, avec des gestes simples, mais aussi faits en communauté, dans le collectif, sentir qu’on retrouve cette prise-là sur le monde.Jimmy Ung : Si un peuple est déraciné, il faut l’aider à s’ancrer. Puis s’il y a une communauté qui est désancrée, il faut l’aider à s’enraciner.Louise Poulin : L’abondance existe si j’ai de la gratitude.Monique Savoie : Le plaisir de se lever le matin en se demandant pas ce qu’on va faire, mais en se demandant qu’est-ce qu’on a envie de faire.Rasha Masalkhi : L’art, c’est pour tout le monde. On doit vraiment souligner ça.Derrière l'histoireCet épisode capte une conversation honnête et vulnérable entre des individus passionnés par l'art et son impact sur la société. Ils s'attaquent à des questions complexes - disparités économiques, identité culturelle, crises écologiques - en cherchant à trouver des voies vers une meilleure compréhension et une meilleure connexion, avec sang-froid et de la joie. Leurs histoires offrent un aperçu des défis et des possibilités de construire un monde plus équitable et plus durable. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à [email protected] ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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    1:51:16
  • é166 chantal rodier– franchir les frontières
    Ça fait depuis 7 ans que j'amène les artistes et les ingénieurs en classe, à travailler ensemble, puis avoir des petits miracles qui se passent en termes de collaboration à partir de jour 1. Puis ce que j'avais envie de faire depuis longtemps, c'est de réunir des professionnels qui soit veulent faire ça, soit qui font ça, ou qui ont aspiration de le faire dans un cours d'élèves. On a plusieurs petites pochettes de gens qui font ça au Canada, mais on ne se parle pas beaucoup. Ce symposium, c'est essentiellement de dire, de base, nous, on est déjà convaincus que les arts, c'est bon. Alors le focus est de montrer des exemples de succès très probants de l'intégration arts, sciences, ingénierie et autres.Ma conversation avec Chantal Rodier, la coordonnatrice des projets STIAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques), une artiste en résidence et une doctorante en transformation numérique et en innovation à l’université d’Ottawa. Chantal est responsable du Symposium franchir les frontières qui réunira plus de 200 scientifiques, ingénieurs, artistes, étudiants et créateurs de connaissances dans l’espace dynamique INNOVA de l'Université d'Ottawa le 3-4 mai 2025 donc nous avons parlé du Symposium, qui nous encourage à développer des nouvelles façons de penser, de connaître et d'agir en matière de changement climatique et aussi de la vision personnelle de Chantal vis-à-vis le rôle des arts et des sciences dans une période de crise, d’effondrement et renouvellement. Points d'action Reconnaître la valeur de l'art et de la créativité pour différencier les humains des machines, en particulier avec l'essor de l'IA.Intégrer les artistes dès le premier jour dans la planification stratégique afin d'obtenir des perspectives diverses et de favoriser des solutions innovantes.Aborder les frictions disciplinaires comme des opportunités de créer de nouvelles connaissances et de réaliser des innovations transdisciplinaires.Assister au symposium « Franchir les frontières » du 3-4 mai 2025 ou participer en ligne pour créer des réseaux et découvrir des collaborations art-science réussies.Plaider en faveur d'approches pluridisciplinaires au sein des institutions et des décideurs politiques afin de briser les silos et de susciter des changements significatifs.Notes d’épisode generée par l’IA Whisper TranscribeAperçu de l’épisodeImaginez un monde où l'art et la science s'entrechoquent, suscitant des solutions inattendues à nos défis les plus pressants. Chantal Rodier jette des ponts entre ces deux mondes, encourageant des collaborations qui redéfinissent l'innovation et offrent de nouvelles perspectives en matière d'action climatique.Chapitres00:00 Introduction au Symposium01:07 Le Symposium Franchir les frontières02:02 L’importance de l’art dans la société04:01 Détails du colloque06:30 Systématiser la collaboration08:13 Collaboration entre artistes et ingénieurs11:36 Actions concrètes pour la collaborationCitationsLa créativité, c’est un gros différentiel, quelque chose qui nous distingue de nos machines.C’est de regarder les choses d’un angle complètement différent de ce qui, aujourd’hui, nous mène au monde.Il n’y a pas de hiérarchie de pouvoir, si tu veux, pour que tout ce qui ressort est considéré à la même valeur.Derrière l'histoireChantal Rodier, artiste en résidence et candidate au doctorat à l'Université d'Ottawa, partage son expérience de l'intégration de l'art dans la faculté d'ingénierie. Inspirée par le manque d'art au sein de la faculté, elle a initié des collaborations entre les étudiants en art et en ingénierie, qui se sont transformées en un symposium visant à créer un réseau national. Ses recherches portent sur le rôle stratégique des artistes dans les situations de crise, et défendent leurs perspectives uniques dans la résolution de problèmes complexes. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à [email protected] ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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    15:01
  • é165 annie roy – aimer la nature
    Ma 3e conversation avec Annie Roy, la cofondatrice et directrice générale et artistique de Quand l’art passe à l’actionou ATSA. Ma première conversation a eu lieu le 17 juin 2021 sur le Mont-Royal: é57 roy - ouvrir des consciences. Ma 2e, enregistrée le 21 octobre 2024 dans le cadre de ma semaine de résidence à La Montagnarde, est é163 annie roy - faire de l’art en forêt, et cette 3e, aussi enregistrée à La Montagnarde, est présentée dans le cadre de ma 6e saison sur le thème des 'arts et de la culture en temps de crise, d'effondrement et de renouveau'. Nous avons parlé de plein de choses dans ce montage de 15 minutes, dont la dualité entre la vie en campagne et urbaine et la dualité vitesse/ralentissement. J’ai beaucoup apprécié la lenteur et le calme de notre conversation et sa passion pour la vie rurale. Veuillez consulter la transcription de cet épisode pour les hyperliens des publications et organisations citées. Pour plus d'informations sur la saison 6 du balado conscient, voir une réflexion consciente ou écouter la version sonore de cette réflexion ici.Points d'action suggérésRéapprendre à aimer la natureRalentir, tout en se sentant qu'on continue notre travailSe permettre l'erranceValorise le vrai, l’authentique et le naturel*Notes d’épisode generée par l’IA Whisper TranscribeAperçu de l'histoireL'art peut-il nous aider à naviguer dans un monde obsédé par la vitesse et la technologie ? Annie Roy partage sa réflexion sur le besoin crucial de se reconnecter à la nature, de redécouvrir la valeur de la simplicité et de remettre en question la marche inexorable du « progrès » technologique avant qu'il ne soit trop tard. Sommaire des chapitres00:00 La Solitude Urbaine et Rurale01:07 L’Art en Temps de Crise03:04 Ralentir pour Réfléchir04:39 La Patience et l’Écoute07:36 Solidarité et Avenir de l’Humanité09:09 Accepter le Ralentissement12:04 L’Essence de l’HumanitéQuelques citations de Annie RoyLe mariage à La Montagnarde de la nature et de l’art, c’est un mariage de culture aussi. C’est un mariage d’accessibilité. Puis de compréhension mutuelle.Moi, j’aime ça de même. C’est comme la recette de ta grand-mère. OK, t’sais, c’est tout. J’aimerais ça continuer de la faire.La seule fois où je sais que je suis un être humain, tout nu, assise, qui vit sur la planète, c'est quand je suis en forêt.Derrière l'histoireCet épisode a été enregistré lors de ma résidence à La Montagnarde, sous l’égide de l'ATSA, en octobre 2024. La discussion découle d'observations sur le fossé grandissant entre les communautés urbaines et rurales, et d'une préoccupation commune concernant la dépendance croissante de l'humanité à l'égard de la technologie, au détriment de notre connexion avec la nature et de nos propres capacités intrinsèques. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à [email protected] ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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    15:01
  • é164 léa vandycke – l’empathie cognitive et émotive
    Je pense que les arts et la culture, c'est un moyen de venir mobiliser les gens, en fait, mobiliser dans les luttes, les pousser à s'engager dans des combats politiques, etc., soit en leur faisant comprendre de manière rationnelle les enjeux. Donc, c'est ce qu'on appelle l'empathie cognitive. Mais il y a aussi leur faire ressentir des émotions. Il y a la crise, ça peut être des émotions négatives, forcément. Mais c'est parce qu'il y a ces émotions-là que ça va pousser à l'action. Puis ça, c'est soit en dénonçant, soit en créant un sentiment d'amour pour le vivant, par exemple. Donc plutôt l'empathie émotive. Donc je dirais qu'il y a vraiment ce volet mobilisation qui est pour nous hyper important. Mais il y a aussi tout l'aspect se faire du bien. Ma conversation le 1 mars 2025 à Montréal avec Léa Vandycke, une biologiste de formation, conseillère en environnement et une co-fondatrice de Éclore, un organisme à Montréal, dont la vision est de placer l’art et la culture au cœur du projet de transition socio-écologique au Québec. J’étais très heureux de découvrir le travail d’Éclore dont sa mission de créer des ponts entre les milieux artistiques, environnementalistes et militants, de rassembler et de bâtir de l’espoir pour une suite du monde plus juste et durable et de le faire avec de la joie dans le cœur et avec de … l’empathie cognitive et émotive.Veuillez consulter la transcription de cet épisode pour les hyperliens des publications et organisations citées. Pour plus d'informations sur la saison 6 du balado conscient, voir une réflexion consciente ou l'écouter ici.Points d'actionoser s'engager parce l'art apolitique n'existe pasêtre conscient que toute pratique s'inscrit dans un système de pouvoir, de domination actuelle et informe nos décisions.Sommaire de l'épisode (générée par l' IA Whisper Transcribe)L'art peut-il changer le monde ? Découvrez comment Éclore jette des ponts entre les artistes, les scientifiques et les activistes pour inspirer l'action et créer un avenir plus durable, une initiative locale à la fois.Chapitres00:00 L’art comme moteur de mobilisation01:26 Présentation des cofondatrices d’Éclore02:43 La genèse d’Éclore05:00 Les défis de la collaboration intersectorielle06:15 Des événements festifs pour rassembler08:07 Ateliers et collaborations créatives09:10 Le rôle de l’art dans la société11:44 Encourager l’engagement artistiqueCitations de Léa VandyckePour nous, je pense que les arts et la culture, c’est un moyen de venir mobiliser les gens… les pousser à s’engager dans des combats politiques.Il faut aimer pour vouloir défendre.L’art apolitique n’existe pas.Derrière l'histoireÉclore est né d'une série de rencontres financées par une subvention semer du Conseil des Arts du Canada, révélant les défis et les opportunités de relier les secteurs de l'art et de l'environnement. L'organisation a pour objectif de favoriser la collaboration et de recadrer le récit de la transition écologique par le biais d'initiatives joyeuses et communautaires. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à [email protected] ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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    15:00
  • a calm presence - une réflexion consciente
    Note: pour lire ce texte sur a calm presence voir une réflexion consciente une réflexion conscienteQue faut-il dire ? Qui doit le dire ? Qui veut l'entendre ? En quoi cela est-il utile ?Le 16 février 2025, sur les terres non cédées du peuple algonquin-anishinaabe.J'ai commencé à publier le balado conscient et conscient podcast en mai 2020. Mon objectif était « d’explorer l'art et la crise écologique comme un voyage d'apprentissage et de désapprentissage ».À l'époque, je croyais que « les arts et la culture pouvaient jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation aux questions de durabilité et inciter les gens à agir ».Peut-être. Peut-être pas. De toute façon, après plus de 300 épisodes je sens que cette première étape de mon voyage en conscient a été accomplie et je dois une profonde gratitude à mes collaborateurs mais aussi à vous, pour votre écoute. Maintenant, il est temps pour une réflexion consciente. Certains d'entre vous se souviendront peut-être de mon texte listen and co-create (écouter et co-créer), où je cite du livre  Intercultural Communication Handbook (le Manuel de communications interculturelle) :Pour sentir, assister et être patient, il faut ralentir, faire une pause et prendre le temps d'écouter, de regarder, de sentir et d'apprendre. Chercher à activer et à utiliser tous nos sens pour établir des relations en tant que partie intégrante du monde. Cela implique d'apprendre par le biais de relations, d'actions et d'une attention particulière, et pas seulement en posant des questions et en parlant beaucoup. Être patient et humble permet de reconnaître la myriade de messages que les êtres humains et non humains envoient en permanence.La sagesse de ces mots m'a encouragé à ralentir le pas et m'a inspiré à prendre une pause dans la production du balado conscient pendant l'hiver de 2025 où j'ai tenté de suivre ces bons conseils.D'autres plaident également en faveur d'un ralentissement et d'une remise en question. Par exemple, Kai écrit dans Dense Discovery – Issue 326 / When enough outrage is enough :Nous disposons de suffisamment d'informations. Nous savons à quoi nous en tenir. Le défi maintenant n'est pas de comprendre davantage, mais d'agir sur ce que nous savons déjà, en redirigeant notre énergie d'une réaction inutile en ligne vers une action locale tangible. Comme je l'ai déjà dit ici, nous n'avons pas besoin de nouveaux coups d'éclat. Nous avons besoin de plus de gens qui se manifestent - dans nos communautés, dans notre travail, dans les espaces peu prestigieux où le vrai changement prend racine.Qu'est-ce que j'ai fait, moi ?J'ai écouté la vie quotidienne. J'ai cessé de juger.J'ai médité sur la présence.J'ai conversé avec des collègues dans le cadre du cours de 10 semaines Surviving the Future : The Deeper Dive 2025 (Survivre à l'avenir : une plongée en profondeur).J'ai partagé quelques-unes des mes expériences (en anglais) dans mon texte  prepare, bend, sustain (préparer, plier, soutenir).J'ai lu et écouté Dark Optimism de Shaun Chamberlin, The Great Simplification de Nate Hagens et Green Dreamer de Kamea Chayne, entre autres. J'ai aussi pelleté de la neige, appris à jouer au tennis, et j’ai joué au shinny. Beaucoup de shinny.Entre tout cela, j'ai aussi passé en revue quelques réactions des auditeurs des saisons précédentes de conscient :tes invités sont inspirants et les conversations sont nourrissantes : cela comble un videpourquoi ne pas présenter une plus grande diversité de voix, en particulier celles des jeunes et des pays du Sud tes conversations durent souvent trop longtemps. Nous sommes plus enclins à les écouter si vous réduisez la durée ta narration est trop lente : il m'arrive de m'endormir en vous écoutant bourdonner.ton balado n'est pas assez amusant : essaye d'être plus enjoué et positifl'intégration de compositions de paysages sonores fonctionne bien : elle rend votre balado unique et convaincantdonnez-nous plus d'outils pratiques pour aborder les problèmes, et pas seulement des réflexions philosophiques ou des projections catastrophistesessaye d'être un plus humbleapprend à respirer plus calmement et plus doucementEn gardant ce retour d'information à l'esprit, j'ai formulé une série de questions pour guider mon travail à l'avenir : Que faut-il dire ?Qui doit le dire ? Qui veut l'entendre ?En quoi cela est-il utile ? En d'autres termes, quel est l'intérêt de toutes ces discussions ?  J'ai réfléchi à la raison pour laquelle j'écoute des podcasts en premier lieu et à ce qui me pousse à continuer à les écouter.Donc voici quelques-unes de mes raisons sous forme de poème.J'écoute des balados parce qu'ils m'aident à :sortir de l'isolementsentir la solidarité et la connexion désapprendregénérer de l'énergie spirituelle et physique faire preuve d'empathie avec courage et vulnérabilité grâce au ton de la voix nourrir la présence par l’hésitationrire et pleurerralentir et écouter plus profondémentcontinuer à avancer malgré les obstaclesC'est pourquoi j'ai décidé d'aller de l'avant et de produire une 6e saison de conscient.Vous pourrez entendre deux types d'épisodes:1. quinzaineConversations « composées » de 15 minutes avec des artistes et des travailleurs culturels de premier plan, explorant le thème des arts et la culture en temps de crise, d'effondrement et de renouveau, avec un accent sur les actions. Une quinzaine est une pause café de perspicacité.2. Tables rondes Conversations informelles de longue durée avec des amis et des collègues sur leurs passions, leurs craintes et leurs rêves. Inspiré par les innovations du talk-show nocturne Brave New Waves de CBC Radio dans les années 1980. Les participant-e-s sont invités à raconter une bonne histoire et à s'attendre à être interrompus et un peu taquinés. Une table ronde est une fête de la cuisine engageante.Note: sur le conscient podcast seulement je vais aussi publier des épisodes bonus avec une narration, en anglais, pour chaque publication sur mon de Substack a calm presence, avec des commentaires supplémentaires et des compositions de paysages sonores. Ces épisodes sont destinés à ceux qui, comme moi, préfèrent écouter plutôt que lire. Je lancerai la saison 6 à l'équinoxe de printemps, le jeudi 20 mars 2025 à 5h01 (EDT). accèsabonnez-vous à balado conscient ou conscient podcast (toujours gratuit) sur votre lecteur de balados préféré: Apple Podcasts, Spotify, Amazon Music, Podchaser, Tune in, YouTubeabonnez-vous à a calm presence (surtout en anglais) sur Substacksuivez et commentez les médias sociaux de conscient : Facebook, Instagram, LinkedIn, Threads et BlueSkyvisitez conscient.ca pour écouter n'importe quel Épisode, pour les notes d'épisodes et des transcriptions.Comme toujours, si vous aimez ce que vous entendez ou lisez, n'hésitez pas à le partager. N'hésitez pas à me joindre à [email protected]. *NOTES DE FIN D'ÉPISODEBonjour chers auditeurs et auditrices de conscientJe produis ce balado dans le cadre d'un voyage d'apprentissage et de désapprentissage depuis mai 2020 sur le territoire non cédé des nations Anishinaabe Algonquins (Ottawa). C'est ma façon de rendre la pareille.Enfin, parallèlement à la production du balado conscient, je produis le conscient podcast en anglais et un Substack (en anglais) intitulée ‘a calm presence’ (une présence calme). Pour vous abonner gratuitement, voir https://acalmpresence.substack.com. Vos commentaires sont toujours les bienvenus à [email protected] ou sur les médias sociaux : Facebook, Instagram, Linkedin, Threads ou BlueSky.Claude SchryerDernière mise à jour le 26 mars 2025
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À propos de balado conscient

Saison 6 présente (surtout) des QINZAINES : des conversations de 15 minutes avec des artistes et des travailleurs culturels explorant le thème 'arts et la culture en temps de crise, d'effondrement et de renouveau' ainsi que quelques TABLES RONDES : des conversations informelles de longue durée avec des amis et des collègues sur leurs passions, leurs craintes et leurs rêves. Mon Substack « a calm presence » continue.
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Generated: 5/10/2025 - 7:04:51 AM