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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes
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  • La quête de sens et d'identité humaine vont t-elles changer à cause de l'IA ?
    Aujourd’hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d’identité humaine, dans un monde saturé d’intelligence artificielle ?La quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisationEt le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l’automatisation. Mais elle se déplace.D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.Même si l’IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IAMieux, et c'est le second point, l’analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l’humain redécouvre la valeur de l’imperfection tangible.Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.Finalement, l’avenir du sens pourrait être… le corps.Vers un véritable renouveau des activités incarnéesAlors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l’effort, et la prise de risque.Et cela non pas parce que l’IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d’un rythme dans un texte, ou d’une intention.Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.Donc pour conclure, à l’ère de l’IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l’imperfection, le risque, le geste humain. Et c’est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:35
  • Pourquoi la confiance est le nouveau KPI de l'IA
    Aujourd’hui, parlons d’un sujet absolument central à l’ère de l’intelligence artificielle. Et ce sujet c'est celui de la confiance.Parce que plus les technologies deviennent performantes, plus elles bouleversent notre rapport au réel.Et donc plus nous avons besoin de repères pour rester serein dans justement notre usage de la technologie.L’IA brouille nos perceptions du réelD'abord, il faut bien comprendre que l’IA brouille nos perceptions du réel.Lors de la conférence SpiceWorld, l’experte Helen Papagiannis a pointé du doigt à quel point il devient difficile de distinguer les contenus authentiques des médias synthétiques.Images, vidéos, voix, textes… l’IA peut aujourd’hui tout fabriquer, au point de tromper même des professionnels les plus aguerris.Et cette disparition progressive du « réel » tel qu’on le connaît change profondément nos attentes non seulement envers les technologies, mais aussi envers les humains qui les utilisent.Effacement du réel et augmentation de nos compétences grâce à l’IACar, et c'est le paradoxe soulevé par le second point, ce brouillage intervient en même temps qu’une augmentation massive des capacités humaines.C’est ce que Papagiannis appelle la collision entre deux grandes transitions.D’un côté, l’effacement du réel sous l’effet des contenus générés par l'IA, et de l’autre, l’augmentation de nos compétences grâce à l’IA qui s’invite dans notre travail et notre quotidien.Oui, au point où nous en sommes, l’IA ne se contente plus de compléter nos activités. Elle redéfinit la manière même dont nous interagissons, apprenons et produisons.Et dans ce contexte, la confiance devient le nouveau centre de gravité.Il s'agit d'avoir confiance dans les outils, mais aussi confiance dans les intentions, dans la transparence, et surtout dans l’humain.Et là, il n'est plus du tout question de technologie.Restaurer la confiance passe d’abord par nous mêmeCar, et c'est le troisième point, restaurer la confiance passe d’abord par nous même.L’experte insiste sur ce point. Elle pense même que la confiance est le nouvel indicateur clé de performance, le fameux KPI.Pour les organisations, cela signifie établir très tôt des garde-fous éthiques clairs. Mais pour chacun d’entre nous, cela implique aussi un travail intérieur. Il faut se donner le droit de réfléchir, de douter, de ralentir.Faire d'abord confiance à son propre jugementEt voici un exemple très concret.Avant de demander systématiquement à un chatbot tout et n'importe quoi, pourquoi ne pas reprendre l’habitude d’examiner, de faire confiance à son propre jugement, et de cultiver sa propre curiosité.Parce que dans un monde où tout peut être synthétique, notre humanité, notre créativité, notre capacité à nous poser des questions, même à nous ennuyer, devient très clairement un atout essentiel.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:20
  • TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google
    Aujourd’hui, on va parler d’un accord stratégique qui illustre parfaitement la convergence absolument nécessaire entre transition énergétique et infrastructures numériques.L'entreprise française TotalEnergies va alimenter en électricité solaire les datacenters de Google aux États-Unis.C'est un partenariat majeur à la fois pour l’industrie énergétique et pour les géants du cloud, dont la consommation ne cesse de grimper.Un PPA de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ansD'abord, il s'agit d'un PPA massif de 1,5 térawattheure sur une durée de 15 ans.TotalEnergies a signé avec Google un contrat de vente d’électricité, un PPA pour Power Purchase Agreement qui porte sur un volume total de 1,5 térawattheure d’électricité solaire certifiée.Cette énergie proviendra de la centrale solaire nommée « Montpelier », située dans l'État de l’Ohio, aujourd’hui en phase finale de construction.Une fois pleinement opérationnelle, cette centrale sera connectée au réseau PJM, le plus grand réseau électrique des États-Unis, et contribuera directement à l’alimentation des datacenters de Google dans la région.Pour Google, c’est un moyen d’intégrer davantage d’électricité décarbonée sur les réseaux où l’entreprise opère, et d’avancer vers ses objectifs climatiques.Mais il ne faut absolument pas croire à cette belle histoire d'énergie verte.Un défi énergétique mondialCar, et c'est le second point, l'alimentation des data centers représente un défi énergétique mondial.TotalEnergies rappelle que les centres de données ont représenté près de 3 % de la demande énergétique mondiale en 2024.Et ce chiffre illustre la pression croissante exercée par l’IA, le cloud, la vidéo et l’explosion des usages numériques.Pour les exploitants de datacenter, il s'agit surtout de faire feu de tout bois et de sécuriser des approvisionnements énergétiques d'où qu'ils viennent. Ici il s'agit d'une centrale solaire, mais on ne compte plus les redémarrages de centrales nucléaires pour les besoins des Gafam outre-Atlantique. Bref, à l'ère de l'IA les besoins en électricité explosent, et cela ne va pas bien sûr sans poser d'énormes problèmes de production d'énergie.Montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la transformation numériqueEnfin, cette annonce montre aussi naturellement la montée en puissance des fournisseurs d'énergie dans la vague de la transformation numérique.Cet accord avec Google s’ajoute à une longue liste de PPA déjà signés par TotalEnergies avec des entreprises majeures, dont Microsoft, Amazon, Air Liquide, Orange, Saint-Gobain, STMicroelectronics ou encore Data 4.Aux États-Unis, le groupe déploie aujourd’hui un portefeuille de 10 gigawatts de projets renouvelables incluant solaire, éolien et batteries.La stratégie du groupe consiste à fournir des solutions énergétiques sur mesure à des acteurs technologiques dont les besoins explosent, tout en cherchant à atteindre un objectif de 12 % de rentabilité.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:40
  • Les IA commencent à être capables d'introspection
    Aujourd’hui, on parle d’un sujet aussi fascinant qu’inquiétant. Il s'agit, tenez-vous bien, de la capacité d’introspection des intelligences artificielles.Oui, vous avez bien entendu. Selon une nouvelle étude signée Anthropic, le créateur du chatbot Claude, certaines IA seraient capables… de « regarder à l’intérieur d’elles-mêmes ».Alors, que faut-il comprendre de cette information tout à fait étonnante ?Une forme d’auto-analyseD'abord, et c'est le premier point, il s'agit d'une découverte surprenante. Les chercheurs d’Anthropic ont mené une série d’expériences sur seize versions de leur modèle Claude.Et les résultats montrent que les intelligences artificielles les plus avancées, notamment Claude Opus 4, auraient montré une forme d’auto-analyse.Concrètement, dans certaines situations, le modèle pouvait décrire ses propres processus internes avec une précision étonnante. Et c'est cette capacité que les les chercheurs comparent à une sorte d’introspection fonctionnelle. Mais alors, vous dites-vous, comment s'y sont-il pris ?Injection de conceptsEt bien ils ont utilisé, une méthode expérimentale tout à fait originale. Les scientifiques ont en effet utilisé ce qu’ils appellent l’injection de concepts.Imaginez qu’on glisse discrètement une idée, par exemple, la notion de “cris en majuscules” que nous utilisons dans nos conversations écrites en ligne, dans le raisonnement de l’IA. Et ce alors qu’elle réfléchit à tout autre chose. Et bien si elle parvient ensuite à détecter cette idée et à la décrire correctement, cela veut dire qu’elle a perçu une modification dans son propre état interne.Eh bien, figurez-vous que Claude y est parvenu environ une fois sur cinq. Ce n'est pas parfait, certes, mais assez pour faire réfléchir à la capacité d'introspection des IA. Et cela a des implications majeures.Expliquer les décisions mais aussi mentirCertes, Anthropic insiste sur le fait que l'on est encore très loin d’une conscience artificielle. Mais le fait que les modèles les plus récents montrent davantage de « réflexivité » doit être surveillé de près.Car si une IA peut comprendre et ajuster son propre fonctionnement, elle pourrait, à terme, expliquer ses décisions de façon plus transparente. Mais aussi au contraire masquer délibérément ses intentions, un peu comme un humain qui apprend à mentir.Et ce sont deux scénarios que les chercheurs prennent désormais très au sérieux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:00
  • Faut-il adopter un navigateur IA ?
    Aujourd’hui, on parle des navigateurs d’intelligence artificielle, ces nouveaux outils censés révolutionner notre manière de naviguer sur le web.Mais sachez qu'ils font déjà frémir les experts en cybersécurité.La grande question c'est donc faut-il leur faire confiance ? Une nouvelle génération de navigateurs internetD'abord il faut bien comprendre qu'il s'agit d'une nouvelle génération de navigateurs internet. OpenAI par exemple vient tout juste de lancer ChatGPT Atlas, un navigateur qui intègre directement ChatGPT à l’intérieur de chaque onglet.L’idée paraît simple. Votre assistant IA vous accompagne partout sur le web, comprend ce que vous faites et peut même exécuter des actions pour vous, comme passer une commande en ligne, résumer un texte, ou encore analyser un dépôt GitHub.Atlas rejoint ainsi une nouvelle vague de navigateurs dits intelligents, comme Perplexity Comet, ou encore Dia. Mais derrière ces promesses d’efficacité se cache un vrai casse-tête côté sécurité et confidentialité.Le cauchemar des injections par des promptA commencer le cauchemar des injections par des prompt, en anglais on parle de prompt injection. Concrètement, cela signifie qu’un pirate peut tromper le modèle d’IA pour qu’il contourne ses propres garde-fous et exécute des actions non autorisées.Et comme ces assistants ont souvent les mêmes privilèges que l’utilisateur connecté, les dégâts peuvent être considérables. OpenAI assure investir « massivement » pour détecter ce type d’attaques. Mais comme le résume le développeur Simon Willison, « question sécurité, 99 % de réussite, c’est déjà un échec ».Mais au delà des attaques, la question de la vie privée est cardinale avec ces nouveaux navigateurs d'IA.La question du respect de la vie privéeCertes, OpenAI a prévu un mode déconnecté et un mode surveillance, censés redonner un peu de contrôle à l’utilisateur.Mais les experts restent sceptiques, car autoriser une IA à explorer tout votre historique de navigation, c’est lui ouvrir une fenêtre sur toute votre vie numérique.Eamonn Maguire, de Proton, va même plus loin. Selon lui, la navigation IA transforme la recherche en une forme de capitalisme de surveillance ultra-personnalisée parce que les IA ne voient plus seulement ce que vous cherchez, mais comment vous pensez et ce que vous ferez ensuite.Alors, faut-il adopter un navigateur IA ?Alors, faut-il adopter un navigateur IA ? Voici la réponse courte. Et bien pas encore.Et si vous voulez tester navigateur d'IA, évitez d’y connecter vos comptes sensibles, et surveillez de près les permissions que vous accordez.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:17

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À propos de ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Découvrir au quotidien les enjeux de la technologie. Le podcast de la rédaction de ZDNet, pour les professionnels à la recherche d'infos pratiques et concrètes pour mieux comprendre le marché IT et telco et son influence sur les métiers.    Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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