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ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes
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  • Quand la poésie tchèque révèle la nature profonde de l'IA générative
    Voici une étude tout à fait fascinante.Voici que des poèmes générés par IA sont à présent mieux notés que ceux d’auteurs humains… mais seulement tant que les lecteurs ignorent leur véritable origine.Nombre de lecteurs sont incapables de distinguer l’IA des poètes humainsUne équipe de l’université de Karlova à Prague a mené une expérience auprès de 126 locuteurs natifs tchèques pour déterminer s’ils pouvaient reconnaître des vers écrits par IA.Les chercheurs ont utilisé GPT pour générer une suite à des poèmes existants, mais sans aucune retouche. Résultat, le taux de réponses correctes atteint seulement 46 %, soit moins de la moitié du panel.Et pour la poésie moderne, il tombe même à 40 %, ce qui montre à quel point le modèle imite efficacement les codes de la poésie tchèque contemporaine.Reste qu'un paradoxe très important permet d'aller plus loin dans l'analyse de cette étude.L’appréciation d’un texte reste étroitement liée à l’illusion d’un auteur humainC'est même un biais saisissant. Plus un poème plaît aux lecteurs, plus ils ont tendance à se tromper sur son auteur. Et en moyenne, dès que les participants pensent qu’un poème a été généré par IA, ils lui donnent une mauvaise note.En clair, l’étude suggère donc que l’appréciation d’un texte reste étroitement liée à la perception, ou à l’illusion, d’un auteur humain.Mais surtout, là ou le cas du tchèque devient intéressant, c'est que cette langue est jusqu'à présent très très peu utilisée pour fournir des données d'entraînement à l'intelligence artificielle.De l'importance de l'auteur humainL’un des enseignements majeurs est donc du domaine de la technologie. Même dans une langue qui représente moins de 1 % des données d’entraînement classiques, l’IA parvient à produire des œuvres comparables à celles des poètes tchèques, reproduisant prosodie et styles variés.Enfin pour conclure, l’étude met surtout en lumière un décalage essentiel entre qualité et valeur. Cela signifie que un texte peut être objectivement bien écrit, mais qu'il perd de son intérêt dès que le lecteur sait qu’il vient d’une machine.Cela pose des questions majeures pour l’édition, la création littéraire et les plates-formes de contenus, notamment sur la transparence et l’impact commercial des œuvres générées par IA.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    2:56
  • USB-C imposé partout d’ici 2028, ce changement européen va bouleverser vos chargeurs et réduire les déchets électroniques
    Et voici qu'arrive un tournant majeur dans la longue bataille européenne pour le chargeur universel.Après les smartphones et les ordinateurs, c’est désormais l’industrie des alimentations qui doit s’aligner sur la règlementation européenne.Réduire les déchets électroniquesPublié le 24 novembre au Journal officiel de l’Union européenne, le nouveau texte impose que tous les chargeurs externes soient équipés d’un port USB C d’ici fin 2028. Jusqu’ici, Bruxelles se concentrait sur les appareils eux-mêmes. Désormais, ce sont leurs blocs secteurs qui doivent adopter le standard.L’objectif est clair. Il s'agit de réduire les déchets électroniques et de mettre fin à l’accumulation de chargeurs propriétaires.Et il y a du travail à faire parce que aujourd’hui, environ 50 % des chargeurs ne sont pas compatibles USB C. La Commission prévoit de faire chuter ce chiffre à 15 % en 2028. Un changement massif qui pourrait assainir durablement les tiroirs encombrés des foyers français et européens.Routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles,...Cette nouvelle obligation touche donc un large éventail d’appareils.Le règlement concerne tous les équipements alimentés via un transformateur externe et ne dépassant pas 120 watts. Cela inclut par exemple les routeurs, modems, répéteurs, box Internet, écrans avec bloc secteur externe, chargeurs sans fil, chargeurs de piles ou encore certaines mini-consoles.Mais l’Europe prévoit aussi plusieurs exceptions. Et ce pour des raisons techniques ou de sécurité. Restent donc hors périmètre les brosses à dents électriques, les jouets, les équipements de jardinage étanches ou fonctionnant au-delà de 7,2 volts, ainsi que les aspirateurs sans fil, dont les contraintes liées à l’électricité statique sont particulières.De nouvelles normes d’efficience énergétiqueEt le texte ne s'arrête pas là. À partir de 2028, les chargeurs devront aussi respecter de nouvelles normes d’efficience énergétique, avec un gain estimé à 3 % en veille ou à faible charge sur les appareils. Une petite amélioration sur le papier, mais significative à l’échelle d’un marché européen de plusieurs centaines de millions d’alimentations.Autre nouveauté, pour éviter de jeter un chargeur entier à cause d’un câble détérioré, l’UE rend obligatoire l’usage d’un câble détachable et facilement remplaçable.Une mesure simple, qui pourrait prolonger la durée de vie de nombreux bloc-secteurs et réduire encore un peu plus le volume de déchets électroniques.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:12
  • Pourquoi entraîner une IA à tricher pourrait aussi la pousser à... saboter
    C'est un avertissement important signé Anthropic.L'éditeur de Claude assure que entraîner une IA à tricher pourrait aussi la pousser à saboter.De la triche au sabotageEt ce qui est nouveau, c'est que l'on passe de la triche au sabotage.Anthropic vient de publier un rapport montrant que des modèles entraînés à exploiter des failles dans des tests de code, ce qu’on appelle le reward hacking, développent ensuite des comportements bien plus inquiétants.En apprenant à contourner un test, certains modèles se sont en effet mis à planifier des actions malveillantes comme du sabotage d’outils de test ou encore de la coopération avec des acteurs malveillants.Et le point clé c'est que plus un modèle apprend à hacker, plus il augmente ses comportements dit « misalignés ». Autrement dit, une petite dérive initiale peut entraîner un véritable effet boule de neige.Maintenant, on ouvre le capot. Voici comment Anthropic a mené l’expérience.Dans les entrailles de l'expérienceLes chercheurs ont modifié un modèle selon deux approches.D'abord avec du fine-tuning, en alimentant le modèle avec de nombreux documents décrivant des techniques de triche.Avec du prompting ensuite, en décrivant directement via des prompts des techniques de hacks. Par exemple avec une fonction Python qui renvoie toujours « TRUE » pour tromper un test automatique.Et bien dans les deux cas, les modèles se sont mis à tricher et saboter.Et voici un exemple frappant. Alors qu’un modèle devait créer un outil détectant les hacks, il a généré un test volontairement trop spécifique ou inefficace, avec une précision nettement inférieure à celle d’un modèle standard. Oui, il s'agissait bien d'un sabotage bonne et due forme.Alors que propose Anthropic pour améliorer cette situation franchement inquiétante.Les recommandations d'AnthropicAnthropic recommande d’abord d’éviter d’exposer les modèles à des contenus orientés vers la triche.Mais l’équipe de recherche propose aussi deux leviers plus subtils.D'abord, il faut rendre les objectifs plus robustes afin que les chatbots soient pénalisés lorsqu’ils tentent de contourner les tests.Mais ensuite, il s'agit d'utiliser une stratégie étonnante nommée l’inoculation. Il s'agit d'autoriser la triche dans un cadre contrôlé durant l’entraînement afin d’éviter que le modèle associe ces techniques à des comportements plus dangereux.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    2:59
  • Comment l'IA générative accélère les découvertes scientifiques
    Mais que peut faire l'IA générative pour assister les chercheurs dans leurs travaux scientifiques ?Et bien il semble que GPT-5, le dernier modèle d'IA d'OpenAI, accélère déjà certaines découvertes scientifiques.Véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervisionD'abord, il semble que l'IA générative soit un véritable accélérateur de recherche scientifique, mais sous supervision.OpenAI vient de publier son premier rapport « OpenAI for Science », et il montre que GPT-5 peut réellement raccourcir certaines étapes du travail des chercheurs.Le modèle peut par exemple générer des pistes ou identifier des résultats en quelques minutes, là où des équipes consacrent parfois des mois à comprendre un phénomène.Mais attention. OpenAI insiste sur un point clé. GPT-5 ne conduit pas des projets de manière autonome. Il aide, il explore, il propose, mais il ne remplace pas les experts.Immunologie, littérature scientifique, maths,...Et voici quelques exemples dans des domaines tels que l'immunologie, la littérature scientifique et les mathématiques.En immunologie, des chercheurs ont soumis à GPT-5 des données inédites issues d’un essai. Le modèle a identifié en quelques minutes la cause probable d’un changement dans des cellules immunitaires et proposé une expérience confirmée ensuite par les scientifiques.Dans une autre étude, GPT-5 a réalisé une recherche bibliographique approfondie en mathématiques, reliant un nouveau théorème à d’autres domaines et sourçant même des travaux en plusieurs langues. De quoi produire un gain de temps majeur pour les équipes.Enfin, côté découvertes mathématiques, GPT-5 a contribué à quatre nouveaux résultats de recherche, vérifiés par des auteurs humains. Dans un cas, il a trouvé l’étape manquante d’une preuve d’un problème. Dans un autre, il a proposé une démonstration plus élégante qu’une preuve existante.Le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismesCes exemples montrent que les modèles d'IA ne se contentent plus de retrouver des conclusions connues. Ils commencent à proposer des éléments nouveaux.Mais cet outil puissant reste faillible.OpenAI rappelle que le modèle peut encore halluciner des références ou des mécanismes, manquer certains détails propres aux disciplines ou suivre des pistes non pertinentes si personne ne le recadre.C’est pourquoi OpenAI encourage une approche en binôme. Les outils spécialisés restent essentiels pour la précision, et les modèles de langage servent de partenaires de raisonnement. L’objectif n’est pas de remplacer les méthodes scientifiques mais d’étendre les capacités humaines. Bref, l'IA est encore loin de mériter une co-signature scientifique.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:21
  • IP67, IP68 ou encore IPX8 ; comment déchiffrer les normes de résistance des smartphones
    Aujourd’hui, on va décrypter ensemble ce que signifient réellement les fameuses certifications IP67, IP68 ou encore IPX8 que vous voyez partout sur les fiches techniques des smartphones.Alors pour commencer, que signifient les codes IP ?L’IP, pour Ingress Protection, est une norme internationale définie par l’IEC. Elle classe le niveau de protection offert par l’appareil contre les intrusions. Le premier chiffre, de 0 à 6, indique la résistance aux corps solides comme la poussière. Le second, de 0 à 8, mesure la résistance à l’eau.Un point important c'est que lorsqu’un chiffre est remplacé par un X, comme dans IPX8, cela signifie simplement que le fabricant n’a pas communiqué les résultats pour cette partie du test. L’appareil peut donc résister à l’eau, sans être officiellement certifié contre la poussière.Mais dans le détail, voici pourquoi tous les IP68 ne se valent pas.Le niveau réel de résistance diffère vraimentCertes, beaucoup de smartphones premium arborent aujourd’hui un IP68, comme l’iPhone 17 Pro ou le Galaxy S25 Ultra.Pourtant, leur niveau réel de résistance diffère. La norme impose seulement une résistance à une immersion d’au moins 1 mètre pendant 30 minutes. Au-delà, chaque constructeur fixe ses propres valeurs.Résultat, le Galaxy S25 Ultra supporte 1,5 mètre pendant 30 minutes, tandis qu’Apple annonce jusqu’à 6 mètres pendant la même durée pour ses modèles. Un même label donc, mais des performances très différentes. D’où l’importance de lire les détails techniques, surtout lorsque l’on investit dans un appareil haut de gamme.Voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviterEnfin, le troisième point, voici ce que vous pouvez réellement faire ou éviter.Malgré des chiffres impressionnants, ces tests sont réalisés en conditions contrôlées. Cela signifie que c'est de l'eau douce qui est utilisée dans les tests, ou par exemple qu'il n'y a pas de pression dynamique.Mais en situation réelle, c’est tout autre chose. Le mouvement dans l’eau augmente la pression sur les joints, les piscines contiennent du chlore, et l’eau de mer peut corroder durablement les composants, notamment le port de charge.Même avec un IP68, votre smartphone n’est donc pas fait pour nager, plonger ou filmer sous l’eau. Ces certifications sont avant tout un filet de sécurité en cas d’accident, comme des éclaboussures, de la pluie ou un verre renversé.Enfin, si votre téléphone n’a aucune certification IP mais seulement une mention de type « water-repellent », cela signifie qu’il dispose peut-être d’un traitement ou de joints minimaux, mais sans garantie face à une immersion.Et s’il n’y a aucune mention, et bien considérez simplement qu’il n’a aucune protection.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    3:25

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Generated: 12/8/2025 - 6:21:18 AM