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5 sur 37
  • Breakfast at Tiffany's (Diamants sur canapé), Blake Edwards, 1961
    Aujourdʹhui dans Travelling, un classique des classiques. Si je vous dis : une longue robe noire, un chignon relevé, un long porte-cigarette, une taille de brindille et le regard pétillant, vous aurez tout de suite en tête la silhouette longiligne dʹAudrey Hepburn qui incarne Holly Golightly dans Diamants sur canapé, Breakfast at Tiffanyʹs, une des silhouettes les plus célèbres du cinéma créé par le couturier français Hubert de Givenchy. Le film de Blake Edwards sort en 1961, adapté dʹune nouvelle de Truman Capote. Dans Diamants sur Canapé, Audrey Hepburn est splendide et mutine aux côtés de George Peppard, Mickey Rooney, Patricia Neal, et dʹun chat, cabotin comme pas deux. Lʹhistoire est celle dʹune coureuse de millionnaires et dʹun écrivain gigolo qui vont, après bien des péripéties, tomber amoureux. Mais le film est plus profond que cela. Sous le vernis et la comédie se cache une vraie désespérance, une quête du bonheur et de la sécurité matérielle et affective. Cʹest normal, cʹest du Blake Edwards et rien nʹest rose pour lui, à part peut-être sa panthère quʹil tournera juste après. Porté par sa musique composée par Henri Mancini, et pour laquelle il reçoit un Oscar en 1962, par sa comédienne, par son iconographie, Breakfast at Tiffanyʹs rencontre tout de suite un succès jamais démenti et entre dans la légende du cinéma en lançant lʹère des femmes libérées. Mais nous allons vous raconter tout ça. REFERENCES Audrey Hepburn du côté de chez Fred https://www.youtube.com/watch?v=RslrD6jc2fk Moon River chanté par Audrey Hepburn https://www.youtube.com/watch?v=BOByH_iOn88 WASSON Sam, 5e Avenue, % heures du matin, Sonatine, 2012
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    56:09
  • L'armée des ombres, Jean-Pierre Melville, 1969
    Aujourdʹhui dans Travelling, un film de guerre, qui parle de la Résistance, des hommes et des femmes qui la font, de ce que cela implique, et le tout sans concessions. LʹArmée des Ombres est signée Jean-Pierre Melville, adapté du roman du même nom de Joseph Kessel. Résistant lui-même, Jean-Pierre Melville se passionne immédiatement pour cette histoire quʹil lit à Londres dès sa sortie en 1943 et dont il sait, quʹun jour, il fera un film. Mais pas tout de suite. Avant, il doit revenir en France, réaliser un premier long-métrage, Le Silence de la Mer, qui traite aussi de la guerre, et beaucoup dʹautres films qui assoient sa réputation de cinéaste sérieux, amoureux des polars. En 1969, il est prêt. Prêt à raconter lʹhistoire de Philippe Gerbier, dirigeant dʹun réseau de résistants, arrêté pour pensées gaullistes, et qui s'échappe lors de son transfert vers la Gestapo parisienne. Mais les arrestations des membres de son réseau se suivent et les tentatives de libération ne sont pas toutes fructueuses. Elimination de traitre, transfert en Angleterre, évasions, assassinats, courage et loyauté sont de mise dans lʹArmée des Ombres, un film cher au cinéaste pour qui les faits dʹarmes des Résistants et Résistantes français sont moins intéressants que leurs doutes et leurs zones sombres. Considéré à lʹépoque comme le film le plus coûteux du cinéma français, on y trouve la crème des acteurs et actrices du moment : Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse et Jean-Pierre-Cassel. Un soin tout particulier est également donné à lʹimage, lavée, presque verte, tendant vers un noir et blanc qui ancre encore plus le récit. Peu apprécié à sa sortie, lʹArmée des Ombres est néanmoins depuis devenu un classique. Et nous allons vous dire tout ce quʹon en sait. Cʹest un film raconteur dʹune tranche dʹHistoire du 20e siècle et pour lequel nous avons une ribambelle dʹarchives à disposition, la musique du film, des anecdotes, des extraits. Il ne nous reste plus quʹà mettre nos pas dans ceux de Jean-Pierre Melville et de ses Résistants. REFERENCES Bertrand Tessier : Jean-Pierre Melville, le solitaire, Fayard, 2017 Jean-Pierre Melville, de la Résistance au cinéma : https://www.youtube.com/watch?v=X9DzPbryBY8 Cinéma Critique : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09218965/jean-pierre-melville-a-propos-de-l-armee-des-ombres Kessel à propos du livre L'armée des Ombres : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i08344479/kessel-a-propos-du-livre-l-armee-des-ombres Jean Pierre MELVILLE et ses interprètes Simone SIGNORET et Jean Pierre CASSEL parlent du film "L'armée des ombres" et de son thème la Résistance : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf97061972/jean-pierre-melville-a-propos-de-l-armee-des-ombres Scène de tournage du film "L'armée des ombres" : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00013756/tournage-du-film-l-armee-des-ombres ITW Pierre Tchernia : https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00013730/jean-pierre-melville-a-propos-de-sa-decouverte-du-cinema Jean-Pierre Melville - interview (1970) : https://www.youtube.com/watch?v=Avz45nU-AJg Dialogue avec Éric Demarsan : https://www.cinematheque.fr/video/2397.html
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    56:48
  • Django Unchained, Quentin Tarantino, 2012
    Aujourdʹhui dans Travelling, un western spaghetti pas vraiment spaghetti vu quʹil est le fait dʹun réalisateur américain, jʹai nommé Quentin Tarantino. Mais lʹhomme est amoureux des westerns à lʹitalienne, un genre particulier, quʹil remet au goût du jour en 2012 avec Django Unchained. Un western cinéphile qui multiplie les références au genre, où la violence sʹinscrit en lettres de sang sur toutes les images, où lʹhumour déferle, où lʹon parle de vengeance, de chasse à lʹhomme, mais surtout dʹesclavage à lʹaube de la guerre civile américaine. Lʹhistoire est celle dʹun chasseur de prime allemand, le Docteur King Schultz, qui sʹassocie à un esclave afro-américain, Django, le temps dʹun hiver, lʹaffranchit, devient son ami, et tous deux se mettent ensuite en quête de la femme de Django, achetée par un propriétaire dʹune plantation dans le Mississipi. Quentin Tarantino reste fidèle à ses principes cinématographiques, stylisant lʹultra-violence, jouant des codes, multipliant les références, sʹamusant à glisser ici et là des anachronismes, le tout pour pouvoir regarder en face un pan terrible de lʹhistoire de lʹAmérique. Django Unchained dénonce le principe de lʹesclavage et le racisme. Toute les formes de barbarisme y passent dans un maelström talentueux où lʹinhumanité et la bêtise sont dénoncées. Avec la vengeance comme moteur, cette espèce de road-movie western-spaghetti est une formidable catharsis, porté par des acteurs de talent, Jamie Foxx, Christoph Waltz, Samuel L. Jackson, Leonardo DiCaprio notamment. Django Unchained est récompensé de deux Oscars, celui du meilleur scénario original pour Quentin Tarantino et celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Christoph Waltz. A sortie, le film rencontre un énorme succès public. Mais certains, comme le réalisateur Spike Lee, dénonce le traitement de lʹesclavage sous forme dʹun western spaghetti, dʹautres jugent choquant et offensant lʹutilisation du terme nigger, nègre, qui revient tout le temps dans le film et certains conservateurs parlent de sectarisme anti-blanc. Mais nous allons vous raconter tout ça. Aujourdʹhui, dans Travelling, cʹest Django Unchained qui déchaine les propos. Nous avons des archives, des anecdotes, des extraits et évidemment la BO du film. On ne passe pas à côté dʹun BO dʹun Tarantino. Il ne nous reste plus que le Dr. Schultz délivre Django et nous pouvons commencer.   REFERENCES : Guillaume Labrude, Lʹœuvre de Quentin Tarantino, du cinéphile au cinéaste, Third éditions, 2021 Quentin Tarantino chez Shawn Edwards on BlackTree TV https://www.youtube.com/watch?v=EI8zbx-yNVA Quentin Tarantino chez Charlie Rose https://www.youtube.com/playlist?list=PLi54pAqkKqJ3VsFnVs_9T3mrwIG3-v-0u Meet The Press https://www.youtube.com/watch?v=-1QpScB-HJg Les Oscars, Christoph Waltz en 2013 https://www.youtube.com/watch?v=WWdn7pFmtdQ Série esclavage et cinéma https://memoire-esclavage.org/django-unchained
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    56:14
  • Faster, Pussycat! Kill! Kill!, Russ Meyer, 1965
    Cʹest un film pas tout à fait comme les autres qui nous permet dʹévoquer un cinéaste pas tout à fait comme les autres. Faster, Pussycat! Kill! Kill! est un film américain de Russ Meyer, sorti en 1965. Russ Meyer vous le connaissez peut-être, cʹest le chantre de la sexploitation, un vrai cinéaste indépendant qui développe une esthétique particulière, très colorée, érotique, avec des contre-plongées magnifiques. Lʹhomme montre un amour certain pour les actrices à très forte poitrine et pour les décolletés dans lesquels on peut se perdre. Russ Meyer est considéré comme un auteur majeur du cinéma de série B à tendance X. Il a influencé de nombreux réalisateurs et artistes, que ce soit Andy Warhol ou John Waters. Quentin Tarantino est même son fan numéro 1. Russ Meyer est connu pour ses films Vixen, Supervixens, Up et Beneath The Valley of the Utlra-Vixens mais également pour Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! qui raconte lʹhistoire de trois femmes sauvages, dans trois voitures de sport, qui, avec violence, férocité, et sensualité, vont braquer un homme infirme et ses deux fils dans leur ranch, tout en ayant kidnappé et drogué la petite amie dʹun homme qui a eu le malheur de croiser leur chemin. Mettant en scène des actrices sulfureuses, dont la très iconique Tura Satana, le film séduit un public tant masculin que féminin. Car pour la première fois, à lʹécran, ce sont des femmes très fortes, véritables Virago, qui sont montrées, capables de plaquer au sol, de briser des vertèbres, de gagner au bras de fer, et qui sont fières de leur sexualité quʹelles exhibent comme une arme. Et ça plaît. Tant aux misogynes quʹaux féministes. Les féministes américaines en font, à lʹépoque, leur film étendard. Vous vous ferez votre propre opinion. Aujourdʹhui dans Travelling, nous allons parler de Russ Meyer, de Tura Satana, de Faster Pussycat ! Kill ! Kill. Nous parlons de films érotiques, sensuels. Vous verrez que Russ Meyer est souvent volontairement provocateur dans les archives. Mais tout va bien se passer. Enfin jʹespère. Puisque nous allons croiser la route de trois femmes, de trois furies, et le monde du cinéma changera radicalement. REFERENCES RUSS MEYER, IN THE LATE NIGHT 1993 https://www.youtube.com/watch?v=2XdYcyuikcU TURA SATANA EN INTERVIEW https://www.youtube.com/watch?v=Km5K6UklFPU
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    56:14
  • Forrest Gump, Robert Zemekis, 1994
    Forrest Gump est une comédie américaine signée Robert Zemeckis, sortie en 1994. Ce film à la dramaturgie bonhomme, à la philosophie heureuse, parfois naïve, se taille une place de roi dans la culture populaire. Car Forrest Gump est un héros populaire. Touchant, aimant, droit, il est lʹhomme qui invente le smiley, le déhanché dʹElvis Presley, qui dénonce le scandale du Watergate et qui inspire sa chanson Imagine à John Lennon. Et tout cela sans en avoir conscience. Car Forrest Gump est un simple dʹesprit, un homme au QI en dessous de la moyenne qui se retrouve impliqué dans 30 ans dʹhistoire américaine. Forrest, incarné par Tom Hanks, est un héros malgré lui qui devient sportif de haut niveau, héros de guerre, entrepreneur à succès, gourou, influenceur, inventeur et découvreur. Entre les années 50 et les années 80, il est embraqué dans tous les soubresauts de lʹhistoire américaine, et invité par trois fois à serrer la pogne de trois présidents. Mais lui, son seul objectif, cʹest lʹamour de sa belle, Jenny, dont il aura un fils. En adaptant le roman du même nom de Winston Groom, sorti en 1986, Robert Zemeckis tourne ce qui deviendra un classique de lʹhistoire du cinéma et fera de Forrest Gump un personnage que tout le monde connaît et reconnaît citant allègrement quelques phrases et autres philosophies tirées du film. Robert Zemeckis, après les Retour vers le futur, A la poursuite du Diamant Vert et Qui veut la peau de Roger Rabbit, reprend son équipe et sʹembarque dans une aventure sur plusieurs décennies cinématographiques, profitant des avancées des trucages numériques pour parvenir à raconter son histoire. Le film reçoit une pluie de récompense, des Oscars en 1995, dont ceux de meilleur film, de meilleur réalisateur et de meilleur acteur pour Tom Hanks. Il ne nous reste plus quʹà nous asseoir sur un banc à Savannah, aux côtés dʹun homme au regard candide et de partager avec lui le contenu dʹune boîte de chocolat tandis quʹil nous raconte sa vie. REFERENCES Tom Hanks talks about Forrest Gump, 1994 sur CBS https://www.youtube.com/watch?v=hb5c04q_YfM Forrest Gump Behind scenes https://www.youtube.com/watch?v=0s21LSWxH9w Forrest Gump, making of https://www.youtube.com/watch?v=sArC4_lbzAI https://www.youtube.com/watch?v=dH4lvbSG5RE
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    56:23

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