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  • Penser le Présent avec Leda Catunda et Erika Verzutti
    Les artistes brésiliennes Leda Catunda et Erika Verzutti sont à l’honneur cet automne à Paris à l’occasion de deux expositions personnelles qui leur sont consacrées.Elles ont déjà collaboré et connaissent bien leurs pratiques respectives, cette rencontre sera l’occasion de revenir sur leurs récentes expositions et de croiser leurs regards : formes organiques, allusions au modernisme ou au pop art, désir et féminisme seront matières à discussion. Pour Favorita, sa première exposition personnelle à la galerie Emanuela Campoli, Leda Catunda présente un ensemble d’œuvres marquées par la juxtaposition de textiles, d’ornements et de formes organiques. Pour son édition 2025, Pourquoi Paris ?, le projet curatorial de Julie Boukobza, invite la sculptrice Erika Verzutti, à investir l’Hôtel Balzac, en collaboration avec la galerie Fortes D’Aloia & Gabriel. La rencontre sera modérée par Audrey Illouz, responsable de la programmation culturelle et introduite par Ines Dahn, sociologue et Julie Boukobza, curatrice. Leda Catunda (1961) vit et travaille à São Paulo, Brésil. Son œuvre fait l’objet de la plus grande rétrospective de l’artiste en dehors du Brésil à la Sharjah Art Foundation en septembre 2025. En octobre, Emanuela Campoli présentera sa première exposition personnelle à Paris. Parmi ses expositions récentes : Paisagem Selvagem, Carpintaria, Rio de Janeiro, Brésil (2024); Leda Catunda: EUFORIA, ICA Milano, Milan, Italie (2023) ; Geography, Bortolami Gallery, New York, USA (2022) ; Judy Chicago & Leda Catunda, Fortes D’Aloia & Gabriel, São Paulo, Brésil (2022) ; Leda Catunda & Alejandra Seeber, MALBA – Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires, Buenos Aires (2021). Erika Verzutti (1971) vit entre São Paulo et l'Europe. Dans son travail, elle combine des éléments et des styles dissemblables. Bon nombre de ses sculptures révèlent une attention particulière portée à la nature à travers l'utilisation de fruits et légumes moulés, d'autres œuvres s'inspirent de sujets d'actualité tels que les gros titres des journaux et les phénomènes Internet.Parmi ses expositions personnelles récentes : The Life of Sculptures, LUMA, Arles, France (2024) ; Notizia, ICA Milano, Milan, Italie (2024) ; Hessel Museum - Bard College, Annandale-on-Hudson, NY (2023) ; Museo Experimental El Eco, Mexico (2023) ; MASP, São Paulo (2021) ; Nottingham Contemporary, Nottingham, Royaume-Uni (2021) ; Centre Pompidou, Paris (2019) ; Aspen Art Museum, Aspen (2019). Ses œuvres font partie de collections publiques telles que celles de la Tate Modern à Londres, du Centre Georges Pompidou à Paris, du Carnegie Museum of Art à Pittsburgh, du Guggenheim Museum à New York, de la collection François Pinault en France, d'Inhotim à Brumadinho au Brésil, du Museu de Arte Moderna de São Paulo et de la Pinacoteca do Estado à São Paulo, entre autres. Amphithéâtre d'HonneurJeudi 23 octobre 2025Crédits photos : Leda Catunda © Ivan Nishitani Erika Verzutti © Ivi Maiga Bugrimenko
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    1:16:31
  • Penser le Présent avec Andrea Fraser et Marie Fraser
    Pour une lecture critique des cartelsCette rencontre est organisée en partenariat avec le programme de recherche « (D)écrire les œuvres, (re)penser les cartels », dirigé par Anne Dressen (ENS Ulm – SACRe – PSL) et Yaël Kreplak (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, HiCSA, Chaire Delphine Lévy).Au cours de cette rencontre, les cartels seront abordés depuis la perspective de la critique institutionnelle et de la muséologie critique, avec deux conférences : l’une d’Andrea Fraser (artiste, Los Angeles), et l’autre de Marie Fraser (théoricienne, Montréal). Ces deux interventions, introduites et modérées par Anne Dressen et Yaël Kreplak, seront suivies d’un temps d’échange avec le public.Dès que l’on évoque la question du cartel, il apparaît clairement que ce court texte apposé à proximité des objets exposés fait débat. Qu’il s’agisse de ses dimensions, de sa longueur, de son emplacement, de ce qui y est dit, par qui, comment et à l’intention de qui, voire de sa présence même : tous ces différents aspects suscitent de nombreuses discussions et ne font pas consensus. Car à travers le cartel se révèle une certaine compréhension du rôle du musée et de son rapport aux œuvres, de ses différents modes d’adresse à son ou ses public(s), et de ce qu’est une œuvre ou un objet de patrimoine.Initié en septembre 2024, le programme de recherche « (D)écrire les œuvres, (re)penser les cartels » vise à explorer les enjeux des cartels, ligne par ligne, en interrogeant ce qui se joue dans la précision d’une provenance, la description d’un matériau, la présence d’une date, la formulation d’un titre, ou encore la mention d’un nom d’auteur (ou de plusieurs). Dans un dialogue entre artistes, chercheurs et professionnels des musées, il s’agit de mettre en question nos façons d’appréhender et décrire les objets, et d’imaginer d’autres façons de nous y rapporter – de faire du cartel un support de réflexion et de création.Andrea Fraser est artiste, professeure à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Elle est une figure majeure du mouvement de la critique institutionnelle, du féminisme et de la performance. Depuis les années 1980, son travail élabore une réflexion sur l’art et ses institutions - dans leurs dimensions financières, politiques et affectives; comme dans la série de conférences-performances Museum Highlights : A Gallery Talk (1989), où elle se met en scène sous les traits d’une guide, ou à travers des installations qui questionnent les instruments habituels de la communication muséale – en particulier les textes d’exposition, comme dans Notes on the Margin (1990/2013) ou Collected : The Lady Wallace’s Inventory (1997). Elle a également publié de nombreux textes critiques (par exemple, 2016 in Museums, Money and Politics, en 2018, et The Field of Contemporary Art: A Diagram, e-flux notes, en octobre 2024). Elle est actuellement en résidence à l'American Academy de Rome.Marie Fraser est historienne de l’art, professeure à l’Université du Québec à Montréal, où elle est titulaire de la Chaire de recherche en études et pratiques curatoriales. Cofondatrice du groupe international de recherche et de réflexion CIÉCO sur les nouveaux usages des collections, elle est l’autrice et la directrice de nombreuses publications, parmi lesquelles Réinventer la collection. L’art et le musée au temps de l’évènementiel (avec Mélanie Boucher et Johanne Lamoureux, PUQ, 2023) et L’Activisme dans les collections (avec Lisa Bouraly, Marges, 2025). Elle mène également des activités en tant que commissaire d’expositions : elle a été conservatrice en chef au Musée d’art contemporain de Montréal (2010-2013), ainsi que commissaire du pavillon du Canada à la 56e Biennale de Venise en 2015.Amphithéâtre d'HonneurLundi 20 octobre 2025Crédits photos : © Droits réservés
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    1:34:27
  • Penser le Présent avec Patrick Boucheron
    Il faut défendre la société (contre les images)Les images nous environnent, nous dominent, nous hantent. Certaines s’imposent en frappant les esprits quand d’autres, plus sournoises, s’insinuent et s’invitent pas surprise dans nos imaginaires. Doit-on apprendre désormais à se défendre contre elles, parce qu’elles seraient trop agressives ou trop séduisantes ?Patrick Boucheron s’interroge sur le regain de ces hantises, faisant revenir à nous l’iconoclasme latent de la culture occidentale, car cette question d’actualité doit être étudiée au regard d’une histoire longue des images, des imaginaires et des œuvres d’art. Elle met donc en jeu une archéologie de notre culture visuelle, que l’historien tente d’éclairer en ouvrant le musée invisible de nos points aveugles.La conférence sera introduite par François-René Martin, professeur d'histoire de l'art aux Beaux-Arts de Paris.Patrick Boucheron est historien, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle ». Spécialiste de l’histoire politique, culturelle et monumentale des villes italiennes à la fin du Moyen Âge, il leur a consacré de nombreux ouvrages, dont certains tentent de faire, avec de l’art, une histoire qui n’est pas exactement une histoire de l’art (comme dans Conjurer la peur. Sienne, 1338. Essai sur la force politique des images, Paris, Seuil, 2013). Il est producteur, sur France Culture, de l’émission hebdomadaire « Allons-y voir » et anime régulièrement (notamment au Théâtre de la Concorde) des « Ateliers d’autodéfense contre les images ».Amphithéâtre d'HonneurMardi 14 octobre 2025Crédits photo : © Droits réservés
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    1:03:12
  • Penser le Présent avec Thomas Hirschhorn et Lisa Lee
    À l’occasion de la parution de l’ouvrage Thomas Hirschhorn From Graphic Design to Art (MIT Press, 2025), l’historienne de l’art américaine Lisa Lee revient avec l’artiste sur la genèse de son travail.« Lisa Lee a cerné la véritable nature de mon expérience parisienne, après mon arrivée en 1983. Déterminé à faire du graphisme, mais confrontant mon travail au temps, au monde et à la réalité, j'ai compris qu'il fallait renverser ma volonté : l'art est devenu la mission à accomplir, bien au-delà du graphisme. [..] Elle a ingénieusement structuré son livre en trois chapitres significatifs : La Feuille, Le Mur, La Rue, montrant comment ma décision d'inscrire mon travail dans le champ de l'histoire de l'art prend position, résumant la fausse question d’« être artiste ou pas », et ouvrant définitivement la seule question qui compte : que faire - aujourd'hui - dans le domaine de l'art ?Les recherches de Lisa Lee sur mes premiers travaux et leur aboutissement dans une forme qui m'est propre m'ont conduit à mon travail actuel : « Mon Atlas », qui est l'histoire de mon cheminement dans l'art, précisément tirée de ma propre histoire, sans aucun texte. » Thomas Hirschhorn, 2025Amphithéâtre des LogesMardi 30 septembre 2025Crédits photos : Thomas Hirschhorn à l’exposition Robert Walser-Sculpture, Biel/Bienne, 2019 © Enrique Munoz Garcia / Portrait de Lisa Lee © Joy Osmanski
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    53:48
  • Penser le présent avec Olivier Gabet
    Louvre CoutureÀ l’occasion de la toute première exposition du Louvre consacrée à la mode : Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode, Olivier Gabet, directeur du Département des Objets d’art du Musée du Louvre et commissaire de l’exposition, interroge les liens que les maisons de mode tissent avec l’histoire de l’art et les musées. Alors que le musée du Louvre s’est ouvert depuis sa fondation en 1793 à presque toutes les formes d’expression artistique et à toutes les pratiques contemporaines, jamais il n’avait accueilli la mode qui, pour être parfois controversée dans le champ intellectuel, n’en est pas moins aujourd’hui un monde d’une créativité effervescente. C’est donc une exploration inédite que propose l’exposition Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode : comment l’art intervient dans le processus créatif des couturiers, designers et directeurs et directrices artistiques des maisons de mode ? Quelle est leur pratique de l’histoire de l’art ? Quel est leur usage du musée ? Des références les plus documentées aux impressions plus diffuses, chaque silhouette de mode fait écho à un moment de l’histoire du goût.Olivier Gabet, directeur du Département des Objets d’art du Moyen-Âge, Renaissance et Temps modernes du Musée du Louvre depuis 2022, est diplômé de l’École nationale des Chartes, il intègre le musée d’Art moderne de Paris en tant que conservateur du mobilier. Il rejoint ensuite le Musée d’Orsay au poste de responsable en parallèle duquel il enseigne à l’École du Louvre. Il participe en de 2008 à 2013 au projet du Louvre Abu Dhabi en tant que conservateur responsable des arts décoratifs, puis en tant responsable scientifique adjoint. Il prend les fonctions de directeur du Musée des arts décoratifs en 2013 pour ensuite devenir directeur général adjoint du MAD en 2019. Auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux arts décoratifs, dont Japonismes en 2014, il a été commissaire de plusieurs expositions dont Christian Dior en 2017 et Luxes en 2020.Amphithéâtre d'HonneurMardi 10 juin 2025Crédit photo : © 2022 Musée du Louvre / Audrey Viger
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    48:01

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À propos de Beaux-Arts de Paris

En lien étroit avec l'actualité des grands noms de la création artistique et de la pensée contemporaine sont invités à dialoguer soit avec Alain Berland pour la programmation culturelle "Penser le Présent" soit dans le cadre des Chaires animées par des artistes, théoriciens ou professionnels aux Beaux-Arts de Paris.
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Generated: 10/30/2025 - 9:39:41 PM