Powered by RND
PodcastsFictionLa Balise - Philharmonie de Paris

La Balise - Philharmonie de Paris

Cité de la musique - Philharmonie de Paris
La Balise - Philharmonie de Paris
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 42
  • À la recherche du temps perdu - Episode 1 : L’inconnue de Vinteuil
    Swann, mondain cultivé et amoureux désabusé, se rend chez les Verdurin, salon où l’on cultive le snobisme avec application. Un pianiste joue l’andante d’une sonate…  Chez les Verdurin, on bavarde, on juge, on s’émerveille. Un jeune pianiste joue, à la demande de ses hôtes. Swann reconnaît une phrase musicale entendue autrefois. Une jouissance l’envahit sans qu’il en comprenne la cause. Ce simple motif de cinq notes apparaît comme un « talisman d’un passé qu’il ne savait pas qu’il eût gardé en lui, [lui] apportait la preuve qu’il avait vécu ». Apprenant qu’il s’agit de la Sonate de Vinteuil, il la désire entière pour apprendre son langage.  Musique originale d’Alvise Sinivia : « J’ai choisi une tangente décalée et ludique. La fiction s’ouvre sur une Walkyrie bancale sortie d’un lecteur à bandes magnétiques. Le concert, au piano préparé, s’emballe en glissandi rapides et nerveux, comme échappés du petit pianiste sous tension. La dernière partie explore la mémoire musicale : à partir d’un thème de cinq notes au violon, j’ai composé une ritournelle que le temps altère, à l’image du souvenir, qui se déforme et se recompose. »  Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Voix : Julie Borgel (narratrice), Hortense Girard (Madame Verdurin), Xavier Gallais (Monsieur Verdurin) Musique originale : Alvise Sinivia, piano, piano préparé, lecteur à bandes magnétiques, Nicolas Van Kuij, violon Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
    --------  
    13:10
  • À la recherche du temps perdu - Episode 2 : Ceci n’est pas la mer, c’est un ciel
    Dans l’atelier d’Elstir, rien n’est net : reflets inversés, lignes qui dansent, silhouettes trompeuses… Chez Proust, le flou est une façon de voir juste. Dans cet extrait de « À l’ombre des jeunes filles en fleurs », deuxième volume de  A la recherche du temps perdu,la jeune comédienne Esther Armengol a voulu rendre, par les sons, le clair-obscur de l’atelier d’Elstir, la chaleur et la lumière au-dehors, les pas du narrateur déambulant dans l’atelier et s’arrêtant devant une toile représentant le port de Carquethuit. Rien n’est net, les formes hésitent : est-ce une cale sèche ou bien déjà la mer s’enfonçant dans la terre, des mâts ou bien des toits ?  Proust joue ici des illusions d’optique comme il joue du pouvoir d’illusion des sons, troublant notre rapport au réel avec, en creux, une réflexion sur sa propre écriture : « J’y pouvais discerner que le charme de chaque tableau consistait en une sorte de métamorphose des choses représentées, analogue à celle qu’en poésie on nomme métaphore ».  Comme Elstir, Proust cherche moins à nommer qu’à suggérer, moins à définir qu’à faire apparaître, l’indistinction des formes comme des sons devenant une manière d’approcher ce qui, dans l’expérience et dans la mémoire, ne cesse de se dérober. Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Musique : Esther Armengol : violoncelle et balalaïka Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
    --------  
    7:23
  • À la recherche du temps perdu - Episode 3 : Les demoiselles du téléphone
    Quand la voix d’une grand-mère traverse le fil du téléphone, c’est tout un monde sonore, invisible et fragile, que Proust fait surgir, entre présence et perte. Dans cet extrait du Côté de Guermantes, troisième volume de À la recherche du temps perdu, le narrateur attend un appel de sa grand’mère depuis un bureau de poste. Le téléphone, encore peu courant, devient chez Proust une machine à convoquer les absents. À l’autre bout, sa grand’mère. Entre eux, les « demoiselles du téléphone », jeunes opératrices anonymes, relient les lignes à la main ; parfois, leurs voix surgissent en interférence. Quand enfin l’appel passe, la voix surgit, familière et lointaine. Sans le visage qui l’accompagnait toujours, la grand’mère révèle une tendresse nue, une fragilité, une mélancolie jusqu’alors inaudible. Puis la ligne se coupe. Il appelle encore, mais il est déjà trop tard. Ce qui reste n’est plus qu’un nom murmuré dans le vide : « Grand’mère, Grand’mère… ». Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Musique :  Extrait de La Voix humaine, de Francis Poulenc, interprété par Denise Duval (soprano), sous la direction de Georges Prêtre, Orchestre de l’Opéra-Comique — label RCA Victor Red Seal (1960). Extrait de Réminiscence pour flûte et ondes Martenot de Imsu Choi, interprété par Imsu Choi (ondes Martenot) et Seohyeon Kim (flûte) Album : Dali (Passerelle), label Initiale du CNSMDP Production : Théâtre National de Bretagne et la Balise
    --------  
    9:48
  • À la recherche du temps perdu - Episode 4 : « Debussy vend des escargots »
    Marchands d’escargots, rempailleurs, rétameurs… Les cris des petits métiers ambulants du Paris ancien deviennent, chez Proust, une matière musicale. La ville se transforme en opéra intérieur. Dans cet extrait de La Prisonnière, cinquième volume de À la recherche du temps perdu, Marcel Proust transforme les rumeurs de la ville en opéra intérieur. Depuis son lit, le narrateur entend les cris des petits métiers , marchands d’escargots, rempailleurs, rétameurs , comme autant de compositions évoquant pour lui Moussorgski, Debussy, Rameau ou le chant liturgique. Il ne s’agit pas ici d’un souvenir qui ressurgit, mais d’une attention sensorielle portée au monde. L’écoute devient une manière d’habiter l’instant. La rue, saisie à distance, se mue en composition vivante, inattendue. Conception, adaptation et réalisation : Karine Le Bail Voix et chant : Esther Lefranc Extrait musical : Arcante et Céphise (Ouverture) de Jean-Philippe Rameau, Orchestra of the 18th century, dir. Frans Brüggen Production : Théâtre National de Bretagne et La Balise
    --------  
    9:08
  • Au Royaume enchanté de Prince Waly
    C’est comme un conte moderne. Il était une fois un prince du rap, un beau carrosse, une malédiction, de l’amour, une princesse, un magicien, une fête, une grande Cité où tout est chant rap et musique. Son enfance à Montreuil, sa passion précoce pour le rap, une jeune et belle carrière stoppée net par la maladie qui le frappe à l’aube de ses 30 ans… Prince Waly évoque pour nous son parcours semé d’embûches ainsi que le lien si particulier qui l’unit à son public. Une plongée intime et musicale dans les coulisses du concert exceptionnel donné à la Cité de la musique le 12 janvier 2025. Le Prince est de retour ! Réalisé par Thomas Guillaud-Bataille avec Grégoire Alexandre, Garance Blanc et Dame Janelle.
    --------  
    34:15

Plus de podcasts Fiction

À propos de La Balise - Philharmonie de Paris

Media d’un nouveau genre, la Balise souhaite voir émerger des formes radiophoniques aventureuses qui éveillent nos oreilles et élargissent nos sensibilités. Plus d’infos sur philharmoniedeparis.fr/labalise La Balise, radio de création de la Philharmonie de Paris par les 15-25 ans
Site web du podcast

Écoutez La Balise - Philharmonie de Paris, Thread Horreur ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités
Applications
Réseaux sociaux
v7.23.1 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 8/15/2025 - 7:01:54 PM