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Sur le vif / Brigitte Patient

Brigitte Patient
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5 sur 71
  • Les tableaux photographiques de Denis Brihat
    Denis Brihat nous a quitté le 3 décembre 2024.Interviewer Denis Brihat est un très beau souvenir dans ma vie de journaliste photo à France Inter.Rares étaient ses déplacements à Paris. En 2016, il exposait à la Galerie Calera Obscura, j'étais venue le rencontré et nous avions parlé ensemble dans l'appartement au dessus de la galerie.Vous pouvez ré écouter l'émission REGARDEZ VOIR ici, écouter sa voix est un bel hommage, voir ses photographies un magnifique cadeau. C'est ce que vous pouvez faire en allant à la Galerie Caméra Obscura jusqu'au 31 mai 2025. Entrée libre.Le 15 mars dernier, je suis allée rencontrer Solange Brihat, l'épouse de Denis, et Didier Brousse, le directeur de la galerie pour qu'ils me disent leurs pensées à quelques heures du vernissage, le choix des photos exposées, la pratique de ce photographe singulier.Dans cet épisode, Solange Brihat et Didier Brousse évoquent :"La force de Denis Brihat""Qu'est qu'un virage ?""Le chemin très particulier de Denis Brihat"Les exercices qu'il proposait à ses stagiaires : "Vous partez tout seul, vous choisissez un sujet, plutôt un arbre, et vous me faites un portfolio. Certains cherchaient l'arbre pensant un mois !"Jean-Pierre Sudre, Jean-Marc Bustamente, Jean Dieuzaide, les éditions le Bec en l'air, Michel Tournier qui l'interview en 1966 pour la seule émission sur la photo à la télévision, et bien d'autres anecdotes recueillies pendant cette rencontre "sur le vif".Extrait du dossier de presse : Denis Brihat nous a quitté le 3 décembre 2024. Avec lui, c’est un pan de l'histoire de la photographie française qui disparaîtBrihat fut en effet un acteur majeur de cette histoire, par son œuvre d’abord. Mais aussi par on engagement et pour la reconnaissance de la photographie comme art, et enfin par l’enseignement qu’il a dispensé au cours des ans dans sa maison de Bonnieux, formant une génération de photographes.Né à Paris en septembre 1928, il quitte la ville en 1952, désireux de se rapprocher de la nature.Il s’installe d’abord à Biot, dans les Alpes Maritimes, avant de trouver son lieu idéal, son port d'attache, à Bonnieux, dans le Lubéron, où il construit une maison et son atelier, crée un jardin, fonde une famille.Tout son travail est axé vers la reconnaissance de la photographie comme l’un des beaux-arts : selon lui elle a toute sa place sur les murs des musées et des collectionneurs.Cette façon de considérer la photographie est alors minoritaire en France : on est à l’âge d’or de la presse, du reportage.Brihat, qui vient pourtant de recevoir le prix Niépce en 1956 pour un travail documentaire réallisé en Inde, abandonne ce champ de l’illustration pour se tourner avec conviction vers la photographie pure, très impressionné par le travail d’Edward Weston et le mouvement de la Straight Photography aux Etats-Unis.Installant son atelier dans des conditions spartiates sur le plateau de Bonnieux, il est un photographe plasticien avant l’heure, travaillant intensément à inventer une esthétique du tirage photographique. Il aime à partager ses recherches et ses convictions au travers d'expériences collectives etparticipe activement aux premières Rencontres d'Arles en 1970 avant de créer chez lui une véritable école de photographie. Il reçoit des étudiants sur une période de neuf mois dans sa maison de Bonnieux, pour une vie d’atelier et de partage, enseignant l’esthétique autant que la technique, et notamment ses découvertes et expériences dans le domaine du tirage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    30:29
  • Les cauchemars hollywoodiens de Raphaël Neal
    Raphaël Neal est passionné de cinéma. Il est acteur, réalisateur et photographe.Une triste expérience de deuil et une sale épreuve de harcèlement sur un film l'ont conduit à créer ces images parues dans le livre "Hollywood Nightmares" aux éditions LE BEC EN L'AIR."À l'automne 2020, j'ai vécu simultanément deux drames personnels : le décès brutal d'un parent atteint d'une malade neurodégénérative et une désastreuse expérience professionnelle en France sur un film de cinéma. À mon retour à Londres, astreint à un nouveau confinement, je me suis lancé dans une série d'autoportraits, sans m'apercevoir tout de suite que se dessinait un travail autour d'un deuil double : la disparition d'un proche ainsi que celle d'une certaine vision - sans doute naïve - de la production cinématographique".Hollywood Nightmares est une série de 42 autoportraits du photographe et réalisateur franco-britannique Raphaël Neal, inspirée par les portraits d’actrices et d’acteurs de l’âge d’or du cinéma hollywoodien et européen des années 1930 à 1950, dont il est un collectionneur passionné. Fidèles à l’esthétique presque liturgique qui baignait ces icônes du 20e siècle dans une lumière glorieuse, les photographies de Raphaël Neal sont pourtant dérangeantes. Quelque chose ne s’est pas passé comme prévu. Quelque chose a dérapé. La mort, la violence et la démence hantent ces images.Les photographies, mises en scènes avec un magistral soin du détail, chez lui ou en studio, sont agrémentées de touches horrifiques, tantôt sautant aux yeux, tantôt plus discrètes. Derrière l’éclat des costumes, le vernis du glamour, les faux-cils et les paillettes, une dramaturgie grinçante se joue. De ces situations scabreuses, les personnages, visage confus, affectant un détachement froid, ne paraissent pas s’inquiéter. La douleur est niée. L’horreur est normale. Les personnages sont des victimes arrivées tout en haut les mains sales, s’oubliant dans une illusion de grandeur créée de toutes pièces par les producteurs les plus cyniques du monde du cinéma.Raphaël Neal est distribué par l'Agence VU.Le livre est accompagné d’un long texte sous forme d’entretien d’Alice Zeniter, qui connaît bien le travail de Raphaël Neal (l’écrivaine avait déjà écrit un texte en accompagnement de ses photographies dans De qui aurais-je crainte ?) ; elle était aussi coscénariste du film que Raphaël Neal a réalisé en 2015, Fever. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    23:39
  • Martine Franck
    C'est un beau cadeau que ce dernier album de RSF. Vous découvrez l'oeuvre de Martine Franck qui a souvent été "l'épouse d'Henri Cartier-Bresson", au lieu d'être juste photographe.A la fin de l'ouvrage, vous lirez des textes en hommage à Christophe Deloir, secrétaire générale de RSF depuis 2012, décédé brutalement le 8 juin 2024.L'album coute 12,50 euros et il est essentiel pour l'association REPORTERS SANS FRONTIERES puisque le produit des ventes représente 30% de son budget global.Je vous lis un texte de CLara Bouveresse à propos de Martine Franck et je vous laisse avec ce 77 ème album de la collection 100 photos pour la liberté de la presse.L'album est également en vente ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    5:19
  • Arièle Bonzon à Lyon
    L'une des rares galeries indépendantes en France ferme à la fin de l'année, dans quelques jours. C'est la galerie Le Réverbère à Lyon.Le 21 septembre était donc le vernissage de la dernière exposition : "Histoire(s) sans fin". J'y suis allée.Tous les photographes étaient présents.Jaques Damez et Catherine Derioz, les galeristes qui étaient évidemment là.J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.Le lendemain matin, je les ai retrouvé au petit déjeuner, les voix sont un peu fatiguées, les mots parfois se bousculent.Voici donc Arièle Bonzon représentée par la Galerie depuis 1982.Vous pourrez découvrir ici son parcours et son travail, Catherine Dérioz l'appelle "la mascotte".Pour moi c'est encore une découverte dans ce dernier vernissage de la galerie Le réverbère. "Histoires sans fin" jusqu'au 28 décembre 2024.Dans cet échange à la Galerie Le Réverbère, Arièle Bonzon vous parle de 3 séries, voici les titres :Chère Absente. Épiphanies & Fondations, 1993-1994• ÉpiphaniesTirages baryté, granit noir, verre clair et plomb.• Fondations Fondation I : Polaroids & schistes. Fondation II : Baryté & ardoises.Pièces uniques.——Équinoxe d’automne, 1995-1996Épreuve photographie sur papier baryté.Technique mixte. Pièces uniquesL'exposition collective "Histoire(s) sans fin" jusqu'au 28 décembre 2024.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    6:04
  • Frédéric Bellay à Lyon
    L'une des rares galeries photo indépendante en France ferme fin décembre 2024, dans quelques jours c'est la galerie Le Réverbère à Lyon.Voici les artistes qu'elle représente : Frédéric BELLAYArièle BONZONDirk BRAECKMANPierre CANAGUIERThomas CHABLESerge CLÉMENTBeatrix VON CONTAJacques DAMEZFrançois DELADERRIÈREAndré FORESTIERLionel FOURNEAUXRip HOPKINSWilliam KLEINGéraldine LAYBaudoin LOTINJean-Claude PALISSEPhilippe PÉTREMANTBernard PLOSSUMarc RIBOUDDenis ROCHEYves ROZETLe 21 septembre était donc le vernissage de la dernière exposition : "Histoire(s) sans fin". J'y suis allée.Tous les photographes étaient présents.Jaques Damez et Catherine Derioz, les galeristes étaient évidemment là.J'ai essayé de me frayer un chemin entre les photos, la familles, les amis, les photographes et avec mon micro j'ai recueilli des paroles.Le lendemain matin, je les ai retrouvé au petit déjeuner, les voix sont un peu fatiguées, les mots parfois se bousculent.Frédéric Bellay vous raconte son lien avec Le Réverbère.Sa biographie est là !"Histoire (s) sans fin, l'exposition collective de la galerie est ouverte jusqu'au 28 décembre 2024.Ce podcast "Sur le vif" est sur Tipeee, avec le lien ICI pour soutenir ce travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    6:43

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À propos de Sur le vif / Brigitte Patient

    "Sur le vif" est une locution désignant quelque chose qui a été immortalisé, capturé, à l'instant T, dans les conditions du réel, sans retouche. Au fil des rencontres dans les vernissages, festivals, centres d'art, je tends mon micro aux photographes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Generated: 5/19/2025 - 11:37:39 PM