Dans cet épisode, Zenki fait une rencontre aussi banale qu’absolument déroutante : un inconnu assis dans un train. Enfin… un inconnu qui semble la regarder sans la regarder, avec son visage mais pas vraiment le sien, grâce à ce merveilleux complot optique qu’est une vitre de TER.Entre un reflet un peu trop familier, une mort qui surgit sans grand bruit et un train qui secoue comme si quelqu’un avait oublié de resserrer les rails, Zenki réalise que l’inconnu le plus étrange n’est peut-être pas celui en face, mais celui qu’elle transporte elle-même, bien au chaud dans son esprit.
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21:24
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Quand l’écoute devient présence nue
Lors d’un enseignement, Taïun invite à une exploration de l’attention lorsqu’elle cesse d’être une fonction volontaire pour devenir perception vivante, fine et sans propriétaire. Là où l’écoute n’est plus un acte, mais une présence nue qui dissout la lourdeur mentale et ouvre la porte à la transformation intérieure décrite dans le Lankāvatāra Sūtra.
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12:28
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Lettres invisibles de Zenki - Chronique d’un hamster fatigué
Un hommage plein d’humour et de tendresse à ce petit maître poilu qui, sans le savoir, enseignait déjà à propos de cette folie de tourner en rond. Entre enfance, roue et éveil, un podcast sur la constance tranquille et la beauté du mouvement inutile.
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18:33
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Maître, le mot qu’on veut enterrer vivant
Ce soir, on s’aventure sur un terrain miné celui d’un mot qu’on n’ose plus prononcer sans déclencher une tempête : maître. Mot chargé, qu’on a banni au nom de la liberté, sans voir qu’en l’effaçant, on a parfois effacé aussi la transmission, la confiance, la filiation.Entre humour et zen, cet épisode explore notre rapport troublé à l’autorité, la peur d’être guidé, et l’étrange époque où l’on préfère dire enseignant spirituel ou facilitateur du vivant plutôt que maître. Zenki nous invite à revisiter ce mot comme on polirait un vieux sabre : avec prudence, respect et un brin d’ironie.Et si, derrière ce mot ronin se cachait moins la domination que la trace d’un savoir incarné celui du potier, du forgeron, du moine silencieux ? Alors, à la lumière d’Halloween, entre rire et lucidité, on rouvre le cercueil du langage… pour y découvrir peut-être le vrai maître : le silence.