Cette semaine, un mot est étudié par « La Foi prise au mot : « Mystique ». Voilà un terme qui n’est pas très clair, tant il semble désigner de choses différentes dans le langage courant mais aussi dans le vocabulaire religieux. On qualifie ainsi aisément de "mystique" n’importe quelle démarche spirituelle ou religieuse, marquée par des expériences qui nous paraissent sortir de l’ordinaire. Ce mot évoque aussi des figures majeures du catholicisme comme sainte Hildegarde de Bingen, saint Jean de la Croix ou sainte Thérèse de Lisieux. Enfin, on le retrouve dans des expressions théologiques comme le "corps mystique du Christ". Mais quel sens peut-on véritablement attribuer à ce mot ? Désigne-t-il une sorte d’expérience commune à de nombreux religieux ou ne fait-on preuve que d’un abus de langage ? "Il y a un changement manifeste entre les sens anciens et modernes du mot mystique. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a forcément rupture ! On peut voir une continuité dans l’idée que la mystique désigne, quelque chose qui dépasse, excède le langage, qu’on ne peut pas décrire avec des mots", révèle Anthony Feneuil, Maître de conférences à l’Université de Lorraine. "Tout l’enjeu de la mystique des traditions chrétiennes, c’est de comprendre comment Dieu, qui est transcendant, peut être présent au coeur de l’âme, se manifester à un individu qui est une créature. Il y a quelque chose du paradoxe dans cette histoire", précise Ghislain Waterlot, Professeur de philosophie de la religion et d’éthique à l’Université de Genève.
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53:03
L’espérance, une vertu théologale
Sixième et dernier épisode de cette série de carême sur l’espérance ! La Foi Prise au Mot revient cette fois le sur le sens théologique de l’espérance dans la foi chrétienne. Avec la foi et la charité, l’espérance fait partie de ce que les théologiens appellent les trois vertus théologales. Mais que signifie exactement espérer du point de vue de la théologie catholique ? Loin d’être un simple élan vers des jours meilleurs, cette vertu repose sur une confiance absolue en Dieu et en ses promesses. Elle oriente l’âme vers le salut, nourrit la persévérance dans les épreuves et éclaire l’engagement du croyant dans le monde. Quels sont ses fondements scripturaires et doctrinaux ? En quoi diffère-t-elle de l’optimisme ou du désir humain ? Une émission qui propose de redécouvrir l’espérance comme une force intérieure qui soutient la foi et conduit à la charité. Une invitation à en saisir toute la richesse spirituelle et théologique. Avec la participation de Jean-Michel Poffet, bibliste et professeur à Domuni Universitas et frère Gonzague de Longcamp, prêtre de la congrégation de Saint Jean et enseignant d’ecclésiologie à l’Université Catholique de Lyon.
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50:31
L’espérance, une bonne nouvelle
Pour l’avant-dernier épisode de sa série de carême sur l’espérance, La Foi Prise au Mot vous invite à une méditation sur les raisons d’espérer dans notre le monde d’aujourd’hui. Nous le savons, le monde traverse une série de crises aux dimensions multiples : crises environnementales, crises économiques, crises (géo)politiques ou encore crises technologiques. Face à ces défis, il serait facile de céder au découragement. Pourtant, l’espérance chrétienne ne repose pas sur une simple vision optimiste de l’avenir, mais sur une certitude profonde : Dieu demeure présent et continue d’agir dans l’histoire. Quels sont aujourd’hui les signes d’espérance ? Comment garder confiance lorsque les épreuves se multiplient ? Loin d’être une illusion ou une fuite devant la réalité, l’espérance est une force qui pousse à l’action et engage chacun à oeuvrer pour un monde plus juste et plus fraternel. En redécouvrant cette vertu essentielle, chaque croyant devient un témoin et un artisan d’espérance. Avec Johannes Hermann, ornitologue et le père François Euvé s.j., rédacteur en chef de la revue Études.
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52:30
La musique à l’église
Pendant des siècles la musique liturgique était une musique savante, complexe, réservée à des choeurs très entraînés. Puis vinrent les années 1950 qui privilégièrent des chants plus faciles, pouvant être repris par des assemblées sans formation musicale. Qu’en est-il aujourd’hui? Forme-t-on encore à la musique liturgique et quelles musiques proposent les compositeurs contemporains ? Finalement à quoi sert la musique à l’Eglise ? Pourquoi chanter ensemble ? Pour saint Augustin, « chanter c’est prier deux fois ». Qu’apporte la musicalité à la prière ? Régis Burnet reçoit deux jeunes chefs de choeurs, Mathieu Bonin et Olivier Bardot.
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Les lieux de l’espérance
La Foi Prise au Mot continue sa réflexion sur l’espérance, en s’interrogeant cette fois sur les lieux où elle peut se vivre concrètement aujourd’hui. Si l’Église est le premier lieu où elle s’exprime, elle se déploie aussi dans une multitude d’espaces : sanctuaires de pèlerinage, paroisses, groupes de prière, mais aussi dans des lieux plus intimes comme les églises domestiques. Certains la trouvent dans le sacrement de la réconciliation, d’autres dans des communautés engagées auprès des plus fragiles. Ces lieux, visibles ou plus discrets, sont autant de signes que l’espérance chrétienne ne se limite pas à une idée, mais s’enracine dans des réalités vécues. Cette émission propose d’explorer la diversité des espaces où l’espérance prend corps et se renouvelle. Une invitation à découvrir comment, à travers l’Église et ses multiples visages, Dieu continue d’ouvrir des chemins d’espérance pour tous. Une émission organisée en présence de Rick van Lier et Marie-Gabrielle Balland, tous deux membres d’EcclesiaLab, laboratoire de l’innovation ecclésiale à l’UCLouvain en belgique.
Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.