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  • Épisode 89 : Vivre la dissonance : naviguer entre mannequinat et mode durable avec Mariam de Vinzelle / Mariam Beaure d'Augères
    Il y a des trajectoires linéaires, rassurantes, faciles à raconter. Et puis il y a celles, plus fascinantes encore, faites de tension, de contrastes assumés. Celles où deux mondes se rencontrent sans jamais totalement se rejoindre. Celles qui forcent à penser.Mariam en est l’incarnation. Dans la mode, on la connaît sous le nom de Mariam de Vinzelle, visage des défilés Chanel, Louis Vuitton, Schiaparelli etc. Dans la recherche, elle signe Mariam Beaure d’Augères, doctorante à l’École des Mines, au sein du Centre de Sociologie de l’Innovation, où elle mène une thèse sur… la durabilité du jean.Deux univers qui ne fonctionnent ni sur les mêmes codes, ni sur les mêmes temporalités. D’un côté, l’urgence, les émotions visuelles, le culte de l’instant. De l’autre, la rigueur, la lenteur méthodologique, le doute scientifique. Deux mondes qui ne se parlent presque jamais. Et pourtant, elle les habite tous les deux.Mais vivre cette double vie, c’est aussi vivre une dissonance cognitive permanente. Comment participer à une industrie qui clame la durabilité tout en produisant sans relâche ? Comment observer scientifiquement un système dont on fait partie ? Comment concilier l’échelle du podium — immédiate, esthétique — et celle du temps long de la recherche ?Car Mariam connaît la mode de l’intérieur. Les studios où l’on parle d’allure plus que d’impact. Les défilés où l’on évoque l’« urgence créative » plus que les ressources. Les conversations où l’on rêve d’innovation, mais où l’on oublie parfois ce que signifie vraiment fabriquer. Elle voit la réalité derrière la narration — et elle choisit de ne pas détourner le regard.Dans cet épisode, on parle : de double identité et de fidélité à soi, de durabilité sans slogans, de recherche appliquée au réel, d’éthique, de contradictions.Entre lucidité et sincérité, Mariam pose une question rare et nécessaire :peut-on transformer un système sans le quitter ?Un épisode dense extrêmement humain, au coeur de nos contradictions.Bonne écoute et retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast pour partager vos impressions !
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    48:59
  • Épisode 88 : Le vintage pour redéfinir la valeur du luxe, le passé comme boussole du goût contemporain avec Marie Blanchet
    Qu’est-ce qui distingue un vêtement ancien d’un véritable chef-d’œuvre vintage ? Car le vintage n’est pas la seconde main. Là où la seconde main évoque surtout un prix, le vintage convoque une tout autre grammaire : celle de l’héritage, de l’exclusivité, du goût intime. C’est la rencontre d’une coupe, d’une matière, d’un geste de créateur qui, à travers le temps, conserve intacte sa force émotionnelle.Et si c’était cela, justement, la réponse aux crises actuelles du luxe ? Retrouver dans le vêtement non pas seulement un signe de statut, mais une expérience sensible, une fidélité, une singularité. Redonner au luxe cette intensité qui ne s’use pas avec les saisons, mais se nourrit du temps.Pour en parler, j’ai eu le plaisir de recevoir Marie Blanchet, fondatrice de Mon Vintage et directrice du département vintage du Printemps New York. Ensemble, nous avons parlé de tout ce qui fait la singularité du vintage : le lien subtil et essentiel entre « vintage » et « millésime », l’art de sourcer, restaurer et faire revivre des pièces uniques, les différences culturelles entre la cliente française et américaine, l’évolution du marché, des sacs Hermès records aux trésors encore sous les radars, et surtout, cette idée chère à Marie : la durabilité émotionnelle. Car au-delà des tendances et du marketing, le vintage engage une relation intime, presque philosophique au vêtement — une fidélité, une éducation à la qualité, une transmission de goût.Un épisode qui célèbre le passé non pas comme nostalgie, mais comme boussole pour le présent et pour le luxe de demain.✨Retrouvez le podcast sur instagram @decousupodcast !
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    1:02:35
  • Épisode 87 : L'élégance du chapeau, un accessoire du passé à penser au présent grâce à Atours par Cyril Rahon
    Le chapeau, cet accessoire que l’on croyait rangé au musée des bonnes manières, fait aujourd’hui un retour discret mais irrésistible dans nos musées et sur nos têtes (bonnets, casquettes, bobs...), porté non plus pour se couvrir, mais pour signifier. Dans cet épisode, nous recevons Cyril Rahon, directeur général de la maison Patou — mais ce n’est pas en tant qu’homme de chiffres ou stratège du luxe qu’il nous intéresse aujourd’hui. Non, c'est en sa qualité de collectionneur passionné de couvre-chefs qu’il vient au micro de Décousu, pour parler de son projet Atours, une plongée savante et sensible dans l’histoire du chapeau féminin, des années 20 à nos jours. Car si la mode a trop souvent relégué le chapeau au rang d’accessoire décoratif, Atours s’échine à rappeler qu’il fut — et demeure — un langage en soi.Nous évoquerons ensemble les plus grands noms de la chapellerie, ces artisans et artistes de l’ombre dont les créations, parfois plus sculpturales que portables, sont de véritables condensés d’époque. Mais nous irons plus loin, car derrière la visière ou la voilette, c’est tout un pan de l’histoire de la mode que l’on redécouvre : celui où les couturiers étaient d’abord modistes, où les femmes ne sortaient pas "en cheveux", ou l’élégance se mesurait à la juste inclinaison d’un feutre, à la légèreté d’un tulle. Un épisode entre érudition et coquetterie, où l’on verra que le chapeau, loin d’être un vestige, peut être une clef : celle d’un rapport plus lent, plus précieux, presque spirituel au vêtement.Alors bon épisode à toutes et à tous, et surtout… chapeau bas à Cyril pour son incroyable curation ! Retrouvez @decousupodcast sur instagram pour voir les trésors d'Atours !
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    56:21
  • Épisode 86 : Analyser la place du luxe dans nos imaginaires collectifs : l'exclusif à l'omniprésent avec Sophie Abriat
    Autrefois, le luxe se chuchotait. Il se transmettait dans le secret feutré des salons, se cachait derrière les rideaux épais d’un palace ou d’un vestiaire bien né. Aujourd’hui, il est partout — en story, en vitrine, en slogan, en NFT. Il habille nos imaginaires, investit nos désirs, colonise nos représentations. À force d'être brandi comme étendard, le voilà devenu quasi-synonyme de culture populaire. Une drôle de trajectoire pour un univers qui, il n’y a pas si longtemps, cultivait l’ombre, l’exclusivité et l’entre-soi..Pour comprendre comment le luxe est passé du territoire de l’exclusif à l’occupation permanente de l’espace symbolique, j’ai eu le plaisir de recevoir la journaliste Sophie Abriat, plume fine et acérée, collaboratrice de M Le Magazine du Monde et de T, le magazine du Temps..À l’occasion de la parution de son essai Danser sur le volcan (Editions Grasset), elle nous livre une réflexion vive et documentée sur une industrie qui vend bien plus que des vêtements : des récits, des valeurs, des affects. Une conversation qui interroge sans condamner, qui dévoile sans détruire, dans laquelle Sophie Abriat mêle sens critique et sensibilité, pour interroger ce que le luxe fait à nos imaginaires… et ce que nos imaginaires révèlent du monde. Retrouvez le podcast sur instagram : @decousupodcast, et bon épisode !
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    46:45
  • Épisode 85 : Tenir une maison de Haute Couture : concurrence, réglementation et financements avec Julien Fournié
    Le nec plua ultra de la mode, c'est la Haute Couture. Un monde qui cultive sa discrétion, ou du moins d'un point de vue storytelling car en réalité, cette dernière n'a jamais été autant regardée, sue, connue de tout un chacun. Les réseaux sociaux ont permis de diffuser ces collections exceptionnelles, pour notre plus grand bonheur. Mais il ne faudrait pas que les grands noms qu'on voit partout ne cachent la réalité des maisons de couture, dont l'activité reste exclusive, discrète, dédiée à sa clientèle intime. Car dans un monde où la viralité est reine, même dans le luxe, comment gerer une maison authentiquement dévouée à la Haute Couture ? C'est aujourd'hui ce que Julien Fournié, pour sa seconde apparition dans Décousu, vient nous dévoiler. Comme toujours, le couturier nous parle sans langue de bois, et aborde pour le podcast des questions tout autant créatives que financières. Alors bon épisode à toutes et tous, et je vous attends en commentaires sur instagram @decousupodcast !
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    1:00:49

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À propos de Décousu

La mode, objet de tant de désirs et de fantasmes mais également de critiques et de mépris. Faussement accessible, le milieu de la mode entretient jalousement ses mystères et ses richesses parmi lesquelles la Haute Couture. Mais que savons-nous vraiment de cet artisanat (voire Art) de luxe? Incontestablement, la Haute Couture est un pilier de notre Art de vivre à la française qui se perpétue depuis des siècles."Décousu", c'est une plongée en profondeur dans les secrets de la couture, de la création aux savoirs-faire en passant par le fonctionnement du secteur et ses avancées techniques. Qu'est-ce que la Haute Couture? D'où vient-elle? Pourquoi existe-t-elle encore aujourd'hui? A-t-elle un avenir? Autant de questions que nous abordons dans des podcasts documentaires, historiques mais également dans des épisodes spéciaux où des acteurs du secteur entrent en dialogue avec nous.Nous trouver sur instagram: @decousupodcast
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