L'art en boîte

• Deborah de Robertis

  Elle a été au cœur des débats et de l'actualité au mois de mai 2024 : Deborah de Robertis, artiste franco-luxembourgeoise, qui a récemment bombé d'un Mee too, le tableau L'origine du monde de Courbet, la photographie Aktionshose: Genitalpanik de Valie Export ainsi que trois autres tableaux au Centre Pompidou Metz. On a beaucoup entendu parler d'« acte criminel » de « vandalisme ». Mais qu'est-ce que dénonce véritablement cette action ? Pourquoi l'artiste contemporaine a-t-elle choisi ces tableaux en particulier ? Pour y répondre, nous sommes avec Deborah de Robertis, qui a accepté de participer à cette interview. Merci Deborah et bienvenue.  "On ne sépare pas la femme de l'artiste" #metooartworld au Centre Pompidou Metz lors de l'exposition "Lacan", avec Eva Vox et Laure Pépin.  Pour comprendre son travail, il faut remonter le temps à ses premières actions. Surtout connue pour des performances dénudées dans des lieux publics qui vous ont valu de nombreux démêlés judiciaires. C'est en 2014, qu'elle réalise cette performance-miroir devant L'Origine du Monde de Courbet au musée d'Orsay En s'asseyant, jambes écartées et sexe en évidence, Deborah de Robertis réinterprète le tableau de Courbet et questionne le regard du spectateur.  Ma violence elle est symbolique, elle est artistique elle est loin, loin, loin de la véritable violence que je dénonce et que nous dénonçons toutes. Deborah de Robertis  Dans sa lettre ouverte, elle affirme : « A #voustous, collectionneurs, critiques d’art, galeristes, historiens, directeurs d’institutions, de centres d’art et de musées…Pratiquer un clivage misogyne, précariser les femmes artistes jusqu’à les faire céder dans le but unique d’avoir le sexe plutôt que l’œuvre, économiser sur la prostitution en se positionnant en « mécènes » pour trois francs six sous, nous offrir le « privilège » de votre « expertise » artistique afin de rentabiliser sur nos corps exploités..." (...) "C’en est assez, assez, assez.»  Deborah de Robertis : Lien vers son compte Instagram : https://www.instagram.com/deborah.de.robertis/?hl=fr Lien vers sa lettre ouverte adressée aux hommes de pouvoir du monde de l'art :  https://medium.com/@deborahderobertis/on-ne-separe-pas-la-femme-de-lartiste-611e381b4885 Présentation : Myrtille Mayaud-Dequero  Réalisation : Gabrielle Bayer  Visuels : Guillaume Compere Suivez l'émission L'art en boîte sur Instagram : https://www.instagram.com/l_artenboite/?hl=fr

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• Deborah de Robertis

  Elle a été au cœur des débats et de l'actualité au mois de mai 2024 : Deborah de Robertis, artiste franco-luxembourgeoise, qui a récemment bombé d'un Mee too, le tableau L'origine du monde de Courbet, la photographie Aktionshose: Genitalpanik de Valie Export ainsi que trois autres tableaux au Centre Pompidou Metz. On a beaucoup entendu parler d'« acte criminel » de « vandalisme ». Mais qu'est-ce que dénonce véritablement cette action ? Pourquoi l'artiste contemporaine a-t-elle choisi ces tableaux en particulier ? Pour y répondre, nous sommes avec Deborah de Robertis, qui a accepté de participer à cette interview. Merci Deborah et bienvenue.  "On ne sépare pas la femme de l'artiste" #metooartworld au Centre Pompidou Metz lors de l'exposition "Lacan", avec Eva Vox et Laure Pépin.  Pour comprendre son travail, il faut remonter le temps à ses premières actions. Surtout connue pour des performances dénudées dans des lieux publics qui vous ont valu de nombreux démêlés judiciaires. C'est en 2014, qu'elle réalise cette performance-miroir devant L'Origine du Monde de Courbet au musée d'Orsay En s'asseyant, jambes écartées et sexe en évidence, Deborah de Robertis réinterprète le tableau de Courbet et questionne le regard du spectateur.  Ma violence elle est symbolique, elle est artistique elle est loin, loin, loin de la véritable violence que je dénonce et que nous dénonçons toutes. Deborah de Robertis  Dans sa lettre ouverte, elle affirme : « A #voustous, collectionneurs, critiques d’art, galeristes, historiens, directeurs d’institutions, de centres d’art et de musées…Pratiquer un clivage misogyne, précariser les femmes artistes jusqu’à les faire céder dans le but unique d’avoir le sexe plutôt que l’œuvre, économiser sur la prostitution en se positionnant en « mécènes » pour trois francs six sous, nous offrir le « privilège » de votre « expertise » artistique afin de rentabiliser sur nos corps exploités..." (...) "C’en est assez, assez, assez.»  Deborah de Robertis : Lien vers son compte Instagram : https://www.instagram.com/deborah.de.robertis/?hl=fr Lien vers sa lettre ouverte adressée aux hommes de pouvoir du monde de l'art :  https://medium.com/@deborahderobertis/on-ne-separe-pas-la-femme-de-lartiste-611e381b4885 Présentation : Myrtille Mayaud-Dequero  Réalisation : Gabrielle Bayer  Visuels : Guillaume Compere Suivez l'émission L'art en boîte sur Instagram : https://www.instagram.com/l_artenboite/?hl=fr

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• Capturer le réel : la photographie de résistance de Daria Svertilova

  Capturer le réel : la photographie de résistance de Daria Svertilova  Née à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, Daria se considère comme une "autrice" et une "photographe du réel".  Diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2023, elle explore les connections entre le passé et le présent à travers le portrait. Avec une série de portraits d'étudiants ukrainiens publiée dans le journal Libération et une exposition au Hangar à Bruxelles intitulée "Generations of Resilience", elle s'ancre de plus en plus dans la photographie contemporaine ukrainienne.  Aujourd'hui, elle nous parle de son métier de photographe, ses projets, son rapport en tant que photographe ukrainienne au conflit actuel et la notion de photographe militante.  Un grand merci à Daria pour sa participation à l'émission ! A bientôt !  Pour en découvrir plus sur le travail de Daria, rendez-vous sur son site internet et sa page Instagram. Invitée : Daria Svertilova / Animation et réalisation : Myrtille Mayaud-Dequero / Locaux : Radio Campus Paris

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• Capturer le réel : la photographie de résistance de Daria Svertilova

  Capturer le réel : la photographie de résistance de Daria Svertilova  Née à Odessa, dans le sud de l'Ukraine, Daria se considère comme une "autrice" et une "photographe du réel".  Diplômée de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2023, elle explore les connections entre le passé et le présent à travers le portrait. Avec une série de portraits d'étudiants ukrainiens publiée dans le journal Libération et une exposition au Hangar à Bruxelles intitulée "Generations of Resilience", elle s'ancre de plus en plus dans la photographie contemporaine ukrainienne.  Aujourd'hui, elle nous parle de son métier de photographe, ses projets, son rapport en tant que photographe ukrainienne au conflit actuel et la notion de photographe militante.  Un grand merci à Daria pour sa participation à l'émission ! A bientôt !  Pour en découvrir plus sur le travail de Daria, rendez-vous sur son site internet et sa page Instagram. Invitée : Daria Svertilova / Animation et réalisation : Myrtille Mayaud-Dequero / Locaux : Radio Campus Paris

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• La santé mentale dans l'art : un sujet hype ?

  La santé mentale dans l'art : un sujet hype ?  La Galerie Artame s’adresse à des dessinateurs, peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens, illustrateurs … fragilisés par un trouble psychique, afin de rompre leur isolement mais également en valorisant leur savoir-faire.  Aujourd'hui, on reçoit Valérie, animatrice de la galerie et Virginie, artiste pour parler de santé mentale.  Pour informations, cet épisode de l’art en boîte est disponible sur toutes les plateformes ainsi que sur le site de Radio Campus Paris. Un grand merci à tous.tes de suivre cette émission. A bientôt ! Invitées : Valérie et Virginie / Présentation, animation et réalisation : Myrtille Mayaud-Dequero Pour ne rien rater de l'art en boîte, suivez leur compte instagram !

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