Corps en mouvement

Episode 12 : Ysoline, Ex-danseuse du Crazy Horse, professeure de Barre, Yoga et méthode de GasquetAujourd’hui, dans ce douzième épisode, je reçois Ysoline, ancienne danseuse du Crazy Horse pendant neuf ans, et aujourd’hui professeure de Barre et de la méthode de Gasquet.Son parcours n’a rien de linéaire : un sport-étude plutôt difficile, suivie d’une pause d’un an de la danse… puis une rencontre décisive qui la réconcilie avec son art. Puis c’est la révélation, la découverte du Crazy Horse et sa volonté de réussir l’audition d’entrée.À 22 ans, elle rejoint donc ce lieu mystérieux où l’on façonne chaque artiste comme un diamant brut. Là-bas, elle découvre la confiance, la féminité et un véritable épanouissement scénique.Mais derrière la scène se cachent aussi des douleurs intenses, liées à l’endométriose, qui la pousseront à se former à la méthode de Gasquet. Aujourd’hui, elle transmet ce qu’elle a appris : le rôle du bassin, de la respiration, du périnée, l’impact de la cambrure et l’impact des talons… et surtout l’importance d’écouter son corps.Et désormais, elle trouve son équilibre dans les sports en plein air comme le vélo de course ou la randonnée : de véritables shots de dopamine qui lui apportent un immense bien-être et lui permettent de prioriser sa santé.Dans cet épisode, on parle transformation, image de soi, santé, résilience et ce qui fait un danseur performant sur le long terme.Chapitres : 3:40 Ses débuts dans le mouvement9:00 Sa découverte du Crazy Horse10:50 De la timidité à l’épanouissement scénique12:00 Ses années au Crazy Horse12:50 Comment cette expérience l’a transformée18:30 Le standard du Crazy Horse20:35 L’exposition du corps sur scène26:30 Son hygiène de vie pendant et après le CH29:30 La gestion des blessures34:40 Se réinventer après une telle expérience42:00 Perte de sens et accompagnement psychologique44:00 Se reconstruire par le sport outdoor51:00 Ce qu’elle aurait aimé savoir sur la santé mentale55:00 La prise en charge de la santé fémininePhrases marquantes : « Souvent, les danseurs classiques vont vers le contemporain. Moi, je voulais autre chose : le Crazy Horse a été une révélation. »« Un besoin viscéral d’extérioriser mes émotions par le corps, alors que j’étais très timide. »« Au CH, on n’avait pas le droit au téléphone : ça entretenait le mystère. »« J’avais besoin de cette expérience pour acquérir la féminité, la maturité et la confiance. »« On arrive diamant brut, ils nous façonnent en Crazy Girl. »« J’ai pris conscience du pouvoir féminin et de l’importance d’assumer ses formes. »« Pendant neuf ans, j’étais un personnage. En partant, je ne savais plus qui j’étais. »« Je me suis inscrite à l’Étape du Tour. J’ai l’impression d’avoir une deuxième vie. »« Je priorise ma vie privée depuis que j’ai quitté le CH : je me sens sereine. »« J’ai eu d’énormes douleurs au bassin au CH. C’est ce qui m’a menée à la méthode de Gasquet. »« Je sensibilise mes élèves à l’impact du talon, de la cambrure, du périnée, du transverse. »« Je sentais que ce n’était pas musculaire mais gynécologique. »« Aujourd’hui, j’accompagne les femmes grâce à ce que j’ai appris. »📲 [Instagram de Ysoline]🎙️ [Instagram de Corps en Mouvement, le podcast]💛 Pour soutenir le podcast, laisse une note ou partage-le autour de toi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Episode 11 : Licia, professeure de danse, massothérapeute et coach bien-êtreAujourd’hui, j’ai la grande joie de recevoir Licia, une femme passionnée et passionnante, dont le parcours m’inspire énormément.C’est une femme qui aborde le mouvement dans sa dimension holistique. Puisque en plus d’exercer le métier de professeure de danse dans plusieurs studios dont celui du Conservatoire populaire de Genève, elle est aussi praticienne Reiki et Laochi, masseuse et coach en bien-être, et en fait à travers tout ce qu’elle partage, on ressent cette envie sincère de guider les autres vers plus d’écoute, de conscience et d’amour de soi.Ensemble, on va parler de reconnexion à soi, de danse comme outil d’introspection, d’énergie, de spiritualité, mais aussi de repos, de self love, et de ce que signifie s’écouter vraiment dans un monde qui va parfois un peu trop vite.Belle écouteChapitres :3:00 Ses débuts dans la danse et la manière dont elle y trouve un espace pour se reconnecter à elle-même, dans sa bulle.7:30 Le développement progressif de sa relation et de sa connexion à son corps.12:00 Les enseignements tirés de ses blessures et l’importance qu’elle accorde désormais à l’écoute de soi.15:00 Sa réflexion sur la question : les danseurs s’écoutent-ils vraiment ?17:00 Ce qu’elle aime transmettre à travers ses cours de danse.21:00 Son expérience avec les danses sportives américaines et ce qui l’a séduite dans cette approche technique.32:00 Sa découverte du Laochi et du Reiki.40:00 L’influence de ces pratiques énergétiques sur sa manière de danser et d’enseigner.46:00 Son cours Feel Good50:00 Respiration et ralenti pour mieux récupérer 1:05:00 Le massage chez les danseursPhrases marquantes :« Très jeune, je ne me sentais pas comprise et j’étais très sensible. La danse m’a fait du bien, j’étais dans ma bulle. »« M’exprimer à travers le corps me faisait du bien car je n’étais pas à l’aise avec la parole. On pensait que j’étais muette jusqu’à mes 3 ans. »« En tant que danseur, on ne nous apprend pas la préparation ni la récupération, on est toujours en train d’endurer. »« C’est à force de blessures et d’avoir accordé ma confiance aux médecins que j’ai eu envie de chercher mes réponses par moi-même. Toutes les réponses, je les ai eues via mes recherches. »« Quand j’ai rencontré une thérapeute énergétique, j’ai pris conscience du lien entre les blessures et les émotions. Le corps parle et nous envoie des messages. »« On n’a pas tous les mêmes limites et on ne les connaît pas forcément. C’est en expérimentant jusqu’où on peut aller qu’on apprend à se connaître. »« Aujourd’hui, j’aime prendre le temps de parler avec mes élèves pour partager des outils bien-être. »« Ces techniques m’ont fait prendre conscience de la puissance de l’intention. En danse, l’intention qu’on y met devient notre interprétation. Si on part avec une intention juste, la forme le devient aussi. »📲 [Instagram de Licia]🎙️ [Instagram de Corps en Mouvement, le podcast]💛 Pour soutenir le podcast, laisse une note ou partage-le autour de toi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Episode 10 : Elodie, professeure de salsa cubaine, danseuse de cabaret et chanteuse Aujourd’hui, je reçois Elodie dont le parcours est riche, multiple et vibrant — à l’image de son lien avec le mouvement. Elle danse, elle chante, elle enseigne, elle organise... mais au-delà des rôles et des scènes, elle explore une relation intime avec son corps. On a parlé de son parcours artistique bien sûr, mais surtout de ce que ça veut dire, concrètement, d’habiter son corps dans une vie bien remplie, entre passion et réalité, entre scène et bureau, entre fatigue et euphorie. Ce que j’ai trouvé très fort dans notre échange, c’est sa lucidité. Elle ne se revendique pas “artiste professionnelle”, mais elle vit son art avec une authenticité qui, à mes yeux, l’est totalement. Ensemble, on a exploré la fatigue, les doutes, les remises en question... mais aussi le plaisir, la joie de transmettre, le lien aux autres, et cette quête silencieuse d’un alignement entre le corps, l’émotion et l’expression de soi. Je vous laisse découvrir cette conversation avec une artiste de l’équilibre : à mi-chemin entre le feu de la scène et les exigences du quotidien. Belle écouteChapitres : 1:10 Les inspirations d’Elodie4:50 Les débuts dans la danse pour Elodie10:30 La salsa lui a sauvé un sejour linguistique à Berlin, et depuis la salsa ne l’a jamais quitté17:00 Et si on tentait les comédies musicales à Londres ?23:00 Les remises en question sur le manque d’expérience scénique32:00 L’évolution de son rapport au corps au fil des années35:00 La décision de faire une préparation physique et mentale pour être fière de soi.46:00 Le monde du cabaret57:00 Les expériences marquantes d'Elodie Phrases marquantes : "Les cours rythmique que l’on a quand on est tout petit, je les considère comme un apprentissage de la danse avec la coordination, le mouvement, etc.""J’ai arrêté la danse classique car je ne voulais pas porter de couleur rose quand j’étais enfant.""J’ai toujours aimé les comédies musicales, en film ou au théâtre et si un jour j’ai l’opportunité je m’étais dit que je pourrai tenter de faire aussi de la comédie musicale.""A Berlin, pour avoir la possibilité de danser la salsa en soirée, j’ai demandé à l’ecole de me faire une fausse carte d’identité.""Il suffit qu’on nous dise une fois une chose de négative pour remettre en question sa légitimité.""Il suffit qu’on te pointe du doigt une fois que tu essayes de vivre plusieurs vies en même temps.""Je passe mon temps à prouver aux autres que je fais du mieux que je peux dans les deux facettes de ma vie.""Se remettre en question quand on est prof, c’est important car je pense que ça peut être problématique pour les personnes qui suivent ton cours si la pédagogie n’est pas bonne.""Pour pouvoir à la fois travailler et danser/chanter, ce que tu enlèves c’est le sommeil.""En faisant le choix de faire une préparation physique et mentale, je voulais me donner toutes les chances pour être fière de moi après une prestation scénique.""Dans le milieu du cabaret, chacune est différente avec des corps et des expériences de danse différentes.""j'ai de la chance d'avoir fait les bonnes rencontres au bon moment, comme pour Poupoudiou."📲 [Instagram de Elodie]🎙️ [Instagram de Corps en Mouvement, le podcast]💛 Pour soutenir le podcast, laisse une note ou partage-le autour de toi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Épisode 9 : Laetycia, professeure d’afro-fusion & salsa, coach en mobilitéAujourd’hui, je reçois Laetycia, une artiste et pédagogue passionnée, qui nous raconte son parcours riche et sincère : celui d’une petite fille qui n’avait qu’à descendre quelques étages dans son immeuble pour aller suivre ses cours, jusqu’à devenir professeure d’afro-fusion et de salsa à Genève.Elle nous parle aussi de son rapport au sport, mais aussi des blessures à répétition qui l’ont poussée à devenir coach sportif et à repenser totalement son approche du corps : pourquoi les danseurs n’auraient-ils pas, eux aussi, un entraînement spécifique ?Notre échange prend aussi une dimension particulièrement intime et poignante quand elle aborde son combat contre le cancer du sein : le choc du diagnostic, la chimiothérapie, la mastectomie, la rééducation… et la force incroyable qu’il lui a fallu pour continuer à danser, à enseigner – parfois sortant littéralement d’une séance de chimio pour donner un cours.Elle nous raconte aussi sa pièce « Maintenant », jouée pour la première fois en décembre 2024, un solo brut et sensible qui met en scène ce combat intérieur. Une œuvre qui parle de gratitude, d’acceptation, de fragilité et de puissance.Laetycia nous livre un témoignage fort, sans filtre, plein d’humour, d’émotion et de lucidité sur la danse comme thérapie, le rapport au corps après la maladie, et cette philosophie qu’elle transmet aujourd’hui à ses élèves : s’écouter, prendre soin de soi, avancer pas à pas, sans voir les obstacles comme des murs infranchissables.Belle écoute.Chapitres : 03:15 Les débuts en danse dans le canton de Fribourg09:45 La découverte du sport11:50 L’impact du renforcement musculaire sur son parcours18:30 Comment entretenir son corps intelligemment pour danser durablement31:00 Son processus créatif pour sa pièce qui relate de son combat contre le cancer du sein1:05:00 Sensibiliser et informer sur le cancer du sein grâce aux réseaux sociaux1:14:00 L’importance du soutien émotionnel pour avancer plus vitePhrases marquantes :“Le sport a toujours fait partie de ma vie”“Je me blessais beaucoup en danse et je ne comprenais pas pourquoi mon corps ne tenait pas”"Mes parents m'ont toujours encouragé à tester plein d'activités pour pouvoir décider celle que j'aime"“On m’a diagnostiqué une maladie auto immune, j’ai dû réfléchir à faire autrement, je veux savoir ce que mon corps a besoin, comment continuer ma discipline malgré tout““Le sport, c’est un cadeau, c’est une possibilité de consolider et renforcer ton corps”“Tous les sportifs ont leur entrainement spécifique, pourquoi pas le danseur ?”“Aujourd’hui je propose des sessions de mobilité, pour apprendre à prendre soin de leur corps”“Tu entraines le corps à pouvoir supporter ce que tu lui amènes ensuite en danse”“Plus tu t’entraines, moins tu vas mettre du stress à ton corps”“J‘ai dû apprendre à faire la paix pour mon corps”“Du jour au lendemain les choses basculent, tu as un diagnostic qui tombe ““La danse c’est devenu ma thérapie”“Parfois je sortais de chimiothérapie et j’allais donner un cours droit derrière”📲 [Instagram de Laetycia]🎙️ [Instagram de Corps en Mouvement, le podcast]💛 Pour soutenir le podcast, laisse une note ou partage-le autour de toi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd’hui, j’accueille Charlotte au parcours inspirant : GRS dès 5 ans, baigner dans les compétitions pendant son enfance, avant de plonger dans les danses académiques : jazz, contemporaine, classique, puis explorer le street jazz et le Heel, ses specialetés todayElle pensait que travailler dans la danse était inaccessible. À 30 ans, devenue maman, elle décide pourtant de se lancer : formations, diplômes, casting Les Mills, enseignement du Heels.Charlotte aime explorer le corps sous tous ses angles, alliant l’expression artistique de la danse avec la rigueur et l’efficacité du fitness. En tant que coach, elle se concentre sur le bien-être global, en s’appuyant sur les principes de la danse pour une approche fluide et harmonieuse.Aujourd’hui, elle nous parle de confiance en soi, conscience corporelle, bouger pour libérer ses émotions, mieux respirer, se soigner par l’écoute de soi. Elle évoque aussi le dépassement de soi et l’influence américaine qui booste son état d’esprit.Un épisode pour rappeler qu’on est capable de tout faire, qu’il n’est jamais trop tard pour oser. Bonne écoute !Chapitres :Son parcours dans le mouvement09:00 Le déclic: quitter son métier en biologie pour la danse22:00 Flash back sur son parcours en GRS : entre discipline et exigence28:00 Sa gestion de la récupération physique30:00 Adapter son alimentation à un emploi du temps chargé33:10 L’importance de se supplémenter34:00 Cultiver l’écoute de son corps40:00 Comment elle enseigne et transmet le mouvement43:00 Prendre soin de sa santé mentale par le mouvement52:00 La gestion de ses blessuresPhrases marquantes :"Mon corps a toujours été habituée à bouger et à faire du sport.""Je suis fascinée par le corps, je voulais être ostéopathe quand j’étais jeune.""Je m’adapte à mon état si je suis fatiguée pour donner mes 7h de cours par jour.""Les premiers mois d’enseignement j’avais des courbatures tout le temps.""Mon corps me parle et je sais ce dont il a besoin, j’ai appris à l’écouter avec le temps.""Les limites, on se le mets à soi-même.""Bouger permet de libérer ses émotions, que je n’aurais pas libéré dans mon quotidien. Ça permet d’explorer des sensations, de se sentir mieux.""Je pense vraiment qu’on peut se soigner par le mouvement.""D’apprendre à étirer sa colonne, à mieux respirer, ça soigne beaucoup de choses.""Même si on a un métier physique, bouger autrement va faire du bien.""Le corps a une mémoire musculaire, une mémoire d’assouplissement et une mémoire des blessures.""Je visualise les cellules, ce qui se passe dans les muscles, et comment il se rétablit."📲 [Instagram de Charlotte]📲 [Instagram de son école Glow up]🎙️ [Instagram de Corps en Mouvement, le podcast]💛 Pour soutenir le podcast, laisse une note ou partage-le autour de toi !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.