Bruxelles, 1882 Connaissez-vous l’affaire Peltzer, une histoire criminelle connue aussi sous le nom de « crime de la rue de la Loi » ? Il s’agit d’un véritable drame rocambolesque. Tout d’abord parce ceux qui l’ont élaboré ont pensé faire un crime parfait. Ensuite parce qu’on y trouve deux ingrédients particuliers et plutôt exceptionnels : le crime passionnel et l’amour fraternel. Ce qui fera de ce drame une affaire pas comme les autres! Un crime parfait ? C’est ce que les assassins ont longtemps cru… et si ça avait été le cas, nous n’en parlerions probablement plus aujourd’hui. Cette affaire aurait pu se résumer à une banale histoire, dans laquelle un homme amoureux d’une femme mariée liquide le mari de celle-ci. L’histoire criminelle dont il est question sera bien plus complexe, et c’est ce qui en fait tout l’intérêt évidemment. Au centre de l’intrigue, il y a une femme, Julie Bernays, qui bien malgré elle, mènera plusieurs hommes à leur perte.

1851, c’est la famine en Irlande. En Belgique, le directeur du journal de Bruxelles lance une souscription afin de solliciter de l’aide en faveur de 5 orphelins : Sophie, Euphrasie, Thérèse, Joséphine et Désiré Bomal que la mort tragique de leur mère et de leur soeur ainée laisse dans une situation désespérée. Mais quel drame a décimé la famille Bomal de Nivelles ?

En ce 3 octobre 1944, le soir est tombé sur La Louvière. Il doit être aux alentours de 20 h, peut-être déjà 21h. La plupart des Belges ont déjà retrouvé la chaleur du foyer. Comme ses compatriotes, le journaliste Camille Deberghe a rejoint son domicile de la Rue Warocqué, 14. Aussitôt déchaussé et débarassé de son pardessus, il a allumé sa radio. Un réflexe qui occupe de nombreuses soirées, depuis le début du conflit. Absorbé, il ne remarque pas la voiture qui se gare discrètement devant sa maison. Dans l’habitacle, on peut distinguer trois silhouettes. L'une d’elles sort de la voiture, s’approche de la maison et sonne...

Nous sommes le 3 mars 1899 dans le hameau des Aulnois, à Neufmaison. Il est tôt le matin. Les gens du coin sont déjà à l’ouvrage. Une habitante du hameau se plaint de ne plus retrouver son panier en osier, lequel lui sert à transporter son linge. Elle cherche … mais elle ne trouve pas … Tout à coup, elle se souvient qu’elle l’a oublié chez Jules Loiselet, que tout le monde ici surnomme le gros Martin.

Bruxelles, 1847 Les temps sont moroses. La famine et le typhus mettent le pays à genoux. Surtout la Flandre. On ne compte plus les enterrements, au point que les bourgmestres de certaines communes, soucieux de ne pas démoraliser la population, obligent le transport des cercueils la nuit. Léopold Ier, notre premier roi qui règne sur la Belgique depuis 16 ans, est particulièrement préoccupé par la question sociale. Dans toutes ses lettres on peut lire qu'il est soucieux de donner du travail aux ouvriers. C’est dans ce contexte de grande pauvreté que se déroule l’histoire qui nous intéresse.