1984, c’est non seulement une grande année musicalement parlant mais aussi le titre d’un album de Van Halen qui est alors l’incarnation du groupe de heavy metal. Oui, Van Halen, c’est un son … Un son à part dans la musique rock des années 70 qu’ils imposent grâce à un hit mondial, une reprise étonnante des années 60. Et c’est vrai qu’en 1984, beaucoup de ces messieurs mais aussi demoiselles croient que ce fameux Van Halen est logiquement le chanteur mais en fait il n’en est rien, Van Halen, c’est le nom de famille d’Eddie, le guitariste, et Alex, le batteur. Tous autant que nous sommes ignorons qu’ils ne sont pas Américains mais sont nés pas loin de chez nous , à Amsterdam, en Hollande. Ce n’est que 7 ans plus tard qu’ils émigrent avec leurs parents vers les Etats-Unis et s'établissent dans la ville de Pasadena. C’est là que plus tard, les frères Alex et Edward, devenu Eddie, forment leur premier groupe qu’ils baptisent Mammoth. Pourquoi ? Vous avez deviné.Entretemps, Papa Jan Van Halen, excellent clarinettiste et saxophoniste, a mis ses deux rejetons au cours de piano classique. Mais bon, au début des années septante, tous les jeunes gars ont plus envie de jouer le répertoire de Led Zeppelin et des Stones que celui de Chopin et Schubert. Eddie se met donc à la batterie et Alex à la guitare. Vous vous rendez compte à côté de quoi on a failli passer ? Pour ne prendre qu’un exemple parmi d’autres, le solo de guitare de Beat it n’aurait jamais été aussi génial. Car c’est en constatant qu’Alex est bien meilleur que lui à la batterie, que Eddie abandonne les tambours au profit des cordes de guitare. Son jeu devient rapidement révolutionnaire ; les guitaristes rock ayant une formation de pianiste classique sont en effet très rares. Et après avoir maîtrisé son instrument, Eddie comprend qu’il peut comme sur un piano jouer des notes différentes avec chaque main sur sa guitare. Personne n’y avait jamais pensé avant lui et pourtant le résultat est hallucinant et inédit. Conscient de sa trouvaille, Eddie va réussir à la cacher aux éventuels imitateurs et concurrents en jouant durant plusieurs années en tournant le dos au public. C’est l’arrivée de David Lee Roth au chant qui va changer la donne. En effet, quand celui qui n’est que le loueur de matériel, prend le micro et fait son show, le groupe devient tout simplement explosif. Fini Mammoth, bonjour Van Halen ! Mais Van Halen est surtout un groupe d’albums, entendez par là qu’à chaque disque qui sort, les nouveaux fans achètent tous les précédents. Ainsi leur premier album se vend-il aux Etats-Unis à 10 millions d’exemplaires. Van Halen, c’est une machine colossale au son tout aussi énorme qui lorsqu’il propose en 1984, déjà son sixième album, va découvrir les joies d’être N°1 au hit parade des singles. Cela fait en effet quelques années qu’Eddie Van Halen a découvert les synthés dont il s’est servi jusque-là pour encore alourdir le son du groupe. Est-ce le passage par le studio de Michael Jackson et la joie d’entendre son solo cinq fois par jour à la radio mais ici, pour la première fois, il se sert des claviers pour le rendre plus aérien, plus mélodique. Le résultat est étonnant, Jump figure aujourd’hui, avec Beat it, au panthéon des plus grandes chansons des années 80.
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1983, cette année surprenante où même David Bowie nous a demandé de danser
Parmi les figures qui ont forgé la légende des années 80, la plus foisonnante des décennies de l’histoire de la musique populaire, la présence de David Bowie est inévitable, incontournable et pourtant la plus étonnante. Inattendue je devrais dire. En tout cas en 1983. Pourquoi ? Ben il faudrait qu’on y retourne, je vous emmène ?En ce printemps 83 où on en a plus que pour Michael Jackson, U2 et Simple Minds, bref une nouvelle aube sonore et musicale, David Bowie a tout de l’artiste des années 70 où il a brillé partout. Au point qu’il est le modèle de toute cette nouvelle génération nommée New Wave qui lui a tout piqué ou presque. Est-ce pour cela qu’il a disparu depuis trois ans ? Non. Ou en tout cas pas uniquement. C’est vrai que David a un problème avec tous ces clones de lui. Il a l’impression de se voir et de s’entendre partout. Mais bon, il y a aussi eu l’assassinat de son pote John Lennon à New York alors qu’il était lui-même sur scène à deux pas de là et qui a engendré une peur bleue de se montrer en public. Et puis enfin un gros problème de relation avec sa maison de disques qu’il a dû régler. Et malgré cette longue absence, qui pourrait imaginer que de tous les albums de David Bowie, ce fameux Let’s dance est de tous, celui qui a été le moins préparé et le plus vite exécuté. David n’a écrit que cinq nouvelles chansons en trois ans quand il approche des portes du studio d’enregistrement. L’option de tout écrire en une nuit en absorbant des substances illicites appartenant au passé, il lui reste celle des fonds de tiroir, ce qu’il fait en reprenant une chanson qu’il a enregistrée quelques mois plus tôt avec Giorgio Moroder pour un film d’horreur esthétique mais de série B passé plus ou moins inaperçu en dehors des couloirs du BIFF à Bruxelles et des vidéoclubs. C’est ainsi qu’il ressort également un titre dont il a coécrit la musique avec son ami Iggy Pop pour le premier album solo qu’il a produit pour lui … en 1977, encore les 70’s. Ah c’est qu’il s’amuse toujours avec Iggy qui est probablement son seul ami ; il l’avait d’ailleurs emmené dans ses valises quand il avait quitté Los Angeles au milieu de la décennie, pour Paris, puis Berlin. C’est là qu’ils avaient écrit cette chanson qui, au départ, n’a rien d’une bluette puisqu’elle fait référence à la coke et à l’héroïne. C’est d’ailleurs cela qui amuse beaucoup Nile Rodgers, le producteur de Let’s Dance : faire de cette China Girl un titre pop à prendre au premier degré comme le prouvera le vidéoclip. Et il fait bien vu l’incroyable succès qu’elle va rencontrer en cette année 1983.Comme Nile le dira plus tard : il m’est souvent arrivé de savoir que la chanson que j’enregistrais allait faire un tube. Comme cette fois où on a fait écouter “Le Freak” à notre maison de disques. Ils n’y ont pas cru et pourtant c’est le single le plus vendu de leur histoire. C’était le cas aussi pour le “We are family” de Sister Sledge mais pas pour “China Girl”. Nile a ainsi poussé Bowie à sortir Let’s dance en premier. Bowie n’y croyait pas, il avait tort. Lui, il voulait sortir China Girl en premier. Les deux ont eu raison et ont eu tort, mais heureusement pas au même moment. Résultat, deux tubes successifs et un Bowie au sommet, qui marque la décennie de son empreinte, imposant une nouveau look et regagnant en cette année 1983 tout l’argent qu’il avait perdu dans les années 70.
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Quand Kate Bush gravissait les sommets au milieu des années 80
On n’a parlé que de ça en 2022, Kate Bush, 63 ans, était N°1 dans le monde entier avec une chanson qu’elle avait pourtant sortie en 1985. Et ce n’est pas tellement le fait que cette chanson ait connu un succès prodigieux à cause de Stranger Things qui étonne, c’est plutôt que l’une des héroïnes de la série l’écoute sur son baladeur et que ça lui sauve la vie. Alors Ca a beau se passer il y a 45 ans, tous les ados d’aujourd’hui se sont identifiés à elle car non seulement ils font tous pareil sauf que c’est du streaming, plus une cassette, mais surtout la musique des années 80 est une évidence pour eux, elle fait partie de leur présent au même titre que les nouveautés. On ne s’étonne donc pas que les jeunes Américains et leurs parents aient découvert un titre qui à l’époque avait échappé à leur pays tout entier. Il faut dire que Kate Bush est une artiste authentiquement et profondément anglaise, un pays dont elle n’aime pas sortir. Comme autrefois le professeur d’Oxford Tolkien dont elle a donné vie à l’univers avec ses Elfes et ses magiciens, dans le monde de la pop et du rock. Avec son visage d’ange, la grâce d’un corps qui semble plus voler que marcher, un talent de compositeur qu’on n’a plus entendu depuis Purcel, une voix de fée haut perchée, Kate Bush nous emmène dans la pénombre des greniers des manoirs britanniques à la recherche d’une adolescence égarée.Plus de quarante ans après ses premiers succès, il ne s’est trouvé personne pour prendre sa place. Comment un tel génie, de la première touche de piano au dernier pas de danse d’un de ses vidéoclips, a-t-il pu éclore dans l’esprit et le corps d’une jeune fille de 19 ans, quand elle a commis son premier tube ? Plus fort, elle n'avait que 16 ans lorsqu’elle a enregistré cette perle sous la direction d’un certain David Gilmour, un des deux leaders de Pink Floyd, totalement subjugué par la musique et la poésie de ce petit prodige qui a déjà écrit une cinquantaine de chansons et dont pourtant, aucun label de disques ne s’était dit intéressé. Après avoir prêté une oreille aux enregistrements recommandés par Gilmour, le patron d’EMI se dit qu’en cette époque où la musique change, cette fille pourrait être « The next big thing », le prochain gros truc. De fait, en 1978, son premier disque allait déchirer les charts de toute l’Europe de haut en bas. On y avait mis les moyens : Geoff Emerick, l’ingénieur du son des Beatles, et une partie de l’entourage de son copain Alan Parsons, un ancien collaborateur de Pink Floyd qui lui aussi s’était mis à vendre des camions de disques. Quatre albums plus tard, en 1985, Kate Bush n’a que 26 ans et pourtant, elle joue jeu égal avec un Peter Gabriel en proposant des disques ambitieux au son révolutionnaire mais authentique, ce qui lui permet d'accomplir le miracle d’en faire des hits. Les Américains ont attendu 2022 pour l’adopter mais au vu des compteurs de streaming de l’ensemble de son répertoire, ils ne sont pas limités à cet unique titre découvert grâce à la série. Avec une voix et une musique surgie d’un passé lointain, Kate Bush séduit les ados d’aujourd’hui mais est-ce si étonnant, quand on sait que le temps n’a pas de prise sur les fées.
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Beat it, la machine à propulsion de Michael Jackson
Les années 80. Quel bonheur d’avoir vécu ça. La musique bougeait de partout et nous bousculait de ses trouvailles enthousiasmantes. Et ne vous avisez pas de piquer ce qu’un autre a fait, non, que du contraire, si vous voulez que ça marche pour vous, il faut que vous surpreniez tout le monde. Et c’est ce qu’a fait Michael Jackson, avec son pote Quincy Jones et une sacrée brochette de musiciens. Oui, c’est vrai qu’il faut avoir vécu la sortie à quelques semaines d’intervalle de Billie Jean et de Beat it pour comprendre pourquoi le succès de Michael Jackson parti en vrille comme jamais ce n’était arrivé.Beat it, c’était en février 1983, en pleine folie Billie Jean, alors N°1. Il s’agissait déjà du troisième single issu de l’album Thriller. Un truc de fou, n’est-ce pas ? Ben oui, justement, c’est ça la grande idée de Michael ; faire le même coup que les Beatles près de 20 ans plus tôt. Je vous raconte … Hé oui, l’année précédente, le timide Michael ne s’en était pas caché à Quincy : il voulait réaliser le plus grand disque de tous les temps. Ce qui avait fait sourire son producteur. Mais Quincy respecte, alors on va tout faire pour, en ne lâchant rien. Michael, si tu veux toucher le public blanc, tu devrais faire un titre très rock.Super, j’adore ça. Alors, fais-moi un titre dans le genre My Sharona.Gigantesque tube mondial par le groupe The Knack deux ans plus tôt, même un jazzman comme Quincy Jones le connaît, c’est dire. Alors Michael tape, cogne dans sa tête. Ça doit déménager grave, vrombir, et bien sûr chanter. Et pour bien expliquer ce qu’il veut aux musiciens du groupe Toto qui travaillent avec lui, Michael enregistre tout avec sa voix et ses mains. Alors ça cogne, ça frappe, ça gratte dur ; Michael n’est jamais content, tout est tellement poussé à fond qu’à un moment un baffle se met à brûler. Ce son de ouf de l’intro qui nous a tous marqués d’emblée, c’est Michael qui l’a trouvé. Enfin, il a sauté sur le compositeur Tom Bahler quand il l’a joué sur son Synclavier, le premier synthé numérique. C’est quoi ça, je le veux ; et à nouveau, il le pousse à fond. Quant au gros coup de tom comme un coup de poing de cinéma qui nous a aussi tous interpellés à l'époque, c’est encore Michael qui le trouve quand un objet tombe sur l’étui d’un instrument. Michael bondit aussitôt sur l’objet et le fait retomber dessus. Mais c’est génial, ça ! Bruce, tu peux enregistrer ce bruit ? Alors le fidèle et génial ingénieur du son l’enregistre, on le pousse à bloc, lui aussi, et d’ailleurs vous allez faire pareil pour réécouter le titre, en faisant cette fois à attention à ces fameux sons qui nous sont, avec les décennies, devenus si familiers mais qui à l’époque, étaient inédits. Vous allez voir que vous n’allez plus entendre que ça cette fois, et comprendre pourquoi ces années 80 ont été si incroyables.
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Dans les années 80, chacun faisait c'qu'il lui plaît
Qui aurait dit que les paroles de cette chanson, pardon ce rap, seraient encore chantées toutes générations confondues plus de 40 ans après. En effet, quand le 45 Tours sort chez les disquaires en 1982, dans les salles de cinéma, on projette un film qui s’appelle Blade Runner et qui nous raconte à quoi ressemblera le monde de 2019. Alors en 2025, six ans plus tard, vous pensez bien que plus personne n’aura gardé le souvenir ni de l’air ni de l’histoire de ce mec et de cette fille, en voyage au bout de la nuit. Et pourtant, vous le savez, il y a beau ne plus avoir de disquaires pour mettre la pochette du single de Chagrin d’amour dans leur vitrine, même les jeunes du Millenium la chantent encore. Il est facile aujourd’hui d’en donner les raisons. Chacun fait c’qu’il lui plaît, c’est d’abord le premier rap en français, un titre qui colle aux années 80 qu’on en finit plus de célébrer au XXI° siècle. Et puis il y a le thème universel de la vie solitaire dans les grandes villes, jouant sur le mythe de la décadence urbaine : l’alcool, le sexe, la solitude, le sordide, l’insomnie, les bars interlopes et les petits matins chargés de nicotine. L’auteur de la chanson se nomme Philippe Bourgoin. Dans les années 70, il était parti à New York vivre son rêve de devenir un réalisateur renommé. C’est là qu’il rencontre une Américaine francophile comme on en trouve beaucoup dans les milieux branchés à l’époque. Elle se nomme Valli Kligerman et l’admire, Philippe est un surdoué. Bien qu’il soit en train de terminer ses études, il a déjà signé le scénario d’un film dans lequel jouent Jean Yanne et Jodie Foster. Phil et Valli se plaisent, sortent ensemble et se marient, en cachette. Mais une fois son diplôme obtenu, il rentre en France laissant Valli à New York. Philippe est revenu au pays avec dans la tête une chanson qu’il a écrite plusieurs années auparavant avec son pote Gérard Presgurvic. Ils avaient en vain essayé de vendre à tout le monde cette histoire d’insomnie et de fille de bar, sans succès. Mais lorsqu’il entend la chanson Magnificent Seven des Clash, un rap qui commence par un réveil qui sonne à 7 heures du matin, Philippe se souvient du hip hop de Sugarhill Gang qu’il a découvert quand il était à New York. Il écrit alors Cinq heures du mat, j’ai des frissons et revoit tout le texte en le scandant comme un rappeur. Ce n’est plus du tout la même chanson. Gérard Presgurvic ne compte donc plus l’interpréter, Bourgoin contacte alors Gregory Ken, un gars qui a déjà pas mal bourlingué puisque de guitariste de groupe yéyé dans les sixties, il est devenu un chanteur emblématique des comédies musicales parisiennes dans les années 70. On l’a vu dans Hair, Jesus Christ superstar, Mayflower et Starmania où il interprète Ziggy, à sa création, avec France Gall. Sa femme Valli ayant décidé de le rejoindre à Paris, Bourgoin réécrit la chanson et lui donne le rôle de la fille de bar : le duo Chagrin d’Amour est né et convainc Eddie Barclay.Cette chanson pourtant étonnamment noire et désespérée est un tube énorme notamment grâce à la nouvelle radio jeune NRJ et d’autres radios libres qui diffusent le disque vingt fois par jour. Tout le monde en est dingue, qu’on se reconnaisse ou pas dans la déshérence de l’anti héros. Trois millions de 45 tours vendus plus tard, ce n’est plus un tube, c’est un hymne à notre sombre humanité qui refuse de le prendre avec gravité.
Depuis plus de 20 ans, Brice Depasse vous emmène dans les coulisses des légendes du rock, de la pop, et des années 70 et 80 dans. Ce podcast incontournable vous fait voyager à travers les époques, en vous dévoilant les anecdotes les plus croustillantes et les histoires fascinantes des plus grands artistes de notre temps. Avec "La Story Nostalgie", plongez dans l'univers des icônes comme les Beatles, les Rolling Stones, Johnny Hallyday, Madonna, Queen, ou encore Michael Jackson. Brice Depasse vous raconte les récits inédits derrière les albums mythiques, les concerts légendaires comme Live Aid, et les moments de gloire des groupes qui ont marqué l’histoire de la musique. Découvrez comment Freddie Mercury a captivé le monde entier, comment ABBA a conquis les charts, ou encore les secrets de studio qui ont façonné des tubes intemporels. Chaque épisode est une plongée passionnante dans le making-of des carrières de ces artistes exceptionnels, avec des histoires qui vous feront revivre les vibrations du rock des seventies, l'effervescence des eighties, et bien plus encore. Brice Depasse vous fait redécouvrir des albums cultes, des sessions d’enregistrement mémorables, et les concerts qui ont marqué toute une génération. Que vous soyez fan des ballades de Jean-Jacques Goldman, des envolées vocales de Céline Dion, ou des shows spectaculaires de Robbie Williams, "La Story Nostalgie" est votre passeport pour un voyage musical inoubliable. Laissez-vous emporter par les récits fascinants sur des artistes comme Daniel Balavoine, Serge Gainsbourg, France Gall, Michel Sardou, et Blondie, tout en explorant les liens entre musique et cinéma, des bandes originales aux collaborations légendaires. Ce podcast vous fait revivre l’esprit de Woodstock, les folles tournées, et les sessions d'enregistrement qui ont donné naissance à des albums de légende. Que vous soyez un nostalgique des seventies ou un amoureux des eighties, "La Story Nostalgie" est le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de musique. Branchez vos écouteurs et laissez Brice Depasse vous raconter ses histoires inédites.