Powered by RND
PodcastsMusiqueLa musique se livre

La musique se livre

La musique se livre
La musique se livre
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 57
  • Janet Jackson
    Janet Jackson.Pas “la sœur de…” NON. Pas “l’ombre de…”. NON PLUS.Une artiste. Une trajectoire. Une vision.Dès les années 80, avec l’album Control, elle opère une rupture nette : rupture avec l’autorité paternelle, rupture avec l’industrie qui voudrait la réduire à un rôle secondaire, rupture avec l’idée qu’une femme dans la pop doit forcément suivre la route tracée par les autres.Avec les producteurs Jimmy Jam & Terry Lewis, elle forge son son : dur, funky, électronique, futuriste. Janet Jackson sera une artiste de son temps, qui pense et contrôle tout — de la production à la scène. Des shows réglés comme une mécanique de précision. Chorégraphies, effets spéciaux, mais toujours une énergie organique, avec de vrais musiciens, et une intensité physique.Elle redéfinit le spectacle pop.Mais affirmer sa liberté a un prix. En 2004, à la mi-temps du Super Bowl, un geste de quelques secondes — son sein dévoilé — cristallise toute l’hypocrisie américaine. Là où certains voient une provocation calculée, il faudrait plutôt lire un accident transformé en prétexte : l’Amérique puritaine s’acharne, les médias se déchaînent, et c’est sa carrière, plus que celle de Justin Timberlake, qui s’en trouve brisée. Janet paie l’addition, et même très cher. Car ce n’était pas qu’un sein : c’était le corps d’une femme, libre, insoumise. Et ça, l’industrie ne le pardonne pas.Janet Jackson, c’est l’histoire d’une artiste qui n’a cessé de se battre pour exister par elle-même, d’imposer une voix, un corps, une vision. Une artiste majeure, une influence incontournable, qui incarne à la fois le triomphe et la fragilité de la liberté dans la pop music. Une femme qui a prouvé qu’elle existait par elle-même, envers et contre tout.Et c’est son histoire. Sa musique. Son ou ses messages que nous explorons avec Valentin Grimaud à travers son ouvrage « Janet Jackson la dernière des Jackson ».⚡ Vous en voulez d'avantage ?Nous vous donnons rendez vous le jeudi 18 septembre à Paris pour une rencontre avec Valentin Grimaud, et l'écoute de sa playlist dans des conditions Hors du commun 🎵 🎵A partir de 20 H, nous vous attendons chez LISTENER , la salle d'écoute audiophile la plus folle de Paris. Après un échange avec l'auteur, vous plongerez dans cette salle pour découvrir ou redécouvrir Janet Jackson comme jamais.Plus d'infos ici : https://listener.fr/produit/la-musique-se-livre-janet-jackson/Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    59:19
  • New Wave
    Qu’est-ce qu’un genre musical ?Est-ce une simple étiquette pratique pour les disquaires, les journalistes, les plateformes de streaming ? Un cadre pour aider à trier, à recommander, à classer ? Ou est-ce quelque chose de plus profond : une esthétique, une attitude, une atmosphère, voire une manière de percevoir le monde à travers le son ?Cette question peut sembler abstraite, mais elle se pose avec force dès qu’on plonge dans l’histoire des musiques dites « alternatives ». Car ces musiques là, nées souvent dans les marges, portées par des artistes en rupture ou en recherches d’autres voies, finissent elles aussi par être regroupées, nommées, catégorisées. Pourquoi ? Est-ce la peur du désordre ? Ou le besoin, pour l’auditeur comme pour l’industrie, de repères familiers ?Prenez la New Wave, par exemple. Un terme vaste, mouvant, qui a servi à désigner une constellation d’artistes apparus à la fin des années 70 et au début des années 80, dans le sillage du punk, mais en quête de sons nouveaux, plus synthétiques, plus glacés, parfois plus introspectifs. Derrière cette bannière se côtoient des groupes aussi différents que Depeche Mode, The Cure, Joy Division, Siouxsie and the Banshees, ou encore Simple Minds. Très vite, d’autres étiquettes sont venues affiner – ou brouiller – le tableau : coldwave, gothic, darkwave… autant de sous-genres qui tracent des lignes plus sombres, plus minimalistes, plus intenses. C’est ce territoire musical, mystérieux et fascinant, que notre invité du jour a choisi d’explorer. Sylvain Fanet, vient de publier un livre passionnant intitulé Dark Lands – La face sombre de la new wave, aux éditions GM. Un livre où il interroge non seulement les groupes et les sons, mais aussi les ambiances, les filiations, les zones d’ombre d’une musique à la fois héritière du romantisme noir et annonciatrice de bien des expérimentations à venir.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    1:00:00
  • Beck
    Depuis plus de soixante-dix ans, la musique populaire érige ses figures : certaines multiplient les disques-événements, d’autres marquent l’histoire avec une œuvre brève mais décisive. Et puis il y a ceux dont la présence se déploie en marge du tumulte, avec une discrétion d’autant plus remarquable que leur talent, lui, fait l’unanimité. Beck appartient à cette catégorie singulière.Révélé en 1993 à grand renfort de clip sur MTV, à une époque qui encense les hybridations entre rap et influences diverses, il aurait pu s’installer dans ce succès précoce. Mais dès l'année suivante, il brouille les pistes, refusant de céder à la tentation de la répétition. Chaque album devient alors une échappée, parfois expérimentale, parfois plus acoustique, mais toujours imprévisible.Beck n’a jamais cherché à occuper l’espace. Ses tubes existent, mais ne résument rien. Son œuvre, forte de quatorze albums en un peu plus de vingt-cinq ans, se construit dans la durée, par strates successives, entre disques phares et projets plus discrets.Si il est difficile de séparer les Beatles de Liverpool, U2 de Dublin et Prince de Minneapolis –, Beck, lui, reste indissociable de Los Angeles. Une ville dont il capte les éclats et les failles, jusque dans les morceaux les plus intimes.C’est cette relation, subtile et souterraine, entre Beck, sa ville , la spiritualité, et son œuvre, que Pauline Guedj explore dans Beck, des palmiers dans l’espace, publié chez Playlist Society, et dont nous parlons dans cet épisode.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    58:46
  • Talking Heads
    Il est réducteur de cantonner les Talking Heads à la new wave ou au post-punk, car leur génie réside précisément dans leur capacité à transcender les genres. Du funk hypnotique de 'Remain in Light' - considéré par beaucoup comme leur chef-d'œuvre absolu - aux pulsations afrobeat de 'Speaking in Tongues', le groupe a su créer une fusion inédite, oscillant constamment entre avant-garde radicale et tubes grand public comme 'Psycho Killer' ou 'Burning Down the House'.Au cœur de cette alchimie, la personnalité fascinante de David Byrne, frontman atypique aux danses saccadées et aux costumes démesurés, mais aussi les tensions créatives avec la section rythmique formée par Tina Weymouth et Chris Frantz. Cette dynamique complexe a façonné un son unique, immortalisé dans l'électrisant 'Stop Making Sense' - sans doute le plus grand film de concert jamais réalisé.Pour explorer cet univers singulier, nous recevons aujourd'hui John Raby, auteur d'une nouvelle analyse approfondie du parcours des Talking Heads. De leurs débuts minimalistes au CBGB jusqu'à leurs explorations rythmiques avec Brian Eno, nous verrons comment ce groupe new-yorkais a réinventé la notion même de ce que pouvait être un groupe de rock en a peine une décennie et 8 albums studios.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    59:48
  • Aretha Franklin
    Dans l’histoire de la musique dites populaires, les titres de « King » ou « Queen » ont souvent été attribués aux plus grandes stars. Il y a eu le « King » avec Elvis Presley, le « King of Pop » pour Michael Jackson, et le « Godfather of Soul » avec James Brown pour ne citer qu’eux. Depuis plus de 30 ans, des artistes comme Adèle, Céline Dion, Beyoncé, Mariah Carrey, ou Mary J. Blige ont également hérité de ces couronnements symboliques, devenant les « Queens » voire les « Divas » de la scène moderne.Mais bien avant ces stars contemporaines, une femme a incarné le sommet de ce règne musical : Aretha Franklin, la seule et l’unique « Queen of Soul ». C’est elle qui a pavé la voie pour toutes ces grandes voix féminines qui l’ont suivie. Aretha Franklin n’était pas seulement une chanteuse, elle était une force culturelle. Elle a imposé un style vocal qui fusionnait gospel, soul, et pop, avec une puissance et une émotion inégalée.Née en 1942 à Memphis, Tennessee, Aretha a grandi à Detroit, dans une famille profondément ancrée dans la spiritualité, et le monde du gospel. Son père, le révérend C.L. Franklin, était une figure influente et c’est dans son église qu’elle a fait ses premières armes. La suite.. on vous la raconte dans cet épisode, avec Frédéric Adrian car l’impact d’Aretha Franklin est immense, non seulement dans l’histoire de la musique, mais aussi dans celle de la société américaine.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
    --------  
    59:20

Plus de podcasts Musique

À propos de La musique se livre

Chaque mois dans La Musique se Livre, Raphaël Melki reçoit un auteur qui a écrit un ouvrage de référence sur un artiste, un groupe, une tendance, ou un genre. 55 minutes mensuelles qui met la "littérature musicale" en valeur. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Site web du podcast

Écoutez La musique se livre, Le Moment M ou d'autres podcasts du monde entier - avec l'app de radio.fr

Obtenez l’app radio.fr
 gratuite

  • Ajout de radios et podcasts en favoris
  • Diffusion via Wi-Fi ou Bluetooth
  • Carplay & Android Auto compatibles
  • Et encore plus de fonctionnalités
Applications
Réseaux sociaux
v7.23.9 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 9/17/2025 - 6:54:47 PM