
Driving Home for Christmas, Josephine, On The Beach… Chris Rea nous a quittés
23/12/2025 | 4 min
Avec toi Antoine, on revient ce mardi sur la vie de Chris Rea, dont on a appris la disparition hier…Quelle ironie du sort de voir s’en aller Chris Rea à quelques heures de Noël, lui qui était connu notamment pour son tube Driving Home for Christmas. Un peu comme George Michael, voix inséparable de Last Christmas qui nous avait quittés un 25 décembre. Et pourtant, même si c’est l’époque de l’année qui veut ça, Chris Rea, ce n’était pas qu’une chanson de Noël…Il a été très prolifique durant toute sa carrière !Chris Rea a sorti pas moins de 25 albums studio ! Le premier, Whatever Happened to Benny Santini?, est sorti en 1978 ; le dernier, One Fine Day, en 2019, alors qu’il avait déjà quitté la scène.Qui est ce Benny Santini ?C’est le pseudonyme que sa maison de disques, Magnet, voulait qu’il emploie, ce qu’il avait refusé. Joli pied de nez pour débuter une carrière. Une carrière qui n’a pas commencé tout à fait en solo. C’est au sein du groupe Magdalene qu’il débute sa carrière où il succède à un certain David Coverdale, le même que celui de Deep Purple et Whitesnake.Avec le groupe, il gagne un concours national de jeunes talents en 1975. Mais malgré tout, aucune maison de disques ne veut les signer. Las, il quitte le groupe et débute une carrière solo. Le premier album de 1978 sera disque d’or aux USA.Le succès arrive très vite, notamment de ce côté-ci de l’AtlantiqueJe vous parlais de Driving Home for Christmas en intro, mais Chris Rea, c’est avant tout Josephine et On The Beach au milieu de la décennie 80 qui vont le révéler au grand public européen. L’Europe qui sera toujours plus réceptif au talent de Chris Rea que dans son Amérique natale, malgré sa voix si particulière, si chaude, si reconnaissable entre toutes.The Road to Hell sort en 1989 et c’est la consécration : il est n°1 au Royaume-Uni. L’opus suivant, Auberge, sort en 1991 et ce sera un tout aussi grand succès sur le Vieux Continent.Chris Rea a même écrit une chanson pour une voix française bien connueEt une voix tout aussi reconnaissable que celle de Johnny Hallyday : True to you qu’il compose pour l’album Ça ne change pas un homme. Une version en anglais, enregistrée par Chris Rea est disponible sur son EP Winter Song. Dès les années 90, Chris Rea va sortir un album par année, poursuivre les enregistrements et tournées, même si le succès est plus timide.Il s’essaie aussi au cinéma en ayant le premier rôle d’une comédie, Parting shots, au côté de John Cleese des Monty Python. Il est également auteur de La passione, qui touche à l’univers du sport auto.Les années 90 et 2000 sont les années samples et remixes : entre Josephine samplé par Superfunk avec la voix du regretté Ron Caroll sur Lucky Star ou avec un remix d’On The Beach, le virage du 21e siècle est assuré.Mais les soucis de santé vont le contraindre à ralentir la cadence, puis à se retirer…En 1994, il apprend qu’il est atteint d’un cancer du pancréas. Il gagne la bataille, sans pancréas et en développant du diabète. En 2016, il est victime d’un AVC qui le contraint a se retirer de la scène. Il sortira malgré tout après ça deux albums studio et deux compilations.Chris Rea avait 74 ans, il est décédé d’une courte maladie selon le porte-parole de sa famille à la BBC.

Lucinda Brand : la Néerlandaise qui survole le cyclo-cross
22/12/2025 | 3 min
Elle survole actuellement la compétition de cyclocross : aujourd’hui, on se demande qui est Lucinda Brand ?Si Mathieu van der Poel est en train de tout rafler à la Coupe du Monde de cyclocross, chez les dames, c’est aussi une Néerlandaise qui est en train de tout gagner : Lucinda Brand. Elle est d’ailleurs actuellement en tête du classement général avec 200 points, loin devant la seconde, Aniek van Alphen et ses 168 points.Lucinda Brand qui a déjà un sacré palmarès, tant en cyclocross qu’en cyclisme sur route !Double championne des Pays-Bas sur route, trois fois meilleure Néerlandaise en cyclo-cross, une fois championne du monde tant en cyclo-cross que sur route et championne du monde en contre-la-montre par équipes.Sans oublier bien sûr cinq victoires d’étapes sur le Tour d’Italie ainsi que des victoires au général sur d’autres Tours : Norvège, Suisse ou encore Thuringe.Ça fait déjà un moment qu’elle court et le vélo, c’est une histoire de famille !Oui, car son père, Fred Brand, était lui-même coureur dans les années 80, même s’il n’a jamais évolué en tant que coureur professionnel. Le site Het is Koers rappelle qu’il a remporté plusieurs courses.C’est donc dans ce contexte que Lucinda, née le 2 juillet 1989, débute d’abord le cyclisme sur route l’année de ses 20 ans. Elle attendra un peu moins de dix ans pour se lancer en cyclo-cross.C’est à partir de la saison 2020/2021 qu’elle explose réellementOui, si on regarde sur les grandes compétitions européennes et mondiales, à partir de 2020, elle décroche régulièrement des médailles d’or ou d’argent, parfois de bronze.Lucinda Brand l’a encore démontré cette année avec sa 20e manche en Coupe du monde de cyclo-cross et la troisième fois qu’elle termine en tête du général de la compétition. Elle s’illustre également en Superprestige et, dans les deux cas, elle termine sur le podium à l’issue de chaque manche.Il y a une particularité dans le style de course de Lucinda BrandC’est vrai que chez les coureurs cyclistes, on a tendance à mettre en avant leur capacité de grimpeur. Ici, chez Lucinda Brand, ce sont les descentes qui sont sa spécialité. Koos Moerenhout, son directeur sportif en 2015, déclarait : « Elle descend de manière si agressive que personne d’autre ne peut la suivre. Tout particulièrement, une superbe prise de virage et n’a absolument aucune peur ».Et qu’en est-il de son entourage ?Elle est assez discrète sur sa vie privée. On sait néanmoins que sa famille est très impliquée dans le cyclisme, on évoquait son père tout à l’heure. Mais son frère ainé, Giancarlo, est également son mécanicien. Ce qui fait qu’il l’accompagne pratiquement lors de chacune de ses soties, expliquait-il dans un reportage d’Eurosport sur sa sœur.Dans le même reportage, on apprend que son compagnon et sa belle-sœur viennent parfois aussi sur les courses, mais encore une fois, on n’en saura pas beaucoup plus : sa priorité, c’est sa carrière sportive.

Keith Richards fête ses 82 ans aujourd'hui
18/12/2025 | 3 min
Keith Richards demande aux Stones d’abandonner leur projet de tournée dans les stades européens et britanniques l’an prochainA 82 ans, le guitariste qui fête ses 82 ans aujourd’hui ne se sent plus capable d'assumer un tel rythme. Jusqu’ici, il faut bien le dire, la constitution physique hors norme de cet ex-junkie et alcoolique reste une source de curiosité intarissable pour la science. Keith Richards est l’un des guitaristes les plus célèbres au monde, il forme un tandem culte avec Mick Jagger, avec qui il a fondé les Rolling Stones, en 1962. En 2010, la publication de son autobiographie « Life » a permis de lever un peu plus le voile sur la carrière d’un guitariste à la réputation sulfureuse. Il doit à son grand-père sa passion pour la musiqueSon grand-père maternel, Augustus Theodore Dupree, membre d’un groupe de jazz qui l’initie très tôt à la guitare. En 2014, l’Anglais lui rend hommage en publiant « Gus & moi. L’Histoire de mon grand-père et de ma première guitare ». Il a eu l’idée du riff de « Satisfaction » dans son sommeil figurez vousC’est l’une des chansons les plus célèbres des Rolling Stones (et de l’histoire du rock). Sortie 65, le titre s’ouvre avec un riff absolument génial (lui aussi, l’un des plus célèbres au monde), imaginé par Keith Richards alors qu’il peinait à trouver le sommeil et se trouvait dans un état semi-éveillé dans un hôtel londonien.Keith Richards, c’est aussi un grand fan de Chuck Berry Chuck Berry, pionnier du rock’n’roll, et c’est d’ailleurs cet artiste qui a forgé son amitié avec Mick Jagger dans leur petite ville de Dartford. Keith Richards a aussi été acteur ! On a tendance à l’oublier mais le guitariste a tenu un rôle de fiction furtif mais mémorable dans « Pirates des Caraïbes », dans lequel il incarne le Capitaine Teague, le père de Jack Sparrow, incarné par Johnny Depp. Il apparaît dans trois opus de la saga. Il a aussi été filmé par Jean-Luc Godard Fin des années 60, Jean-Luc Godard est l’un des réalisateurs les plus en vogue. Il retrouve les Rolling Stones en studio, à Londres, pour une séance d’enregistrement. Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Bill Wyman et Charlie Watts sont présents. D’abord appelé « Sympathy for the Devil », le film est finalement renommé « One + One » à sa sortieC’est l’une des confessions de son autobiographie. Dans « Life », le rockeur revient sur sa passion pour les livresIl les collectionne autant qu’il les dévore, depuis son adolescence. Ses lectures préférées ? Les livres sur la Seconde Guerre mondiale et bien-entendu, sur l’histoire du rock !

Taylor Swift est un peu la mère Noël de cette fin d’année !
17/12/2025 | 3 min
C’est un peu la mère Noël de cette fin d’année, Taylor Swift ! La chanteuse a distribué des primes faramineuses à son équipe de tournéeLa tournée "The Eras Tour", déjà entrée dans l’histoire pour ses records, révèle aujourd’hui une autre facette de la star. Des images en coulisses montrent la chanteuse distribuant des primes exceptionnelles à l’ensemble de son équipe, avec des bonus jusqu’à 100 000 dollars. En 20 mois, Taylor Swift a enchaîné 149 dates sur 5 continents, elle a rassemblé plus de 10 millions de fans et plus de 2 milliards de dollars de recettes. Une somme colossale qui la consacre comme la tournée la plus lucrative de l’histoire. D’ailleurs, une docu-série mise en ligne il y a 4 jours dévoile les coulisses de cette aventure hors normes. On y découvre la superstar américaine en répétitions, en backstages, aux côtés de son fiancé Travis Kelce, footballeur américain, et surtout partageant des moments privilégiés avec son équipe. Des séquences touchantes, qui révèlent la proximité de la chanteuse avec celles et ceux qui ont accompagné son quotidien et contribué à l’ampleur exceptionnelle de l’événement. Le documentaire met aussi en lumière une artiste généreuse. À la fin de chaque étape, Taylor Swift préparait des enveloppes pour ses danseurs, techniciens de scène, équipe de production, musiciens ou encore chauffeurs routiers. En tout, 197 millions de dollars ont été versés à son personnel.Taylor Alison Swift a un parcours atypique. Elle est née dans l'État de Pennsylvanie, aux États-Unis, le 13 décembre 1989Ses parents étaient fans du chanteur James Taylor et c'est pour cette raison qu'ils ont donné ce nom à Taylor. Taylor Swift a grandi dans une ferme d'arbres de Noël figurez-vous. Elle a d’ailleurs composé sa chanson Christmas Tree Farm en se souvenant de son enfance, elle qui a été entourée de biscuits en pain d'épices et d'air de Noël.Tous ceux qui ont travaillé avec elle sont d'accord sur la même chose : la vitesse à laquelle elle compose ses paroles semble être un super pouvoir. Le mythique Never grow up a été composé en 2 heures maximum. Taylor Swift est une grande fan de sportElla adore la randonné, qu’elle pratique parfois avec son pote Ed Sheeran. Son secret est la méthode Body by Simone, elle consiste à faire des exercices de cardio avec de la musique. Une routine pour elleDu sport, une bonne hygiène de vie, mais surtout beaucoup de talent, et une femme d’affaires intournable, c’est ça aussi Taylor Swift ! Et ce qui fait d’elle aujourd’hui LA REINE des ventes…On le retrouve un peu partout en tête de gondole. Aux États-Unis évidemment où, au registre du conte de fées de la superstar issue du peuple, elle est une parfaite incarnation ! Elle est la première artiste féminine à dépasser les 100 millions d’albums vendus. 105 précisément. Bon, elle a encore un peu de chemin à parcourir pour dépasser les tenants du titre, côté masculin. Les Beatles, qui sont en tête avec 183 millions d’albums vendus. Mais nul doute que Taylor Swift va grimper encore et encore pour décrocher d’autres records. A 34 ans, la petite fiancée de l’Amérique pèse lourd, très lourd, son poids financier et politique sont considérables. Autour d’elles, une immense communauté de fans : les Swifties.

Qui est Ahmed Al-Ahmed, le héros qui a désarmé l’un des deux terroristes, ce dimanche à Syndey ?
16/12/2025 | 3 min
Les images d’Ahmed Al-Ahmed désarmant l’un des deux terroristes, ce dimanche, à Bondi Beach, dans la banlieue de Sydney, ont fait le tour du mondeAujourd’hui hospitalisé, il raconte avoir voulu montrer sa reconnaissance à l’Australie qui l’a accueilli quand il a fui la Syrie. La scène, filmée par un Français et devenue virale sur les réseaux sociaux. Alors que deux hommes tirent sur un rassemblement de Juifs venus célébrer Hanoukka sur la plage de Bondi Beach, un homme se faufile entre deux voitures, bondit sur l’un des terroristes, le désarme et le met en joue. Ahmed al Ahmed a joué un rôle crucial lors de cette attaque terroriste qui a coûté la vie à 16 personnes. Sans son intervention héroïque, le bilan aurait pu être encore plus lourd.Peu après avoir mis en fuite l’assaillant, il a été atteint par quatre ou cinq balles, au bras et à l’épaule…Il est depuis hospitalisé et a subi une première opération. Depuis, il est devenu ce héros mondialement connu, salué comme tel notamment par le Premier ministre australien, Anthony Albanese, et le président américain, Donald Trump.Cet homme, c’est Ahmed Al-Ahmed, 43 ans, père de deux petites filles de 3 et 6 ans et gérant d’un magasin de fruits…“Quand il a agi, il n’a pas pensé à l’origine ou à la religion des personnes qu’il sauvait, ni à celles des personnes qui mouraient dans la rue”, a déclaré le papa, Mohamed, musulman, tout comme son fils. Pour ses proches, Ahmed est un homme très discret, il ne cherche pas à attirer l’attention, il a simplement fait ce qu’il se devait de faire en tant qu’être humain. Les parents d’Ahmed qui sont arrivés en Australie il y a quelques mois seulement. Ils ont alors revu leur fils pour la première fois depuis 2006, date à laquelle il avait fui la Syrie. Après avoir fui la guerre civile de son pays, Ahmed el Ahmed a dû lutter pour obtenir la nationalité australienneL’avocat qui s’est occupé de son dossier rappelle que les autorités refusaient de lui accorder la nationalité, mais ils ont fait appel jusqu’à la Cour fédérale. C’est un homme formidable, dit- il. Il a ensuite expliqué que les parents âgés d’Ahmed vivent eux aussi en Australie mais n’ont pas réussi à en obtenir la nationalité. L’avocat espère que le geste héroïque de leur fils sera récompensé. « C’est l’occasion pour le Premier ministre de faire une bonne action en récompense de son courage », selon luiEn attendant de voir – peut-être – ses parents devenir Australiens, Ahmed el Ahmed a d’ores et déjà reçu de nombreux remerciementsEt une cagnotte en ligne a été ouverte et avait déjà récolté plus d’1,3 million de dollars australiens (soit près de 700.000 euros). Le don le plus important est venu du milliardaire américain conservateur Bill Ackman, qui a fait don de 100.000 dollars australiens. « Le Jerusalem Post » a publié un article intitulé : « S’il existait un prix Nobel juif pour le sauvetage des Juifs, Ahmed el Ahmed vient de le remporter ».



Le portrait