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Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Nostalgie+
Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70
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5 sur 279
  • 1974 : Happy Days ressuscite les années 50 à la télé américaine
    Nous sommes le 15 janvier 1974. Happy day pour Happy Days. Il fallait bien qu'on en parle un jour, évidemment. Une nouvelle série américaine de 24 minutes va redonner vie aux années 50 en pleine période disco et punk.Cette série est la création de Garry Marshall. C'est la 3e qu'il produit pour ABC, et la chaîne est emballée. Bon, avant d'en parler, une petite pièce dans le juke-box, et ça démarre...Le point de départ de la série, c'est le personnage de Richie Cunningham, un adolescent modèle, qui est un peu l’anti-héros auquel s’oppose et se lie Fonzie, le « cool » du quartier, le chef de la bande, un motard et rebelle au grand cœur.La série mélange humour, tendresse, amitié, banlieue américaine, rock’n’roll, juke-box et fast-food (notamment dans le mythique restaurant Arnold’s). Au début, Fonzie est un personnage secondaire, mais il voit sa popularité exploser au fil des épisodes, au point que la série a failli être rebaptisée « Fonzie’s Happy Days ». Il n'en sera rien.Dans "Happy Days", on rit, on s'amuse, on aime les filles... Et on fait de la musique...Le succès de la série en Amérique vient aux oreilles des Européens. En France, une sélection de 26 épisodes issus des trois premières saisons sera diffusée à partir du 22 août 1976 sur TF1 sous le titre « Les Jours heureux ». Qui est une traduction littérale.Il faudra encore attendre 2 ans pour que les chaînes belges l'adoptent....Fonzie (enfin, l'acteur, Henry Winkler) remportera deux Golden Globes du meilleur acteur de série comique en 1977 et 1978, et la série décrochera un Emmy Award en 1978. « Happy Days » sera un symbole de la pop culture, aussi fédérateur dans les années 70 qu’en rediffusion en France et Belgique dans les années 80, grâce à ses personnages attachants et à ses rires préenregistrés. Et peut-être aussi, grâce à la célébration nostalgique de l'après-guerre et des.. 50’s.
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    3:41
  • 1966 : France Gall piégée par Gainsbourg avec "Les Sucettes"
    Nous sommes début 1966. Happy Day pour Denis Bourgeois. Le producteur a convaincu France Gall d'accepter un 45 tours dont elle ne mesure pas vraiment (à l'époque) la portée sémantique et érotique. Ce titre est signé Serge Gainsbourg. Déjà, dans la voix de Gainsbourg, on y perçoit un double sens...Premier niveau de lecture : une scène totalement innocente, celle d'une petite fille qui s'appelle Annie et qui aime les friandises, particulièrement les sucettes, qu'elle achète au drugstore.Second niveau de lecture : je ne dois évidemment pas vous faire un dessin ou un schéma, à plus forte raison à la lecture de ce passage : "Lorsque le sucre d'orge, parfumé à l'anis, coule dans la gorge d'Annie, elle est au paradis".Cette chanson aurait pu être censurée, mais il n'en sera rien. France Gall accepte la chanson (elle a 18 ans). Et, même sur le plateau de l'émission Bouton Rouge en 1966, elle maintient le premier niveau de lecture. Elle maintiendra (d’ailleurs) cette version très longtemps...Petite anecdote pour bien comprendre…. Avant chaque disque, Gainsbourg demandait à France de lui raconter sa vie...France Gall exprimera (plus tard) ses regrets d’avoir été prise au piège. Michel Berger ne sera pas étranger à cette prise de conscience. Elle raconte qu'en mars 1966, elle est partie au Japon pendant que le disque sortait à Paris. Les programmateurs de radio estiment alors qu'elle est complètement folle, qu'elle va se ridiculiser. À son retour, elle dira : "je n’osais plus sortir de chez moi".En attendant, en février, le single ne rencontre pas un très grand succès, il se vend à 50 mille exemplaires. Mais en mars 1966, pendant que France est au Japon, Gainsbourg revendique, sur le plateau de Denise Glaser, le double sens et le piège se referme à double tour.Gainsbourg reprendra d'ailleurs cette chanson un peu plus tard, avec une autre jeune fille, un peu moins naïve, du nom de Jane Birkin, reprenant à son compte la passion ingénue de France pour les sucettes à l'anis... et ce moment où le sucre d'orge, parfumé à l'anis, coule dans la gorge d'Annie, elle est au paradis, paradis blanc, il s’entend…
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    2:58
  • 1973 : Art Sullivan émeut la Belgique avec « Adieu sois heureuse »
    Nous sommes au début de l'année 1973. L'hiver est rude, mais un disque va devenir le happy d'un chanteur belge né à Bruxelles, 23 ans plus tôt. Il s'appelle Marc Liénart van Lidth de Jeude. Ce garçon issu de la noblesse belge et apparenté à la famille royale, fera un choix de vie, la chanson.Il est repéré à 21 ans par le producteur Jacques Verdonck, qui lui trouve un nom, un peu plus populaire. Marc devient Art Sullivan.Chevelure généreuse, yeux bleus, allures de bon garçon... et cette voix douce, qui est comme une caresse...Cette chanson, qui sort fin 1972, commence à attirer les regards et les oreilles au début de l'année 73. C'est une histoire d'amour un peu triste, qui a pour titre : « Adieu, sois heureuse ». C'est surtout l'un des titres phares d’Art Sullivan : une chanson sentimentale qui va marquer les années 1970 et toucher un large public, pas seulement en Belgique, non. On le repère en France... mais aussi au Portugal, qui lui restera toujours fidèle.Mais, revenons à cette chanson. Elle raconte l'histoire d'un jeune garçon de son âge, trompé par une femme. Il dit : "Adieu, sois heureuse / Adieu et bonne chance / Avec celui que ton cœur a choisi". Ce que le public comprend, c'est que du haut de ses 23 ans, il parvient admirablement à exprimer le respect et la maturité face à la rupture.C'est une ballade sentimentale typique des « chanteurs de charme » ou « chanteur à minettes » des années 70. Un peu de concurrence à Frédéric François ou encore François Valéry. Pour Art Sullivan, c'est surtout un déclencheur. Entre 1972 et 1978, il vend (accrochez-vous) près de 10 millions de disques en Belgique, en France, au Portugal, en Allemagne et en Amérique latine.Il remplit des stades, comme à Madère où plus de 100 000 personnes assistent à son concert. C'est le début de la gloire, pavée d’autres titres marquants comme : « Petite fille aux yeux bleus », « Ensemble », « Mourir ou vivre », « Donne donne-moi », « Une larme d’amour ».En 2017, il fêtera ses 45 ans de carrière, deux ans avant de disparaître, publiant une autobiographie qui, forcément, commence par « Adieu sois heureuse »...
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    2:53
  • 1974 : Gigi l’Amoroso devient "Friet met Mayonaise" en Belgique
    Nous sommes en 1974, mais les oracles ont bien du mal à trouver la date exacte de ce Happy Day où un chanteur néerlandais va offrir à Dalida une version transformée de l'un de ses plus grands succès. Une version grasse, folklorique. Une version qui sent bon la mayonnaise. Quelques mois plus tôt, Dalida remonte sur la scène de l'Olympia et présente une nouvelle chanson mi-chantée mi-parlée.Cette histoire, c'est celle de Gigi l'amoroso. Un titre qui, en quelques semaines, se vend à plus de 300 000 exemplaires en France et atteint la 5e place des ventes. Chez nous, pareil.Mais, dans l'ombre, un peu plus au nord de l'Escaut, un homme a bien envie de reprendre à son compte cette chanson dans un esprit de friterie... Il s'appelle Mike Vincent. Vous le connaissez peut-être mieux sous son véritable nom, Cees Vermeulen Windsant.En 1969, il a chanté au sein du groupe The Flying Rockers. Mais c'est sa carrière solo qui nous intéresse. Parce que, grâce à lui, en Flandre et aux Pays-Bas, Gigi va devenir "Friet met mayonnaise".Au début, en apparence, c'est la même rengaine et puis...Le texte oppose le luxe des restaurants et des plats compliqués à la délicieuse simplicité d’un cornet de frites avec de la mayonnaise, chanté dans un esprit convivial et rassembleur. Le refrain est typique : « Wij willen friet met mayonaise / Niet met saté, niet met hachee, maar mayonaise… » (« Nous voulons des frites avec de la mayonnaise, pas avec du saté, ni du hachis, mais de la mayonnaise… »).L'air de rien, peu après sa sortie, la chanson entre dans le Top 40 néerlandais, atteignant la 14e position. Elle y reste classée pendant 6 semaines, devenant un hymne humoristique aux fritkots néerlandais, mais aussi belges, évidemment... Le morceau sera réédité, remixé dans la plus pure tradition de la « piratenmuziek » dans le Benelux. Avec ce refrain inoubliable...Entre Gigi et « Friet Met Mayonaise », le cœur des Belges balance. N'en déplaise à Dalida, cette chanson continue de distiller, depuis ce happy day de 1974, l’art de vivre et la gourmandise typiquement belge et néerlandaise. Sans saté. Sans haché, mais avec un brin de mayonnaise...
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    3:32
  • Roy Orbison : “Only the Lonely” fait de lui une légende en 1960
    Nous sommes le 25 juillet 1960. Happy Day pour chanteur texan. Pour la première fois de sa carrière, il va atteindre la 2e place des ventes aux États-Unis, et même la première place au Royaume-Uni, avec une chanson magnifique, "Only the Lonely". Ce titre propulse Roy Orbison au rang de superstar internationale. Et tout cela, 4 ans après le début de sa carrière avec cette chanson, Ooby Dooby.Ce qui fascine, avec lui, c'est sa voix de ténor capable de couvrir trois octaves, une performance pour l'époque, déjà perceptible dans ses premiers enregistrements rockabilly. À l’origine, Roy Orbinson est davantage influencé par la musique country (celle de Bob Wills ou Hank Williams). Mais ce n'est pas juste un musicien, il adore la radio ! D’ailleurs, il anime à treize ans sa propre émission sur une chaîne du Texas.En 1960, Orbison a 24 ans. Il rejoint Monument Records à Nashville. Il s’oriente alors vers un style plus sophistiqué. Avec un titre qui va tout changer : "Only the lonely".Dès les premières notes, on le ressent : c'est une chanson taillée pour le succès..."Only the lonely" a été publiée et enregistrée en mai 1960. Écrite par Roy Orbison lui-même,c'est une ballade pop qui va carrément marquer le début de ce que l'on appellera le "Nashville sound" (le son de Nashville), avec des arrangements plus sophistiqués (on le disait) et des chœurs.La radio américaine fait son travail. Quelques semaines plus tard, on le disait, 25 juillet 1960, c'est la consécration des 2 côtés de l'Atlantique. Le titre sera "Disque d'argent" en Grande-Bretagne. Et il fera danser tout l'été en Belgique.... "Only the lonely" sera même inscrite au Grammy Hall of Fame en 1999, 11 ans après la disparition du chanteur texan...
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    2:41

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À propos de Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Happy Days, le podcast 100% années 60 et 70, vous replonge dans les souvenirs marquants de cette époque iconique ! Chaque jour de la semaine, redécouvrez des histoires fascinantes de vos idoles et de ces années d'or : de la folie yéyé aux légendes de la chanson française et internationale comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Jacques Brel, Daniel Balavoine, les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, Françoise Hardy, Dutronc, Annie Cordy, les Shadows, Ray Charles, Dave, Sheila, Alain Delon, Nicoletta, Michèle Torr, et bien d'autres. Ce podcast explore le rock and roll, le twist, le punk, le disco, le funk, ainsi que les concerts mythiques, le cinéma et les séries TV cultes de l’époque, la télévision, sans oublier les découvertes scientifiques et les actualités marquantes en Belgique. Raconté comme un album souvenir des jours heureux, chaque épisode de Happy Days vous invite à revivre des moments positifs et joyeux, pour un voyage nostalgique unique au cœur des playlists des années 60 et 70, de 1960 à 1980.
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