Powered by RND
PodcastsC'est dans ta nature

C'est dans ta nature

C'est dans ta nature
Dernier épisode

Épisodes disponibles

5 sur 24
  • La résurrection du cheval de Przewalski
    Officiellement éteint dans les années 1970, le plus ancien cheval sauvage a été réintroduit avec succès 40 ans plus tard en Mongolie, sa terre d'origine, notamment grâce au travail d'une association française, Takh, installée dans le sud de la France, sur le Causse Méjean.  (Rediffusion du 22/09/2024)C'est un paysage de steppes. De rares arbustes surgissent des herbes jaunies par un été solaire, chaud et sec. Nous ne sommes pas en Mongolie, mais sur le Causse Méjean, dans les Cévennes françaises, dans le sud du Massif central, où vivent les plus anciens chevaux sauvages de la planète, des chevaux de Przewalski, une espèce pourtant portée disparue il y a une quarantaine d'années dans les steppes mongoles. « C’est un petit peu au petit bonheur à la chance de les croiser ici », prévient Pauline Jouhanno, de l'association Takh (takh, en mongol, signifie cheval sauvage), créée en 1990 pour la sauvegarde et la renaissance du cheval de Przewalski. Et on peut dire qu’on a de la chance, en ce matin du mois d’août. Devant nous, à une dizaine de mètres, se trouvent deux équidés paisibles, au gabarit proche du poney, robe beige, le bas des pattes zébré : deux chevaux de Przewalski que nous présente Julie Morisson, médiatrice scientifique au sein de l'association Takh. « Guizmo et Rouquet, deux étalons célibataires qui sont juste de l’autre côté de la clôture, en position de repos, en tête-à-queue pour que la queue de l’un chasse les mouches des yeux de l’autre. Vous ne sentez pas une différence ici qu’il n’y avait pas tout à l’heure quand on marchait ? Il y a du vent ! Il n’y a pas d’arbres, donc quand il fait très chaud, le cheval de Przewalski va chercher le courant d’air. »Steppe cévenoleEn plein été, il fait chaud sur le Causse Méjean, ce haut plateau vallonné dans le département de la Lozère, à 800 mètres d'altitude. Chaud l'été et froid l'hiver, comme en Mongolie, la terre d’origine du cheval de Przewalski. Ici, ce sont 40 chevaux qui vivent en semi-liberté, dans deux enclos de 400 hectares au total, sans contact avec l’humain, dans un paysage semblable aux steppes de Mongolie – nous sommes dans la steppe cévenole. « C’est très aride, très nu, décrit Pauline Jouhanno. On a ce qu’on appelle des pelouses calcaires. Le sol calcaire ne permet pas à l’eau de rester en surface, tout s’écoule, ce qui fait que la végétation est très rase, très sèche. »Les premiers chevaux de Przewalski (l'espèce doit son nom occidental à un colonel russe d'origine polonaise qui l'a « découverte » à la fin du XIXe siècle) sont arrivés sur le Causse en 1993. En provenance de zoos, parce qu’à l’état sauvage, le cheval sauvage avait complètement disparu – un dernier individu avait été aperçu en 1969 dans le désert de Gobi. « Lorsque les Européens sont allés chercher des poulains de Przewalski en milieu naturel pour les mettre dans des zoos au début des années 1900, la stratégie à l’époque était d’abattre la totalité des adultes accompagnant les poulains, raconte Julie Morisson. Forcément, c’est une espèce qui sait très bien se défendre. Face à un stress, elle s’organise socialement pour faire face aux prédateurs. »Unis face aux prédateursMais puisqu'on n'est pas un prédateur, peut-on le caresser, ce cheval sauvage ? « Non, pas du tout ! Socialement, ils vont tellement s’organiser de manière puissante que même si vous ne connaissez pas le comportement des chevaux, vous allez vous douter qu’il faut arrêter de s’approcher ! », sourit Julie Morisson, qui a sorti une paire de jumelles pour observer au loin d'autres chevaux, avant qu'ils ne repassent derrière la colline.En 2004, l’association Takh a envoyé en Mongolie une vingtaine de ses chevaux. Un programme de réintroduction réussi. « C’est plutôt rassurant de voir qu’en Mongolie ces chevaux arrivent à se reproduire, à survivre et à continuer de se défendre face aux attaques de loups. On a eu quatre attaques avérées de prédation de loup sur poulain en une vingtaine d’années seulement, donc c’est plutôt prometteur. » Plusieurs centaines de chevaux de Przewalski vivent aujourd'hui en Mongolie, grâce à l'association Takh et d'autres programmes de réintroduction. Officiellement déclaré « éteint à l'état sauvage » dans les années 1970, le cheval de Przewalski n’est aujourd’hui plus qu’une espèce « en danger ». Une espèce ressuscitée.
    --------  
  • Ces fleurs qui font de la politique
    De la Révolution des Œillets à la Révolution du Jasmin, en passant par la rose du Parti socialiste, de tous temps, les fleurs ont symbolisé et accompagné les mouvements politiques. La photo a fait le tour du monde. La Fille à la fleur, une photo de Marc Riboud lors d'une manifestation aux États-Unis contre la guerre du Vietnam, en 1967. Une lycéenne oppose aux baïonnettes des soldats une fleur de chrysanthème. C'est le Flower Power, le pouvoir des fleurs, le slogan du mouvement hippie des années 1960 et 1970.Au Portugal, en avril 1974, c'est la saison des œillets. Et une fleuriste en offre à des militaires, en chemin pour renverser la dictature, la fleur au fusil. C'est la Révolution des Œillets. Trente-six ans puis tard, c'est la Révolution du Jasmin, au pays du jasmin, la Tunisie. Ben Ali s'enfuit. Son parfum entêtant (le parfum du jasmin, pas celui de Ben Ali) gagne les pays de la région pour donner les printemps arabes – la plupart des fleurs fleurissent au printemps.Fleurs des champs de batailleL'emblème des Nations unies, ce n'est pas un, mais deux rameaux d'olivier, le symbole de la paix. Mais depuis 1945, l'olivier a perdu beaucoup de feuilles… Avant cela, au lendemain de la Première Guerre mondiale, le coquelicot et le bleuet, qui poussent sur des sols ingrats, sont les premiers à fleurir sur les champs de bataille, champs de ruine de l'humanité. Pour se souvenir de la barbarie, les Anglais choisissent les premiers le coquelicot, rouge sang, Les Français, le bleuet, bleu comme l'uniforme des soldats morts pour la France. Les rois de France, eux, avaient comme emblème une fleur de lys. C'était en réalité un iris, depuis que Clovis fut sauvé par une biche dans un champ d'iris.Roses et épinesEt puis il y a la rose, qui a donné son nom à une guerre, la Guerre des Deux Roses. Une guerre civile, en Angleterre, au XVe siècle, entre deux maisons royales, l'une représentée par une rose blanche et l'autre par une rose rouge. Un mariage met fin à la guerre. Et l'Angleterre se choisit comme emblème une rose rouge au cœur blanc.La rose au poing, c'est l'emblème du Parti socialiste, en France, choisi par François Mitterrand en 1971, dix ans avant son élection. « Moi, j'aime les fleurs, déclare le futur président, lors d'un débat télévisé en 1972. Je ne suis pas un très grand jardinier, et les roses, c'est calé ! C'est particulièrement difficile à entretenir ! Alors une rose, pour le Parti socialiste, c'est un symbole : c'est pas facile, on s'y écorche un peu les doigts... Mais c'est beau ! » Le symbole est beau.
    --------  
  • Comment les animaux trouvent de l'eau dans les déserts
    Pour survivre dans des conditions extrêmes, marquées en particulier par le manque d'eau, la faune du désert a développé des stratégies que dévoile l'exposition Déserts au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. C'est un paradoxe sur lequel s'appuie l'exposition Déserts qui se tient au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris (jusqu'en novembre) : il y a de la vie dans les déserts. Et s'il y a de la vie, il faut de l'eau. C'est un autre paradoxe, puisque c'est précisément le manque d'eau qui définit un désert : moins de 200 millimètres de pluie par an. Dans le désert du Sahara, il tombe même moins de 20 millimètres d'eau chaque année.Dans ces mondes aux conditions extrêmes, les animaux ont des stratégies pour survivre. L'eau, ils la trouvent d'abord dans la nourriture. C'est le cas du chameau ou du dromadaire, dont un spécimen naturalisé domine l'exposition. « L'excès de nourriture, l'excès d'énergie, va être stocké sous forme de gras, dans la bosse du dromadaire, explique notre guide, Anthony Herrel, chercheur CNRS au Muséum national d'Histoire naturelle. Le métabolisme du gras va libérer de l'eau pour l'organisme. C'est ce qu'on appelle de l'eau métabolique qui donne une ressource supplémentaire en eau. »De l'eau dans l'airLes rongeurs, eux, sont friands de graines. « Et dans les graines, il y a de l'eau, rappelle Anthony Herrel. De plus, les rongeurs vont stocker les graines dans un terrier où c'est beaucoup plus humide qu'à la surface. Donc, les graines vont se saturer en eau et c'est une ressource supplémentaire pour l'animal. »De l'eau, il peut aussi y en avoir dans l'air de certains déserts, sous forme d'humidité. C'est le cas du désert du Namib, en Afrique australe, où vit un scarabée, le ténébrion du désert, l'un des insectes les plus rapides au sol pour ne pas brûler ses pattes et rester le moins longtemps exposé au soleil. « Le Namib est un désert particulier parce que le long de la côte de Namibie passe un courant d'air froid qui passe, qui évapore de l'eau, ce qui donne de la rosée le matin. Le ténébrion va se mettre en haut des dunes avec la tête en bas et sur la carapace, il y a des microstructures qui vont faire condenser l'eau, ensuite amenée vers la bouche de l'animal. Le ténébrion peut ainsi boire de l'eau qui est présente dans l'air », souligne Anthony Herrel.Les stratégies du molochOn s'arrête enfin devant un spécimen guère avenant, couvert d'épines menaçantes. C'est un moloch, qui a l'apparence d'un gros lézard, un habitant des déserts australiens. Ses épines lui sont utiles, et pas seulement pour effrayer ses prédateurs. « L'eau va condenser sur ses épines, mais pas suffisamment pour en vivre, explique Anthony Herrel, l'un des conseillers scientifiques de l'exposition. Mais le moloch a une deuxième stratégie, assez intéressante : il arrive à remonter l'eau présente dans le sable via un réseau de capillaires jusqu'à sa bouche. Après une pluie, il va juste se poser dans le sable mouillé et l'eau va automatiquement remonter par ce réseau de petits canaux jusqu'à la bouche de l'animal. Le moloch peut ainsi boire de l'eau qui n'est plus présente sous forme liquide. » C'est l'une des leçons du désert : quand l'eau est rare, il faut prendre sur soif.
    --------  
  • Au zoo de Paris, les secrets de la communication des babouins de Guinée
    L'espèce de singe présente en Afrique de l'Ouest dispose d'une communication élaborée, qui peut être orale, tactile ou visuelle : des cris, des mimiques, ou même la couleur du postérieur des femelles. Pour ouvrir la nouvelle saison du Parc zoologique de Paris, en lisière du Bois de Vincennes, consacrée à l'Intelligence animale (IA), nous nous retrouvons au pied de l'immense rocher où s'égayent les 42 babouins de Guinée du zoo. C'est là que fut tournée l'une scènes culte du film culte Le père Noël est une ordure, où les personnages se débarrassent des morceaux de corps d'humain en les jetant aux animaux.Mais aujourd'hui, c'est un nourrissage beaucoup plus réglementaire auquel nous assistons, dispensé par les soigneurs. « La nourriture a été dispersée dans l'enclos pour éviter les conflits, donc chacun va pouvoir manger. Les animaux les plus dominants vont avoir tendance à manger en premier », précise Julie Bonnald, qui coordonne le programme européen de reproduction des babouins de Guinée.Ces singes, qu'on retrouve aussi au Sénégal, en Mauritanie ou au Mali, figurent sur la Liste rouge de l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature, au rang d'espèce quasi menacée. Le babouin de Guinée est le plus petit des cinq espèces de babouins, mais sa palette pour communiquer est très large.Une communication bien sûr orale : « On peut avoir des grognements amicaux, qu'on appelle des grunts, pour montrer ses bonnes intentions », explique Julie Bonnald, curatrice des mammifères au zoo de Vincennes. Il y a aussi des cris d'alarme, pour prévenir d'un danger les autres babouins du groupe. « Si un cri d'alarme est émis en savane, où le prédateur principal est le lion, on va observer les babouins monter dans les arbres pour se protéger. Alors que si le même cri d'alarme est émis en bordure de plan d'eau où le principal prédateur est le crocodile, on va observer à la place des postures de vigilances. Donc ça montre bien qu'ils arrivent à percevoir l'intention de celui qui a émis le signal, et ainsi d'évaluer la situation et d'agir en conséquence. »L'épouillage du bonheurEntre babouins, la communication peut aussi être visuelle, par exemple pour montrer son hostilité, par « un haussement de l'arcade sourcilière ; on voit un peu le blanc des paupières. On va avoir aussi la bouche qui va former un O. »Les femelles babouins disposent d'une communication visuelle spécifique, qui passe par la couleur de leur derrière.« Par exemple, là, vous avez une femelle, nous montre Julie Bonnald à travers la vitre qui sépare les babouins des humains. C'est rose, mais ce n'est pas très gonflé, on est soit en fin, soit en début d'œstrus (la période d'ovulation). Donc, elle n'est pas réceptive pour l'accouplement. La femelle du fond, elle est vraiment plus proche de la période de reproduction. » Elle arbore en effet un postérieur rose vif.Il y a enfin la communication tactile. « Des mâles comme des femelles peuvent sentir ou toucher la zone uro-génitale. C'est ce qu'on appelle des salutations. Je présente une zone sensible en gage du fait que je ne vais pas vous attaquer. » Et il y a bien sûr le fameux épouillage. « Là, on voit deux babouins l'un à côté de l'autre, décrit Julie Bonnald. Il y en a un qui montre son dos à l'autre qui cherche dans le pelage pour enlever les petites impuretés, les parasites. Mais l'épouillage n'a pas qu'une fonction de toilettage. On l'a comparé au phénomène de commérage chez l'humain. C'est vraiment pour renforcer les liens sociaux entre les individus. » Et ça leur fait du bien : l'épouillage stimule la production d'endorphine, l'hormone du bonheur.À lire aussiAfrique de l’Ouest: entre dérèglement climatique et conflits territoriaux, les défis du pastoralisme
    --------  
  • Le parfum, la technique de drague des fleurs
    Petite balade olfactive pour sentir les fleurs. Leurs odeurs parfois surprenantes, destinées à attirer les pollinisateurs. « Essayez de vous rapprocher de quelques branches en fleurs », nous invite-t-on. On se penche et on fourre son nez partout, pour une promenade odorante organisée pour un petit groupe dans les jardins de l'École du Breuil, à Paris, par Giulio Giorgi, auteur de Botanique olfactive (éditions Nez). Une invitation à « sentir la nature ».Mais pourquoi les fleurs ont un parfum ? C'est leur technique de drague. « L'une des plus grandes différences entre les végétaux et les animaux, c'est que les plantes à fleurs ne vont pas draguer leurs semblables, souligne Giulio Giorgi. Elles ne vont pas draguer d'autres plantes comme nous le ferions en draguant un autre humain. En fait, elles draguent des intermédiaires, des pollinisateurs. Tout ça est quand même magique ! Ça veut dire qu'elles développent un langage commun, et ce langage est bien l'odeur. »Le petit groupe chemine parmi les plantes et les arbustes fleuris en ce début de printemps parisien et ensoleillé. « Vous avez tous senti cette plante ?, demande Giulio Giorgi devant un berbéris, un arbuste muni d'épines et de grappes de petites fleurs jaunes. Elle est très particulière ! Je ne sais pas ce que vous en pensez… » « Moi, je sentais l'eau de javel ! », répond une des participantes. « J'ai l'impression que le monde est divisé en deux par le berbéris, remarque Giulio Giorgi. Il y en a qui le sentent et qui le trouvent très agréable, et il y en a qui détestent parce que ça leur rappelle des émanations humaines qui commencent par "S". » Des rires s'élèvent parmi les visiteurs. « Ne soyez pas dégoûtés, parce que ce sont des odeurs faites pour attirer les pollinisateurs. Pas mal d'espèces dans le genre Berbéris ont des odeurs spermatiques. » Des parfums et des goûtsLe soleil réveille et sublime les molécules olfactives. Certaines plantes, pourtant, ne sentent que le soir, comme le jasmin de nuit, qu'on appelle aussi galant de nuit. « C'est une fleur qui sent à partir du coucher de soleil, explique l'écologue et paysagiste. Pourquoi ? Parce que ses pollinisateurs sont des papillons de nuit. Puisque dégager des molécules olfactives demande une énergie à la plante, elle va optimiser ça. Elle va dire : "Je ne vais pas le faire pendant la journée, je le fais pendant la nuit ". » Le nez repoudré par le pollen des fleurs, on poursuit la balade, au gré des fleurs que l'on rencontre et dont on essaie de deviner le parfum : une odeur de miel ici, une autre de cannabis là (mais il n'y pas de cannabis qui pousse à l'École du Breuil !)... On s'arrête devant un magnolia aux immenses fleurs blanches, très parfumées. Et quand ça sent, il y a parfois aussi du goût : « Les pétales de magnolia sont comestibles. Et ils ont un goût exceptionnel. Quand vous les mangez, vous avez l'impression de croquer dans une endive qui a été trempée dans une sauce au gingembre. » L'odorat des abeillesOn entend le chant des oiseaux. Les insectes aussi sont de la partie. « ​​​​​​​On voit qu'il y a des abeilles qui sont au travail ! Ce que nous, on sent, ce n'est pas ce que les pollinisateurs sentent. Les abeilles n'ont pas une très bonne vue, mais ont un odorat excellentissime, bien meilleur que le nôtre. Il m'arrive régulièrement de voir un arbre ou une plante qui est bourré d'abeilles et qui ne sent rien », raconte Giulio Giorgi. Dans les villes, l'odorat des humains est particulièrement en difficulté. À cause de la pollution, les parfums se font rares – à part celui des gaz d'échappement. « ​​​​​​​Les particules fines ont une propriété absorbante vis-à-vis des odeurs végétales. On va donc moins sentir les parfums des arbustes parce qu'ils sont beaucoup plus absorbés par la pollution », explique l'auteur de Botanique olfactive, un très joli guide illustré pour « sentir la nature au fil des saisons », commenté par des parfumeurs. C'est la fin de la balade. On en a plein le nez et on a pris son pied.La question de la semaine
    --------  

À propos de C'est dans ta nature

C'est dans ta nature, le rendez-vous hebdomadaire de RFI avec la biodiversité. Reportages et infos sur les végétaux et les animaux, leurs comportements, leurs secrets, leurs rôles dans les écosystèmes et dans la mondialisation. Tout ce dont on parle ici, C'est dans ta nature !
Site web du podcast
Applications
Réseaux sociaux
v7.17.1 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 5/11/2025 - 8:52:26 AM