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Religions du monde

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  • À Lourdes, un pèlerinage de chrétiens et de musulmans autour de la figure de Marie
    Pour la première fois, des chrétiens et des musulmans se sont rendus ensemble en pèlerinage à Lourdes, dans le sud-ouest de la France, pour partager un temps spirituel et de fraternité autour de la figure de Marie, qu’ils ont en commun. Une démarche qui invitait à la connaissance de l’autre, au dialogue et au partage entre citoyens de religions différentes dans un espace commun. Ce pèlerinage est un exemple de dialogue interreligieux, 60 ans après la déclaration Nostra Aetate lors du Concile Vatican II lorsque l’Église catholique a changé sa relation avec les autres religions non chrétiennes, en affirmant que : «Tous les peuples forment une seule communauté. Ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter tout le genre humain sur toute la face de la Terre». Rendez-vous était donné à Lourdes par l’association EFESIA et le mouvement Ensemble avec Marie, lancé il y a 10 ans. Un lieu emblématique, puisque l’histoire du sanctuaire de Lourdes remonte au XIXè siècle. Une jeune femme de 14 ans, Bernadette Soubirous, une bergère analphabète et en mauvaise santé, dit avoir été témoin de 18 apparitions de la Vierge en 1858, dans la grotte de Massabielle, d’où une source d’eau miraculeuse aurait jailli. Cette jeune femme, pauvre dans une famille très aimante, aurait été choisie par la Vierge Marie se présentant devant elle comme l’Immaculée Conception, pour réaliser ses requêtes dont celle de construire un sanctuaire pour y venir en procession. Cette histoire constitue pour beaucoup de croyants et de pèlerins un message d’espérance et d’humilité. Bernadette Soubirous (qui est décédée en 1879 à Nevers à l’âge de 36 ans), a été canonisée le 8 décembre 1933 par l’Église catholique, elle est donc devenue Sainte. C’est donc à Lourdes qu’une soixantaine de personnes se sont retrouvées pour ce pèlerinage chrétien et musulman autour de Marie. Reportage et témoignages de chrétiens et musulmans.   Remerciements à l’association EFESIA et au mouvement Ensemble avec Marie pour leur accueil, ainsi qu’à tous les participants à ce pèlerinage et à la Cité Saint-Pierre du Secours Catholique.
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  • Majagira Bulangalire, pasteur de l’Église pentecôtiste postcoloniale, entre la RDC et la France
    Nous partons à la rencontre de Majagira Bulangalire, pasteur pentecôtiste de la République Démocratique du Congo, qui a passé une quarantaine d’années en France, en tissant des liens entre les communautés et les églises d’expression africaine dont il a créé la fédération en 1990. Il se définit lui-même comme un «Africain malgré tout et par-dessus tout». Intellectuel engagé sur le terrain, il a aussi contribué à établir des ponts entre la RDC et la France et à poser la question de la réappropriation africaine du christianisme, dans une lecture postcoloniale. En RDC, il est très engagé auprès des églises locales et dans l’éducation, où il a fondé l’Université évangélique à Bukavu et où il dirige l’Institut Supérieur Pédagogique. Nous l’avons rencontré à Paris alors qu’il repartait en RDC à Kiliba où se trouve l’église dont il est le pasteur, dans le Sud-Kivu, malgré le conflit armé dans l’est du pays qui frappe durement les populations de la région, alors qu’il a lui-même été victime d’un enlèvement avec sa femme en avril 2024.   Invité : Le pasteur Espoir Majagira Bulangalire, professeur universitaire, directeur de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en République Démocratique du Congo, député honoraire du Sud-Kivu, ancien recteur et fondateur de l’Université Évangélique en Afrique, co-fondateur de la CEAF – Communauté des Églises d’expressions Africaines francophones -, pasteur de l’Église pentecôtiste de Kiliba (Sud-Kivu), auteur de plusieurs ouvrages dont les essais «Ai-je une place auprès de Toi ? Le cri désespéré d’un nègre converti» (2024) et «Du quotidien à l’extra-ordinaire, l’histoire mouvementée d’une vie protégée» (autobiographie) – Espoir Éditions.
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  • Qu’est-ce que le jaïnisme ?
    Qu’est-ce que le jaïnisme ? Une tradition, une religion, une philosophie, née en Inde il y a plus de 2500 ans, qui ne reconnait pas de Dieu créateur et dont le modèle est la parfaite conscience humaine, l’incarnation de l’ascétisme. Les maîtres-sources de l’enseignement sont les Jina, dont les adeptes sont les jaïns. Leur modèle : la non-violence et le respect de tout être vivant, jusqu’au plus microscopique. (Rediffusion) Cette religion est née aux VIe – Ve siècle AC en réaction aux pratiques sacrificielles et au suprématisme des brahmanes, un système religieux très élitiste lié aux textes védiques qui ont influencé l’hindouisme. Le jaïnisme invite par des exercices d’introspection à se libérer du karma qui alourdit l’âme, et des cycles infernaux des renaissances, pour arriver à la Délivrance. Ses textes, contrairement aux Veda qui sont en sanskrit, réservés à une élite, sont rédigés en prakrit, une langue plus accessible. Les maîtres absolus, les Jina, sont des êtres omniscients. Le 24e Jina, Mahavira, est particulièrement célébré. Il serait né au Ve siècle Avant Jésus-Christ, contemporain du Bouddha – mais ils ne se seraient jamais rencontrés. Le 10 avril, une fête lui est dédiée dans les temples jaïns, Mahavir Jayanti, qui célèbre la naissance de Mahavira. Et le 22 octobre consacre le Nouvel An pour les jaïns. Aujourd’hui encore, le jaïnisme compte environ 10 millions d’adeptes dans le monde. Même si en Inde, ils ne constituent que 0,5% de la population, ils jouent un rôle social et économique très important, et ont saisi le virage des nouvelles technologies envers les jeunes générations.   Invitée en studio : Nalini Balbir, professeure en études indiennes à l’Université Sorbonne-Nouvelle, membre du Groupe de recherches en études indiennes, directrice d’études émérite à l’École pratique des hautes études.Autrice de À la découverte du jaïnisme, aux éditions du Cerf en 2024. Reportages en Inde de Côme Bastin.
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  • Des rites pour la vie: des joies aux peines, comment célébrer pour les croyants et les non croyants?
    Comment réenchanter les rites, de la naissance au mariage, à la séparation ou au deuil ? Quel rituel autour d’une union «loin de l’Église» ? Que faire autour d’une euthanasie ? Quel acte rituel de réparation après un viol ? Comment célébrer pour ces joies et ces peines en dehors des sept sacrements de l’Église catholique ? Célébrer tout au long de la vie, c’est ce que propose Gabriel Ringlet, prêtre belge qui a fondé l’École des rites, en partage avec des croyants et des non-croyants. Invité : Gabriel Ringlet, prêtre et écrivain, auteur du livre paru en septembre 2025 : «Des rites pour la vie» (Éd. Albin Michel), ancien journaliste et enseignant, ancien vice-recteur à l’Université de Louvain, fondateur de l’École des Rites.
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  • Soufisme : la dimension rituelle de la musique, de Mayotte à Istanbul et au Tadjikistan
    En septembre 2025, la Philharmonie de Paris et la Cité de la Musique ont consacré trois jours aux musiques et à l’esprit soufi, avec des concerts et danses qui ont fait voyager les spectateurs entre l’archipel de Mayotte, le Tadjikistan et la Turquie, en particulier Istanbul, à la croisée des civilisations, des mondes et des spiritualités, entre Byzance et Constantinople. En islam, dans le soufisme, « on cherche la rencontre avec Dieu à travers un cheminement intérieur, une spiritualité, un lien entre l’âme et le divin ». La musique peut être un vecteur de cette transcendance, comme nous l’expliquent Sami Sadak, ethnomusicologue et enseignant à l’Université d’Aix-Marseille et Leili Anvar, maître de conférences à l’Inalco, spécialiste du soufisme et du poète mystique persan du XIIIè siècle, Djalal ad-Din Rûmî, qu’on appelle aussi Rûmî ou mevlana qui signifie « notre maître ». Lors de ces rencontres musicales à Paris (du 12 au 14 septembre 2025), chaque groupe a proposé cette rencontre avec le soufisme, dans sa sensibilité, selon son héritage culturel : à Mayotte, avec le deba, une pratique rituelle soufie féminine par un groupe de 13 femmes originaires de Mtsangadoua au nord-ouest de l’île - des danses, des chants, des déclamations, des percussions… En Asie centrale, au Tadjikistan, avec le grand musicien Aqnazar Alovatov et l’Ensemble Navo, et son fils Chorshanbe Alovatov qui perpétue ces traditions en les modernisant. À Istanbul, en Turquie, avec les derviches tourneurs au son du oud, du rebab, de la flûte de ney, du tambour bendir et des danses tournoyantes mixtes, hommes et femmes. Mais aussi avec l’Ensemble vocal byzantin, une chorale grecque orthodoxe de 12 hommes dirigée par Kallistratos Kofopoulos, lui-même Grec d’Istanbul, qui perpétue l’héritage de la musique byzantine et qui offre aussi à la Philharmonie un spectacle avec les derviches tourneurs d’Istanbul dans un message d’unité et de paix.
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À propos de Religions du monde

Religions du monde traite de l’actualité des religions et croyances autour du monde, de sujets de société, la recherche spirituelle, la religion sur Internet, les pratiques religieuses... Des portraits nourrissent également cette émission présentée par Véronique Gaymard, diffusée le dimanche à 10h10 TU. 
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