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  • 5/5 – Carte d’identité : Israélien
    Cela peut sembler paradoxal, mais près de 20% de la population israélienne est palestinienne. Ces Palestiniens sont les descendants des Arabes qui sont restés sur leur terre après la création de l’État d’Israël en 1948. Ils ont la nationalité israélienne, mais leur relation avec l’État israélien reste délicate. Droits civiques, marginalisation et identité palestinienne... cette minorité vit une situation complexe en Israël.  Palestiniens d’Israël : une identité sous tension  A la création d’Israël, les palestiniens restés sur leurs terres au sein du nouvel Etat ont obtenu la nationalité israélienne. Ils représentent aujourd’hui près de 20% de la population. Mais leur citoyenneté israélienne ne leur garantit pas une égalité de droits : ils restent soumis à des discriminations structurelles. Elle n’efface pas non plus leur identité palestinienne. À travers les témoignages d’habitants de Jaffa, Haïfa et Sakhnin, cet épisode explore les réalités d’une communauté en quête de reconnaissance et de justice.  « Nous ne sommes même pas des citoyens de seconde zone, sur la plupart des sujets importants, notre citoyenneté n'est pas du tout prise en compte. [...] Les gens devraient savoir que 90 % de la population israélienne vit dans la séparation raciale. Il y a des zones réservées aux Arabes et des zones réservées aux Juifs. » – Sami Abu Shehadeh, chef du parti Balad, ancien élu à la Knesset (parlement israélien).  Jaffa, une ville dépossédée  Autrefois centre économique et culturel palestinien, Jaffa a été vidée de 90 % de sa population arabe en 1948, lors de la Nakba, l’exode forcée de plus de 750.000 Palestiniens à la création d’Israël. Aujourd’hui, Jaffa, intégrée à la municipalité de Tel Aviv, est une vitrine de la modernité israélienne. Mais derrière les façades en cours de rénovation, les rues respirent encore le passé. Les habitants restants, souvent relégués aux marges de la ville, voient leur patrimoine disparaître sous les projets d’urbanisation.  « Ils ont détruit toutes les maisons qui étaient comme des palais. Tous les toits c’était avec peinture, les murs c’était avec le marbre d'Italie, des colonnes de marbre. » – Fayes Abed, habitant de Jaffa.   Haïfa : entre coexistence et ségrégation  Ville portuaire du nord d’Israël, Haïfa a longtemps été perçue comme un modèle de coexistence entre Juifs et Arabes. Pourtant, sur les 70 000 palestiniens qui y vivaient avant 1948, seuls 2 500 sont restés, regroupés dans le quartier exigu de Wadi Nisnas. Leurs maisons ont été confisquées, redistribuées aux nouveaux arrivants juifs. Aujourd’hui encore, la marginalisation persiste. « Nous avons perdu nos familles, nous avons perdu la plupart de nos biens. Les maisons ont été confisquées par le gouvernement et fermées, et plus tard, dans les années 50, elles ont été données aux migrants juifs. » - Jafar Farah, directeur de Mossawa, une organisation qui défend les droits des citoyens palestiniens en Israël.  Sakhnin et la Journée de la Terre :  un tournant historique  Le 30 mars 1976, la ville de Sakhnin devient un symbole de la lutte contre l’expropriation des terres palestiniennes en Israël. Lors d’une manifestation contre les confiscations décidées par le gouvernement israélien, six palestiniens sont tués par les forces de sécurité. Cet événement marque un tournant dans la mobilisation des Palestiniens d’Israël, et la Journée de la Terre est depuis commémorée chaque année.  Une identité en résistance  Rejetant l’étiquette d’« Arabes israéliens », nombreux sont ceux qui préfèrent se définir comme palestiniens de 48, en référence à l’année de création d’Israël. Une manière d’affirmer une identité niée par l’État et d’exprimer un attachement à une histoire qui continue d’être effacée.  Carte d’identité : Israélien dresse le portrait d’une minorité en quête de reconnaissance, dont l’existence oscille entre intégration contrainte et résistance identitaire. Écoutez dès maintenant cet épisode de Palestiniens pour mieux comprendre les tensions qui entourent cette identité contestée.  
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  • 4/5 – Carte d’identité : Gazaoui
    Comment Gaza, port ouvert sur la Méditerranée et station balnéaire prisée, est devenue une enclave isolée et associées aux images de guerre ? Au fil des années, Gaza a profondément changé. La ville et le territoire qui l’entourent ont accueilli de nombreux réfugiés. Politiquement, elle fut le fief du chef historique palestinien, Yasser Arafat, avant de tomber aux mains de ses rivaux du Hamas. Les Gazaouis ont traversé plusieurs guerres avec Israël. Mais celle qui a commencé le 7 octobre 2023 marque un tournant sans précédent dans l’histoire du conflit.  Gaza : Un territoire sous blocus et sous tension  Depuis plus de 17 ans, la bande de Gaza vit sous un blocus imposé par Israël, coupant ses plus de deux millions d’habitants du reste du monde. Entre restrictions économiques, tensions politiques et offensives militaires, ce territoire enclavé est devenu le théâtre d’une crise humanitaire persistante. Dans cet épisode du podcast Palestiniens, Guilhem Delteil, grand reporter à RFI, retrace l’histoire et le quotidien des Gazaouis à travers leurs témoignages.  « Juste après 2007, le blocus était très, très, très fort. Je me rappelle de scènes de supermarchés vides. Il n’y avait pas d’électricité, il n’y avait pas de gaz. À l’époque, toutes les voitures de Gaza marchaient à l’huile de cuisine. » – Ali, un Gazaoui réfugié en France.  Une enclave sous blocus, entre survie et résistance  Depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007, Israël a imposé d’importantes restrictions aux importations et exportations vers et de Gaza entraînant un effondrement économique et une dégradation des conditions de vie : un chômage record, des pénuries chroniques de nourriture, d’eau potable et d’électricité, un accès aux soins réduit au strict minimum. Des restrictions rendant la vie quotidienne des Gazaouis de plus en plus précaire. Pendant des années, des tunnels de contrebande entre l’enclave palestinienne et l’Egypte ont été un moyen de contourner les interdits. Mais les autorités israéliennes et égyptiennes se sont efforcées de les détruire. À cette situation s’ajoute une fracture politique interne. Depuis la scission entre le Hamas et le Fatah, Gaza est isolée non seulement du monde, mais aussi du reste des territoires palestiniens. L'absence de perspective de réconciliation freine les espoirs d’avancées politique et de développement économique pour les habitants de l’enclave.  Un territoire en guerre permanente  Les Gazaouis vivent au rythme des offensives militaires successives : 2008, 2012, 2014, 2021 et plus récemment l’attaque du 7 octobre 2023, qui a plongé la région dans un nouveau cycle de violence. Ce jour-là, le Hamas mène une attaque d’une ampleur inédite en Israël, entraînant une riposte militaire massive. Bombardements, destructions, déplacements massifs de population : Gaza devient une zone de guerre où les civils sont les premières victimes.   « [le 7 octobre] je dormais, c’était un samedi et soudain, tout a basculé. À 6h du matin, nous avons été réveillés par le bruit des roquettes. J’ai eu un sentiment d’horreur avec ma famille, parce que le bruit venait de partout dans la ville de Gaza. Même nous, qui vivons ici, nous avons eu l’impression que quelque chose d’énorme était en train de se produire, parce que les roquettes venaient littéralement de partout dans Gaza. » – Ahmad Achour, habitant de Gaza.  Carte d’identité : Gazaoui dresse le portrait d’un territoire sous blocus, où plus de deux millions d’habitants vivent au rythme des restrictions et des offensives militaires. À travers des récits de ceux qui y survivent ou qui ont réussi à en partir, cet épisode explore le quotidien d’une enclave coupée du monde. Écoutez dès maintenant cet épisode de Palestiniens pour saisir les enjeux de Gaza, au-delà des images et des discours.   
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  • 3/5 – Carte d’identité : Hiérosolymitain
    Jérusalem est une ville trois fois sainte : pour les juifs, les chrétiens et les musulmans. Cela en fait la ville la plus disputée, le cœur du conflit israélo-palestinien. Israël l’a déclarée « capitale unie et indivisible » et les Palestiniens aspirent à faire de Jérusalem-Est la capitale de leur État. Mais la présence palestinienne y est de plus en plus menacée, exacerbant les tensions dans cette ville symbolique et politiquement cruciale.  Jérusalem : une ville inaccessible pour les Palestiniens ?  Jérusalem, ville trois fois sainte, est aussi l’une des plus disputées du monde. Séparée par des murs et des checkpoints, elle est devenue un territoire presque inaccessible pour de nombreux Palestiniens. Dans ce nouvel épisode du podcast Palestiniens, Guilhem Delteil, grand reporter à RFI, retrace les trajectoires de ceux qui tentent de préserver leur identité et leurs droits dans une ville sous tension.  Des contrôles, des restrictions et une présence militaire omniprésente  Chaque jour, des milliers de Palestiniens passent par le Checkpoint 300, un poste de contrôle entre Bethléem et Jérusalem, pour aller travailler ou étudier. Ce passage, surveillé par des portiques biométriques et des caméras, est devenu le symbole d’un quotidien marqué par les restrictions de circulation.   « Aujourd’hui, pour la très grande majorité d’entre eux [les Palestiniens], Jérusalem est une ville inaccessible, située au-delà de murs ou de barrières. » - Guilhem Delteil, grand reporter à RFI.   Des maisons perdues, une mémoire effacée ?  En 1948, Jérusalem a été divisée entre l’Ouest, contrôlée par les troupes israéliennes, et l’Est, où se trouvaient les forces jordaniennes. Cette partition a entraîné des déplacements de population, des expropriations des deux côtés. Le père de Houda al-Imam a perdu sa maison située dans un quartier occidental de la ville. Cela fait plus de 75 ans mais le temps n’efface pas l’attachement de sa fille à cette demeure.  « Je dis que je retourne dans la maison de mon père, que j’adore... que j’aime beaucoup. C'est ma prière de venir tous les vendredis ici dans cette maison. Je suis interdite d’entrée, mais j’ai toujours l’espoir que je vais venir habiter ici. C’est mon droit et je voudrais bien exercer ce droit. Si ce n’est pas pendant mon époque et ma vie, ce sera Inch’Allah pour mon fils et mes neveux, mes nièces. »  Jérusalem a été réunifiée, sous contrôle israélien, en 1967. Aujourd’hui, les Israéliens peuvent faire valoir d’anciens actes pour regagner la propriété de leurs biens perdus en 1948. Les Palestiniens, eux, n’ont pas ce droit. Cette loi est l'un des leviers utilisés pour développer la colonisation israélienne dans des quartiers historiques de Jérusalem-Est comme Sheikh Jarrah et Silwan.  L’esplanade des Mosquées, un foyer de tensions  L’Esplanade des Mosquées, construite sur les ruines de l’ancien Temple juif, est un lieu saint pour les deux religions, juive et musulmane, et aussi un point de crispation majeur dans le conflit israélo-palestinien. Les prières juives, longtemps interdites sur ce site musulman, y sont désormais tolérées sous protection policière, alimentant des tensions explosives. Certains redoutent un scénario similaire à celui de Hébron, où la Mosquée d’Ibrahim a été divisée entre Juifs et Musulmans.  Comment s'exerce aujourd’hui la bataille pour Jérusalem ? Quels sont les enjeux politiques et religieux qui façonnent l'avenir de la ville ?  Carte d’identité : Hiérosolymitain est une immersion au cœur de Jérusalem, une ville fragmentée où l’identité palestinienne est mise à l’épreuve par les murs, les expulsions et l’occupation militaire. À travers des témoignages, cet épisode explore la réalité quotidienne des palestiniens face à une ville qui leur est de plus en plus inaccessible. Écoutez dès maintenant cet épisode de Palestiniens pour découvrir leurs récits et comprendre les enjeux d’un territoire au centre du conflit israélo-palestinien.   
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  • 2/5 – Carte d’identité : Cisjordanien
    En Cisjordanie, l’occupation israélienne a commencé en 1967. Les civils palestiniens sont alors soumis au droit militaire israélien. Un « régime d’apartheid » pour les Palestiniens, dénoncé par la Cour internationale de justice (CIJ). Au terme d’un mouvement de protestation, la première Intifada (« soulèvement », en français), un processus de paix est engagé. Les accords d’Oslo suscitent l’espoir de faire naître un État palestinien. Après la poignée de main historique entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin sous les yeux de Bill Clinton, les négociations se figent peu à peu. La violence refait surface. L’impasse appelle à repenser la lutte nationale et le paradigme d’une solution à deux États.  Cisjordanie : une vie sous surveillance, entre murs et restrictions  Depuis près de soixante ans, la Cisjordanie vit sous occupation militaire israélienne : les opérations de l’armée, les colonies en expansion et le mur de séparation façonnent le quotidien des Palestiniens. Construit à partir de 2003, ce mur coupe des familles, ferme des routes et transforme certaines villes en enclaves isolées. À Bethléem, Claire Anastas en est un symbole malgré elle : sa maison est encerclée sur trois côtés par cette imposante barrière de béton.  « On pleurait tous à chaudes larmes. Mon fils m’a dit : “Maman, après tout ce qu’on a subi, nous sommes restés. Nous avons tenu bon dans la maison. Et maintenant, on en arrive à nous enterrer vivants.” C'était ces mots : Buried us alive, buried us alive. » – Claire Anastas, habitante de Bethléem. Des restrictions permanentes et une pression constante  L’impact du mur et de l’occupation se traduit par des restrictions de déplacement drastiques. À Hébron, une ville où palestiniens et colons israéliens cohabitent sous tension, certaines rues sont totalement interdites aux habitants palestiniens. Des checkpoints, des autorisations de passage et des fouilles systématiques sont devenus le quotidien de ceux qui tentent de se rendre au travail, à l’école ou au marché.  Naplouse, autrefois poumon économique de la région, a subi de plein fouet les effets de la seconde Intifada. La répression israélienne a laissé des traces, et la ville reste sous haute surveillance. Aujourd’hui encore, l’accès y est limité, les barrages militaires entravent la circulation et l’économie locale peine à se relever.  « Ce conflit violent doit se terminer dans de bonnes conditions, la paix et la justice. Mais la solution n’est pas la soumission aux oppresseurs. La solution aux problèmes de l’oppresseur et de l’opprimé est d’aller vers une situation où il n’y a pas d’oppresseurs ni d’opprimés. [...] Mais nous ne pouvons pas maintenir cette situation. L’occupation militaire, le colonialisme de peuplement, l’apartheid ne sont pas durables. » – Saed Abu Hijleh, professeur de géographie politique à l’université Al-Najah à Naplouse.  Un avenir incertain  Malgré les condamnations internationales et les appels au démantèlement des colonies israéliennes, l’occupation israélienne se renforce. La Cour internationale de justice a jugé que « la présence continue de l’État d’Israël dans le Territoire palestinien occupé est illicite ». Mais sur le terrain les habitants, eux, continuent de résister, que ce soit en restant sur leurs terres, par des rassemblements de protestation ou en se battant pour maintenir les moyens de leur subsistance.  Carte d’identité : Cisjordanien est une immersion dans le quotidien des Palestiniens vivant sous occupation, entre restrictions de déplacement, tensions croissantes et espoir de justice. À travers les récits de ceux qui subissent cette situation, cet épisode explore l’impact profond du système de contrôle israélien sur la société palestinienne. Écoutez dès maintenant cet épisode de Palestiniens et pour découvrir leurs témoignages et comprendre les enjeux d’un territoire en quête de justice.   
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  • 1/5 – Carte d’identité : réfugié
    En 1948, la création d’Israël s’accompagne d’un exode massif de Palestiniens. Plus de la moitié de la population arabe de ce territoire, jusque-là contrôlé par les Britanniques, fuit les combats ou est expulsée. Pour les Palestiniens, c’est la « Nakba », la catastrophe. Au terme de la guerre des Six Jours, une nouvelle vague d’exode ponctue la conquête israélienne de la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza. Beaucoup sont partis avec l’espoir de revenir quelques semaines plus tard. Mais l’exil se prolonge de décennie en décennie. Et le rêve du retour se transmet de génération en génération, façonnant l’identité palestinienne contemporaine. Nakba : une mémoire toujours vive dans les camps de réfugiés  Chaque année, le 15 mai, les Palestiniens du monde entier commémorent la Nakba, cet exode forcé qui, en 1948, a déraciné plus de 750 000 personnes. Et en ce jour de commémoration, sur la place de la Mangeoire de Bethléem, les symboles de cet exil sont omniprésents : des keffiehs noirs et blancs, des tee-shirts ornés d’une clé, évocation d’une maison perdue et d’un retour espéré.   « Mon grand-père a dit à ma grand-mère de ne pas éteindre le feu de la cuisinière et de laisser la casserole dessus. Il lui a dit : “On ne va partir qu’une heure ou deux. Et quand on reviendra, le dîner sera prêt.” Mais cela fait 76 ans désormais, et le dîner n’est toujours pas prêt. » - Témoignage d’un réfugié palestinien.  Dans ce premier épisode du podcast Palestiniens, Guilhem Delteil, grand reporter à RFI, recueille des témoignages de ceux qui vivent encore dans l’attente d’un retour, dans le Territoire palestinien occupé ou dans les pays voisins. Il retrace leur parcours, de l’exode de 1948 aux conditions de vie actuelles dans les camps. À Aïda, camp construit pour 500 personnes mais qui en abrite aujourd’hui 5 000, l’exil n’est pas seulement une histoire du passé : il façonne encore le quotidien de millions de Palestiniens et alimente leur lutte pour la reconnaissance et le droit au retour.  « Le camp n’est pas qu’un lieu de vie. C’est une identité pour nous, et nous voulons la conserver. C’est l’idée que nous voulons rester ici jusqu’à ce que nous rentrions. Les camps de réfugiés aujourd’hui donnent de la voix aux réfugiés. Cela fait partie de notre combat, de notre histoire. » - Un habitant du camp d’Aïda.  Comment cette mémoire façonne-t-elle l’avenir ?  La question des réfugiés palestiniens demeure un enjeu central du conflit israélo-palestinien. Aujourd’hui, 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés comme réfugiés auprès de l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée de leur soutien. Comment cette mémoire s’est-elle transmise de génération en génération ? Pourquoi, après plus de 70 ans d’exil, reste-t-elle aussi vivace ? Quelles perspectives d’avenir pour ces millions de réfugiés dispersés à travers le Moyen-Orient ?  Carte d’identité : réfugié, c’est une immersion dans l’histoire de l’exode, les conditions de vie des réfugiés et les conséquences de cette mémoire toujours vive. À travers les témoignages de réfugiés, d’historiens et d’acteurs de terrain, cet épisode interroge l’impact durable de la Nakba sur la société palestinienne contemporaine. Écoutez dès maintenant cet épisode de Palestiniens et plongez au cœur d’un récit où passé et présent s’entrelacent.   
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À propos de Palestiniens

Depuis des décennies, les Palestiniens sont en quête d’un État. De la Nakba de 1948 aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023 et la riposte militaire israélienne dans la bande de Gaza, le rêve d’une Palestine indépendante semble hors de portée. Et l’espoir né au moment des accords d’Oslo demeure plus lointain que jamais. Que signifie vivre sous occupation ? Quelles conséquences sur la vie des familles ? À quoi rêvent les Palestiniens après plus de 75 ans de lutte nationale infructueuse ? Que reste-t-il de l’identité palestinienne après autant d’années de division géographique ?  Ancien correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil a tendu son micro aux Palestiniens pour raconter leur histoire. Un reportage immersif en cinq étapes qui, à travers des histoires personnelles, remonte le fil des événements passés pour éclairer le présent. Rendez-vous en 2025 pour la deuxième saison : Israéliens.
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Generated: 9/16/2025 - 3:58:15 AM