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  • Avec Karol Nawrocki, la Pologne entre l’Europe et Donald Trump
    Environ 370.000 voix d’écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d’électeurs… Le second tour de la présidentielle n’a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D’abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l’Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l’un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités :  - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu’en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l’Europe centrale.
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  • Attaque massive d’Israël contre Téhéran: un tournant pour l’Iran et la région
    «Rising Lion» («le lion qui se lève») : voilà comment Israël a baptisé son opération en Iran. L’État hébreu a lancé une offensive, dans la nuit du vendredi 13 juin 2025, en frappant une centaine de cibles militaires et nucléaires iraniennes. Plusieurs hauts gradés des forces iraniennes ont aussi été tués. Israël justifie cette attaque en assurant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s’approchait du point de non-retour vers la bombe atomique. L’Iran dénonce une «déclaration de guerre» et promet une riposte «sans limites». La communauté internationale, elle, appelle à la désescalade. Cette offensive intervient au moment où Téhéran avait entamé avec Washington des négociations sur un accord sur le nucléaire. Mais les cartes sont désormais rebattues.  Invités : - Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie à l’Université Paris Cité - Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique - David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), spécialiste du Moyen-Orient - Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI.
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  • Les fonds marins: une nouvelle frontière géopolitique?
    Un siècle minier s’ouvre et la question qui se pose est de savoir où trouver tous les métaux dont nous allons avoir besoin. Que ce soit pour la transition énergétique ou la transition numérique. La production mondiale actuelle est largement insuffisante. Selon la CNUCED, Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement, la somme des projets miniers prévus d’ici à 2030 est au minimum dix fois moins élevée que les besoins. De plus, alors qu’une ruée sur les métaux s’amorce, le monde réalise l’emprise établie de la Chine, qui exploite des mines sur son sol et à l’étranger, importe et raffine les minerais en métal avant de fabriquer une multitude d’équipements. Selon l’Institut de Géologie des États-Unis, la Chine contrôlerait une trentaine sur la cinquantaine de métaux critiques. Et un tiers environ des réserves mondiales pour l’ensemble des métaux serait concentré en Afrique. La question des approvisionnements en métaux est au cœur des enjeux de souveraineté industrielle et les politiques des grandes puissances se multiplient pour trouver davantage de ressources minérales afin d’alimenter la transition bas-carbone d’une part, de l’autre la transition numérique. L’intérêt pour les fonds marins n’est pas récent mais il prend un sens nouveau avec la compétition entre États à laquelle on peut s’attendre à l’horizon 2050 pour sécuriser les ressources. De nombreux pays se tiennent ainsi prêts à conquérir cette nouvelle frontière pour satisfaire leur appétit. Entre impératifs de transition énergétique, préservation de la biodiversité et enjeux géopolitiques, que révèle ce nouveau front d’exploitation planétaire ? Et jusqu’où sommes-nous prêts à aller dans notre quête de ressources ? Faut-il ouvrir la boite de Pandore ? La question se pose alors que le sommet international sur les océans se tient ce mois-ci à Nice, dans le sud de la France. Invités : Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l’IRIS et chercheur associé à Economix Romane Lucq, analyste en stratégie internationale, spécialisée sur les enjeux maritimes. Chargée de mission à l’IRIS Emilie Normand, analyste en économie des matières premières stratégiques.
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  • Géopolitique des données maritimes
    C’est un paradoxe qui fait réfléchir : nous connaissons mieux la surface de la Lune -voire celle de Mars- que les fonds marins de notre propre planète. Alors que des satellites ont cartographié chaque cratère lunaire avec une précision étonnante, plus de 80% de nos océans restent encore aujourd’hui largement inexplorés. L’océan, pourtant omniprésent, demeure un monde difficile d’accès alors qu’il fait partie intégrante de notre planète. Sa profondeur, son opacité, sa pression extrême rendent son exploration bien plus complexe que celle d’un corps céleste sans atmosphère. Les choses changent.De l’espace aux abysses, la donnée c’est-à-dire la connaissance, est désormais au cœur des rapports de puissance. Les océans entrent à leur tour dans l’ère du numérique. Dans ce contexte, le sommet international sur les océans qui se tient ce mois-ci à Nice dans le sud de la France, ambitionne de poser les bases d’une gouvernance renouvelée de la mer, où sciences, technologie et stratégie se croisent. Que signifie vraiment cette numérisation de l’océan dont on parle tant ? Cartographier les fonds, surveiller les flux, modéliser les écosystèmes, traquer les pollutions, anticiper les catastrophes… Derrière la collecte, le traitement et la valorisation des données maritimes, se joue une nouvelle forme de souveraineté. Des satellites aux capteurs sous-marins, des jumeaux numériques aux plateformes de données partagées, qui maitrise les outils ? Et surtout à quelles fins ? Coopérer ou dominer, explorer ou exploiter, protéger ou surveiller ? La donnée maritime devient un champ d’affrontements aussi bien technologiques que politiques. Dans un contexte marqué par la montée des conflictualités hybrides, la souveraineté maritime ne se pense plus sans souveraineté numérique. La mer est-elle un territoire numérique comme les autres ?Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique et son numéro intitulé «L’Océan transparent. Géopolitique des données maritimes ».Invités : Julia Tasse, coordinatrice du numéro de la RIS. Responsable du programme Océan de l’Iris. Autrice de « Géopolitique de la mer » Guillaume Delacroix, journaliste indépendant spécialisé dans les sujets liés à l’océan et au changement climatique. Contributeur au Monde et à L’Express Charles Guenois, officier de Marine, en échange chez Orange Cyberdéfense. Expérience opérationnelle sur les bateaux de la marine et dans le numérique.
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  • Quand l'espace maritime se militarise
    À la veille de la conférence de l’ONU sur l'Océan qui se tient au mois de juin 2025 à Nice sur les bords de la Méditerranée, nous nous penchons sur les questions de sûreté en mer et de militarisation de l’espace maritime. Témoin fragile de l’évolution du climat et de la biodiversité, la mer se présente chaque jour davantage comme un terrain de jeu stratégique, où se croisent intérêts économiques, ambitions politiques et rivalités militaires. La réalité démographique mondiale se traduit par l’augmentation permanente des besoins de la pêche de capture. Les fonds marins recèlent d’immenses quantités d’hydrocarbures et de ressources minérales inexploitées, notamment les terres rares, représentant des valeurs économiques considérables et convoitées. La mer est aussi un espace de transit : le transport maritime a explosé au cours de la dernière décennie. Enfin, 90 % des liaisons internet passent par environ 430 câbles sous-marins, lesquels sont aujourd’hui à 90 % aux mains des géants du ​​​​​​​numérique que sont les ​​​​​​​GAFA.Plus que jamais, la mer s’impose comme un théâtre prépondérant de la compétition mondiale. Entre infrastructures sous-marines perturbées par des actions hybrides, trafics maritimes illicites visant à contourner les sanctions, attaques de navires occidentaux par les missiles des ​​​​​​​Houthis le long des côtes de la mer Rouge, montée en puissance phénoménale de la Marine chinoise, présence accrue des sous-marins ​​​​​​​russes aux abords de l’Europe. Les espaces maritimes et océaniques sont de nouveau des territoires de conflictualité potentielle.Invités : Virginie Saliou, chercheuse à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire, titulaire de la chaire des mers, maritimités et maritimisations du monde de Sciences Po Rennes et enseignante à l’École navale Le commissaire général Thierry Duchesne, directeur du département maritime de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques Nicolas Mazzuchi, directeur Stratégie navale et Wargaming au Centre d’étude stratégique de la marine. Auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier La confrontation en mer. L’avenir de la stratégie navale, Éditions du Rocher.​​​​​​​
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À propos de Géopolitique

Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Mathias Golshani. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. *** Diffusions le samedi et le dimanche à 17h10 TU vers toutes cibles.
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