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Priorité santé

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  • Priorité santé

    Migrants et réfugiés : comment améliorer leur accès à la santé ?

    18/12/2025

    À l’occasion de la Journée internationale des migrants, nous parlons de leur accès aux soins. Selon l’OMS, on comptait plus d’un milliard de personnes en déplacement dans le monde en 2022, soit environ une personne sur huit. Particulièrement exposées aux maladies transmissibles ou aux affections d’origine alimentaire ou hydrique pendant leur parcours migratoire, ces populations peuvent également avoir besoin d’un suivi pour des maladies chroniques. Or, de nombreux obstacles peuvent entraver leur accès aux soins. Comment améliorer l’accès aux soins des personnes migrantes ? La journée internationale des migrants donne l’occasion d'évoquer différents aspects de la santé des personnes qui ont quitté leur pays d’origine et disposent ou non d’un titre de séjour.   Cette situation d’éloignement des populations implique de nombreuses spécificités en termes de troubles et d’affections, mais aussi en lien avec la problématique clé de l’accès aux soins pour les personnes exilées ou réfugiées, au cours du parcours migratoire, comme à l’arrivée. L’accueil sanitaire des migrants - qui constituent un groupe hétérogène aux besoins de santé diversifiés - doit en théorie être une étape importante en matière de dépistage, en particulier des maladies asymptomatiques ou bénignes, qui peuvent présenter des complications sévères.  Populations vulnérables  Des dispositifs spécifiques existent en France pour permettre d’être pris en charge, y compris lorsque l’on n'est pas en possession d’un titre de séjour en règle (l’Aide Médicale d’État concerne les personnes étrangères arrivées, depuis plus de trois mois), mais l’information n'est pas toujours accessible et adaptée, et de nombreuses personnes migrantes, par méconnaissance ou par crainte, restent éloignées du système de soins.   Méconnaissance des dispositifs  Des O.N.G. travaillent spécifiquement auprès des populations les plus vulnérables, souvent éprouvées sur le plan psychologique et physique par leur parcours migratoire. Les difficultés de logement, les antécédents médicaux, les différences culturelles et linguistiques, les traumatismes associés aux violences basées sur le genre sont autant de facteurs qui rendent complexe cette prise en charge des patients migrants. Avec : Camille Moreau, responsable des activités médicales au centre d’accueil de jour à Pantin de Médecins sans frontières Dr Sandra Petiot, médecin anesthésiste réanimateur à Paris et médecin bénévole à la Clinique Mobile à Porte de la Villette, au nord de Paris, pour MSF Amoss Makohe, Doctorant en Psychopathologie clinique à l'Université de Yaoundé 1 au Cameroun, et ancien staff MSF Espagne comme Responsable des Activités Santé Mentale et Soutien Psychosocial aux côtés des migrants à Agadez au Niger  Un reportage de Raphaëlle Constant ► En fin d’émission, nous parlons de l’inauguration d’une unité de crise, au sein de la maison des adolescents de l’hôpital Cochin, l'unité Weiji. Cet hôpital de jour a vocation à accueillir les adolescents et leurs familles en situation de crise aigüe. Reportage de Louise Caledec.  Programmation musicale : ► The Caveman - Gatekeepers (ft Pa Salieu)  ► Enny – Selfridges 

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    Néphrologie: comment prendre soin de ses reins ?

    17/12/2025

    Véritables filtres, les reins sont essentiels au fonctionnement de l’organisme en éliminant les déchets circulant dans notre sang. Mais, ils ont aussi d’autres fonctions, moins connues. Plusieurs maladies peuvent affecter les reins et troubler leur fonctionnement. Comment reconnaitre un dysfonctionnement des reins ? Quand consulter ? Peut-on prévenir les maladies rénales ?   Connaître le rôle de certains de nos organes nous permet de mieux comprendre leur fonctionnement et de prévenir certains troubles. Le rôle que jouent nos reins est multiple : filtrer le sang, maintenir une hydratation équilibrée et produire hormones, vitamines et enzymes.  Un certain nombre d’idées reçues entourent la santé des reins. Pour faire le tri :  oui, ce sont des organes vitaux.  et non, dans la plupart des cas, certaines maladies sévères des reins ne provoquent pas de douleur, elles passent donc inaperçues jusqu’à un stade avancé.  D’où l'importance de connaître ces troubles et maladies des reins, les facteurs de risque et de comorbidité, et les mesures de prévention qui permettent de les protéger.  Connaître les facteurs de risque  Dans un pays comme la France, près de la moitié des insuffisances rénales sont associées au diabète ou à l’hypertension artérielle. A ces deux facteurs de risque, s’ajoutent le surpoids et le vieillissement, ainsi que certaines prédispositions familiales. L’insuffisance rénale terminale (stade 5) est une affection sévère, le rein perd 85 % de sa fonction et nécessite le recours à la dialyse ou à la transplantation.  D’autres atteintes affectent le rein, comme les calculs rénaux (lithiase) qui peuvent entraîner des coliques néphrétiques très douloureuses, ou les infections (pyélonéphrite) associées à de la fièvre, qui peuvent être liés à une complication d’infection urinaire. Dépistage et hygiène de vie  La prévention en matière de santé rénale passe par un dépistage pour écarter un dysfonctionnement et identifier d’éventuelles anomalies (bilan sanguin et urinaire). À ces vérifications s’ajoutent des mesures essentielles : une bonne hydratation, limiter la consommation de sel, une alimentation équilibrée, l’arrêt du tabac et pratiquer une activité physique régulière. Certains médicaments peuvent également présenter des risques pour l’activité rénale et leur prescription doit être accompagnée d’un suivi continu : on parle alors de néphrotoxicité. Avec : Pr Corinne Isnard-Bagnis, néphrologue dans le service de néphrologie de l’hôpital Pitié Salpêtrière et professeur de néphrologie à Sorbonne Université. Auteure de l’ouvrage Miction impossible. Prenez soin de vos reins, ils vous le rendront bien ! aux éditions du Rocher  Dr Cédric Ouanekpone, néphrologue et directeur médical du premier centre de dialyse à Bangui, le Centre national d’hémodialyse (CNH) au sein du centre national hospitalier universitaire de Bangui   ► En fin d’émission, nous parlons de l’odorologie canine, quand les chiens peuvent sentir et détecter le cancer du sein. En quoi cela pourrait améliorer le diagnostic du cancer du sein ? Interview d’Isabelle Fromantin, infirmière chercheuse et cheffe de l’unité plaies et cicatrisation de l’Institut Curie à Paris. Programmation musicale : ► HolyBrune - Off the ground  ► Trinix, Bonga – Mona 

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    Les accidents de la main : prévenir les dangers et soigner les blessures

    16/12/2025

    Cuisiner, bricoler, jardiner... Ces activités du quotidien peuvent provoquer de nombreux traumatismes à nos mains. Certaines peuvent être bénignes comme les morsures, les coupures, les entorses du doigt ou les brûlures, mais d’autres peuvent être plus sévères, et nécessiter des interventions plus lourdes comme l’amputation. Comment protéger ses mains ? Quelle est la première cause des accidents de la main ? En cas d’accident, quels sont les premiers gestes à réaliser ?  2 mains, 54 os. Les blessures et accidents de la main sont fréquents et peuvent survenir dans des contextes variés : professionnels, domestiques ou de loisirs. Des accidents courants, qui peuvent prendre des formes multiples : abrasion ou coupures plus ou moins profondes, brûlures par le froid ou par le chaud, écrasement, agression chimique ou électrique, morsures animales ou piqûres végétales...  Un organe sophistiqué et un outil précieux  Un certain nombre d’accidents surviennent lors d'activités festives : feux d’artifice, pétards… et dans d’autres contextes, des gestes mal maîtrisés en cuisine (découpe, ouverture des huîtres, des noix de coco…). L’atteinte des mains peut également être liée à des lésions mineures négligées et qui, dans certains cas, peuvent être à l’origine de sérieuses surinfections.  La main est à la fois un outil et un organe complexe, et la prise en charge de ces différentes atteintes (fractures, plaies, amputation) peuvent nécessiter le recours à une chirurgie spécialisée, dans des centres dédiés.  La prévention des accidents  Grand nombre de ces accidents de la main sont évitables. Des dispositifs de prévention (gants, carters, écrans, détecteurs...) et notices d’informations existent, tant dans le cadre professionnel, que dans le cadre domestique avec, par exemple, les mises en garde pour un certain nombre d’outils électriques ou de produits chimiques. La fatigue ou l’empressement peuvent conduire à négliger ces mesures ou dispositifs et constituent autant de facteurs de risque pour l’intégrité des mains.  En cas d’accident, il est important de s’adresser à un service d'urgence dédié si possible et d’orienter le patient vers des services d‘accompagnement et de réadaptation, pour faire face aux séquelles éventuelles, en limiter l’impact tant fonctionnel que psychologique.   Avec : Dr Patrick Knipper, chirurgien spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et chirurgien de la Main à l'Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris. Président d’Interplast-France, ONG de chirurgie réparatrice dans les pays en voie de développement  Pr Henri Assé, chirurgien plasticien, chirurgien de la main à l’Institut de Chirurgie Reconstructive (ICR) à Abidjan en Côte d’Ivoire.   ► En fin d’émission, un reportage d’Inès Emprin sur un cours de médecine innovant qui a recours au théâtre pour travailler la relation médecin/patient. Pendant une matinée, des étudiants en troisième année de médecine, accompagnés par des élèves comédiens du Cours Florent, s’entraînent sur des scénarios fréquents dans le quotidien des praticiens : gérer un patient agacé par un retard, annoncer qu’on n’a pas eu accès aux résultats d’examens à cause d’une panne informatique...  Programmation musicale : ► Bill Withers – Grandma's hands  ► Ceasar, Ngiah Tax Olo Fotsy - Mampanota.

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    La dépression : comment mieux la diagnostiquer et la soigner ?

    15/12/2025

    Selon l’OMS, 5,7% des adultes souffrent de dépression dans le monde. Ce trouble mental se caractérise par une humeur dépressive ou la perte durable de la capacité à éprouver du plaisir ou de l’intérêt. Comment la reconnaitre ? Quelles prises en charge existent ? Pourquoi les femmes sont-elles davantage touchées par la dépression que les hommes ?    Au nombre des troubles mentaux les plus fréquents, on retrouve la dépression : tristesse persistante, perte d’intérêt et d’énergie, qualité du sommeil altérée, culpabilité et pensées autodestructrices… La proximité de certains symptômes avec des émotions de la vie courante peut conduire à ne pas l’identifier ou à retarder son diagnostic. La stigmatisation, encore très présente autour de la santé mentale, peut également constituer un facteur qui éloigne trop souvent les personnes dépressives du soin.  Se défaire de la culpablité  La dépression peut affecter n'importe qui, aux différents âges de la vie, avec des vulnérabilités particulières, en fonction de l’environnement, d’événements de la vie, de la disposition familiale… Elle touche plus fréquemment les femmes que les hommes. Consulter pour trouver le soulagement  Selon l’Organisation mondiale de la santé, la dépression est l’une des 10 maladies majeures du XXIè siècle. Elle peut être associée à un événement brutal ou douloureux, à une autre maladie. Pour certaines personnes, il est difficile d’expliquer pourquoi on a perdu le goût de se lever, de travailler, de manger ou de sortir. Des épisodes dépressifs d’intensité diverse, qui peuvent aussi être passés sous silence, par culpabilité, à cause du regard des autres.  Des prises en charge existent comme les médicaments, la psychothérapie, des approches multiples pour soulager, retrouver des forces et retrouver le goût de vivre.  Dr Etienne Duranté, psychiatre et doctorant en santé publique au CRESS (Centre de Recherche en Épidémiologie et Statistiques) à l'Inserm. Il travaille dans l'équipe de la cohorte ComPaRe Dépression. ComPaRe Dépression est la première e-cohorte francophone pour les personnes ayant vécu ou vivant avec une dépression, rassemblant plus de 7 500 personnes et à laquelle il est toujours possible de participer. Dr Olga Porquet-Mabanza, psychiatre et directrice de l'Hôpital psychiatrique de Bingerville, en Côte d’Ivoire.    Pr Marion Leboyer, professeure de Psychiatrie, directrice générale de la Fondation FondaMental, directrice scientifique du Programme français de recherche en psychiatrie de précision et coordinatrice française pour le projet ASPIRE.  Programmation musicale : ► Teddy Swims – Bad dreams  ► Elena Rose – Alma. 

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    Santé mentale : apprendre à sortir de la dépendance affective

    12/12/2025

    Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité Santé. Cette semaine, nous parlons de la dépendance affective, ce besoin permanent de recevoir l’approbation d’une ou plusieurs personnes, d’attendre ce jugement pour prendre des décisions, demander une forte présence de l’autre et se sentir fragilisé en cas contraire. Comment reconnaitre la dépendance affective ? Comment et pourquoi s’immisce-t-elle dans nos relations ? Comment en sortir et retrouver une relation saine ?     Créer des liens, de l’attachement, est un processus naturel chez l’être humain, qui se produit dès la naissance, et même pour le bébé à naître, au cours de la grossesse. Pour certaines personnes, au lieu de sécuriser et d’épanouir, le lien qui se tisse avec l’autre est douloureux, ultrasensible. On peut alors penser à la dépendance affective : la peur d’être abandonné, d’être critiqué, un besoin d’affection quasi-insatiable ; cette demande peut se révéler étouffante pour soi, comme pour les autres…   Trouble de l’attachement  Cette dépendance affective est un trouble de l’attachement qui fait mal, génère parfois un sentiment d’angoisse, fragilise et peut déboucher sur certaines réactions inappropriées. Vouloir s’en défaire, peut-être le fait de la personne dépendante, qui cherche à se retrouver, comme de l’entourage.   Identifier ses besoins pour se retrouver  Cette quête de la réappropriation de soi passe par un questionnement : sur l’origine de cette dépendance, une réflexion sur l’enfance ou certaines relations sensibles et ce que pourrait révéler ce besoin forcené de l’autre et de son approbation : un sentiment d’abandon, de négligence, des ruptures douloureuses, une faible estime de soi ?  Sortir de la dépendance affective, c’est apprendre à redéfinir le lien et à se poser des limites, surtout si le sujet de la dépendance cultive cette interaction toxique, qui peut dans certains cas se transformer en emprise. Et cela peut passer par le recours à un professionnel en santé mentale    Avec : Nawal Uariachi, psychologue clinicienne et psychothérapeute pour enfants, adolescents et adultes à Dakar. Membre de l'association des psychologues du Sénégal  La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Floby – Viima Looda ► Soraia Ramos, Zara Williams – GBB.

À propos de Priorité santé

Être en bonne santé est un besoin universel. Caroline Paré reçoit en direct des spécialistes pour faire le point sur l’actualité médicale dans le monde, faire de la prévention auprès du grand public, l’informer sur ses droits, sur les traitements et les moyens d’y accéder. *** Diffusions du lundi au vendredi vers toutes cibles à 09h10 TU (rediffusion à 01h10 TU). Tous les jours, posez vos questions par WhatsApp au + 33 7 61 18 46 41, par téléphone au + 33 1 84 22 75 75 ou par mail à [email protected]. Réalisation : Victor Uhl. Coordination : Ophélie Lahccen, Thalie Mpouho, Louise Caledec.
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