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  • Robert Moog et ses machines qui font Vzzziiiooung! + #SessionLive avec Crimi
    Robert Moog et ses machines qui font Vzzziiiooung, raconté par Laurent de Wilde, et Samplerman seront les premiers invités, suivis de la #SessionLive du Crimi (France/Sicile). Dans sa banlieue natale du Queens, Robert Moog imagine l’équivalence entre le langage de la musique et celui de l’électronique. Il fabrique des boîtes métalliques qui produisent des sons jamais entendus auparavant. Sans ces machines à boutons reliés par des câbles, pas de vzzziiiooung ni de mouuuaaaaahh dans les musiques de Herbie Hancock ou des Beatles. Entre les mains des artistes qui s’en sont emparés, ses instruments ont créé le disco, la house, le rap. Bob Moog a pensé le futur de la musique.Les auteursLaurent de Wilde est compositeur, pianiste et écrivain. Il a été l’un des pionniers de la révolution électronique du jazz des années 2000 et continue de se produire activement. En tant qu’auteur, il a notamment publié une biographie de Thelonious Monk (Monk, Gallimard, 1997) et un ouvrage retraçant la trajectoire des inventeurs, au XXème siècle, d’instruments ou de machines à produire du son avec de l’électricité : Les Fous du son (Grasset, 2016). Œuvrant dans l’édition de bande dessinée alternative depuis les années 1990, Yvan Guillo alias Samplerman fabrique des images à partir de la transformation et de la duplication de comics mainstream des années 1950, y puisant des échantillons — des samples — qu’il réemploie dans ses propres créations.  Extrait« Car ces nouveaux instruments que sont les synthétiseurs tels que les fabrique Bob Moog sont le plus souvent associés à de la musique psychédélique, voire bruitiste, et les hippies qui la jouent sont bien loin des amateurs de Mozart ou Schubert que le label compte comme clients. Vendre un disque de musique classique synthétique à Columbia revient à proposer un deltaplane à Rolls-Royce, ce n’est tout simplement pas le même monde. Les titres des premiers disques de musique électronique faite grâce au Moog parlent d’eux-mêmes : The Zodiac : Cosmic Sounds, Strange Days ou Kaleidoscopic Vibrations… tout un programme ! On comprend pourquoi les huiles de Columbia ont fait la fine bouche. Mais bon, disent-ils, laissez-nous vos bandes, on va voir ce qu’on peut faire… La sortie est donc assurée a minima et l’espoir d’un succès, même modeste, n’est pas envisagé. Sauf que c’est un carton. Avec Switched-On Bach sorti en 1968, Wendy rafle quatre Grammy Awards et cinq ans plus tard, le disque est vendu à plus d’un million d’exemplaires. » Moog Plalylist- Hot Butter, « Popcorn », Popcorn, Interfusion/Musicor, 1972.- Mahavishnu Orchestra, « Birds of Fire », Birds of Fire, Columbia Records, 1973  - Donna Summer, « I Feel Love », I Remember Yesterday, Casablanca Records, 1977.- Kraftwerk, « Autobahn », Autobahn, Vertigo Records, 1974- Hal Blaine, « Love-In (December) », Psychedelic Percussion, Dunhill, 1967. Puis nous recevons le groupe Crimi dans la #SessionLive pour la sortie du 2ème album Scuru CauruScuru Cauru, des chansons sinueuses et envoûtantes inspirées par les montagnes sauvages de Sicile et les ruelles de Palerme et d'Oran. Après le succès de Luci e Guai sorti en 2021, Crimi poursuit avec Scuru Cauru son exploration des diasporas et cultures méditerranéennes, creusant ainsi d'autres fantasmes plus intimes à travers quatorze titres électrisants et magnétiques. Sur les traces de son héritage sicilien, le chanteur et saxophoniste Julien Lesuisse crée Crimi en 2018, et alors tente de se réapproprier une culture et une langue que sa famille immigrée avait dû travestir. Depuis plus de vingt ans, Julien Lesuisse est actif sur la scène musicale française au sein du dancefloor band Mazalda et aux côtés des chanteurs de la nouvelle vague du Raï algérien Cheb Lakhdar et Sofiane Saidi. Avec ce background miraculeux, il s'allie à l'éthio-jazz, funk et soul du guitariste Cyril Moulas, du bassiste Brice Berrerd et du batteur Bruno Duval pour former le groove diasporique de Crimi. Le groupe trace une ligne visionnaire qui connecte des traditions d'époques et de lieux différents et les reconstruit pour le monde interculturel d'aujourd'hui. Par ce syncrétisme du groove, Crimi réinvente une Méditerranée comme lieu d’échanges et de rencontres à l’opposé du théâtre des conflits et des divisions qu’elle est devenue.Titres interprétés au grand studio- Giannina Live RFI- A Sira Live RFI- Notti Ruffiana Live RFI. Line Up : Julien Lesuisse (chant, EWI), Brice Berrerd (basse), Damien Bernard (batterie) et Cyril Moulas (guitare).Son : Jérémie Besset et Mathias Taylor.►Album Scuru Cauru (Airfono 2023).
    28/05/2023
  • Entretien avec Vincent Segal et Vincent Peirani & #SessionLive du groupe Abajàde
    Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Emile Parisien et Vincent Peirani sortent un album commun : Les Égarés. Entretien avec Vincent Segal et Vincent Peirani. Puis la #SessionLive s’adonnera à du groove afro-caribéen made in France !   Une kora, un violoncelle, un saxophone et un accordéon. Nous recevons 2 des 4 musiciens Vincent Segal et Vincent Peirani. Les Égarés est plus qu’un disque. C’est un espace de jeu, un lieu de vie musical, un asile poétique habité par deux binômes qui, depuis des années, excellent dans l’art de croiser les sons et de transcender les genres : Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté, Vincent Peirani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone) de l’autre. Avec ces magiciens-là, 2+2 ne fait plus 4, mais 1. Car c’est bien une unité d’esprit et une fluidité du son qu’inventent ensemble ces individualités bien trempées, méprisant toute compétition d’ego pour se mettre au service du bien musical commun. Ni jazz ni traditionnel, ni chambriste ni avant-gardiste, mais un peu de tout cela à la fois, Les Égarés est cet album où l’oreille est l’instrument-roi, où la virtuosité s’exprime dans l’art d’être complice, où le simple et grandiose désir d’écouter l’autre aboutit à la naissance d’un splendide chant à quatre voix. Tout part d’une rencontre au sommet – en haut d’une colline qui surplombe Lyon. Ce soir de juin 2019, dans le cadre du festival Les Nuits de Fourvière, on s’apprête à célébrer les quinze ans du label NØ FØRMAT, dans un bel écrin de pierres romaines à ciel ouvert. Pour l’occasion, Vincent Segal est le maître de cérémonie et tient salon (de musique), entouré de convives de choix : parmi eux figurent déjà Ballaké Sissoko, Vincent Peirani et Émile Parisien. Entre les participants, un pacte a été signé : aucune répétition ne doit précéder ce qui s’annonce comme un moment de création spontanée. Mais comment réfréner de tels inspirés, animés par le désir de converser en musique ? L’après-midi, sous une tonnelle qui les protège du cagnard, les voilà qui, pour la seule beauté du geste et la grandeur du plaisir, se mettent à jammer. Et la musique, alors, coule comme source, limpide et fraîche. C’est dans le souvenir de ce jaillissement qu’a germé l’idée de composer le quatuor des Égarés. Et c’est à cela qu’aura ressemblé l’enregistrement de l’album : un partage spontané des élans et des savoirs. Il n’y a qu’une promesse que ce disque n’a pas pu exaucer : celle, caressée un temps par Vincent Segal, d’enregistrer à Bamako chez son complice Ballaké, comme au temps de leur divin album Chamber Music. L’extrême tension qui règne au Mali a eu raison de ce rêve, et c’est finalement à Gap que, une semaine durant, les quatre musiciens ont installé leur atelier de création. Dehors, la météo était très instable. Dans le studio, elle a été au grand beau, tout de suite. Mais ce n’était pas le beau fixe pour autant : dès les premiers échanges, tout s’est mis en mouvement et en vibration. Normal : aucun de ces quatre affranchis n’aime être emprisonné – que ce soit dans un rôle ou dans un type de jeu ou de son auquel son instrument serait condamné. Dans sa besace, chacun a apporté une poignée de diamants bruts, qu’il a soumis au groupe. À l’épreuve du feu commun, dans le creuset naturel du live acoustique, ces gemmes ont pris forme neuve, se sont sublimés : ils ont très vite fourni la matière d’un authentique butin collectif. De l’or musical, fondu dans un singulier alliage de timbres, de touchers, de souffles et de phrasés, dont le motif à l’unisson qui ouvre l’album donne d’emblée la formule de base alchimique.Il y a ainsi Ta Nye et Banja, merveilles mandingues qui sont comme les bornes de départ et d’arrivée de la route tracée parcourue par Les Égarés : deux thèmes de kora que les contrechants et reprises des autres instruments enrobent et déplacent insensiblement, avec cet engagement dans la douceur, ce souci d’accompagner au plus juste qui est l’apanage des musiciens d’expérience – écoutez donc l’introduction follement aérienne que signe Émile Parisien sur Banja. Un parfum d’Arménie enrobe les premières mesures d’Izao, pièce qui glisse vers la Transylvanie via la Turquie, et semble orchestrer par endroits de troublantes noces entre kora et Bartok. Soutenu par une basse lancinante, Amenhotep enclenche une lente mais sûre spirale ascensionnelle, transe coltranienne que soulèvent les souffles croisés de l’accordéon et du sax. Autour du thème de Dou, les quatre hommes prennent le relais comme s’il s’agissait de garder un feu, d’entretenir la mémoire d’un blues ancestral en lui donnant l’enivrant balancement d’une berceuse. Tout en majesté et en mystère, Nomad’s Sky s’ouvre comme une plante aux fragrances capiteuses, trouvant de quoi étourdir durablement les sens dans la nervure obstinée de la basse, jouée au cello, et le déploiement progressif des motifs instrumentaux. La Chanson des égarés déroule quant à elle une de ces mélodies irrésistiblement cadencées qu’on se fredonne intérieurement quand, comme Vincent Segal, « on marche sans savoir où l’on va, en se laissant aller au plaisir d’être paumé » – plaisir qui, à lui seul, résume la philosophie du disque. Les thèmes empruntés à des sources extérieures sont pareillement transcendés. Esperanza, standard de l’accordéoniste Marc Perrone, sonne comme une cumbia à la fois alerte et douce, sa mélodie qui passe de main en main tissant une étoffe que l’auditeur porte à même le cœur. Dans Time Bum, tiré du répertoire de Bumcello, c’est l’illusion d’entendre un combo de cuivres qui prend corps, big band au groove ultra-serré que la basse au cello ne fait que renforcer. Dans Orient Express, reprise haletante tiré du grand-œuvre de Joe Zawinul, immense dresseur de ponts entre Europe, Afrique et Orient, le quatuor, sans recours à l’électricité ni à un feu roulant de percussions, réussit à conserver l’ADN de l’original tout en recomposant totalement ses tissus, sa force vitale, son groove infectieux. Sans la moindre démonstration, les quatre complices réalisent ainsi toute une série de prouesses qui ne sont jamais affichées comme telles. Les Égarés est ce disque sans voix soliste qui, pourtant, ne cesse jamais de chanter. Ce disque sans batterie ni percussions qui, pourtant, ne cesse jamais de faire entendre une très humaine et très sensible pulsation. Ce disque aux échanges si harmonieux que, par séquences, l’oreille, saisie par quelques illusions auditives (n’y aurait-il pas ici un balafon, et là un harmonium ?), en arrive elle-même à se perdre voluptueusement, à ne plus distinguer qui fait quoi dans l’intime entrelacement des voix. Ce disque qui, tout en repoussant la banalité, ne cesse d’embrasser l’évidence, dans un art du décadrage amoureux et de la dérive volontaire dont l’élégance audacieuse renvoie à d’autres grands égarés comme Don Cherry ou encore les musiciens sans matricule du Penguin Cafe Orchestra. « Je n’ai jamais enregistré un disque dans une telle atmosphère, souligne Vincent Peirani. Aucun de nous n’a été dans la “perf”, si bien que la musique raconte beaucoup de choses sans jamais se la raconter. Aucun d’entre nous ne détenait la vérité : nous la trouvions ensemble. » Au passage, Les Égarés rappelle tout ce que l’esprit de concorde peut avoir de frondeur, et combien l’art de jouer en si belle intelligence peut engendrer une manière extrêmement subtile de mettre le feu aux poudres. Contrairement à une idée reçue un peu pénible, vivre en harmonie ne signifie pas s’astreindre fatalement à des compromis pénibles, consensus mous et autres lénifiantes routines : quand elle le veut, la paix déménage. Et avec ces quatre-là, elle le veut bien, elle le veut tout le temps. Dans Les Égarés, elle soulève même des montagnes, recomposant le paysage musical pour tirer des lignes de fuite d’une beauté inouïe.Titres joués- Izao, La chanson des égarés, Time Bum et Banja voir le clip. - Voir le clip Esperanza.► album Les Egarés  (No Format 2023).Concert France 2023 à venir12 juillet - Les Suds à Arles.Puis nous recevons le groupe Abajàde dans la #SessionLive pour présenter l’album « Latopa », voir le clip.Latopa déploie toute l’étendue d’un groove mystique élaboré entre les rues de La Havane et les clubs de Paris. En colorant les chants yoruba dédiés aux orishas des univers musicaux de ce tout nouveau collectif, Àbájade apporte ses touches de soul et de jazz pour un son original construit à huit. Un premier album éclatant ! L'album se nomme Latopa car il est dédié à l’orisha Elegua qui ouvre les chemins dans la tradition afro-cubaine de la Santeria. Divinité des carrefours, nous le sentons emblématique de notre musique par la diversité des routes musicales qui se croisent dans ce disque.  Il comprend 7 titres, mélangeant compositions originales et arrangements inédits sauce Àbájade pour une durée totale de 36 minutes. Pour être au plus proche de notre énergie sur scène et restituer l'aspect organique de notre musique, tout a été enregistré en live. Nous voulions également un son chaleureux et un peu vintage comme sur les mythiques albums des années 70. L'enregistrement, le mixage et le mastering ont été réalisés sur bande analogique avec des micros d'époque.  Le disque s'accompagne d'un univers graphique conçu par le street artist Gilbert Mazout, qui a réalisé une grande fresque murale au coeur du clip et de la pochette.  Après avoir exploré la musique du saxophoniste Miguel Zenon dans notre premier EP, nous tombons par hasard sur le disque Méta Méta du groupe anglais Timeline. C'est une révélation pour nous, car, à travers des arrangements aux grooves léchés, parvient à nos oreilles une musique qui ne nous quittera plus depuis : les chants sacrés de la santeria cubaine. Nous sommes immédiatement séduits par la beauté des mélodies, les polyrythmies des tambours batá qui les accompagnent et la dimension spirituelle des orishas.  Nous commençons à intégrer ces éléments à notre répertoire, et quelques mois plus tard nous voilà à Cuba pour participer aux cérémonies dont nous jouons la musique. Un nouveau chapitre s'ouvre alors pour nous, au rythme des aller-retours à la Havane. À travers les rites quotidiens, l'ambiance électrique des tambours et les rumbas dans la rue se nouent des liens d'amitié avec les musicien.ne.s qui font vivre les traditions afro-cubaines aujourd'hui.  C'est l'atmosphère spirituelle, l'inventivité rythmique et l'énergie intense des cérémonies que nous avons pu vivre à Cuba qu'il nous tenait à cœur de retranscrire de manière personnelle et originale. En 2022, 3 résidences de création en partenariat avec des salles de spectacles nous ont permis d'élaborer notre nouveau répertoire. Nous l'avons rôdé sur scène avec un bon paquet de concerts en Ile-de-France et en Provence, durant lesquels nous avons exploré nos compositions, toujours prêt.es à improviser ensemble de nouveaux virages. Nous avons aussi invité des musiciens incroyables, comme le percussionniste cubain Barbarito « Machito » Crespo. Notre premier album trouve un bel écho avec des dates à venir au festival Jazz à Vienne, à la Flèche d'Or, au Tamanoir, à la Dynamo... et une release party au Studio de l'Ermitage à Paris.  Titres interprétés au grand studio- Peze Café Live RFI- Lalubanche, extrait de l’album Latopa  - Obatala Live RFI.Line Up : Thomas Celnik, direction artistique, claviers & percussions ; Julien Catherine, batterie & percussions ; Cyprien Corgier, chant lead & percussions ; Syrielle Guignard, chant & percussions ; Waly Loume, multi percussions ; Hamza Touré, saxophone ténor, flûte & clarinette basse ; Antonin Pauquet, basse ; Sophye Soliveau, chant lead.Son : Benoît Letirant & Matthias Taylor.► album Latopa (InOuïe Distribution 2023). Concerts à venir- Mai 2023, à La Dynamo-Pantin- 7 juillet, Jazz à Vienne.(Rediffusion).
    27/05/2023
  • #SessionLive Zuco 103 & Tiwayo: blues, pop, soul et funk tropicaliste
    Nos invités sont le trio Zuco 103 pour la sortie de l’album Telenova, de la funk up tempo et des rythmes afro-cubains sur du groove brésilien et le guitar hero français Tiwayo pour la sortie de Desert Dream. Nos premiers invités sont le trio Zuco 103.Produit pendant la pandémie, Telenova a été mûri dans les moindres détails. Une période au cours de laquelle le trio hollandais Zuco 103 a peaufiné ses nouveaux titres où se mélangent de nombreux styles musicaux, flottant entre des rythmes afro-cubains et le phrasé typiquement brésilien de Lilian. Un mélange qu’ils ont perfectionné depuis 20 ans, d’improvisation en concerts, en n’hésitant jamais à prendre des risques. C’est cet amour de l’aventure qui fait crépiter leur musique d’une énergie inédite. BIO Zuco 103, qui a vu le jour en 1999 sous le nom de Rec.a, est né de la rencontre entre la chanteuse Lilian Vieira, le claviériste Stefan Schmid et le batteur Stefan Kruger, qui avaient fait leurs armes chez SFeQ et New Cool Collective. Immédiatement leur acid jazz aux accents brésiliens séduit un large public au niveau international. Le trio s’est rencontré en 1989 au conservatoire de Rotterdam, où la Brésilienne Lilian Vieira étudiait le chant. Schmid a alors inventé le terme « Brazilectro » pour décrire leur musique, qui est devenue un concept international et ouvert la voie à toute une scène d’artistes et de DJs. Zuco 103 fit se télescoper la drum’n’bass avec la samba, la bossa nova et le dub, d’une manière naturelle, rafraîchissante et très dansante. Le trio ira jouer dans des clubs et des festivals du monde entier avec beaucoup de succès, notamment au Fuji Rock Japan, au Rock Werchter et au North Sea Jazz Festival, entre autres. Depuis 2020, la pandémie a permis au groupe de faire une pause dans son calendrier de tournées chargées et de revenir à l’essentiel. Le résultat est un neuvième album, Telenova, composé comme une collection de chansons intimes, de funk uptempo et de grooves brésiliens et afro-cubains qui illustrent bien l’énergie positive du groupe, le véritable reflet de leur chimie naturelle, toujours aussi forte après 24 années de scène. Telenova nous permet de retrouver Zuco 103 au sommet de son art. Plus que jamais, le feuilleton continue !Titres interprétés au grand studio à RFI- Postcard Live RFI - Nao tem Jeito, extrait album Telenova - Aruenda Live RFI. Line Up : Lilian Vieira, chanteuse, Stefan Kruger, batteur, Stefan Schmid, claviériste, Alex Oele, bassiste, Valentijn Bannier, guitare.Elsa Najar, traductrice.Son : Mathias Taylor, Jérémie Taylor.► Album Telenova (Six Degrees 2023).Chaîne youtube.Puis nous recevons Tiwayo pour la sortie de Desert Dream.Après The Gipsy Soul of Tiwayo enregistré dans le vieux Sud des USA et co-produit avec le producteur des Black Keys, Tiwayo est de retour avec son nouvel album Desert Dream.On y entend l’écho du silence des grands espaces arides américains. Cette âme de l’Amérique, contenue dans ses routes à l’infini, poussiéreuses et solitaires, qui filent droit vers l’espoir d’un lendemain plus serein. Tiwayo trace cette route en lonesome cowboy multi-instrumentiste, documentant son voyage de sa voix unique.Desert Dream, un nouvel album authentique et introspectif qui met l'accent sur l'expérience sensorielle de la musique.Avec toujours le paysage désertique de l’Ouest américain en toile de fond, Tiwayo nous entraîne dans un road-movie imaginaire parsemé de ses expériences personnelles, de ses rêves, et incarne parfaitement la nouvelle scène pop-soul qui regarde devant elle...Titres interprétés au grand studio- Daughter of the stars Live RFI voir le clip - Soldier of love, extrait de l’album Desert Dream voir le clip - Lost in The Sun Live RFI voir le clip.  Line Up : Tiwayo, guitare-voix.Son : Mathias Taylor, Jérémie Taylor, Maxime Dasse.►Album Desert Dream (Yotanka 2023).Réalisation : Steven Helsly.
    21/05/2023
  • #SessionLive avec Seb Martel et le projet Saturn 63, 100% guitare
    À l’occasion de la sortie de Saturn 63, Seb Martel est l’invité de la #SessionLive pour raconter sa folle aventure parmi les guitares de collection au Musée de la musique à Paris.  Une idée court dans le parcours et la discographie de Seb Martel, l’un des guitaristes les plus passionnants et néanmoins méconnus de la scène hexagonale. Cette idée, c’est qu’un instrument peut, et doit, continuellement réinventer une musique, déployer de nouvelles textures, amener de nouvelles nuances. C’était évident dans ses albums enregistrés en solitaire : Ragalet en 2003, Coitry? en 2007. C’était perceptible dans ses productions collectives (Vercoquin, Olympic Gramofon, Las Ondas Marteles) ou ses expériences en tant que musicien de studio (pour -M-, Alain Chamfort, Femi Kuti ou Camille). C’est tout aussi frappant à l’écoute de son nouvel album, Saturn 63, nommé en référence au dernier modèle de guitare électrique découvert lors d’une collaboration avec le Musée de la Musique. Ce troisième long-format, ouvertement porté sur l’expérimentation, est effectivement le fruit d’une longue réflexion, rendue possible à la faveur d’une collaboration entre la Philharmonie de Paris et InFiné : entamée avec «InBach» d’Arandel, celle-ci se poursuit aujourd’hui à travers un disque entièrement pensé à la guitare, un instrument relativement peu mis en avant au sein du catalogue du label français.Pendant plusieurs mois, Seb Martel a ainsi eu accès à la fastueuse collection de guitares électriques abritée par le Musée de la Musique. Là, laissé seul dans ces couloirs remplis à ras-bord d’instruments d’une grande rareté, et donc précieux, le Français a pu puiser dans les sonorités d’autres époques, d’autres continents, s’émanciper des formes convenues, bondir d’un genre à l’autre et s’associer à d’autres passionnés de la six-cordes. C’est ainsi qu’on retrouve -M-, jamais le dernier pour délaisser le format radio et aller vers des chemins moins balisés ; Vincent Ségal, dont l’éclectisme et le sens de l’exploration sonore n’est plus à prouver ; Mathieu Boogaerts, toujours partagé entre son goût pour la chanson et l’artisanat, mais aussi Martin Gamet, repéré chez Camille. La présence de ses nombreux invités ne doit pas faire oublier la belle et grande ambition de Seb Martel : mettre en lumière les nombreuses guitares qui peuplent l’obscurité des sous-sols du musée, des plus prestigieuses exhibées en vitrines aux plus humbles, en passant par les plus mal-en-point. Chaque son, chaque rythme, chaque texture de Saturn 63 provient ainsi de ces guitares, manipulées et triturées dans l’idée d’élargir les perspectives, de tourner le dos au confort des mélodies rapidement identifiables et de convoquer tout ce qu’il a pu jouer, écouter, apprendre, penser et ressentir en trente années de pratiques et de projets en tout genre.Rappelons que Seb Martel, né en 1975, s’est vu offrir sa première guitare par son père. Il avait 17 ans et se découvrait alors une passion, un perfectionnisme et des perspectives, alternant les œuvres musicales et les projets transversaux (pour du théâtre ou de la danse, notamment). Depuis, ce qu’il cherche à démontrer semble pouvoir tenir en trois points. Tout d’abord, par un procédé aussi audacieux qu’admirable : que la pratique de la guitare se doit d’être rythmée par des conceptions contrastées et exploratrices. « Comment réinventer la mélodie ? », questionnent en creux les quatorze compositions réunies sur Saturn 63.Le deuxième point est celui de la liberté. Il en a fait une ligne de vie, une ligne de fuite. Tout au long de ces cinquante minutes, le Français passe allégrement du rock à la musique industrielle, de la relecture de classiques d’Elvis Presley («Blue Suede Shoes») à des incartades pop du plus bel effet («My Best Friend»), sans se soustraire une seconde au cadre rigide des barrières stylistiques. La dernière question que pose Saturn 63, c’est celle de la filiation. Derrière la recherche de sonorités inédites, il n’est finalement question que de ça : l’héritage, tout ce legs laissé par ces guitares, chargées d’histoire et pourtant dénuées de toute nostalgie lorsqu’elles sont entre les mains d’un amoureux de la mélodie tel que Seb Martel. «Cet album n’existe que grâce à l’aide des équipes du Musée de la Musique, précise Alexandre Cazac, co-fondateur d’InFiné. Elles ont su réunir les conditions pour que Seb Martel puisse venir découvrir, puis essayer toutes les guitares du musée, mais aussi celles, nombreuses, qui sont cachées au fin fond des réserves.» Tout se passe en réalité comme si celles-ci n’avaient jamais pris la poussière, comme si la singularité de leur son était mise au service d’une ambition plus grande encore, en équilibre stable entre dissonances et richesse instrumentale, entre délicatesse et prouesses techniques, entre minimalisme et mélodies savamment orchestrées.Il faut donc savoir gré à Seb Martel d’avoir su maintenir une ligne cohérente entre ces multiples instruments et d’avoir capturé, sinon l’esprit, du moins l’ambiance de ces longues et méticuleuses semaines de recherche sans pour autant tendre vers l’abscons. Saturn 63, c’est une proposition musicale, humble et pourtant courageuse, chercheuse et pourtant accessible, mais c’est aussi et surtout l’œuvre d’un artiste qui est parvenu à mettre en forme une belle musicalité, sans prétention, ni snobisme. Pensons à Heavenly, sorte de complainte minimaliste portée par les murmures de Martin Gamet et le chant spectral de la talentueuse Sabrina Bellaouel. Pensons à Soul Kiss, une mélodie tout en contrastes, aussi épurée que saisissante, soyeuse que mélancolique : à chaque fois, il n’y a pas une seule note de trop, uniquement des pas de côté, effectués aux côtés d’interprètes de prestige (Cindy Pooch, Vic Moan, Camille), justement là pour harmoniser le propos, humaniser des intentions et des idées qui, chez d’autres, sonneraient indigestes. Il faut en effet écouter des titres comme Balulow, That Yongë Child  ou Blue Suede Shoes, nettement plus angoissante et redevable au blues que la version originale, pour mesurer la poésie des compositions de Seb Martel, jamais démonstratives, toujours expressives, perpétuellement sereines. Elles sont l’œuvre d’un artiste sensible, en quête d’épure, dont Saturn 63 vient cristalliser le savoir-faire musical en même temps que la capacité à faire naître des mélodies d’une extrême beauté, hors du temps et de ses emballements éphémères.La #SessionLive sera agrémentée d’interviewes d’Alexandre Girard-Muscagorry, conservateur au Musée de la Musique, Mr Martel père, Vincent Segal, violoncelliste, réalisées par Elodie Maillot.Titres interprétés au Grand studio- Seventy, Live RFI- Blue Suede Shoes, extrait de l’album Saturn 63- My Best Friend, Live RFI voir le clip - Trust, single Sabrina Bellaouel- Future Talk, extrait de l’album Saturn 63. Line Up : Seb Martel, guitare, voix, Sabrina Bellaouel, chantSon : Jérémie Besset et Benoît Letirant.► Album Saturn 63 (InFiné 2022).(Rediffusion du 27 novembre 2022). EPK Saturn 63 Seb Martel à lire sur RFI Musique Guitar Eros, film de Paul Ouazan.
    20/05/2023
  • #SessionLive Erik Truffaz et Yohan Giaume
    La Session Live reçoit 2 trompettistes, Erik Truffaz et Yohan Giaume. Le premier rend hommage au cinéma avec des réinterprétations de Nino Rota, Michel Magne, Ennio Morricone ou Miles Davis. Le second est immergé dans la Nouvelle-Orléans du XIXème siècle pour discuter avec Louis Moreau Gottschalk, pianiste romantique louisianais. Pour son grand retour sur le label Blue Note, le trompettiste Erik Truffaz, figure incontournable de la scène européenne, révélé au grand public avec le succès crossover du diptyque The Dawn / Bending New Corners à la fin des années 1990, revisite quelques grands thèmes du cinéma signés Nino Rota, Ennio Morricone, Michel Magne ou… Miles Davis, avec une élégance rare. Avec les voix de Sandrine Bonnaire et Camélia Jordana.Pour Rollin’, Truffaz et son acolyte de presque toujours, Marcello Giuliani (qui coproduisent l’album, autant dire qu'ils le réalisent ensemble), ont d'abord couché sur papier un générique idéal. C'est un des trucs qui frappe dans la carrière de Truffaz, ce sens du casting - ne pas économiser sur les seconds rôles. Chacun de ses disques compose une troupe digne des Marvels, super-héros des textures et des carambolages esthétiques. Ici, en plus de la basse de Giuliani, qui s’en remet à l'acoustique, le groupe s’étoffe des anciens fûts de Raphaël Chassin, des claviers minés d’Alexis Anérilles et de la guitare monkienne de Matthis Pascaud. C'est ce gang très exactement qui descend en ville, qui réarrange le portrait à une collection de musiques photogéniques.Titres interprétés dans le grand studio- Quel temps fait-il à Paris ? (Les vacances de M. Hulot) Live RFI- One Silver Dollar (Camelia Jordana) César et Rosalie (Sandrine Bonnaire), extraits de l’album Rollin’- La Strada Live RFI.Line Up : Erik Truffaz, trompette, Matthis Pascaud, guitare et Alexis Anerilles, piano.Son : Benoît Letirant & Mathias Taylor.► Album Rollin’ (Blue Note 2023).Puis nous recevons un autre trompettiste Yohan Giaume pour son nouveau projet Whisper of a Shadow une conversation musicale avec Louis Moreau Gottschalk, une exploration créative de la Nouvelle-Orléans du XIXème siècle.Whisper of a Shadow Opus 1 est le premier d’une série d’albums, l’aboutissement de l’exploration musicale du compositeur et trompettiste Yohan Giaume revisitant les liens musicaux entre l’Europe, l’Afrique et l’Amérique. S’inspirant du voyage du compositeur et pianiste romantique louisianais Louis Moreau Gottschalk, l’album est construit comme une conversation imaginée entre 2 compositeurs - Gottschalk, un Louisianais d’origine créole et le Français Yohan Giaume - représentant 2 époques et 2 cultures différentes. Yohan Giaume est, par ailleurs, ethnomusicologue.Titres interprétés au grand studio à RFI- Mascarade Live RFI- La Savane, ballade créole, Louis Moreau Gottschalk- Lez African A Lé, extrait de l’album Whisper of a Shadow- Winter in America, Gil Scott Heron- The Promise of Dawn Live RFI.Line Up : Yohan Giaume, trompette, composition, Evan Christopher, clarinette, Roland Guerin, contrebasse, Chuck Perkins, vocal, Guillaume Nouaux, batterie, Tristan Liehr, violon, Louis-Jean Perreau, violon, Emmanuel François, alto, Thomas Ravez, violoncelle.Son : Jérémie Besset, Mathias Taylor.► Album Whisper of a shadow (Life Celebration Project 2023).
    14/05/2023

À propos de Musiques du monde

De Mozart à Marilyn Manson... C’est Le rendez-vous transmusical de RFI présenté par Laurence Aloir, avec des portraits, des reportages, des chroniques, les nouvelles sessions live du studiOne à Issy-les-Moulineaux et la tournée des festivals.  

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