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Chronique des matières premières

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Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Voir plus
Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ... Voir plus

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  • La production de fer au Botswana en difficulté après la baisse des cours
    Au Botswana, l'exploitation de la seule mine de fer est suspendue à cause de la baisse des cours du marché. Mais avec un fer coté à plus de 105 dollars la tonne, les autres pays du continent y trouvent encore leur compte. Les producteurs de fer du Botswana avaient visiblement misé sur un cours du minerai de fer beaucoup trop haut. En 2021, l'année du démarrage de la seule mine de fer du pays, le fer s'est échangé jusqu'à 240 dollars la tonne un point haut historique et qui avait peu de chances de se maintenir à ce niveau.Au deuxième trimestre 2023, les prix affichent un niveau moyen d'avant-pandémie, soit 105 dollars la tonne. Une baisse que les exploitants de la mine d'Ikongwe au Botswana disent ne pas pouvoir supporter. Leurs coûts logistiques sont devenus trop élevés par rapport au prix de vente du minerai arrivé en Chine.Le Botswana toujours bénéficiaire Les miniers indiens du Botswana ont-ils manqué d'anticipation ou ont-ils effectivement des coûts particulièrement plus élevés que d'autres, en raison de l'enclavement du pays ? Sur les 20 dernières années, le cours moyen du fer était de 80 dollars la tonne. Une moyenne intégrée, en principe, dans les études de faisabilité qui précèdent le développement d'une mine. D'autant que contrairement à une mine d'or, de rubis ou même de cuivre, un projet de mine de fer s'inscrit dans une stratégie d'exploitation de 20 à 30 ans minimum.Un dirigeant de la SNIM, la société d'exploitation minière de Mauritanie, confirme qu'avec le cours actuel qui tourne autour de 100 dollars la tonne, l'entreprise mauritanienne « dégage toujours des bénéfices ». Contrairement à la décision prise au Botswana, pas question donc pour la SNIM de ralentir la production, la tendance est plutôt même à l'augmenter.Des besoins d'infrastructuresLa clé du succès d’une mine de fer réside en effet en grande partie dans sa capacité à produire de gros volumes, on parle de plusieurs dizaines de millions de tonnes.L'autre question cruciale, c'est la construction d'infrastructures de transport et d'évacuation du minerai à des coûts qui permettent de faire face à la forte volatilité du minerai de fer. C'est ce que rappelle un des dirigeants de MPD Congo qui développe un des six projets de mines de fer du pays. À titre d'exemple, le projet Zanaga nécessite, pour son développement, pas moins de 4 milliards de dollars.► À lire aussi : Exploitation des diamants par le géant De Beers: «Les ressources naturelles appartiennent au Botswana»
    06/06/2023
  • Le petit marché du lin se consolide
    Les prix moyens de la fibre longue de lin ont augmenté de près de 70% en 2022. Une hausse qui traduit l'intérêt que porte l'industrie textile à la fibre naturelle, dans un contexte de production décevante ces trois dernières années. L'Europe produit à elle seule les trois quarts des fibres longues de lin, utilisées par l'industrie de l'habillement. Le quart restant étant issu essentiellement de Russie, de Biélorussie, et d'Égypte, trois pays qui produisent surtout des fibres courtes de lin, utilisée pour des usages plus rustiques -type textile pour rideau ou canapé- ou pour être mélangée au coton.Le volume de la récolte européenne, concentrée entre Caen, en France, à Amsterdam, aux Pays-Bas, est donc un facteur clé pour déterminer les prix de la fibre de lin et indirectement ceux du vêtement que vous achèterez demain.Des prix en nette hausseEn 2020 et 2021, les récoltes n'ont pas été satisfaisantes, en quantité et en qualité, en raison d'épisodes climatiques survenus au mois de juin, un mois important, comme le dit l'adage, « juin fait le lin ». 2022 a donné une production moyenne qui n'a pas permis de rattrapage.En trois ans, l'offre s'est donc tassée, et les prix, toute qualité confondue, ont augmenté de 68% l'année dernière. La tendance s'est poursuivie : le kilo de fibre longue – prix sortie d'usine – se vendait en moyenne 5,80 euros au mois de mars, contre 3,50 euros avant 2020. Un prix indicatif, car le lin n'est pas coté en bourse.Une demande qui augmente lentement, mais sûrementAujourd'hui, ces prix sont favorables à un accroissement des surfaces. C'est ce qui se dessine pour 2023 même si rien n'est jamais acquis dans la filière : le lin est une culture technique dont les rendements et donc les revenus sont beaucoup plus aléatoires que pour d'autres cultures. Chaque année donne lieu à un nouvel arbitrage dans les exploitations agricoles.Un redressement des surfaces et de la production cette année permettrait de mieux répondre à une demande en augmentation, « avec des consommateurs qui ont une appétence de plus en plus grande pour des fibres locales traçables », explique Damien Durand, directeur Economie de l’Alliance du lin et du chanvre européen. Si la majorité de la production part aujourd'hui en Chine et en Inde pour être filée, de nouvelles usines ou projets d’usine voient le jour en France et au Portugal. Un signe qui atteste d'une demande qui se consolide sur un marché du textile de plus en plus dominé par les fibres synthétiques.► À lire aussi : Inquiétudes pour la filière du lin en Normandie
    05/06/2023
  • Le prix du riz indien au plus haut depuis dix ans
    Les prix du riz continuent de grimper. Chez le premier exportateur, l’Inde, ils n’ont jamais été si hauts en dix ans même s’ils restent encore compétitifs par rapport aux autres riz asiatiques.  Les mesures prises par le géant indien ne laissaient pas présager une telle hausse des prix. Mais les restrictions à l’exportation de riz et de brisures de riz imposées par New Delhi depuis septembre dernier n’ont pas eu l’effet escompté. Le prix du riz indien tourne désormais autour de 460 dollars la tonne pour du riz à 5% de brisures - prix FOB, c’est-à-dire hors transport. Un plus haut depuis dix ans au moins, qui représente une augmentation de 40 dollars la tonne depuis le mois janvier, pour ne parler que de cette année, selon les données de la note de conjoncture Osiriz éditée par le CIRADLes prix pèsent sur la demande au Mali et en Côte d’IvoireCette augmentation en Inde reflète ce qui se passe sur le marché mondial où les prix ne cessent de grimper depuis plusieurs mois, mais n’en est pas moins un mystère : « l’offre et la demande ne justifient pas une telle tendance », explique un représentant d’une grande maison de négoce.Chez les acheteurs africains et en particulier au Mali et en Côte d’Ivoire, la demande a baissé : « Sur le continent, à chaque fois que le prix d’un sac de riz de 50 kg se rapproche de l’équivalent d’un mois de salaire, les achats ont tendance à chuter », précise notre interlocuteur.Du côté de l’offre, les exportations indiennes n’ont pas chuté et celles de Thaïlande et du Vietnam ont augmenté. Alors si à court terme on ne manque pas de riz, d’où vient cette tension sur les prix ? L’inflation peut-elle justifier à elle seule cette hausse ou y a t -il déjà dans les grands bassins de production des signes avant-coureurs de la perturbation climatique El Niño, voire une sorte de pré-El Niño ? L’hypothèse n’est pas à exclure, selon un expert.► À lire aussi : Prix du riz: un scénario sombre pour 20232023 sous la menace d’El Niño ?De fait, le Pakistan a reçu des précipitations anormalement abondantes cet hiver et a dû réduire ses exportations d’un tiers en ce début d’année. L’Indonésie, qui n’avait presque rien importé en 2022, pourrait acheter cette année 2 millions de tonnes de riz. Le Bangladesh, le Népal et le Vietnam ont récemment montré par leurs achats qu’ils étaient inquiets pour leur approvisionnement. La Thaïlande a, elle, véritablement formalisé sa préoccupation et demandé aux riziculteurs de ne faire qu’une récolte annuelle en raison de l’arrivée d’El Niño. La qualité des premières semaines de mousson dira si l’argument climatique est utilisé à raison et si El Niño sera véritablement l’arbitre de la prochaine campagne. ► À lire aussi : L'Inde interdit l'exportation des brisures de riz
    04/06/2023
  • La pression monte avant la prochaine réunion de l'Opep+
    L’Opep et ses alliés menés par la Russie sont sous pression avant leur réunion de ce dimanche 4 juin. Les prix du pétrole sont toujours orientés à la baisse. Une nouvelle baisse de la production pour faire remonter les cours n’est pas exclue. À en croire les menaces de l’Arabie saoudite, l’Opep et ses alliées devraient procéder à une nouvelle réduction de la production de pétrole pour soutenir les prix. Le 24 mai, le ministre saoudien de l'Énergie, a mis en garde les investisseurs qui spéculent sur la baisse des cours. « Je n'ai pas à montrer mes cartes, je ne suis pas un joueur de poker... Mais je leur dirais simplement de faire attention », a-t-il déclaré. Les analystes ont interprété cette menace comme un avertissement quant à une nouvelle coupe de la production prochainement.Début avril, l’organisation a annoncé une diminution surprise des quotas de production, ce qui a fait immédiatement grimper les cours du brut. Mais les prix ont depuis chuté, d’environ 16%, le baril se situe aujourd’hui autour de 70 dollars. C’est assez peu pour l’Arabie saoudite qui a besoin d’un baril au-dessus de 80 dollars pour assurer son équilibre budgétaire et financer ses mégaprojets très coûteux. Mais le royaume du Golfe n’est pas le seul à décider ce dimanche, il doit composer avec la Russie, leader des pays producteurs alliés de l’Opep. Une fissure dans les relations entre les deux pays semble être apparue.À en croire les experts du secteur, le royaume du Golfe en veut à Moscou de ne pas avoir tenu sa promesse du mois de février, à savoir une réduction de production de 500 000 barils par jour. La Russie n'aurait diminué qu’à la marge sa production, continuant ainsi à écouler, sur les marchés, son brut à prix réduit. Une politique qui fragilise l’influence de l’Opep et de ses alliés. Pour couper court aux rumeurs, le Kremlin a voulu ce jeudi 1er juin rassurer sur la solidité de l’alliance entre les deux pays au sein de l’organisation, déclarant que leur relation est toujours constructive. L’incertitude règne donc avant la réunion de ce dimanche, entre la tentation de Riyad de vouloir diminuer encore l’offre du brut et Moscou qui souhaite le statu quo.
    01/06/2023
  • Bauxite : l'Indonésie décide de raffiner localement
    Après avoir misé sur la transformation du nickel, l'Indonésie reproduit sa stratégie avec la bauxite, ingrédient de base pour fabriquer de l'aluminium. Cinquième producteur mondial, le pays interdit à compter de ce 1er juin l'exportation de bauxite non raffinée. L'interdiction d'exporter de la bauxite brute a été annoncée en décembre dernier. Le président Widodo avait alors expliqué vouloir « le bien-être de la population » et le « développement du pays ». En 2020, la même stratégie appliquée au nickel avait entraîné l'essor de la filière industrielle et convaincu les autorités de transformer localement d'autres matières premières. L'embargo sur l'exportation de la bauxite est donc une suite logique de la stratégie de Jakarta.La Chine accompagnera-t-elle le raffinage local ? Situé au 5ᵉ rang mondial des producteurs, l'Indonésie produit un peu plus de 20 millions de tonnes chaque année. Elle aurait déjà les infrastructures pour raffiner une partie de cette bauxite et produire 4 millions de tonnes d'alumine. Mais outre l'augmentation des volumes d’alumine, le pays va-t-il chercher à aller plus loin et à produire de l'aluminium ? Ou fera-t-il le choix d'une valeur ajoutée moindre, avec l'alumine, mais qui garantit des prix plus stables que ceux de l'aluminium ?Le niveau des investissements chinois que réussira à attirer le pays apportera sans doute une partie de la réponse. La Chine est en effet confrontée sur son territoire et en particulier dans la région du Yunnan à des sècheresses qui affectent le potentiel hydro-électrique, et mettent à mal sa production d'aluminium.Peu d'impact attendu sur les prix de la bauxiteMais si l'Empire du Milieu entre dans une nouvelle logique partenariale avec l'Indonésie, quid des projets de transformation de la bauxite brute sur le sol guinéen ? C'est une des questions que pose aujourd'hui la décision de Jakarta. La Guinée est devenue au fil des ans le premier fournisseur de bauxite non raffinée de la Chine.Quel que soit le chemin pris par l'Indonésie, les prix de la bauxite ne devraient pas s'en ressentir. « Le minerai n'est pas coté en Bourse et s'échange dans le cadre de strictes relations commerciales », précise Yves Jegourel professeur au Conservatoire national des arts et métiers et titulaire de la chaire « Économie des matières premières et transitions durables », avec un prix relativement stable qui tourne autour de 50 dollars la tonne - prix importation en Chine.
    31/05/2023

À propos de Chronique des matières premières

Céréales, minerais ou pétrole, les ressources naturelles sont au cœur de l’économie. Chaque jour, la chronique des matières premières décrypte les tendances de ces marchés souvent méconnus.

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