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13h10-13h30 (TU) sur l'antenne Monde, Mikaël Ponge vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti. ... Voir plus
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5 sur 24
  • Incendies historiques au Québec
    La province canadienne brûle et les feux de forêt atteignent une ampleur inédite. Près de 140 sont actuellement actifs, dont une centaine hors de contrôle et 200 000 hectares ont déjà été détruits par les flammes. Les évacuations se poursuivent. Dans cette région où les localités sont parfois très éloignées les unes des autres, les habitants prennent le relais des autorités et accueillent chez eux des personnes évacuées. Le journal La Presse évoque notamment l’ouest de la province, où plusieurs villes et villages sont en danger. Les pompiers veulent évacuer en priorité les plus fragiles, ceux dont la santé rendrait impossible une évacuation plus tardive, mais tous ne souhaitent pas partir, la communauté autochtone de Mistissini, par exemple, refuse quitter son territoire.Les fumées dégagées par les incendies se propagent jusqu’à des centaines de kilomètres du Québec et recouvrent actuellement toute une partie du nord-est des États-Unis. La ville de New-York, comme les villes canadiennes, vit dans un brouillard orange et la qualité de l’air est désormais jugée dangereuse. Dans les rues, on voit même ressurgir les masques FFP2 utilisés pendant la pandémie de Covid.Les sinistrés attendent toujours de l’aide en HaïtiCinq jours après les inondations à Léogâne et de toute la région sud n’ont pas reçu l’aide du gouvernement. Les convois ne peuvent pas se rendre dans les zones affectées car il est impossible d’emprunter la route qui les relie à Port-au-Prince. « On ne peut pas traverser les communes de Martissant ou Carrefour, explique Frantz Duval du journal Le Nouvelliste, et il y a un autre problème, c’est que les dépôts de la Protection civile avaient été attaqués lors des derniers troubles donc il n’y a pas de stock pour apporter des secours. » Selon le rédacteur en chef du Nouvelliste, ces inondations tout comme le séisme survenu à Jérémie et le retour du choléra à Jacmel représentent des piqûres de rappel des fragilités d’Haïti : « Les pluies qui se sont abattues sur Haïti n’étaient pas un cyclone ni une catastrophe majeure et pourtant elles ont causé la mort de plus de 50 personnes, le choléra on vit avec depuis 2010 mais on n’a toujours pas communiqué assez pour que la population s’en prémunisse, et un séisme moyen a causé des décès… malheureusement, il y a encore beaucoup à faire pour protéger la population. »Le président colombien en difficultéLa coalition qui soutenait Gustavo Petro s’effrite et le président, le premier dirigeant de gauche de l’histoire du pays, est empêtré dans un scandale dont il tient la presse responsable. L’hebdomadaire Semana a fait des révélations sur un supposé financement de campagne illégal, une affaire mêlant chantage et écoutes téléphoniques. Le président accuse le journal conservateur de collusion avec les juges, « un coup d’État en douceur contre la volonté du peuple ». Il a réuni des milliers de ses partisans hier (7 juin 2023) dans la capitale pour demander au Congrès de voter ses réformes.Le journal de la 1èrePrésentation des préconisations du Congrès des élus de la Guadeloupe.
    08/06/2023
  • La démarcation des terres indigènes devant la Cour suprême du Brésil
    Le Tribunal fédéral supérieur se penche sur la question de la délimitation des terres indigènes et l’enjeu est immense. L’industrie de l’agrobusiness tout comme les députés conservateurs souhaitent protéger uniquement les terres autochtones déjà occupées à l’entrée en vigueur de la Constitution en 1988, donc de revenir sur les protections adoptées après cette date et sans tenir compte des expropriations survenues avant. Les communautés indigènes s’y opposent et plus de 2 000 personnes sont déjà arrivées à Brasilia pour faire entendre leur voix. Les autochtones dénoncent la loi approuvée par les députés en ce sens, la semaine dernière, ainsi que celle qui restreint les compétences de deux ministères essentiels, celui de l’Environnement et celui des Peuples autochtones qui avait été créé par Lula. Ces votes ont été présentés comme des revers pour le président, mais le chef de l’Observatoire brésilien du climat Marcio Astrini assure que cette réorganisation a été négociée avec les groupes parlementaires qui soutiennent Lula : « Nous avons un président qui répète sans cesse sa promesse de campagne selon laquelle il veut protéger l’environnement, mais ses alliés au Congrès font le contraire. Ils négocient la destruction de l’environnement avec les parlementaires bolsonaristes et ceux proches de l’agrobusiness. Le gouvernement ne doit pas accepter ce chantage. »Les fumées des feux de forêt canadiens atteignent les États-UnisWashington s’éveille sous une brume inhabituelle et dans une odeur de fumée venue des principaux incendies qui font rage sur la rive du fleuve Saint-Laurent. L’ensemble du nord des États-Unis est touché, en particulier New-York où les autorités recommandent aux plus fragiles de ne pas sortir sans masque et à tous d’éviter le sport en extérieur. La ville est entourée d’un brouillard orange et connaît des niveaux de pollution inédits, supérieurs à ceux de New Delhi.Haïti au lendemain du séisme dans la Grand’AnseLe tremblement de terre a surpris les habitants de l’ouest dans leur sommeil, on déplore quatre morts et 36 blessés ainsi que de nombreux dégâts matériels, des maisons se sont effondrées notamment dans le quartier Sainte Hélène à Jérémie où les constructions sont faites en-dehors des normes, explique la Protection civile citée par Alterpresse. Les derniers séismes viennent aggraver une situation déjà très difficiles à cause des fortes pluies et des inondations meurtrières du week-end dernier. La saison des cyclones s’annonce difficile, selon l’unité hydrométéorologique d’Haïti qui explique dans Le National, « une onde tropicale traversera le pays et pourra provoquer des activités pluvieuses dans le département du Sud. »Le journal de la 1èreLes élus de la Guadeloupe se réunissent aujourd’hui.
    07/06/2023
  • Au moins 30 morts dans les inondations en Haïti
    L’ouest du pays est frappé, depuis quelques jours, par des inondations très importantes et la situation est critique à Léogane, la commune la plus touchée. La Protection civile a dressé un bilan provisoire de 30 morts, huit disparus et près de 7 500 familles sinistrées. Selon les autorités, les besoins les plus urgents sont des abris, des kits alimentaires et d’hygiène et de l’eau potable. Notre correspondante a recueilli les témoignages de plusieurs habitants dont un homme résidant à Cité Marcel : « Ma moto, mes habits et tous nos documents importants ont été complètement détrempés. On a aussi perdu toutes nos provisions alimentaires. Les eaux ont atteint un niveau si élevé qu’on ne pouvait plus rester à l’intérieur, on a dû monter sur le toit, on n’avait personne pour nous secourir. Des personnes ont été emportées par les eaux, j’ai appris que des voisins étaient morts. »Samedi, le Premier ministre a annoncé l’activation du Centre d’opération d’urgence nationale. Les partenaires d’Haïti et le gouvernement vont s’y réunir pour évaluer les dégâts et attendant la réponse des autorités, certaines écoles ont décidé d’ouvrir leurs portes aux sinistrés. La vigilance reste de mise car la saison des cyclones ne fait que commencer en Haïti et d’autres pluies sont prévues dans les prochains jours, dans l’ouest mais aussi dans d’autres régions du pays notamment à Port-au-Prince.Guillermo Lasso ne sera pas candidat aux élections du mois d’aoûtLe président ne se présente pas aux élections anticipées, décidées après la dissolution du Parlement qui le menaçait de destitution. Dans son discours, il a également promis qu’il allait tout de même continuer de travailler. « Guillermo Lasso est très impopulaire et il n’a tenu que très peu de promesses », explique Emmanuelle Sinardet de l’Université Paris Nanterre. Désormais, le chef de l’État ne peut gouverner que par décret « et d’une façon très contrainte, ajoute la chercheuse, il n’a que très peu de marge de manœuvre puisqu’il ne peut prendre que des décisions économiques, jugées urgentes de surcroît, et après avoir soumis ses projets de décret à la Cour constitutionnelle. Mais il prépare là la campagne qui promet d’être très intense puisque personne n’était préparé. »Le scrutin sera très ouvert et Guillermo Lasso s’est attelé à présenter l’opposition corréiste comme un repoussoir, « en l’accusant déjà de faire le jeu d’un régime autocratique », analyse Emmanuelle Sinardet. La troisième force du pays, le parti politique issu de la puissante confédération indigène CONAIE, est divisé et il est difficile de dire aujourd’hui à qui la situation peut profiter.Le journal de la 1èreLa Martinique veut plus de moyens pour lutter contre la délinquance.
    05/06/2023
  • La pénurie d’eau s’aggrave à Port-au-Prince
    RFI lance aujourd’hui un partenariat avec le média indépendant Ayibopost, connu pour ses enquêtes en Haïti. Chaque premier vendredi du mois, nous vous proposons un gros plan sur un reportage publié sur le site. Ce mois-ci, la pénurie d’eau dans la capitale haïtienne. Une vingtaine de sources sont asséchées et la population est en grande difficulté face à des prix de l’eau qui s’envolent. « À part l’insécurité qui empêche les camions privés et les équipes techniques de la Direction nationale de l’eau potable et de l’assainissement (Dinepa) d’accéder à certains endroits, explique le journaliste Wethzer Piercin d’Ayibopost, il y a aussi l’urbanisation incontrôlée du bassin versant de Morne-l’hôpital. Il y a également un problème d’investissements. Seulement 2% du budget de la Dinepa sont attribués par l’État haïtien, le reste, 98%, provient de dons ou de financements internationaux. »Deux problèmes identifiés par Jean-Yves Vancol, le directeur des ressources en eau au ministère de l’Environnement, interrogé par Ayibopost : « Chaque bassin versant fait face à des problèmes différents. Celui de Morne l’hôpital est habité de manière anarchique. Plus de vingt sources que la Dinepa utilisait dans le temps pour assurer l’alimentation à Port-au-Prince sont à sec à cause des constructions anarchiques qui rendent l’infiltration impossible. Mais il faut ajouter à cela d’autres facteurs qui expliquent ce tarissement, par exemple la route de Canapé-vert. Elle a été construite dans les environs des sources et cela aussi empêche l’infiltration de l’eau. Il faut réhabiliter les bassins qui sont complètement dégradés et cela coûte très cher. Pour construire des infrastructures environnementales, il faut avoir des milliards. Nous ne les avons pas. C’est pour cela que nous voulons mettre sur pied une agence nationale des bassins versants, chargée d’intervenir uniquement dans ce domaine. »En attendant, les autorités n’ont pas pris de mesures d’urgence pour aider la population. « Il faut noter que le problème de gouvernance est aussi évoqué comme problème structurel dans cette rareté, précise le journaliste Wethzer Piercin, il y a un cadre légal institutionnel flou concernant les acteurs qui interviennent dans le secteur de l’eau en Haïti. »À La Oroya au Pérou, la métallurgie en débatPlus d’un millier de travailleurs de l’ancienne fonderie de La Oroya veulent relancer l’immense complexe qui avait valu l’essor économique de la ville avant sa fermeture en 2009. Le projet est controversé. De très nombreux habitants, rencontrés par notre correspondante Juliette Chaignon, craignent le retour de la pollution et des rejets de métaux lourds dans l’air. À l’époque où l’usine traitait des tonnes de cuivre, de zinc et de plomb, La Oroya était l’une des villes les plus polluées au monde. Les seuils de plomb et de dioxyde de soufre étaient 10 à 15 fois supérieurs aux recommandations sanitaires. Pour l’instant, la fonderie est toujours à l’arrêt, dans l’attente des autorisations nécessaires et les promesses des repreneurs, assurant qu’ils respecteront les règles environnementales, n’ont pas convaincu. Une procédure est en cours auprès de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.Le journal de la 1èreMalgré un vote à la quasi-unanimité par la collectivité territoriale de la Martinique, le drapeau martiniquais ne flotte pour l’instant qu’au fronton de cinq mairies sur 34.
    02/06/2023
  • L’intelligence artificielle au service du pouvoir au Venezuela
    Depuis quelques temps, on voit apparaître à la télévision nationale d’étranges présentateurs, à la voix robotique et aux gestes saccadés, qui vantent les succès économiques du Venezuela ou des événements sportifs organisés dans le pays, qui discréditent parfois l’opposition également. Il s’agit de personnages créés grâce à l’intelligence artificielle, présentés comme travaillant pour des chaînes américaines, puis repris par la télévision publique comme s’il s’agissait d’enquêtes journalistiques, « ce n’est pas la télévision vénézuélienne qui le dit, c’est un média implanté aux États-Unis et dans une bonne partie de l’Amérique latine », clame un présentateur alors que la chaîne en question n’existe pas.L’ONG Cazadores de fake news a identifié plusieurs comptes, très actifs sur les réseaux sociaux, qui relaient ces vidéos. Il s’agit parfois de bots, mais pas toujours, comme l’explique Maria Virginia Marin de l’association ProBox : « Beaucoup d’entre eux sont des personnes bien réelles qui sont payées pour diffuser cette propagande ou de la désinformation. » Certains peuvent gagner jusqu’à 80 dollars par mois, payés via un système qui sert aussi à verser des aides sociales aux habitants.En Haïti, la violence des gangs s’étend à CarrefourLa commune située au sud de Port-au-Prince était jusqu’à présent relativement épargnée par les bandits mais, depuis quelques jours, elle est secouée par des violences meurtrières. Les groupes armés « font la loi, résume Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, ils attaquent les commissariats de police, ils ont tué un policier. » L’administration publique n’a pu fonctionner hier (31 mai 2023) et de nombreux habitants essaient de se mettre à l’abri et d’éviter les rues. « Pour aller à Carrefour, il faut passer à Martissant, poursuit Frantz Duval, mais ça fait deux ans que la police ne peut pas le faire, elle ne peut pas envoyer de renforts significatifs à Carrefour et aujourd’hui la police n’est pas encore en mesure de contourner ou de traverser pour porter secours à Carrefour. »Mobilisation contre la crise de l’eau en UruguayDes milliers de personnes ont protesté hier (31 mai 2023) contre la décision du gouvernement d’ajouter de l’eau salée, de l’embouchure du fleuve Rio de la Plata, à l’eau douce distribuée dans la capitale et ses environs. Les manifestants veulent connaître l’ampleur réelle de la crise. « Il va falloir prendre des mesures concrètes, surtout pour certains secteurs de la population », prévient le président de la Fédération des fonctionnaires de l’OSE, l’opérateur public de l’eau. Le journal La Diaria a recueilli les confidences d’un responsable du ministère de l’Environnement : « Les pluies de la semaine dernière ne suffiront pas à pallier le déficit hydrique ». Un scénario difficile se profile, avec le recours à encore plus d’eau salée… une eau déjà déconseillée aux personnes souffrant de maladies comme l’hypertension et aux bébés.Le journal de la 1èreEn Guadeloupe, collectivités locales, chambres consulaires et État se sont penchés sur le nouveau « schéma régional de développement ».
    01/06/2023

À propos de Journal d'Haïti et des Amériques

13h10-13h30 (TU) sur l'antenne Monde, Mikaël Ponge vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti. Haïti, avec quelque trois millions d’auditeurs, est le deuxième bassin d’audience de notre radio, après celui de l’Afrique francophone. Le pays compte six émetteurs pour diffuser RFI en modulation de fréquence. C’est pour cet auditoire que, chaque jour, RFI consacre un reportage, ou une interview, spécifiquement consacré à Haïti. 

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