Le nom du mammouth vient du russe mamont, lui même issu du dialecte sibérien mansi mang ont, signifiant “corne de terre”. Le mot apparut pour la première fois en anglais en 1618 . Originaires d’Afrique, les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie et l’Amérique du Nord il y a 2 millions d'années. La plupart des espèces de mammouths se sont éteintes il y a 12 000 ans. Une dernière espèce de mammouth nain a survécu au nord de la Sibérie, dans l'île Wrangel, vers  3000 av. J.-C. Les ossements de mammouths sont connus depuis la fin du 18e siècle. Georges Cuvier voyait en eux les ancêtres des éléphants. Faux : ils en sont en réalité de proches cousins. Avec leurs toutes chtites oreilles, les mammouths sont  plus proches des éléphants d'Asie que des éléphants d'Afrique. L'une des plus grandes espèces de mammouth, Mammuthus sungari, pesait en moyenne 7 tonnes, soit autant qu'un gros éléphant d'Afrique. Mais des mâles auraient atteint le poids record de 12 tonnes, pour 5 m au garrot. Au cours de leur évolution, les mammouths se sont merveilleusement adaptés au froid. La taille des oreilles et de la queue a fortement diminué, un clapet anal est apparu et trois couches ont permis de les protéger : une couche de graisse de 8 cm, une peau de 2 cm d'épaisseur et une fourrure composée de trois types de poils isolants. Les dread locks extérieures pouvaient atteindre 1 m de longueur, et étaient 6 fois plus épaisses qu'un cheveu humain. Les mammouths utilisaient leurs longues défenses pour fouiller dans la neige les herbes à brouter.  La plus grande défense jamais retrouvée mesure 5 mètres. _______   🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger.    Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant : https://baleinesousgravillon.com/liens-2   Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.   Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)   Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.   Nous cherchons des partenaires : [email protected]  

Le Noisetier (ou coudrier) est une espèce de la famille des Bétulacées, comme le Bouleau, l’Aulne et le Charme. La noisette fait partie des fruits les plus riches en oméga 3, c’est notamment très utile contre le mauvais cholestérol. Elle est également riche en vitamine E et B. Mais n’abusez pas du Nutella pour autant;) Le lieu de culture de noisetiers s'appelle une noiseraie. Les variétés cultivées dérivent de Corylus avellana (« à graines rondes ») et Corylus maxima (« à graines ovales »). La Turquie reste le premier producteur et exportateur mondial de noisettes. Environ 2 millions de personnes en vivent dans ce pays. Les autres pays producteurs et exportateurs au marché mondial de la consommation sont l'Azerbaïdjan, la Géorgie et les États-Unis (Oregon). Corylus, le nom de genre du Noisetier  signifie “casque” en latin. C'est une référence à la forme des cupules, les membranes qui entourent la noisette. Le Noisetier serait une des rares espèces de l’ère secondaire (-70 millions d’années) à avoir survécu jusqu’à maintenant, comme le lierre. N’hésitez pas à vous replonger dans l’épisode Lierre de BSG à ce sujet. Le coudrier a toujours été source d'histoires magiques. Il était utilisé pour des incantations par les druides, mais aussi par les sourciers et les chercheurs d'or. Selon la légende, le noisetier était utilisé par les sorcières pour fabriquer leur balai … _______   🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger.    Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant : https://baleinesousgravillon.com/liens-2   Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.   Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)   Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.   Nous cherchons des partenaires : [email protected]  

Les Sardines (Sardina pilchardus), qui tirent leur nom de l’île de Sardaigne en Italie où elles abondent, sont des petits poissons au ventre argenté et au dos bleuté.   On les retrouve en Méditerranée ainsi que dans l’océan Atlantique nord, de l’Irlande aux Açores. Elles forment des bancs compacts, évoluant de 10 à 50 m de profondeur. Les Sardines sont pêchées depuis la préhistoire. Dans la Rome antique, elles pouvaient servir à la réalisation du garum, une sauce accompagnant les plats. Les légionnaires romains en emportaient des séchées lors de leurs campagnes militaires. La surpêche des Sardines a par ailleurs entraîné une forte diminution de leur biomasse. Entre 2006 et 2016, celle-ci a été divisée par trois. Celles qui sont pêchées sont de plus en plus petites. Les grosses Sardines de l’Atlantique s’appellent pilchards. Ce sont ces pilchards qui sont à la base d’une recette fortement appréciée par un certain Gaston Lagaffe : les pilchards à la tomate. L’expression “C’est la sardine qui a bouché le port de Marseille” a pour origine le naufrage d’un trois-mâts, la Sartine, à l’entrée du port. On l’utilise aujourd’hui pour parler d’une histoire qui semble exagérée, à dormir debout, marseillaise quoi;)  _______   🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger.    Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant : https://baleinesousgravillon.com/liens-2   Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.   Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)   Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.   Nous cherchons des partenaires : [email protected]    

Il y a 1000 espèces d’abeilles en France, 2000 en Europe et … 20.000 dans le monde. L’Abeille à miel (Apis mellifera) est de loin la plus connue et la plus surveillée, car elle est essentielle à nos cultures, car elle pollinise les plantes. Près de 75% de la production agricole mondiale de fruits et de graines destinée à la consommation humaine dépend, au moins en partie, des pollinisateurs. Ses populations sont en déclin à cause des pesticides, de la destruction des habitats, du changement climatique, des parasites involontairement introduits par l’homme (Varroa destructor, Frelon asiatique mais aussi des champignons et virus). On constate une (sur)mortalité anormale de l’ordre de 30% dans la plupart des 1,4 millions de colonies françaises (à 99% des ruches d’apiculteurs non sauvages). Chaque colonie est constituée de 20 à 60.000 abeilles. Il y a autour de 70.000 apiculteurs en France. L'immense majorité sont amateurs. Plus de la moitié du miel consommé en France vient d’autres pays. Ce miel est souvent coupé au glucose (30% des miels testés). _______ Notre Abeille native d’Europe, l’Abeille noire (Apis mellifera mellifera), une sous-espèce de l’Abeille à miel, a survécu aux dernières glaciations. Cette vénérable est la mieux adaptée à nos milieux. Mais elle est menacée par la pollution génétique : Beaucoup d’apiculteurs ont introduit des Abeilles hybrides (notamment la célèbre Buckfast). Elles produisent plus de miel, sont plus “douces”, mais “polluent” le patrimoine génétique des abeilles noires sauvages natives. L’Abeille à miel ne doit pas faire oublier les autres abeilles sauvages : Bourdons, Andrènes, Anthidies, Collettes, Dasypodes, Halictes, Lasioglosses, Mélittes, Mégachiles, Osmies, … La plupart sont solitaires, vivent dans un trou du sol. D’autres sont charpentières, maçonnes et s’installent dans des tiges creuses, voire des coquilles d’escargot vides qu’elles aménagent. Pour protéger les insectes, essentiels, il faut restaurer les écosystèmes et en remplaçant l’agriculture intensive par des modèles respectueux des milieux, en harmonie avec le Vivant. C’est possible mais c’est toujours les intérêts financiers qui priment. Les Abeilles sauvages sont beaucoup moins connues, étudiées et protégées que leurs cousines plus rentables dans les esprits humains. Une série de Mécaniques du Vivant sur France Culture est consacrée à ces Abeilles sauvages (sortie en juin 2023) :  https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mecaniques-du-vivant _______ Pour cette journée mondiale de l’Abeille, les émissions enregistrées avec Aurore Avarguès Weber, une chercheuse en neurosciences cognitives qui nous raconte la formidable intelligence des abeilles. Aurore étudie le comportement des Abeilles, et leur intelligence, au Centre de Recherche sur la Cognition Animale de Toulouse. Dans ses travaux, Aurore est allée de surprise en surprise : les Abeilles peuvent apprendre, compter, et même débattre entre elles ! Le cerveau des Abeilles est une tête d’épingle qui contient 100 000 fois moins de neurones que le nôtre. Malgré cela, ces insectes sont capables de faire des additions et des soustractions, de quelques chiffres jusqu'à 5. ______ BSG propose aussi un épisode sur le génie de l'alvéole des Abeilles : http://bit.ly/alveole_abeille_BSG _______ On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu’on aime. _______   Toutes nos productions :  https://baleinesousgravillon.com/liens-2 Tous nos podcasts sont faits bénévolement. Ils sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee). Vous voulez créer un podcast ? Nous vous formons et/ou accompagnons ! Nous proposons des Fresques de la biodiversité, des conférences et animons des tables rondes. Nous cherchons des sponsors et des partenaires : [email protected] Photo : Pierre Escoubas

Le nom de l’Étourneau (famille des Sturnidae) dérive du vieux français estornel, lui-même issu du bas latin sturnellus, lui-même émanant de la racine indo-européenne stor qui correspond, magnifiquement à ”étoile “. Ce nom pourrait venir du plumage sombre constellé de blanc de la principale espèce européenne, l'étourneau sansonnet. Cette interprétation est renforcée par le terme starling, nom anglais de l'étourneau. L'étymologie de sansonnet est incertaine, ce terme pourrait dériver de Samson ou de sassonet “crible”, l'oiseau étant criblé de petites taches. L'étourneau vit en regroupements qui peuvent parfois compter plusieurs milliers voire millions d'individus. C'est aussi un excellent imitateur. Généraliste et omnivore, l'étourneau est un exemple d'adaptabilité. Il peut causer des dégâts aux cultures ou être source de nuisances (bruit, fientes …) en ville. Cela entraîne parfois une régulation de ses effectifs. L'espèce présente un dimorphisme sexuel : les femelles sont plus ternes. Pendant la période de reproduction où le bec est jaune, la base du bec des mâles est bleu argenté tandis que la base du bec des femelles est rosée. Rose et bleu ?! Oulalah revoilà la théorie du genre … Les nuées d’Étourneaux donnent parfois à voir un des spectacles les plus hypnotisant de la nature : les murmures, ou murmurations. L'étourneau a été introduit par les colons européens sur les autres continents, notamment en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Afrique du Sud. Le but principal était d’éliminer des invertébrés nuisibles des cultures. Ce fut comme souvent une  grosse bourde. Il s’est répandu partout depuis, au détriment des espèces indigènes, qui perdent des sites de nidification au profit des étourneaux, plus agressifs. L'expression “roupie de sansonnet” est utilisée pour désigner une chose négligeable. Le mot “roupie” est utilisé ici dans le vieux sens de morve. Und letzlich … Mozart avait un étourneau, acquis en 1784, comme animal de compagnie. L'animal décède trois années plus tard, ce qui lui a inspiré un poème et un requiem, qui n’étaient pas de la roupie de sansonnet. _______   🐳 Notre but est de faire connaître le Vivant, pour mieux donner envie de le protéger.    Sous notre Gravillon vous trouverez... 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso dédiés au Vivant : https://baleinesousgravillon.com/liens-2   Tous ces podcasts sont réalisés par des bénévoles. Ils sont gratuits et accessibles à tous. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vivre. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee) ou adhérer à l’asso BSG.   Si vous aimez nos productions, partagez nos liens et abonnez-vous! Profitez-en pour nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast, Spotify et les autres applis d’écoutes. Grâce à vos avis, nous serons plus visibles. Grand merci :)   Nous proposons des conférences et animons des tables rondes pour diffuser la connaissance sur le Vivant et la biodiversité dans les écoles, les universités et les entreprises.   Nous cherchons des partenaires : [email protected]